samedi 29 novembre 2014

encore un détournement


Madji na Mwendje



Ce matin le Mouvement Madji na Mwendje (MMM) a signé un protocole d'accord avec la Ma-mwe. Après avoir obtenu du gouvernement l'engagement d'un soutien à la Ma-mwe pendant 3 mois, ce qui a permis à la société de relancer la distribution quotidienne de courant avec un plan de délastage connu de la population, le MMM a négocié la reconnaissance par la Ma-mwe du préjudice et des mauvais traitements subis par les clients et exigé des gestes commerciaux qui même symboliques (au regard du préjudice) constituent une première dans le pays. Elle doit servir de précédent dans de futurs conflits et contentieux. Nous sommes dans un pays où il n'y a pas encore de loi qui protège globalement le consommateur. La justice n'est pas connue pour défendre le client spolié ou maltraité. La Ma-mwe n'a rien à donner dans l'immédiat ; ni trésorerie , ni réserve de puissance. Mais il faut un début à tout. L'annulation de la facture de septembre empêchera que les clients des villages qui n'ont pas eu de courant pendant le mois ne soient facturés des diverses redevances.
La facture bimestrielle d'une famille moyenne à Ngazidja tourne autour de 9000 F, la location du compteur à 1500 F fait un peu moins de 17 %. Les familles très modestes qui consomment moins de 40 Kw paient un peu moins de la moitié de la redevance. La partie fixe est facturée à partir d'un montant de base de 1089 F par bimestre multiplié du coefficient du consommateur (1,2,3). On peut dire que pour les 3 mois, le client moyen paiera une facture réduite d'un peu moins de 20%.

Le plus important est que la Ma-mwe maintienne la livraison. Nous devons veiller à ce que les factures soient fidèles au protocole d'accord, ce qui est aussi un moyen d'inciter les consommateurs à lire et vérifier les factures.

Le MMM s'est engagé à sensibiliser la population sur le devoir de payer les factures et veiller à la sécurité des agents de la Ma-mwe chargé du contrôle de la consommation. Dans les discussions, Il a été demandé à la Ma-mwe d'établir un code de bonne conduite de ses agents, qui doivent être identifiables et être munis de pièces justifiant de leur mission. Certains agents de la Ma-mwe organisent des rackets dans les villages et quartiers et orchestrent le vol du courant.

Restent les grands chantiers : la restructuration de la Ma-mwe et la politique énergétique à moyen et long terme. C'est l'affaire des syndicats et des organisations professionnelles (personnel qualifié de la Ma-mwe, associations de techniciens et ingénieurs électriciens, économistes et financiers, ...) des gouvernorats, des partis politiques et de l'état. Dans un premier temps la plateforme pour le dialogue secteur public-secteur privé (décret 14-163/PR) qui réunit le gouvernement et les les dirigeants du secteur privé, devrait s'atteler en priorité à la restructuration rapide et drastique de la Ma-mwe. La FCC et les organisations de la société civile veilleront à ce que restructuration ne rime pas avec matraquage du client non professionnel. Les composantes du MMM restent attentives pendant ces 3 mois. Elles saisiront le gouvernement et au besoin agiront si la fourniture de courant n'est pas maintenue .






J’accuse la C.E.I.I (commission électorale insulaire « indépendante ») de favoritisme en faveur des candidats du pouvoir.


Le principe de neutralité et l’objectivité exigée de la part des membres de la commission électorale est mise à mal lundi soir, dans les dernières heures de dépôts des candidatures. Un accueil différent, de genre VIP a été réservé aux ministres-candidats (Abdoulkarim et El-Anrif) pendant que nous autres candidats étions obligés de faire la queue et prendre des numéros à l’entrée. Nous y avons passé toute la nuit, mais eux leur passage à la C.E.I.I était juste de quelques minutes. Il s’agit là d’un acte grotesque d’abus d’autorité, d’autant plus que le candidat Abdoulkarim s’est servi des moyens de l’Etat pour faciliter son entrée puisqu’il est arrivé sur les lieux avec un garde du corps. Cette espèce de connivence entre la C.E.I.I et les candidats du régime sème le doute quant à l’indépendance de cette commission électorale.

Ce genre de dérapage interpelle toutes les forces démocratiques de la nation qui doivent se mobiliser pour imposer le respect  du code électorale. Nous exigeons plus d’équité et de la transparence dans ce processus. On ne tolérera jamais aucune manœuvre fallacieuse de nature à compromettre le bon déroulement de ces élections. Nous avons été témoins de cette bavure lundi soir et nous mettons en garde ces petits joueurs et  les plongeurs des profondeurs sous-marines.

Les enjeux de ce triple élection sont énormes et cruciaux pour notre pays. Donc ce n’est pas du tout le moment de jouer avec du matériel hautement inflammable d’une instabilité ontologique.  Pour le respect des valeurs démocratiques, pour des élections libres et transparentes, nous devons aller aux élections à armes égales (toute tendance confondue). Donc pas de favoritisme et halte aux pratiques d’un autre âge.



BEN ABDALLAH YOUSSOUF

Porte parole du Parti PEC

Candidat aux prochaines législatives dans la circonscriptions Oichili-Dimani

mercredi 26 novembre 2014

SOILHA, candidate à la mairie de Mitsamiouli contre iki ?

INTERVIEW DE Mme SOILHA SAID MDOIHOMA

SOILHA, candidate à la maire de Mitsamiouli contre le parti d'Ikililou?

Désavouée et non-retenue par le parti du président Ikililou Dhoinine (UPDC) dans le cadre des prochaines échéances électorales, Soilha Mdahoma à riposter en créant son propre mouvement politique "Rassemblement pour le Renouveau". L'ancienne N°2 du parti UPDC n'a pas avalé le choix de sa formation politique pour la candidature du directeur de la Ma-Mwe, Ibrahim Mzé dans les élections municipales.



Déterminée, dit-on, faille que faille à présenter sa candidature dans le prochain scrutin, elle a déposé sa liste pour la conquête de la mairie de la ville. Cette femme d'affaires a aussi désigné son propre candidat pour les élections des conseillers des îles: Il s'agirait d'un certain Said Ahmed dit "Rabot", ancien fonctionnaire de la Banque Centrale des Comores.



Cependant, le ministre des affaires étrangères El-Anrif Said Hassane, qui tient à rallier tout le monde derrière lui, maintient la confusion autour des candidats portant les couleurs du pouvoir. Il n'est pas sûr que cela va suffire à apaiser la colère de Madame Soilha qui a décidé de faire cavalier seul contre le régime en place et contre le président Ikililou. Elle sera l'unique femme candidate (tête de liste) dans la région de Mitsamiouli.



Source : facebook

Des manœuvres électorales frauduleuses d'un gvt aux abois



BON ANNIVERSAIRE A SAID LARIFOU

Maître Saïd Larifou, Président du RIDJA, émet de sérieux doutes sur les élections


La dénonciation des manœuvres électorales frauduleuses d’un gouvernement aux abois
    Les Comoriens sont très contents en ce moment. En effet, pendant que certains peuples du monde ont l’habitude de se passionner pour la Coupe du Monde de Football, pour la Coupe d’Afrique des Nations ou pour la Coupe de l’UEFA, les Comoriens, eux, se passionnent pour leur sport national, à savoir: la politique, surtout en période électorale. Que la classe politique nationale soit à son niveau le plus bas, que les Députés soient corrompus, incompétents et dévoyés, que les ministres soient incompétents et corrompus, que le pays vive dans l’obscurité, la soif et la faim, que les plus corrompus continuent à vivre dans la corruption et de la corruption, rien de ceci ne compte et ne les inquiète. Ce qui compte pour eux, c’est l’organisation d’élections, un moment au cours duquel ils vivent dans une joie extatique. Cependant, cette fois-ci, la joie électorale des Comoriens risque d’être gâchée par les mauvaises manières du gouvernement, un gouvernement bien décidé à tout faire pour frauder des élections qu’il dit pouvoir organiser en 2015, sans nous dire avec quels moyens financiers et matériels. Au moment où de lancinantes questions se posent sur ces moyens, Maître Saïd Larifou, Président du RIDJA, est à Moroni et donne de la voix. Il donne de la voix pour exprimer ses doutes, ses inquiétudes et son indignation face à ce qui s’apparente déjà à une politique gouvernementale conçue et appliquée pour fausser la sincérité des scrutins à venir. Et le Président du RIDJA a toutes les raisons du monde de se montrer sceptique et inquiet sur la sincérité électorale du gouvernement parce que tout a été fait pour assurer à ce dernier une longueur d’avance sur «l’opposition», à un moment où ce même gouvernement n’a rien fait de bien aux Comoriens pour mériter une majorité parlementaire. Le samedi 22 novembre 2014, au cours d’une conférence de presse, Maître Saïd Larifou ne s’est pas fait prier pour qualifier de «mascarade» les élections à venir. Quand il porte une telle accusation sur le gouvernement, il ne parle pas seulement en tant que chef d’un parti politique qui se réclame de «l’opposition», mais également en sa qualité de juriste très procédurier et tatillon, un juriste à qui on ne la conte pas. Comment ne pas être sceptique quand la prétendue réactualisation du fichier électoral biométrique est devenue la grande lessiveuse qui a fait disparaître comme par enchantement des centaines de noms, sans aucun souci de cohérence, de transparence et de sérieux? Au cours de la même conférence de presse, le Docteur Tadjiri Ahamada, Vice-président du Parti CHUMA du Prince Saïd-Ali Kemal, n’y va pas avec le dos de la cuiller, lui qui cite le cas de villages dont l’électorat passe de 2.400 à 1.300 personnes, soit la disparition de presque la moitié des personnes inscrites sur les listes électorales initiales. C’est de la magie pure et simple.


   En chœur, Maître Saïd Larifou et le Docteur Tadjiri Ahamada crient au scandale lié à la grosse fraude électorale, s’interrogeant sur l’opportunité pour la communauté internationale de financer la «mascarade» électorale à venir: «Nous ne pouvons pas comprendre que le PNUD, l’Union européenne, l’Union africaine acceptent de financer ces élections alors même qu’il y a là un déni de démocratie». Pourquoi s’indigner alors que ces organisations internationales, aussi respectables soient-elles, ont souvent financé en Afrique des élections qui n’ont pas été des exemples de transparence et de liberté? On dépense beaucoup d’argent pour des scrutins complètement viciés par la fraude, en amont et en aval du processus. La communauté internationale semble oublier que la fraude électorale s’organise toujours en amont des opérations électorales, même et surtout au moment de l’inscription sur le fichier électoral. Déjà, à la mi-novembre 2014, le Parti CHUMA et le Parti national démocratique (PND) ont saisi la Cour constitutionnelle pour lui signaler que la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI), la voix de son maître, a établi un fichier électoral complètement biaisé. Mais, il n’est pas certain que ces partis politiques soient entendus par la Cour constitutionnelle, puisqu’il y a conspiration contre la démocratie et l’État de Droit. Comme Maître Saïd Larifou sait que les membres de la Cour constitutionnelle vont s’asseoir sur la requête du PND et du Parti CHUMA, il tempête: «C’est la population qui les rappellera à leur responsabilité». Très belle phrase, mais que fera la population si elle ne bénéficie pas d’un encadrement politique sérieux de la part d’une opposition crédible et agissante? Telle est la question qui se pose aujourd’hui, à un moment où le même Saïd Larifou est convaincu que les candidats des partis de la majorité n’ont aucune chance de remporter les élections à venir: «Je suis convaincu qu’ils ne gagneront pas ces élections parce que leur bilan est calamiteux». Pour être calamiteux, ce bilan est calamiteux.


   Les Comores s’acheminent donc vers une nouvelle régression de la sincérité des élections, surtout après celle de 2010, la mère de toutes les régressions de démocratisation. Tout indique que les pouvoirs publics comoriens ne vont rien faire pour faire respecter la sincérité et l’intégrité des suffrages des Comoriens. D’ailleurs, l’Assemblée de l’Union des Comores est devenue le lieu d’expression de toutes les compromissions, un lieu où on a vu des Députés de la Mouvance présidentielle se comporter en vrais «opposants», et des Députés estampillés «opposition» se comporter en véritables Députés de la majorité parlementaire. L’atomisation («balkanisation» ou éparpillement) des partis politiques comoriens n’est pas faite pour assurer ne serait-ce qu’un peu de cohérence et de cohésion à une Assemblée où aucun Député n’est à sa place normale et institutionnelle. Il est tout à fait clair que le gouvernement ne pourra pas s’appuyer sur les élus de l’UPDC, le «parti cocotte-minute» du Président Ikililou Dhoinine, pour finir dans le calme une présidence qui ne laissera pas que de bons souvenirs aux Comoriens. Cela étant, même si le très bon Houssen Hassan Ibrahim, précieux ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation, chargé des Relations avec les Institutions (de grâce, ne nous achevez pas avec cette litanie de fonctions!) déployait tout son génie falsificateur et frauduleux, il ne pourrait attribuer à la Mouvance présidentielle une majorité au Parlement. Dans les Comores d’aujourd’hui, l’idée même d’un parti politique dominant est complètement exclue dans les analyses politiques, sauf si les pouvoirs publics décidaient de procéder par un passage en force, comptant sur le coma et la mort clinique de la classe politique comorienne.

Par ARM

les élections riment avec corruption aux comores


S’assurer de remporter les élections par l’intimidation, le chantage et l’achat de conscience est une pratique encore d’actualité aux Comores, malgré la multiplication de séminaires et formations sur le respect des principes démocratiques et l’adoption de codes de bonne conduite de ces dernières semaines.

Par quel miracle ces gouvernants qui n’ont honoré aucun de leurs engagements vis-à-vis de leurs électeurs, ni réussi à améliorer le quotidien des comoriens, ni trouvé des solutions aux crises sociales qui ont paralysé le pays, peuvent espérer se faire élire et avoir la majorité des sièges au Parlement et aux Conseils des îles ? Pour répondre à cette question, il suffit d’observer le climat de chantage qui va régner dans les administrations publiques et dans les sociétés d’Etat dans les semaines à venir.

Certains candidats sont « achetés », pour reprendre l’expression communément utilisée dans l’archipel. Un candidat du parti Radhi au conseil de Ngazidja dans le Mitsamiouli a été contraint de revenir en arrière après que son suppléant se soit retiré, suite à une nomination à Comores Telecom.

Dans le Hamahamet, Fessoil Said Mdahoma, un jeune cadre, a vu son colistier se rétracter à la dernière minute. De nombreux partis politiques qui avaient annoncé leurs candidatures dans plusieurs régions ne sont plus dans la course. Leurs leaders ont changé de veste, semble-t-il, à quelques semaines de l’ouverture de la campagne.

Certains directeurs généraux des sociétés et institutions étatiques ont commencé à intimider leurs employés à l’approche des élections. Voter un candidat autre que celui du pouvoir, c’est acheter soi-même son billet de sortie. Les dirigeants des entreprises et établissements publics, notamment l’AIMPSI, Comores Telecom, menacent de mettre à la porte ceux qui ne donneront pas leur bulletin aux candidats de la mouvance présidentielle.

Dans moins d’un mois, les institutions d’Etat seront truffées de stagiaires enrôlés par des promesses d’embauches qui ne seront jamais respectées. Comme ce fut toujours le cas jusqu’ici. Les bureaux de Comores Telecom commencent déjà à se remplir. Les hommes d’hier qui ont lutté au nom du « Baobab » ont changé de veste mais ont gardé les mêmes comportements anti-démocratiques. Plus triste encore sont ces politiciens qui ont lâché leurs partis pour combattre aux côtés du ministre qui les a nommés à tel ou tel poste.

Pour voir l’ampleur du phénomène, il suffira de compter le nombre d’anciens cadres politiques qui étaient jusqu’ici de l’opposition et qui sont aujourd’hui derrière le vice-président Mohamed Ali Soilih, chef de file de l’UPDC.

Ces pratiques ne datent pas d’aujourd’hui. Tous les régimes successifs depuis l’indépendance jusqu’à nos jours se sont illustrés par cette tendance à créer le parti présidentiel. On citera l’Udzima du président Ahmed Abdallah (1978-1989), le RDR sous Said Mohamed Djohar (1990-1995), le RND de Mohamed Taki (1996-1998), la CRC sous le colonel Azali (1999-2005), le Baobab qui regroupait des partis proches du régime Sambi et aujourd’hui l’UPDC, dirigé par les hommes du pouvoir Ikililou, qui soi-disant rassemble les formations politiques dont l’unique ambition est de défendre l’actuel locataire de Beit-Salam.

Le gouvernorat de Ngazidja lui aussi ne fera pas dans la dentelle. Après la création de son parti politique (RDC), Mouigni Baraka s’est débarrassé de tous ceux qui sont restés fidèles au mouvement Orange. Le locataire de Mdrodjou n’hésitera pas à intensifier les recrutements illégaux. Et dire que la dernière mission du FMI vient de condamner la croissance de la masse salariale.

Les partenaires internationaux qui multiplient les rencontres et séminaires pour promouvoir les bonnes pratiques démocratiques en période électorale seront malheureusement déçus. Pourtant, les codes de bonnes conduites ont été approuvés lors de ces rencontres par ces mêmes membres du gouvernement, leaders politiques, membres des instances impliquées dans l’organisation des élections et aussi des médias. Mais dans un pays où même ceux qui proposent et votent les lois n’hésitent pas à les bafouer, il serait prématuré de chanter victoire.



A.A.Hamdi

La Gazette des Comores

lundi 24 novembre 2014

Les bédouins ne veulent pas la nationalité comorienne



Les bédouins ne veulent pas la nationalité comorienne

Capture d'écran du jour: Gratitude et reconnaissance aux Bidouns koweitiens. Merci de refuser notre nationalité. Merci et merci encore de refuser...

Diaspora Comorienne en France : Conférence sur l'avenir des Comores à sarcelles


Diaspora Comorienne en France : Conférence sur l'avenir des Comores à sarcelles
La Diaspora Comorienne et d'autres Associations d'Ile de France, vous invitent à une CONFÉRENCE SUR L'AVENIR DES COMORES animée par :

Le Général Salimou, Ancien chef d'état-major de l'AND.
Monsieur Toihir Abdou Kari, Écrivain, Éditorialiste du site Mbadakomé.

Monsieur Mikidache Darchi, Économiste, Fiscaliste et Président du Think Tank « cercles des économistes et experts comoriens (CEEC).

Monsieur Mahamadou Cheikh, Ancien Député, ancien Rapporteur de la Commission des Affaires étrangères.

SAMEDI 29 NOVEMBRE 2014. 14h à 18h.

Lieu : Maison de Quartier, Vigne Blanche, Avenue Anna Noailles, 95200 Sarcelles.

Depuis RER D Garges Sarcelles : Tramway jusqu'à la Station Cholette ou Flanade.

Contact : Izdine Zoubéiri, 06 98 99 00 87.

RAFRAICHISSEMENTS à la fin de la Conférence

habarizacomores

Comores-Elections: 24 Nov a 23H59, Fin des Candidatures !


COMMISSION ELECTORALE NATIONALE INDEPENDANTE

COMMUNIQUE
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) informe les Partis Politiques, les Candidats, les électeurs et les partenaires que la date de fin de dépôt des candidatures est maintenu au lundi 24 novembre 2014 à 23h59min, conformément à l’article 73 du code électoral, qui stipule :La déclaration de candidature est déposée entre les quarante-cinq (45) et trente (30) jours avant la date fixée pour le démarrage de la campagne électorale du premier tour ou de l’élection primaire, aussi pour les élections qui se déroulent uniquement le jour du second tour.

La CENI confirme que cette date de fin de dépôt de candidatures concerne tous les scrutins (Législatives, Cantonales et Communales) du 25 janvier et 22 février 2015.

La Commission Electorale Nationale Indépendante réitère  son autonomie et son engagement à organiser des élections libres, transparentes et démocratiques le 25 janvier et le 22 février 2015. Elle invite les électeurs et les prochains candidats à une observation stricte de la déontologie et  des clauses du code électoral.

Moroni le 23 novembre 2014

La Secrétaire à la Communication et aux Règlements

AHMED Zainab

dimanche 16 novembre 2014

Mayotte : je suis optimiste


 Mayotte : je suis optimiste par Docteur Abbas Cheikh
A l'occasion du quinzième anniversaire de la mort du Dr ABBAS Cheikh, nous publions ici son point de vue sur Mayotte, un article paru dans L'ARCHIPEL n° 174 du 10 décembre 1998. "Medecin consciencieux, le docteur ABBAS Cheikh était un homme courtois et d'une extrême discrétion. L'humour ne lui faisait pas défaut" (L'ARCHIPEL n°178 du 20 novembre 1999). Paix à son âme Incha ALLAH!


jeudi 13 novembre 2014

Ces voyous , qui nous gouvernent , vendent notre citoyenneté Comorienne à des Terroristes !


Ces voyous , qui nous gouvernent , vendent notre citoyenneté Comorienne à des Terroristes !Des rumeurs circulent à Moroni ,elles font état de la vente à de nouveau de nos passeports à semble-t-il à bédouins du Koweït . Si cela se confirme nous devons nous opposer pour trois raisons .

La première cette vente est illégale si on se rappelle dans quelles conditions cette loi de vente de passeports fût votée.

La seconde ce qu' elle génère énormément d'argent dont la population ignore l'odeur en dehors de quelques fragments des routes confectionnés a la hâte pour dissimuler les dégâts causés par l'ampleur des détournements.

La troisième ce que nous risquons de vendre un nombre important des passeports supérieure a notre population,ce qui risquerait de nous priver notre droit d'aller et venir .

Notre mobilisation doit être massive pour dire non a la vente des passeports.

Ils veulent assurer leurs vieux jours comme si ce qui est déjà détourné n'etait pas assez..

Ce gouvernement dont la moyenne d'âgé est de 33 ans nous déçois car incapable de créer l'espoir. L'espoir d'un projet de société clair donnant envie aux comoriens de rester chez eux au lieu de risquer leur vies pour un hypothétique mieux.

On se demande même parfois pourquoi sont-ils encore là . Aucune perspective progressiste n'est à l'horizon . Ou va t-on ?

Daoud Halifa

Droit de réponse accordé au Fonds monétaire international



Droit de réponse accordé au Fonds monétaire international

Demande de parution d’un démenti en réponse à l’interview donnée par Monsieur Fahmi Said Ibrahim au journal la Gazette mettant en cause scandaleusement le Fonds Monétaire International et parue dans le journal La Gazette le 11 Novembre 2014.

Le FMI émet le démenti le plus catégorique aux allégations émises par Monsieur Fahmi Said Ibrahim concernant de prétendues invitations par les autorités « à des diners et fêtes somptueux » qui conduiraient ses experts à un regard complaisant sur la situation économique du pays. La mission du FMI affirme n’avoir strictement reçu aucune invitation ni participé à aucune manifestation au cours de tout son séjour.

La dernière mission du FMI à Moroni était conduite au titre de la surveillance multilatérale à laquelle tous les pays membres sont régulièrement soumis. Cet exercice répond à une méthodologie et des critères précis visant à évaluer la situation du pays au regard du respect des grands équilibres économiques en toute objectivité et en ne faisant preuve d’aucune complaisance. Conformément à ses statuts, le FMI souligne qu’il ne peut pas être partie prenante à tout débat politique interne au pays.



Michel Bua
Représentant résident du FMI en Union des Comores.

FATAH s'autoproclame Président de la commission des Finances


FATAH s’autoproclame Président de la Commission des Finances
Comme l’écrivait un auteur comorien au sujet du Palais de Hamramba construit par les amis chinois, «  il est regrettable qu’un édifice aussi beau et coûteux soit destiné à un usage autre que celui pour lequel il est construit ».

Expression largement illustrative à nombreux égards. En effet, déplorable et lamentable sont les traits qui caractérisent le désordre parlementaire provoqué par les agissements de plusieurs députés issus de cette législature qui touche heureusement à sa fin dans quelque semaines laissant un gout très amer aux yeux des citoyens déçus d’avoir placé leur confiance à des corporatistes.

Ainsi, tous ces élus dépourvus de règles d’éthique et de morale, n’ont eu d’autres préoccupations que celles de s’appuyer sur leur mandant afin de faire générer leurs profits et sacrifier l’intérêt général en tournant également leurs dos à leurs électeurs faisant tomber à l’eautout l’espoir d’un progrès parlementaire et politique espéré à leur élection.

Cette atmosphère délétère vient de connaître son summum, avec le coup d’Etat que tente de fomenter le Député Abdoulfatah Said qui viole lui même le règlement intérieur de son Institution en voulant s’autoproclamer Président de la Commission des Finances du Parlement.

Le mélange de genre dans lequel il s’est habitué lui fait aujourd’hui jouer des tours dangereux en confondant le sens basique d’une procuration parlementaire qui ne connaît un usage qu’en cas de vote. Entre cette procuration qu’il aurait eu de son collègue affairiste comme lui, le Député Hassane 2, Fatah s’érige en Président de Commission en lieu et place du Vice-Président de cet organe appelé lui à suppléer le Président en cas d’absence ou d’empêchement.

Heureusement qu’il est déjà bien connu pour son manque de probité et son absence d’indépendance dans l’exercice de son mandat, ce qui ne passera plus cette fois-ci pour ce faux parlementaire qui pensait souvent prendre ce pays en otage par sa seule gueule vide.

Ce triste élu oublie qu’il a lui même fait élire le Bureau de la Commission des Finances dont le Président, le Vice-Président ainsi que le Rapporteur et qu’en conséquence il ne demeure qu’un simple membre de cette structure durant toute cette législature. Ce Bureau est désigné pour toute la durée de la législature, en aucun cas, Fatah ne doit se substituer à son Président.

Une règle parlementaire qui s’est appliquée aux trois autres commissions permanentes de l’Assemblée qui travaillent sereinement loin des dysfonctionnements de cette nature et loin aussi des imperfections de cet ordre.

Incapable de faire prévaloir la défense des intérêts publics dont il a la charge en toutes circonstances et en toutes actions parlementaires, le même parlementaire se trouve en connivence avec son collègue Hassane 2 à vouloir bloquer l’examen du projet de la loi des Finances 2015 déposé par le Gouvernement.

        Avant de s’absenter du territoire, ce dernier a laissé une procuration à son compagnon de fortune Fatah en vue des satisfactions de leurs divers intérêts privés et obtention des bénéfices financiers et matériels pour eux?mêmes sauf que Fatah comprend que c’est une procuration qui lui fait assurer la présidence de la commission des finances bloquant ainsi l’examen de la loi des finances.

Comme le disait Kelsen « la démocratie ne vivra que si le Parlement se révèle un instrument approprié à la solution des questions sociales »

mercredi 12 novembre 2014

Les Comores ne changeront pas par les urnes. Il est donc inutile de continuer à tergiverser sur ce point


Les Comores ne changeront pas par les urnes. Il est donc inutile de continuer à tergiverser sur ce point Chers comoriens et comoriennes Il faut être ici très pragmatique.

Si on est perdu dans un labyrinthe avec des murs en béton et, à un certain point, on vous montre une piste lumineuse comme la seule voie de sortie, pourquoi refuser cette sortie et s'évertuer à gratter les murs en béton avec ses ongles pour péniblement se créer un trou de sortie ?

Si on dit à un peuple que l'insurrection est sa seule voie de libération, pourquoi un tel peuple devrait-il passer son temps à fantasmer outre mesure sur des possibilités autres (dialogue, urnes, etc.) pourtant déjà avérées comme irréalistes face à l'entêtement, à l'incorrigibilité et à l'arrogance d'IKILILOU et son père adoptif AHMED ABDALLAH SAMBI?

Un humain jouissant de toutes ses facultés mentales sait que, si on lui dit que sa seule possibilité de survie face à un feu de brousse brûlant derrière lui consiste à se risquer à traverser une rivière infestée de crocodiles, son seul choix est de se jeter à l'eau pour explorer la seule chance qu'il a de survivre, plutôt que d'attendre que les flammes le rattrapent sur le bord du ravin et le consument vivant.

L'idée qui consiste à avoir peur de risquer l'insurrection aux îles Comores à cause des frayeurs insensées qui sont souvent avancées comme arguments par certains est tout ce qu'il y a de plus contradictoire à la raison.

C'est comme si, aux Comores, nous voulions falsifier les millénaires d'histoire humaine qui ont tant de fois prouvé que les dictateurs ne quittaient le pouvoir que forcés, quand ce n'était pas trucidés, lynchés ou décapités par les citoyens révoltés ! On l'a vu en France, on l'a vu en Pologne, on l'a vu au Liberia et récemment au BURKINA FASSO.

C'est cela la réalité historique mondiale. On ne fera pas de miracle aux Comores, ISSA IBNOU MARIAM (JESUS) ne descendra pas sur terre se mettre au chevet d'IKILILOU et lui demander de quitter gentiment le pouvoir et, donc, IKILILOU ne viendra pas à la télé un beau matin dire aux Comoriens qu'il a été visité par ISSA IBNOU MARIAM ou LE PROPHETE MOHAMED et que, de ce fait, il laisse les Comores aux Comoriens.

Non, ce miracle n'aura pas lieu. Il n'a jamais eu lieu.

Aux Comores, nous croyons encore au changement par les miracles de ISSA ou MOUSSA quand d'autres peuples, de l'Angleterre à la France, ont décapité leurs rois pour se défaire de leurs dictats. Aux Comores, nous croyons aux vertus du dialogue miraculeux quand l'ANC, en Afrique du Sud, a pourtant prouvé que ce n'était, parfois, que par la violence citoyenne révolutionnaire que l'on créait les conditions d'un dialogue national durable.

Aux Comores, nous croyons au changement sans sacrifices alors même que des leaders champions de la non-violence comme Gandhi et Martin Luther King ont démontré qu'aucun progrès face à un régime arbitraire n'était possible sans violence, que même ce qu'on appelle non-violence est, en réalité, inséparable de la violence quand un peuple doit faire face à un régime qui, parce qu'arbitraire et dictatorial, ne manquera jamais de faire pleuvoir la violence sur des manifestants supposés non violents, prouvant ainsi qu'aucune révolution ne peut se concevoir sans sacrifice et sans violences.

Aux Comores, on croit encore qu'IKILILOU et ses affluents partiront d'eux-mêmes sans que notre peuple n'ait à passer par toutes les possibilités par lesquelles tous les autres peuples opprimées du monde, depuis l'antiquité jusqu'au BOURKINA FASSO, ont dû passer pour se libérer de la tyrannie et du despotisme.

Non, chers compatriotes, il n'y aura pas de miracles aux îles Comores. L'insurrection est la seule voie de libération nationale pour les Comoriens. Mais, pour réussir cette insurrection, il ne faut pas l'improviser. Il faut la préparer, savamment, méthodiquement, résolument.

Voilà pourquoi je me présente, en tant que leader de la nouvelle Comores pour proposer, aux Comoriens le seul chemin que la dignité commande ; pour qu'ensemble, nous nous préparions aux sacrifices que la recherche du progrès et de la dignité nous imposent ; pour qu'ensemble, nous organisions la résistance qui écourtera le mandat d'IKILILOU ou, au pire, si IKILILOU survit au pouvoir jusqu'en 2016, pour que 2016 devienne l'année où les Comoriens feront du mandat d'IKILILOU non seulement son dernier mais aussi le non retour de son père adoptif AHMED ABDALLAH SAMBI et que l'éclipse domine le JUWA à jamais .

Pour qu'en 2016, il n'y ait plus d'excuses, ni de ma part ni de votre part si on ne peut pas prendre le pouvoir maintenant alors 2016, c'est MAINTENANT que ça se prépare.

Qu'êtes-vous prêt à sacrifier pour votre pays?

EST CE QUE BOINA IDI et ALI ADILI SONT MORTS POUR RIEN ?

Quel est le résultat de la ville morte?

Professeur BASHRAHIL MOHAMED FARID

LOI DE FINANCES : GUERILLA PARLEMENTAIRE



Il faut pas tomber dans une guérilla parlementaire , le président avait mis en garde. A l'avant veille des discussions à l'assemblée de l'union sur un texte crucial ( projet de loi de finances ) .

A titre subsidiaire, le vp Djaé Hamada chanfi appelle la majorité à la discipline. Sauf que les députés Hassan 2 et Abdoulfatah said contestent l'attribution de la licence après des critères bien definis du vice président MAMADOU pour augmenter les recettes de l'Etat ( ya rwabi ) .

Le député djaé  a appelé les députés Shémiristes ( voir photo )  à la loyauté est à ne pas pratiquer la guérilla parlementaire .

Le député Djaé Ahamada demande trois choses  : Le respect, qui s'applique à tous les parlementaires, l'unité est la loyauté.

La suspension de la licence de NICOM : Un débat électrique au parlement. Et les excès ont été au rendez - vous.   

VERS UNE NOUVELLE PARALYSIE DE L'ASSEMBLEE


Hassane Ali Tabibou en cavale, Abdoulfattah Saïd Mohamed en embuscade
Vers une nouvelle paralysie de l’Assemblée par les Députés du café de commerce
Par ARM

  Drôle d’époque tout de même. Et on s’en rend parfaitement compte quand on écoute l’ami Samir, Algérien de son état, raconter sa truculente et savoureuse petite histoire: «Le Président Houari Boumediene recevait son homme de confiance et lui demanda: “Que dit le peuple en ce moment?”. L’homme de confiance de l’ancien chef de l’État algérien répondit: “Le peuple ne tient pas le même discours, et cela, parce qu’il est divisé en optimistes et en pessimistes, Monsieur le Président. Chaque groupe a son petit discours”. Très intrigué, Houari Boumediene demanda: “Que disent alors les optimistes?”. Et l’homme de confiance du Président de répondre: “Les optimistes disent que bientôt, on va manger de la merde”. Horrifié, Houari Boumediene lui demanda: “C’est grave, ça. Et que disent les pessimistes?”. L’homme de confiance du Président prit une forte inspiration avant de marmonner d’une voix mourante et gênée: “Les pessimistes disent qu’il n’y aura pas assez de merde pour tout le monde”». C’est exactement la situation dans laquelle se trouvent les Comores aujourd’hui, par la faute des Députés du café de commerce, les mauvais garçons que sont le Caporal Bourhane Hamidou, l’ancien putschiste Djaé Ahamada Chanfi, Abdoulfattah Saïd Mohamed, Bianrifi Tarmindhi, Hassane Ali Tabibou, Antoisse Mohamed Ibrahime, Latuf Abdou et Attoumane Allaoui. En effet, un goût de cendre dans la bouche, les Comoriens, scandalisés, ont encore en mémoire les images de la honte quand, en présence du Vice-président Mohamed Ali Soilihi et du ministre Abdoulkarim Mohamed, les DéputésAbdoulfattah Saïd Mohamed, Hassane et Ali Tabibou, aidés par Antoisse Mohamed Ibrahime, Latuf Abdou et Attoumane Allaoui, avaient pris en otage l’Assemblée de l’Union des Comores et donc la République des Comores, devant les caméras de la Télévision nationale et un public médusé, pour obtenir la levée de la décision de suspension de la licence d’importation d’alcool de leur maître, Môssieur Shemir Kamoula, quand il était encore un homme d’affaires. La vidéo tournée sur cette scène pathétique est une anthologie de honte nationale. Ce lundi 10 novembre 2014, le Député Abdoulfattah Saïd Mohamed s’apprête à rééditer le mauvais scénario, en paralysant de nouveau le Parlement national, qui examine la loi de finances pour l’année 2015. Il en fait une affaire de fierté personnelle et s’en vante.


  Pourquoi, après l’avalanche de critiques ayant suivi sa première forfaiture, Abdoulfattah Saïd Mohamed veut-il replonger dans la fange? La raison qu’il invoque est la plus surprenante et la plus saugrenue: parce que, claironne-t-il partout, Hassane Ali Tabibou, «Président de la Commission des Finances» à l’Assemblée, est en France, et rien ne pourra se décider en matière financière si l’illustre parlementaire n’est pas présent à Moroni! Bien évidemment, c’est une première dans les annales parlementaires mondiales, puisqu’une Commission parlementaire ne comprend jamais un seul membre, mais des membres, qui ont toute latitude pour agir quand le Président de la Commission parlementaire en cause a un empêchement quelconque. En plus, Hassane Ali Tabibou a signé une procuration à son alter egoAbdoulfattah Saïd Mohamed lui donnant mandat pour agir en ses lieu et place au sein de la «Commission des Finances», alors qu’un Parlement digne de ce nom ne peut pas fonctionner de cette manière. Un Parlement n’est pas une affaire personnelle. Ce n’est pas une affaire de copains et de coquins non plus. C’est une institution publique nationale. C’est la représentation nationale. De fait, après usé de son statut de Questeur de l’Assemblée pour siphonner tout le carburant de l’institution, le Député Abdoulfattah Saïd Mohamed est devenu de fait et cumulativement «le Président de la Commission des Finances», sans être élu à ce poste par ses pairs, comme cela se doit sur le plan statutaire. On se retrouve donc dans une crise constitutionnelle, légale, institutionnelle et de légitimité au sein d’une Assemblée elle-même illégitime puisque sans mandat, ni légitimité depuis le 29 avril 2014.


   Comme un malheur arrive rarement seul, il se trouve que le Député Hassane Ali Tabibou est en France pour une durée indéterminée. Pour appeler le chat par son nom, on doit dire qu’il est en cavale et se terre en France comme un rat. Pourquoi donc? Parce que tout simplement, on lui a fait comprendre qu’à compter de décembre 2014, il ne sera plus couvert par son statut de Député, et donc, par son immunité parlementaire. Or, les gens à qui il a volé de l’argent sans obtenir pour eux des visas d’entrée dans l’espace Schengen ont déjà préparé leur plainte et n’attendent que le bon moment pour aller la déposer afin qu’il leur rembourse leur argent spolié dans des conditions honteuses et scandaleuses. En même temps, il doit faire acte de présence sur le territoire de la République française afin de justifier le revenu de solidarité active (RSA) que l’État français lui verse à titre de chômeur à Paris et à Lyon, sous deux noms différents. Pour la petite histoire, on retiendra qu’à son arrivée en France, il a subi la disparition d’un proche, dont il avait fallu rapatrier le corps aux Comores. Où trouver l’argent pour faire face à certaines dépenses liées à cette tragédie? Il eut alors l’idée d’appeler le Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore pour lui demander une aide financière d’urgence. Par le hasard du calendrier, le boxeur-catcheur Mouigni Baraka était en plein pèlerinage en Arabie Saoudite, mais téléphona à Moroni pour que 1.300 euros soient envoyés à Hassane Ali Tabibou en France. Au lieu d’un mandat, l’argent fut confié à un Comorien qui quittait les Comores pour la France. Notre homme prit l’argent et rappela le fameux mot africain: «Voler des voleurs, ce n’est pas voler». Il ne remit jamais l’argent à Hassane Ali Tabibou, qui dut «taper» de nouveau le boxeur-catcheur Mouigni Baraka, qui demanda l’envoi d’une nouvelle enveloppe. Au courant de l’affaire, le peuple applaudit et parle de «châtiment divin contre des malfaiteurs».




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IKILILOU, MAMADOU ET NOURDINE ont dilapidé l'argent public



 La situation économique et financière est extrêmement grave »
Suite à la mission à Moroni des services du Fonds Monétaire International, le leader du parti PEC a réagi, revenant notamment sur la situation des finances publiques du pays. Il a accepté de répondre aux questions de La Gazette / HZK-Presse.



Question : La dernière mission FMI a demandé au pays d’améliorer les recettes intérieures. Comment expliquez-vous cela ?



Fahmi Said Ibrahim : La mission du FMI continue à dire et à redire la même chose pour éviter de froisser le vice-président en charge des Finances. Voilà pourquoi je demande à l’institution de Bretton Woods de faire injonction à ses missions en visite aux Comores, de refuser toute invitation faite par la classe politique et le gouvernement en particulier. Une fois à Moroni, des diners et fêtes somptueux sont donnés en l’honneur des missions de la banque mondiale et du FMI et du coup, ils ne dénoncent pas clairement la situation financière et économique chaotique qui prévaut réellement chez nous. Il y a une complaisance inacceptable à l’égard du gouvernement. Sinon comment comprendre que le FMI ferme les yeux sur l’attribution de gros marchés publics sans appels d’offres ? Pendant que Nourdine Bourhane se pavane à la télévision nationale et s’enorgueillit d’avoir financé 150 kilomètres de route, il oublie de nous préciser que ces marchés publics ont été attribués à Colas deux semaines après la passation des pouvoirs le 26 mai 2011, sans appels d’offres, pour des montants équivalents à 65% de notre budget national, soit 18 milliards. Comment voulez-vous que le seul gouvernement depuis l’indépendance qui avait en sa possession le plus d’argent liquide, des dizaines de milliards, fasse l’effort d’améliorer les recettes intérieures ? Vous savez, pour refaire les finances publiques, il faut refaire la culture, or justement, Mamadou est au pouvoir depuis 30 ans et il n’est pas capable d’améliorer les recettes. Il sait dépenser uniquement, mais n’est pas capable d’apporter des réformes structurelles pour favoriser l’émergence d’une économie créatrice de richesses. La vérité, c’est qu’Ikililou, Mamadou et Nourdine Bourhane ont dilapidé l’argent public obtenu par la loi sur la citoyenneté économique, dans l’indifférence des institutions internationales, par l’attribution de marchés publics sans appels d’offres, achats d’avions cloués au sol pour des raisons obscures, achat de bateaux sans que l’on sache dans quelles conditions, et enfin explosion de la masse salariale par des recrutements de complaisance et économiquement non justifiés. Ce gouvernement s’est par ailleurs illustré par son incapacité à améliorer les recettes douanières et fiscales. Le puits de l’argent de la citoyenneté est épuisé. Je veux pour terminer, évoquer un exemple de la gabegie de ce gouvernement : afin d’organiser les élections, ils ont donné, toujours sans appel d’offres, un marché juteux pour la biométrisation des cartes électorales. Ce marché a été attribué à GEMALTO pour des milliards. Très sincèrement, quelle est l’utilité de faire un doublon, dépenser ces sommes pour un pays comme le nôtre, alors que nous avons déjà une banque de données biométriques nationales récoltées par SEMLEX qui fabrique passeport et carte d’identité nationale ? Nous sommes le seul pays à avoir deux bases de données biométriques. Même les pays les plus riches n’en ont pas. En réalité, c’est de l’argent qu’on a voulu donner à des amis, je trouve cela scandaleux.



Question : Le FMI a demandé au gouvernement de chercher un équilibre entre les ressources disponibles et les dépenses afin d’éviter l’apparition des arriérées de salaires et la dette extérieure. Qu’en dites-vous ?



F.S.I : Le discours du FMI est un discours générique : on n’a pas besoin de sortir de Harvard pour comprendre qu’on ne doit pas dépenser plus qu’on en gagne. Chaque bon père de famille le sait, il ne faut pas vivre au-dessus de ses moyens, c’est ce qui se passe actuellement et seul Mamadou ne l’a pas encore compris malgré ses 30 années passées à la tête de l’Etat. Il continue de recruter pour des raisons électoralistes et le président Ikililou porte une lourde responsabilité vis à vis de l’histoire parce que c’est lui qui en est le premier comptable. Pour ce qui concerne la dette extérieure, seule une rationalisation de nos choix budgétaires, une maîtrise de notre masse salariale ramenée à des proportions acceptables de notre budget, entre 40 et 50% dans un premier temps, peut dégager une marge pour mener une vraie politique financière. C’est ainsi que l’on pourra rembourser notre dette et se donner une marge d’investissement public dans les secteurs d’infrastructures capables de favoriser l’émergence d’un tissu économique créateur de richesse nationale. Il est impératif qu’il y ait une politique volontariste pour résoudre la crise énergétique. Par exemple, le gouvernement aurait pu prendre l’argent de la citoyenneté pour investir dans la résolution de la crise énergétique. Cela aurait été un investissement rentable pour le pays. Au lieu de cela, ils ont choisi la facilité en payant les fonctionnaires. Et pourtant, la résolution de la crise énergétique aurait pu favoriser l’émergence d’une petite industrie manufacturière qui permettrait la création de richesse et donc d’emplois. A titre de rappel, l’industrie manufacturière représente moins de 3% de notre PIB. Ce qui est fort regrettable.



Question : Et de manière globale, comment trouvez-vous la situation économique du pays ? Quelle serait la meilleure solution pour que le pays puisse se développer et être comme nos voisins de la région ?



F.S.I : Le temps est venu de tenir un discours de vérité au peuple comorien ! Je refuse de tenir un discours de connivence et de complaisance. Je m’engage à tenir un discours de vérité et de rupture. La situation économique et financière est extrêmement grave. Avons-nous la volonté oui ou non d’apporter des solutions ? Pour ma part, je dis oui. Il est temps d’apporter des vraies réponses aux vraies questions. On ne peut pas continuer à gérer le pays comme si on faisait face à des problèmes conjoncturels. Le mal comorien est structurel, il faut donc apporter des réponses structurelles. Aucun pays au monde ne peut se permettre de continuer à dépenser 80% de son budget à payer des fonctionnaires. Il faut repenser l’Etat et son administration. Il faut mettre rapidement en place un chantier d’audit et définir, sans complaisance, le nombre de fonctionnaires réellement utile pour faire fonctionner notre Etat. On doit se fixer des objectifs à moyen terme, encourager les fonctionnaires avec nos partenaires institutionnels, à s’installer dans le privé. Expliquer aux jeunes que le secteur privé est porteur d’avenir parce que le privé doit jouer un rôle moteur dans notre économie. Mais il faut par ailleurs protéger les entrepreneurs comoriens. Je suis, par exemple, favorable pour qu’on légifère afin d’obliger tout étranger qui investit aux Comores à s’associer à un Comorien. Il reste à définir le pourcentage obligatoire qui sera fixé après concertation avec le secteur privé. Enfin, il est urgent que l’on réajuste la formation universitaire afin qu’elle réponde aux exigences économiques de demain. Je rappelle que l’économie de notre pays à moyen terme ne s’adaptera pas à l’enseignement dispensé dans nos universités. C’est l’inverse qui devrait se produire. On doit donner à la jeunesse comorienne une formation conforme aux défis économiques futurs. On doit anticiper sinon, c’est des chômeurs que l’Etat continuera de former.



Propos recueillis par M.Y.

La Gazette des Comores

C. économique : La classe politique demande son annulation


C. économique : La classe politique demande son annulation
La classe politique demande son annulation
 La reprise du programme controversé de la « citoyenneté économique » avec l’Emirat du Koweït surprend plus d’un dans la classe politique. Si certains leaders redoutent que le pouvoir s’accapare de la manne qui sera générée pour des fins personnelles ou partisanes, d’autres demandent carrément l’annulation d’un programme aux conséquences dévastatrices pour l’image du pays.


La révélation de la reprise du programme controversé de la « citoyenneté économique » provoque une onde de chocs au sein de la classe politique comorienne. La condamnation est unanime pour ces leaders d’opinion, pour un programme censé au départ être un « arbre à sous pour financer des projets générateurs de revenus », comme l’a souvent évoqué l’ancien chef de l’Etat, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi initiateur de ce programme en 2007.



On se rappelle le bras de fer qui avait opposé certains parlementaires et le gouvernement au moment de l’examen de passage de cette loi à l’Assemblée nationale. La même atmosphère d’hostilité se fait ressentir chez les leaders politiques du pays. Si certains redoutent un détournement du programme à des fins personnelles, d’autres demandent tout bonnement son abandon.



A l’image du président du parti Mouroua qui fait figurer dans son programme politique, l’annulation de la « citoyenneté économique ». Said Abasse Dahalani pense que le programme a été « très nocif à l’image de marque du pays ». A l’entendre, il y a d’autres sources de revenus pour l’Etat que de vendre la nationalité comorienne : « On ne peut pas demander aux paysans de cultiver de la marijuana sous prétexte qu’on veut de l’argent ».



Même son de cloche pour Mahmoudou Ali Mohamed, président de l’Alliance Nationale pour les Comores. Selon lui, le programme a causé beaucoup des tords au pays. « Nos voisins kenyans sont réticents quant à la fiabilité de nos documents de voyage », dit-il. Il cite les derniers actes terroristes perpétrés sur le sol Kenyan où des comoriens étaient soupçonnés de faire partie des malfaiteurs.



L’avocat et homme politique Fahmi Said Ibrahim dit lui, s’opposer « catégoriquement quant à cette reprise pour la seule raison qu’il n’est pas normal que l’argent provenant de la citoyenneté profite à un clic de personnes au détriment du peuple comorien ». Ce dernier demande aux autorités des explications au sujet du premier programme avant le démarrage d’un deuxième. « Le gouvernement doit rendre compte au peuple comorien. Contrairement à ce qui a été dit par Mamadou dans l’hémicycle, il n’existe pas de secret d’Etat en ce qui concerne les finances publiques ».



Le leader de l’ANC se demande quant à lui, quel cadre juridique va entourer la reprise du programme pour que ce dernier ne tombe pas dans « l’irrationalité ». « A l’aube des élections, on ne peut pas laisser la gestion d’un tel programme aux mains d’un potentiel candidat ». Et Me Fahmi Said Ibrahim d’appeler les élus comme lui de « signer une pétition et de l’adresser aux autorités koweitiennes pour leur demander de suspendre cette procédure parce qu’elle est contraire aux intérêts du peuple comorien ».

Maoulida Mbaé

Quel ministre fait partie de ce gouvernement ?


Quel ministre fait partie de ce gouvernement ?
Pour la première fois depuis l’avènement de la démocratie aux Comores, un gouvernement ou disons des ministres ont peur à se présenter aux élections. Ce n’est point une obligation constitutionnelle, mais une pratique républicaine et une tradition démocratique. Dans cette optique, on pourrait tenter une évaluation de la faiblesse des membres de l’actuel gouvernement, face aux prochaines élections. Mais à première vue, il serait pe...rmis de croire que ce gouvernement, n’est plus politique ni stratégique mais juste un gouvernement de copinage et des voisinages.



Seulement deux ministres ont osé à se présenter. Il s’agit du ministre de relations extérieurs qui se présente dans le Mitsamihouli-M’boudé et le ministre de l’éducation qui se présente dans le Mbadjini Yadjou.


A Mwali où le Vice-président Fouad Mohadji joue contre son équipe, soutien la couleur du parti Juwa. Madame Sitty Kassim, la porte-parole du Gouvernement et le ministre de la défense Ahamada M’madi Bolero qui n’ont jamais gagné personnellement une élection en deux participations, ne pourront pas se présenter. Tandis que le ministre de la production n’avait réalisé aucune performance dans sa région.



A Moheli, fief du président de la république, le gouvernement a peur d’être étouffé par le vice-président Fouad Mhadjou qui pourrait marquer un but contre son camp au détriment du JUWA.
A Anjouan, le Vice-président Nourdine Bourhane se heurte déjà au mur du parti JUWA, qui a asphyxié Bahia la ministre des transports à Mutsamudu et le Ministre de la justice originaire de Hada Daweni, nouveau venu sur la planète politique. Dans l’île, aucun ministre n’ose pas se présenter.


A Ngazidja, les jeux paraissent plus compliqués pour les deux ministres qui ont déjà annoncer leurs candidatures. Dans le Mbadjini, celui de l’Education aurait en face de lui des hommes de terrain bénéficiant d’électorats démographiquement mieux que lui. Ce qui explique que sa chance de gagner est minime.



A Hamahamet-Mboinkou, le candidat soutenu par le Vice-président Mamadou compte sur son appui mais rien n’indique qu’il a la chance de gagner devant le CRC de Hamidou Karihila et le Radhi de Kamar ezamani. Tandis que pour le Mitsamiouli-Mboudé, le ministre des relations extérieures fait face à des poids lourds mais mal en point notamment le prêcheur Foundi Ali HADJI soutenu par le Parti RADHI d’ALI Msaidié enfant chouchou de la région.



A Moroni, le ministre de l’intérieur qui compte sur le parti Orange n’a pas personnellement l’expérience d’un tel combat et n’est plus candidat.



Au total et au vu de ce panorama, on pourrait comprendre la faiblesse du gouvernement et la moindre chance d’être majoritaire à l’assemblé.

Nakidine Hassane

Le parti au pouvoir en défaillance des candidats


Le parti au pouvoir en défaillance des candidats
Le parti au pouvoir semble peu croire à emporter aisément les élections. Mais, en réalité, il s’agit d’une situation qui ne trompe pas l’œil car jusqu’alors, les noms de candidats du parti au pouvoir ne sont pas connus au grand public.



À quelques jours de la clôture de dépôts de candidature pour les élections de députés et conseillés des iles, les noms des candidats du parti au pouvoir restent un mystère aux électeurs. Sans su...rprise, le palmarès des ministres du gouvernement actuel n’est pas rassurant.



Deux d’entre eux sont seulement candidats. Et pourtant, en démocratie, la règle générale voudrait que les représentants des exécutifs se présentent devant les élections pour légitimer leur présence légale au gouvernement. Dans le Mbadjini yadjou, c’est le ministre de l’Education qui va porter la couleur du pouvoir bien que le nom de son suppléant n’est pas encore connu. Il parait qu’il est entrain de négocier une alliance régionale avec le parti RADHI d’ Abou Soefou.



De même dans le Mbadjini yamboini, ABI le Directeur des impôts joue jusqu’alors un cavalier seul. A Hamahamet-Mboinkou, le non du suppléant du candidat soutenu par le pouvoir Souleymane Mohamed, n’est pas encore connu, tandis que pour le Mitsamihouli-Mboudé, le ministre des relations extérieures se présente avec le directeur administratif et financier de l’Onicor.



Alors qu’au niveau de conseillé, on évoque le nom de Chamsoudine agent comptable de comores telecom dans le Mitsamihouli et de Moindzé Sabena dans le Mboudé. Dans les autres régions, ni les députés ni les conseillés, leurs noms se sont pas révélés au grand public. A Moroni, des noms comme ceux de Oumar directeur de l’aéroport, de Razida directeur technique à Comores télécom et de madame Djalim sont évoqué mais sans justification.


Dans un tel contexte de flou artistique, le parti au pouvoir angoissée par les tenailles de la vie quotidienne qui tend à le dépasser, a du mal à prétendre comme favori. Bien que les autres ténors de la vie politique comme le FNJ ou le FD, nul ne sait où se situent ses partis auparavant idéologiquement bien affichées. Après tout, une campagne électorale vaut peut-être autant, sinon davantage car la chance du parti au pouvoir pourrait se réduire comme une peau de chagrin. Ce qui pourrait expliquer la tendance dominante de l’opinion publique qui réclame déjà une vie meilleur et non des élections.



Nakidine Hassane

samedi 8 novembre 2014

Quel dessein pour les Comores ?


Quel dessein pour les Comores ? Mohamed Bacar et Mohamed Chanfiou

La déclaration d'intention du Colonel Mohamed Bacar sur son retour, fait des vagues parmi la classe politique et les milieux intellectuels. Pourtant, au regard des faits, rien ne l'oblige à rester cloitrer à l'extérieur du pays. Tout le monde sait qu'il n'est pas l'instigateur du mouvement séparatiste, mais Abdallah Ibrahim, Chamassi, Mohamed Abdou Madi, Abdallah Ahmed et Abeid pour ne citer que ceux la. Il est tout juste un maillon de la chaine que le pays n'a jamais voulu brisée.

Y a-t-il eu depuis la libération de l'île d'Anjouan, par l'AND sous l'égide du Général Salim Amir, une seule personne, poursuivie pour l'immobilisme des dix ans de séparatisme ? Pourquoi serait-il le seul à payer pour tout le monde ? Je crois qu'il est temps de fermer cette parenthèse douloureuse, même si les conditions d'une reprise des hostilités, demeurent. C'est un choix fait par les autorités successives, que nous avons tous cautionné.

Pour ma part, je suis disposé à participer dès demain, à un gouvernement de stature nationale, avec Mohamed Bacar, et tous les autres séparatistes d'Anjouan et de Mohéli, sur la base des conditions suivantes :

- Application à l'esprit et à la lettre de la constitution originale de 2002, signée par tous les membres du comité de suivi et soumis au referendum, et non celle, publiée sur le site officiel, qui n'est qu'un arrangement d'Azali-Boléro avec leur expert Zinzindoué.

- Dissolution de la Fonction Publique et remplacement par une fonction publique nationale limitée aux fonctionnaires relevant des compétences de l'Union (art. 9 de la constitution) et une fonction publique territoriale regroupant les autres fonctionnaires.

- Abolition de la loi organique actuelle fixant les quotes-parts entre l'Union et les îles et son remplacement par les dispositions de l'article 11 de la constitution alinéa 2.

- Dissolution des sociétés d'état conformément à l'article 11 alinéa 3, qui prive l'Union de créer d'impôts ou taxes, par voie de conséquence ne pouvant en aucun moment fixer des prix de produits tels qu'ils soient.
- Instauration d'une nouvelle politique de circulation des biens dont seuls les produits nationaux pourront circuler librement et tous les autres produits importés soumis au dédouanement dans l'île d'usage.

A ceux qui voudront profiter de ce texte, pour faire briller leur patriotisme éclatant sur Net, mais qui ont brillé de leur absence au moment où les choses ses sont décidées, je leur convie à apprendre à respecter les textes, seule condition pour un développement économique durable.

Le déclin des Comores ne date pas d'aujourd'hui. Nous sommes amenés à reproduire un processus de démantèlement du pays. Si tel n'était pas le cas, comment expliquer l'évolution des Comores depuis 1975 ? N'a-t-on pas été un Etat de 1975 à 1978 ? N'est-on devenu République Fédérale et Islamique de 1978 à 2002 ? N'est-on devenu Union des Comores depuis 2002 ? Qui peut-on ignorer que dans cette évolution, le pays deviendra bientôt Union des Etats Associés pour finir vers 2020 tout simplement Union des Etats Indépendants des Comores.

Une fois ce dernier statut atteint, le pétrolé qui se trouve dans le bassin de Madagascar, pourra être exploiter aux dépens des Comores. C'est jour là, que nos frères Anjouanais, constateront malgré eux, que les ressources en Gaz et en Hydrocarbures de la côte Ouest des Comores, se répartiront entre Ngazidja et Mohéli. Ce jour là, des instances internationales voudront organiser une conférence de réconciliation des Comores, mais qui exclura Mayotte, en vertu du statut antérieur des états indépendants.Ce jour là, j'en suis persuadé Ngazidja maintiendra son indépendance quel qu'en soit le prix.

Au jour d'aujourd'hui, nos frères d'Anjouan, savent qu'ils constituent le maillon faible du pays. Avec 42% de la population, 9% de contribution aux recettes publiques depuis 1978, sans réel effort de redressement, c'est l'île qui aura tout le mal à défendre son indépendance. Les agitations séparatistes ne sont qu'un leurre. Je les invite à revenir à la raison. Le pays nous appartient, inutile de continuer à faire la politique du chantage.

Je suis partisan d'une amnistie générale, suivie d'une prise de conscience, en vue de l'aménagement d'un état viable. C'est le seul atout qui nous reste, pour défendre nos intérêts devant les prédateurs de tout bord. C'est le moment ou jamais, d'empêcher la dégradation continue de notre statut politique. La crise comorienne, on le sait, n'est ni politique, ni sociétale, mais la défense d'intérêts corporatistes de certains fonctionnaires dont un décret de 1978, leur a conféré des avantages induits qu'il est impératif de revoir pour la sauvegarde de la cohésion sociale.

Annexes :
Extrait de la constitution
Préambule
la solidarité entre l'Union et les îles et entre les îles elles-mêmes,
l'égalité des îles en droits et en devoirs.

Art.9 Relèvent de la compétence exclusive de l'Union les matières suivantes : religion, nationalité, monnaie, relations Extérieures, Défense extérieure, symboles nationaux. Une loi organique détermine en tant que de besoin les conditions d'application et les modalités de mise en oeuvre des compétences exclusives. Dans les matières de la compétence partagée de l'Union et des Iles, les Iles ont le pouvoir d'agir aussi longtemps et pour autant que l'Union ne fasse pas usage de son droit d'agir. L'Union n'intervient que si elle peut le faire plus efficacement que les Iles parce que :

a) le règlement d'une question par une île pourrait affecter les intérêts des autres îles ;
b) une question ne peut pas être réglée par une île isolément ;
c) la sauvegarde de l'unité juridique, économique et sociale de l'Union l'exige. En ce cas, les Iles disposent, selon les matières, du pouvoir de prendre les mesures nécessaires à l'exécution des principes fondamentaux et des règles définies par l'Union ou à la réalisation des objectifs arrêtés par l'Union. Une loi organique détermine, en tant que de besoin, les matières relevant de la compétence partagée de l'Union et des îles et les modalités de son exercice. Relèvent de la compétence exclusive des Iles : les matières ne relevant pas de la compétence exclusive de l'Union ou de la compétence partagée des Iles et de l'Union.

Art.11 Les Iles jouissent de l'autonomie financière. Elles élaborent et gèrent librement leur budget selon les principes applicables en matière de gestion des finances publiques. Une loi organique fixe la quote-part des recettes publiques devant respectivement revenir à l'Union et aux Iles. Cette répartition est effectuée dans le cadre de la loi de finances annuelle de l'Union. Dans les conditions prévues par la loi organique, les Iles peuvent créer au profit de leur budget des impôts et taxes non prévues par la loi de l'Union.

Art.12 Le Président de l'Union est le symbole de l'Unité nationale. Il est le garant de l'intangibilité des frontières telles qu'internationalement reconnues ainsi que de la souveraineté de l'Union. Il est l'arbitre et le modérateur du fonctionnement régulier de ses institutions. Il assure la plus haute représentation de l'Union dans les relations internationales. Il est le garant du respect des traités et accords internationaux. Le Président de l'Union détermine et conduit la politique étrangère. Il nomme et accrédite les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères ; les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires étrangers sont accrédités auprès de lui. Il négocie et ratifie les traités. Le président de l'Union est le chef du gouvernement. A ce titre, il détermine et conduit la politique de l'Union. Il dispose de l'administration de l'Union ; il exerce le pouvoir réglementaire. Il nomme aux emplois civils et militaires de l'Union. Le Président de l'Union est le chef des Armées. Il est le responsable de la défense extérieure. Le président de l'Union a le droit de faire grâce.

Art.13 La Présidence est tournante entre les îles. Le Président et les Vice-Présidents sont élus en semble au suffrage universel direct majoritaire à un tour pour un mandat de quatre (4) ans renouvelable dans le respect de la tournante entre les îles. Une élection primaire est organisée dans l'île à laquelle échoit la présidence et seuls les trois candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés peuvent se présenter à l'élection présidentielle. Avant d'entrer en fonction le président de l'Union et les vice-présidents prêtent serment devant la Cour Constitutionnelle selon la formule suivante et en comorien : Je jure devant Allah, le Clément et le très Miséricordieux de fidèlement et honnêtement remplir les devoirs de ma charge, de n'agir que dans l'intérêt général et dans le respect de la Constitution. Les conditions d'éligibilité et les modalités d'application du présent article sont fixées par une loi organique.

Art.27 L'Assemblée de l'Union vote les projets de loi de finances à la majorité des deux-tiers. Si l'Assemblée de l'Union ne s'est pas prononcée dans un délai de soixante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en vigueur par ordonnance.
Mohamed Chanfiou

ZE CLIC DAY


ZE CLIC DAY Moroni s 'éveille sous une chaleur incroyable plus qu'hier et moins que demain je suis certain , mon jardin a soif lui aussi et ses feuilles brunissent telle l'approche de l'automne , elles tombent toutes froissées et bien sûr elles brûlent facilement ......? Pendant ce temps nous , on s'est réveillé sans la goute d'eau et on est envahi par les odeurs qui bordent les rues et les boulevards , l'effet de la chaleur sur elles fait ressortir une odeur dont je ne trouve pas les mots , pire que les égouts et les fosses sceptiques ensembles ....... Les mouches commencent à rôder autours de la maison et dans toutes les pièces , des grosses mouches - de - merde , oui celles qui sont attirées par la merde rodent au dessus de nos plats et de nos casseroles en cuisson ..... Non, vraiment apocalyptique cette situation !

Les ventilateurs et les climatiseurs sont "off" pas d'électricité , chacun se demande comment se laver le visage ne serait-ce , donc on envahit les voisins qui ont une citerne et maintenant on les refuse car même la bénédiction d'Allah de rendre service à son prochain on n'en tient plus compte c'est du chacun pour soi ..... ? L'eau minérale s'achète en cartons et pour ceux qui ont les moyens c'est devenu une découverte et ils s'en vantent :

- Je me lave à l'eau minérale , oui Contrex pour maigrir ..... ?
Que des bêtises dans ce pays où tout le monde veut Peter plus haut que le trou de son cul .... rien que pour le paraitre.

D'autres vont à la mer très tôt le matin pour leurs besoins naturels et se laver , et moi j'y vais comme je vis les pieds dans l'eau de la mer ce serait bête de m'en priver et quand on se rencontre certains pour s'expliquer alors que tu n'as rien demander ils se justifient :

- Mon médecin m'a conseillé de nager tous les matins , au lieu de dire qu'il est venu chier comme tout le monde par manque d'eau ...... Le Comorien ?

Ils vomissent même dans l'assiette qui les nourrit , pourquoi ce serait une honte alors que c'est tout naturel , peut être inconfortable oui mais en vain ?

Depuis que ma salle de bain et mes WC sont plus bas dans la nature , je découvre aussi beaucoup de familles avec des malades à mobilités réduites , oui des paraplégiques , des débuts de paralysie , beaucoup faciales et les membres inférieurs , des rescapés d'AVC etc etc , traînés ou poussés sur des chaises roulantes pour une rééducations , marche et nage , les rues et surtout la corniche devient un couloir de malades , Allah les aidera inchallah et moi ce qui me choque le plus , c'est de revoir des personnes que je ne voyais plus en circulation et que je retrouve ainsi handicapés , et, pire des personnes que je venais de croiser il n y a pas longtemps et que du jour au lendemain je les retrouve ainsi démunies ....... Laila ha ila Allah hényé karidja vuka , ça n'arrive pas qu'aux autres .........?

Comment éviter ça ? Rien kapvatsi mpouho , donc changeons nos attitudes et nos comportements envers autrui , pour ceux qui comprendrons la dichotomie entre les deux, soyons nous mêmes , pas de cœurs noirs ni rouillés , riez , évacuer vos stress et restez zen au moins vous serrez un peu préservé car l'AVC n'aime pas ceux qui rigolent et qui sont cartésiens c'est gratuit en plus !

Avoir du répondant et ainsi votre cœur ne sera jamais encombré et votre circulation du sang sera fluide .... Oukana mouyo oudjissa ! Mdru yatsifé haswibabu "moina moindza shonga" puisque moina mwiyi yé tso fanya eza lingana nayé et beaucoup d'entre nous sommes toujours soucieux de nos enfants , owoika woina ndassi sha owoi léwo woinu woina ma assasins woititi ...... sha prions Allah hawouka moina tsi woi mdzima , na hayina oudjo kaliya moina woi mwoinanya ngué naké tayari ya gabili ezo hawo yadjo oudjomboziwoi éssa ko ya pvuka esafari yinu. Donc aimons-nous les uns des autres , faisons que nos enfants sont tous nos enfants. Et ainsi Allah subhanahu woi ta'anlâ aura pitié de nous ses esclaves.

Je vous souhaite une bonne journée et j'ai une astuce à vous donner dès que l électricité reviendra toujours repassé un change de vêtement en réserve surtout un "kandou" car tout peut arriver à tous moments et au moins tu auras prévu de quoi porter pour les bonnes et/ou les mauvaises circonstances car je rencontre beaucoup de personnes avec des vêtements froissés surtout pendant les enterrements et je déduis que c'et par manque de repassage et de courant ? Soyons prévoyant autant les hommes que les femmes et évitons les parfums et les déodorants c 'est inconfortable quand ça vire ..... ? Tchoutchou , pire que les poubelles adoptons le citron aux aisselles sinon la pierre d'Alun ou tout simplement le talc bébé .......

Bonne journée.
Amir Bobah ABFB

Un haut conseil pour la réhabilitation de la mémoire de feu Ali Soilih


Un haut conseil pour la réhabilitation de la mémoire de feu Ali Soilih
Après la réhabilitation de la mémoire de feu Ali Soilih Mtsachiwa par nos parlementaires à l'occasion de la 39ème commémoration de sa disparition, les soilihistes - regroupés sous le « haut conseil international pour la commémoration du 3 Août 1975 » - s'étalent à la reconnaissance internationale de l'action de ce révolutionnaire, assassiné dans des conditions obscures.

Dans la foulée de la réhabilitation de la mémoire de l'ancien président Ali Soilih, un haut conseil international pour la commémoration du 3 Août 1975, basé à Paris et qui regroupe des soilihistes, s'apprête à lancer une opération de reconnaissance internationale de l'action de ce révolutionnaire controversé. D'ores et déjà, ce haut conseil - sous la présidence de Moussa Mhoussine - a lancé une série de contacts à l'international, pour faire du 40ème anniversaire de la révolution soilihiste, un évènement international.

Selon Tocha Djohar, membre de ce haut conseil, le président de cette instance aurait déjà parcouru l'Afrique de l'Est pour prendre contact avec les mouvements ayant la même idéologie. Le parti Frelimo (Front de Libération du Mozambique) se serait rapproché, de même que les contacts à Madagascar. A en croire ce conseiller du président de l'Assemblée nationale, Kamal Abdallah - qui est le secrétaire général du haut conseil - serait chargé de prendre contact avec des pays comme la Chine, l'Algérie et le Sénégal. Des pays qui ont soutenu la courte expérience révolutionnaire de ce Chef d'Etat comorien (1975-1978).

Dans cette même démarche, le chef de la république et le président de l'Assemblée ont été saisis par courriers sur la volonté de cette instance à vouloir joindre les efforts du gouvernement pour l'organisation de cette prochaine commémoration. Les députés qualifient la célébration du 39ème anniversaire de la révolution comme un « franc succès populaire » avec un « hommage très appuyé et fraternel » du haut conseil. Il a été suggéré de mettre en place une commission d'organisation de l'édition 2015.

Les mêmes suggestions ont été adressées au chef de l'Etat. Le haut conseil dit rester à la disposition d'Ikililou Dhoinine pour examiner avec lui ou les membres de son cabinet, toutes les « questions de fond comme de forme liées à l'organisation de la prochaine commémoration », lit-on dans cette lettre qui date du 18 septembre 2014. « De notre point de vue, l'édition 2015 devrait être l'occasion d'une réhabilitation internationale de notre illustre frère Ali Soilih », peut-on lire. « Nous voulons faire quelque chose de grandiose », déclare Tocha Djohar. Selon lui, le financement autour de l'organisation de cet évènement est estimé par les organisateurs à 30 millions de nos francs.

Maoulida Mbaé

La magie noire pratiquée par le président Ikililou pour se maintenir au pouvoir a-t-elle envoûté les mobilisateurs de l'action '' Île morte'' du 29 octobre ?


La magie noire pratiquée par le président Ikililou pour se maintenir au pouvoir a-t-elle envoûté les mobilisateurs de l’action ‘’ Île morte’’ du 29 octobre ?C'est la seule question qui revient dans les bouches des hommes et des femmes qui ont contribué activement à la réussite de cette journée '' Île morte'' après le fameux plan de sortie de crise énergétique dans notre pays. Un plan qualifié par la majorité des comoriens comme un mépris voire une insulte de la part d'un gouvernement aux abois, et qui perd ses repères. Comme leurs camarades que nos militants pour la libération des Comores ont rencontrés ce matin Place Ajao, ces quatre diplômés dans la rue sans emploi depuis quatre ans, perdent espoir quant à une vraie riposte pour imposer le changement dans notre pays. Ils ont naïvement cru que la journée '' Île morte'' est le début de la fin d'un régime qui ne pense qu'à son propre ventre et qui traite son peuple de mendiants. Mais, cette réunion de la honte tenue à la présidence de la République entre gouvernement et les représentants de ce peuple mal traité par le pouvoir, est aux yeux de chacune et chacun, un échec total et le combat doit continuer.

Quelle naïveté de croire qu'en l'espace de trois mois, ces autorités sans cœur parviendront à trouver une solution à cette crise énergétique, alors que ce sont les mêmes qui détiennent le pouvoir depuis plus de 8 ans ? On a tendance à oublier que c'est la même équipe de la continuité, et il n y a pas lieu à se faire prendre au piège par ces fraudeurs. Boléro et les siens ne sont pas aussi bêtes pour rester sans réponse devant cet épineux problème, et surtout que la journée '' Île morte'' a fait peur à tout le monde y compris Ikililou lui-même. Pour permettre la tenue des élections législatives, des conseillers et municipaux, il fallait accepter de subventionner Mamawe pendant trois mois. Cette stratégie est flagrante, et il nous appartient tous de prendre nos responsabilités. On est tous concernés par ce drame, et céder à la manipulation d'Ikililou et ses hommes, serait une faute grave voire morale, car nous allons le regretter.

Comment on peut accepter une telle ânerie, quand on sait que chaque jour qui se lève, on assiste à de détournements de l'argent public ? Pourquoi Ikililou refuse de sanctionner les voyous qui lui entourent et qui sont à l'origine de ces détournements ? Ne serait-ce accepter de limoger son frère Soifaoui Dhoinine, son conseiller en charge des relations avec l'Europe, avec résidence en France, et qui, aujourd'hui, tout le monde sait qu'avec le directeur général de Comores Telecom, Abiamri Mahmoud, dévalisent la dite société, et établissent ensemble de contrats fantômes qui leur enrichissent sans qu'Ikililou s'en rende compte de ce danger qui le menace. A Comores Telecom, on parle de plus de 24 milliards de francs comoriens volatilisés, et la Cour des comptes continue à enquêter avec des rapports accablants, mais Abiamri est protégé par Ikililou.

Les leçons du Burkina Faso doivent inspirer les comoriens. Certes, les enjeux ne sont pas les mêmes car Blaise Compaoré avait imposé la modification de la constitution pour devenir un quasi-président à vie après 27 ans de pouvoir, ce qui n'est pas le cas pour l'instant pour Ikililou mais nos revendications sont les mêmes, que celles du peuple Burkina : mettre un terme à la misère, offrir une vie meilleure au peuple, se débarrasser de tous les voyous qui pillent les biens du peuple. Alors, Ikililou doit en tirer les leçons de ce qui est arrivé à ce dictateur voyou.

Contrairement à ce que pensent le président Ikililou et son laborantin la société comorienne a changé d'air. Que retenir de la chute de ces dictateurs africains qui '' assassinent'' économiquement et socialement leurs peuples ? La plupart ont quitté honteusement le pouvoir grâce à la détermination de ces peuples qui les ont élus, et dont le sort qu'ils leur ont réservé est de les réduire en mendiants, et le cas burkinabé, libyen, égyptien ou tunisien, doit faire réfléchir le président Ikililou, au lieu de se contenter du '' miel'' que lui fait goûter son laborantin qui le trompe à longueur de journée.

L'heure de la mobilisation a sonné, et il faut que le peuple comorien prenne son destin en main. Les trois mois fixés par le gouvernement pour subventionner la Mamwe afin d'assurer une distribution de l'électricité n'est que du mensonge traduit dans ce que ces jeunes malheureux diplômés, et livrés à eux-mêmes dans la rue, appellent '' jouer aux prolongations''. Nous remercions le président de la fédération des consommateurs comoriens et tous ceux qui l'ont accompagné dans cette lutte, mais nous lui disons que ce qu'ils ont obtenu de ce gouvernement, n'est que du mensonge et que la lutte doit continuer. La révolution, c'est maintenant ou jamais.

MDLPC

C'est un choix que j'ai fait pour m'engager



C'est un choix que j'ai fait pour m'engager
«C’est un choix que j’ai fait pour m’engager pour les Comores, un pays qui me tient à cœur»
Maître Saïd Larifou, dans son intimité familiale, et à travers son dessein pour les Comores
Par ARM

   Des interviews, Maître Saïd Larifou en accorde à longueur de mois. Très médiatique, il ne passe pas une semaine sans qu’il ne fasse parler de lui, que ça soit dans le cadre de son métier d’avocat, qui est une réussite totale, ou en sa qualité de Président du Parti RIDJA. Seulement, l’interview qu’il vient d’accorder à Mme Sabrina Superviele, journaliste très bien informée d’Antenne Réunion lors de son émission «En tête à tête», vaut d’être largement connue pour mieux situer l’être humain d’abord afin de mieux connaître le politicien. Parce que, quand on est politologue ou homme des médias, la première chose qu’on remarque s’agissant de Maître Saïd Larifou, c’est qu’on le connaît tellement qu’on ne le connaît pas. Qui il est? Il est le Président du Parti RIDJA et il est avocat à la Réunion. C’est tout. Ça s’arrête là. Même ceux qui le côtoient ne savent qu’il a failli devenir acteur de cinéma pour incarner Patrice Emery Lumumba, le grand homme d’État congolais renversé par Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko et tué dans des conditions atroces. Ceux qui suivent sa carrière politique ne savent pas qu’il était photographe amateur (spécialiste en mariages et baptêmes) pour payer ses études, même s’il bénéficiait d’une bourse de l’État français et du Conseil général de la Réunion. Dans cette interview de très bonne facture, il revient sur son parcours professionnel atypique, et dévoile plusieurs facettes de son attachante personnalité. En procédant à une analyse du contenu de cet entretien, on se rend compte que le mot qui y revient le plus souvent est «engagement». Il s’est engagé politiquement pour les Comores, alors qu’il aurait pu faire une belle carrière politique à la Réunion, où il est très bien connu et bénéficie d’importantes relations qui lui auraient permis d’occuper le haut du pavé. Découvrons donc cette interview réalisée d’une main de maître (ou plutôt de maîtresse) par Mme Sabrina Superviele.



Sabrina Superviele:12 heures 45, l’ambition d’un avocat, père de 5 enfants, celle de devenir Président. Né le 1er octobre 1964 à Diego-Suarez, il a quitté Madagascar pour les Comores, il avait 7 ans. Dix ans plus tard, il vient étudier le Droit à la Réunion, et à 36 ans, il se présente pour la première fois à une élection présidentielle. Saïd Larifou, bonjour et bienvenue. Pour vous présenter, nous sommes d’accord, vous êtes un avocat qui rêve de diriger les Comores?



Saïd Larifou: Oui, c’est un avocat qui a une ambition pour les Comores, effectivement. C’est une ambition que je porte depuis 17 ans déjà, 17 ans de vie marqués par des engagements, par des actions, par un idéal que je porte au quotidien pour ce pays, qui me tient à cœur.


Sabrina Superviele: Les Comores, une République fédérale et islamique, est-ce que vous, personnellement, vous êtes un fervent défenseur de la laïcité?


Saïd Larifou: Oui, moi, je suis pour la libre expression à la fois des opinions, et puis, je suis pour la laïcité, effectivement. Je suis quelqu’un de très pondéré et très nuancé, à la fois dans mes analyses, et puis dans mes contacts.


Sabrina Superviele: Avec le RIDJA, votre parti que vous avez créé en 1997, vous vous êtes présenté deux fois à la présidentielle des Comores, et ce combat politique vous a valu d’être arrêté et puis d’être placé en résidence surveillée. Est-ce que vous craignez un jour de perdre définitivement votre liberté?


Saïd Larifou: Bien, écoutez, la liberté, c’est un idéal. On ne l’acquiert pas facilement comme ça, parce qu’on la veut. Il faut la conquérir, et puis, quelquefois, cela peut vous réserver certaines mauvaises surprises. Moi, donc, je n’exclus rien. Je me suis inscrit dans ce combat et rien ne peut m’arrêter effectivement.


Sabrina Superviele:Et un mandat politique à la Réunion, vous y avez déjà pensé?


Saïd Larifou: Bien, écoutez. À la Réunion, non. Malheureusement, ce n’est plus possible dans la mesure où mon engagement politique s’inscrit dans un premier pour les Comores. Bien sûr que j’ai des amis ici, à la Réunion, qu’ils soient de droite ou de gauche. Il m’arrive effectivement d’exprimer mes soutiens aux uns et aux autres, sans forcément m’impliquer dans une conquête pour acquérir un poste quelconque ici à la Réunion. Cela n’est plus possible dans la mesure où je me suis engagé pour les Comores. Les Comores pourquoi? Parce que je pense que c’est une société jeune, qui est en pleines mutations, et que je pense qu’il y a beaucoup, beaucoup de choses à faire, et que je pouvais aussi inscrire ma contribution dans cette dynamique de renouveau de cette société.


Sabrina Superviele:On a évoqué votre parcours politique. Qu’est-ce qui vous plaît dans votre fonction d’avocat?


Saïd Larifou: C’est l’engagement, c’est l’assistance, et puis l’assistance aux personnes qui en font plus demande au soutien de l’autre. Moi-même, j’en ai bénéficié. C’est peut-être pour cette raison que je me sens dans l’obligation d’en apporter à mes prochains.


Sabrina Superviele: L’affaire judiciaire qui vous a le plus marqué?


Saïd Larifou: Deux faits. L’affaire du jeune Ibrahim Ali, et puis, il y a aussi notre affaire, celle des enfants franco-mauriciens, cette affaire des enfants franco-mauriciens qui habitaient à l’île Maurice et qui sont venus ici à la Réunion avec leurs mères. J’étais emmené à partir à Maurice avec leurs mères pour les prendre puis les ramener ici, à la Réunion. Et puis, il y a aussi l’affaire d’Ibrahim Ali, le jeune Comorien, le rappeur comorien qui a été tué d’un bloc par les colleurs d’affiches du Front national. Cette affaire m’a fait découvrir moi-même. Donc, je ne me connaissais pas, je ne me connais peut-être pas encore, mais cette affaire m’a fait découvrir une certaine façade de ma personnalité.


Sabrina Superviele: Laquelle?


Saïd Larifou: Le courage. Le courage. Voilà.


Sabrina Superviele:Vous parliez d’enfance tout à l’heure. On en vient à la vôtre. Né à Diego-Suarez, vous avez quitté la Grande Île pour les Comores. Vous aviez 7 ans, et vous avez voyagé sans vos parents et avec vos frères et sœurs. Est-ce que vous vous souvenez de la traversée? Est-ce que vous vous souvenez de l’accueil qui vous a été réservé à votre arrivée aux Comores?


Saïd Larifou: Pour la traversée, d’abord, puisque j’ai beaucoup vomi, et j’ai dissimulé ma peur et ma crainte puisque j’avais en charge mes petits frères et sœurs. Et puis, arrivé aux Comores, j’étais épaté par l’accueil à la fois de ma famille maternelle et puis des jeunes de mon village, Foumbouni, et c’est un accueil qui était beaucoup plus marquant.


Sabrina Superviele: Est-ce que vous avez toujours compris le choix de votre mère de vous envoyer aux Comores avec vos frères et sœurs?


Saïd Larifou: Oui, parce qu’il fallait absolument que je m’imprègne de la culture comorienne, que je redevienne Comorien, avant de m’imprégner d’une autre culture. Je ne l’ai pas regretté. Je pense que c’est un bon choix, que c’est ce qui m’a permis, et que c’est ce qui me permet aujourd’hui d’avoir un regard beaucoup plus nuancé à la fois des hommes et puis des situations.


Sabrina Superviele: Et, après les Comores, la Réunion à 17 ans. Vous venez étudier le Droit. Alors, d’abord, une Capacité en Droit, parce que vous n’aviez pas le Bac. Et puis, un DEUG, une Licence, et puis vous partez à Paris pour une Maîtrise. Vous avez hésité entre le métier d’avocat et le métier de notaire.


Saïd Larifou: Oui, le métier de notaire, puisqu’effectivement, j’ai un Diplôme du Troisième Cycle notarial. J’ai commencé un stage dans une Étude notariale dans le 19ème arrondissement. Ça a duré combien? Trois mois. Et puis, d’un simple coup de tête, j’ai décidé de mettre fin à cette expérience puisque ça me paraissait un peu mou, et puis terne. Je voulais quelque chose de beaucoup plus actif et de beaucoup plus engagé. Lorsque j’ai mis les pieds pour la première fois dans un Cabinet d’avocats, tout de suite je me suis dit que c’était mon destin et qu’il fallait que je m’inscrive dans ce métier d’avocat. Et, je ne le regrette pas.


Sabrina Superviele:Est-ce que vous avez dû travailler pour payer vos études?


Saïd Larifou:Oui. J’étais photographe amateur. Je faisais le tour des églises et puis des Mairies de l’île de la Réunion pour faire des photos des gens qui se mariaient, puis de ceux qui faisaient le baptême de leurs enfants, pour faire des photos, puis vendre des photos pour financer mes études. Mais, je suis aussi chanceux puisque j’étais boursier à la fois de l’État français, puis du Conseil général de la Réunion.

Sabrina Superviele: Et si je vous dis «Très près»,vous répondez quoi?


Saïd Larifou: C’est un dentifrice, une publicité, lorsque j’avais 20 ans. Et puis, voilà un sourire. Il fallait faire ça pour financer ses études.


Sabrina Superviele:Vous avez eu donc des propositions pour la publicité, mais vous avez eu également des propositions pour le cinéma.


Saïd Larifou: Oui, effectivement, j’étais sollicité pour jouer le rôle de Lumumba. C’est un grand homme d’État d’Afrique. Mais, bon. On m’avait donné le scénario. Je l’ai étudié pendant deux à trois mois. Je voyais que ça allait me prendre beaucoup, beaucoup de temps, voire même me soustraire de mon activité d’avocat. Et comme j’ai débuté dans la profession d’avocat, je n’étais pas certain de faire une carrière dans le cinéma. J’ai laissé tomber.


Sabrina Superviele:Vous regrettez ce choix ou pas?


Saïd Larifou: Bon, je ne regrette pas puisque je pense que je me plais bien dans tout ce que je fais. Mais, j’ai toujours un regard sur les acteurs.


Sabrina Superviele: On l’a dit: vous êtes né à Diego, vous avez grandi entre Madagascar et les Comores, vous avez étudié à la Réunion. Où vous sentez-vous le mieux?


Saïd Larifou: Dans l’océan Indien, franchement. Le jour où je serais emmené à occuper des fonctions politiques aux Comores, j’ose vous dire que ça sera vraiment difficile de ne pas être en permanence ici, à la Réunion. Mais, c’est un choix que j’ai fait pour m’engager pour les Comores. Mais, la Réunion est une île qui m’est très, très, très attachée puisque j’ai tout gagné ici. Mes enfants, je les ai eux ici. Mes études, je les ai faites ici. Mes premières expériences professionnelles, et puis d’homme politique aussi, je les ai faites ici, puisque le RIDJA est né à la Réunion. Au fait, c’est une île qui m’a tout, tout donné.


Sabrina Superviele:Et une île que vous pourriez quitter finalement pour devenir Président des Comores. Quelle différence, selon vous, entre Mayotte et les Comores?


Saïd Larifou: C’est une différence politique. Mais, tout est lié, culturellement, socialement, mais il y a un différend politique qui fait que, bon, aujourd’hui, Mayotte est détachée politiquement des autres îles de l’Archipel. Mais, il faut aussi croire en la force de conviction politique des hommes qui peuvent surmonter des différends pour construire un destin commun. J’y crois.


Sabrina Superviele:Les Mahorais, qui se sont longtemps battus pour rester Français, pour vous, est-il quelque chose de plus important que le droit du peuple?


Saïd Larifou: C’est la liberté.


Sabrina Superviele: Et cette liberté notamment de choisir à quel territoire on peut appartenir?


Saïd Larifou: Vous savez, les réalités politiques ne sont pas des réalités figées. Elles évoluent en fonction des hommes, de la volonté des hommes. Donc, l’Histoire est construite parce qu’il y a des hommes qui mettent aussi leur volonté pour la construire positivement, et je ne désespère pas de pouvoir, demain, construire un dialogue constructif avec les Mahorais. Moi, personnellement, je nourris cette culture de compromis. Donc, je pense que tout est possible.


Pénible transcription mot à mot par ARM