mardi 3 février 2015

Ahmed Abdallah Sambi, candidat aux présidentielles de 2016 ?



On avait d’abord pris l’information pour un gag, une vaste blague. Il faut, en effet, être tordu pour croire que, aussi assoiffé de pouvoir qu’il soit, l’ex-président songe déjà à revenir aux affaires. Mais, c’est méconnaitre l’égo surdimensionné de l’Ayatollah: l’homme est allé jusqu’à se faire enregistrer sur les listes électorales à Batsa pour prouver sa ‘‘ngazidjitude’’ (passez-moi ce néologisme). C’est dire….

On m’a souvent dit que les fonctions présidentielles, avec les avantages sonnants et trébuchants qui y sont associés, ressemblaient fort à de la drogue douce : plus on en consomme, plus on prend plaisir. C’est pourquoi je pense très sincèrement que notre ex-président a besoin d’une vraie cure d’intoxication.



Moins de quatre ans après son départ du pouvoir et voilà que, poussé par l’odeur du pétrole, l’envie d’en découdre avec un Ikililou qui l’a roulé dans la farine (après avoir longtemps caché son jeu) et cette haute idée qu’il se fait de lui-même (seul en droit de diriger les Comores), Sambi veut à tout prix revenir à Beit-salam, quitte à marcher sur des cadavres.

Si l’ex-président a cette folle envie de revenir aux manettes, c’est surtout parce que, à mon humble avis, on ne lui a jamais dit tout le mal qu’il a fait à notre pays durant ses cinq ans au pouvoir. J’en veux d’abord à ses collaborateurs qui, pour ne pas peut-être le froisser, ou pour rester tout simplement dans ses petits papiers, peignent en rose sa présidence et ne ‘‘lui ouvrent pas les yeux’’ sur ce qu’était réellement son régime : un régime qui a laissé prospérer la corruption, qui a accéléré la paupérisation des Comoriens, qui nous a tout pris, jusqu’à la fierté d’être Comoriens, qui a vendu le pays à des mercenaires en costume-cravate, qui n’a tenu aucune de ses promesses électorales,…

Sambi n’est rien d’autre qu’un marchand de rêves et un populiste. Il s’est appuyé sur le malheur du peuple pour accéder au pouvoir avant de lui tourner le dos. Vous n’allez peut-être pas me croire, mais Sambi fut un président hors sol. Il ignorait tout, mais vraiment tout, des préoccupations quotidiennes des citoyens, et c’est lui-même qui l’a un jour avoué un peu maladroitement.

En effet, lors de l’ouverture d’un forum économique entre les Comores et la Tanzanie en août 2009, Sambi avait déclaré le plus sérieusement au monde ignorer que les agents de l’Etat accusaient trois mois d’arriérés de salaires. Un aveu qui avait glacé l’assistance.


Je me rappelle avoir commis un article dans Jeune Afrique à partir de ce ‘‘scoop présidentiel’’ (Le président se met au régime). Piqué au vif, l’ex-ministre des Relations extérieures Ahmed Ben Said Jaffar avait alors exigé mon licenciement d’Al-watwan. Rien que ça ! On m’a dit que l’information ne devait surtout pas sortir des mûrs du Palais du peuple. Ah bon,...

Quelques jours après cette sortie malheureuse de l’ex-président, un de ses conseillers m’a dit que c’était bien la vérité, que notre président n’avait pas assez de temps pour s’informer du fonctionnement de l’appareil administratif national,…Mon sang n’a fait qu’un tour. Si un président l'a pas ce temps-là, celui de savoir si son peuple mange à sa faim, de quoi occupait-il son temps alors?

Et je vous fais volontairement l'économie d'autres histoires abracadabrantesques qui montrent combien Sambi est un fin manipulateur, pratique le double, voire le triple discours selon son public, prend les Comoriens pour des zozos. Tout simplement.



Lettre adressée au Secrétaire Général du parti de « l’Union Nationale pour la Démocratie aux Comores (UNDC) »



Madame, Monsieur, cher(e) compatriote de Hamahamet-Mboinkou

Le 25 janvier 2015, notre candidature a recueilli 8.49% des suffrages dans la circonscription de Hamahamet- Mboinkou qui place officiellement notre candidat Mohammed Taki Karim en cinquième position.

Nous souhaitons exprimer notre plus sincère gratitude à celles et ceux d’entre vous qui nous ont témoigné leur confiance. Nous y voyons une lueur d’espoir pour le réveil du grand parti historique et glorieux de l’Union Nationale pour la Démocratie aux Comores (l’UNDC) dans son fief de Hamahamet.

Nous sommes également très reconnaissants envers les personnes qui partagent notre vision de l’Ancien chef d’Etat, Mohammed Taki Abdoulkarim, les valeurs que nous défendons et qui se sont rassemblées à nos côtés pour mener cette campagne des Législatives.

Cette élection législative est un scrutin de portée nationale qui nous a servi de mesurer les états d’âme de nos dirigeants actuels : Gaspillages des biens publics, déchirement du tissu social par les élites, corruptions de toutes sortes, menaces de la cohésion nationale.

Ainsi, nous regrettons l’attitude déplorable du Vice-Président, Mohamed Ali Soilih et sa troupe lors de cette campagne électorale dans la région de Hamahamet/ Mboinkou.Il n’a pas fait honneur au processus démocratique mis en place au pays depuis 1989, fin des régimes uniques en Afrique Noire. C’est à cause des comportements comme les siens que le candidat de l’UNDC , Mohammed Taki Karim, dépourvu des moyens financiers et de pouvoir, se trouve placé arbitrairement en cette position. Les gens de la région ont du mal à comprendre les résultats officiels de la Ceni différents à ceux qui ont été réalisés dans les bureaux locaux et transmis à leur préfecture.

Après ces dysfonctionnements et ces aberrations constatés lors de ce scrutin par les représentants de notre famille politique et nos électeurs, nous, membres de l’UNDC en France, avons pris ensemble les décisions suivantes :

1/ Toute prise de position de ce second tour doit être approuvée et appréciée par la majorité acquise de l’équipe dirigeante de l’UNDC en coordination avec ceux qui ont apporté leur soutien sans faille à notre candidat et particulièrement son excellence Mr Salim H. Himid présent aux Comores.

2/ Cette prise de position ne doit en aucun cas porter préjudice au bon fonctionnement du Parti, ni faire l’objet d’aucun conflit entre les électeurs et les responsables de nos instances au pays et à l’étranger.


3/ Notre candidat doit respecter les valeurs communes que nous défendons et la dynamique créée à l’occasion de ce scrutin :
- Faire barrière à notre adversaire politique, le candidat du pouvoir actuel, Souleymane Mohamed Soilih, soutenu par Mohamed Ali Soilih du régime.
- Et soutenir la candidature d’Ali Karani, candidat officiellement opposant de ce régime que nous combattons, nous aussi.

Nous appelons de nos vœux la création d’une force nouvelle au sein de notre famille politique ; intégration de toutes les nouvelles Générations pour former ensemble avec l’UNDC, un grand chantier intergénérationnel, l’émancipation de la femme est une condition centrale lors de nos grands rendez-vous électoraux à venir.

Fort du soutien affirmé que nous avons, tous, porté à la voix de notre Ancien Président, Mohammed Taki Abdoulkarim, nous nous engageons à persévérer dans nos démarches de rassemblement afin de poursuivre et amplifier notre action au service de tous. Notre action doit être attachée à l’humanisme, aux valeurs de liberté et de solidarité.

Quel que soit notre choix, nous nous appliquerons à travailler ensemble dans le respect de nos institutions républicaines.

Chaleureusement,
- Le Délégué Général du Parti « UNDC », en France Mohamed Soilihi
- L’Ancien Député Mounir Saïd Yassine, chargé de l’Information au Public en France et dans l’Union Européenne.
- Son Excellence, Mr l’Ancien Ministre de l’Intérieur, chargé des Relations Extérieures, Salim H. Himid.
- Mr l’Ancien Directeur Général des Services Maritimes, Mzawiani Idjihad.
- Les Membres du comité de soutien à la candidature de Karim M.Taki.

Fait à Paris, le 02 Février 2015

lundi 2 février 2015

LES RESULTATS DU PREMIER TOUR



Suite aux diverses investigations que nous avons mené à tous les horizons du premier tour, mon équipe d'enquête et moi-même sommes arrivés à la conclusion suivante:Soulaimane Mohamed Soilihi  est le candidat le plus coûteux de l'histoire des élections comoriennes.

Etant le protégé du vice président en charge des finances et de l'économie, il bénéficie de tout le logistique indispensable et de tous les fonds nécessaire pour corrompre et acheter la conscien,ce du peuple en partculier les voix de la circonscription de hamahamet boinkou .

Lors de notre enquête sur le terrain, nous nous sommes aperçu que les candidats El Anrif Said Hassane, et Abdoulkarim tous les deux ministres, et Issa Soulé conseiller spécial du président chargé de l'investissement et autre blabla, n'ont pas bénéficié même le 1/3 de la logistique et des fonds qui sont alloués à la camapgne que Mamadou a assuré à son protégé.

Le plus alarmant c'est la folie et le détournement de biens publics pour servir son équipe et le comble se servir dans les caisses de l'Etat.
comment voulez vous que les fonctionnaires soient payés, alors que le budget est alloués à la guerre des élections.

Deux mois de salaires sont mises dur la dette intérieure, décision très sage pondu par le grand sage Mamadou, mais en élargissant nos projecteurs nous avons compris combien cette décison de dette intérieure et ridicule puisque c'est grâce à cette stratégie que le gouvernement a été induit en erreur en croyant que les caisses de l'Etat sont vides, alors que le vice président Mohamed Ali Soilihi, ministre des finances, de l'économie du budget, de l'investissement (bien qu'il n'a jamais investi quoi que ce soit) de l'économie extérieur (en gérant le dédouanement des containeurs) et de la privatisation, a voulu se servir tout seul et comme il veut sans risque de partage avec tout autre candidat.

Malgré nos efforts, nous ne sommes pas en mesure de donner le vrai chiffre sur le montant alloué à la campagne de Soulaimane Mohamed Soilihi, durant le début de la campagne au vendredi 23 janvier date de fermeture de la campagne, toutefois l'argent arrosé dans le hamahamet boinkou au vu et au su de tout le monde le dimanche matin, jour de l'élection du premier tour, le montant tourne sur les 150 millions de francs comoriens.

En conséquence, si 150 millions ont permis à l'équipe de Mamadou et au candidat Soulaimane Mohamed Soilihi de recueillir 28% de voix et d'être au second tour, force est de croire que pour recueillir plus de 50% au second tour pour devenir le député, il faut au moins 300 milllions de francs comoriens.

Comme tout le monde est au courant que Soulaimane Mohamed Soilihi est le candidat le plus endetté, si l'équipe de Mamadou a honnoré ses engagements en payant les dettes de Soulaimane Mohamed Soilihi à sa place par les caisses de l'Etat, alors sans doute le budget alloué à la campagne de Soulaimane Mohamed Soilihi n'est pas loin de la masse salariale des fonctionnaires comoriens.

Selon un élécteur de Hamahamet Boinkou, bien que Mamadou utilise les grands moyens, son protégé ne risque pas de se faire élire, "on le dépouillera, on prendra le fric, d'ailleurs cet argent ne l'appartient , il est à nous , le peuple, ainsi on récuperera ce qui est à nous et aux urnes on votera par notre conscience le candidat qui saura nous défendre convenablement" a renchérit notre électeur qui a réquit l'anonymat.

Par ailleurs sur les consultations, les candidats malheureux risquent de tomber sur l'opportunisme et le comble c'est qu'un de ses candidats s'est toujours montré opposé à la gestion de Mamadou, et cette fois ci il risque de trahir ses principes, ce qui ne serait pas du tout fabuleux, puisque ses patrons sont les plus opportunistes du pays.