dimanche 31 août 2014

Hôpital El-Maarouf

Le médecin-chef du service des urgences a envoyé le 26 août, une lettre au Directeur général du CHN d'El Maarouf, avec le contenu ci-dessous :
Moroni le 26/08/14
Chef de service
Tél : 00 269 333 83 28
ibrahimdjabir@yahoo.fr
A
Monsieur
Le Directeur Général du
C H N El-Maarouf

Objet : Intervention urgente face aux difficultés du Service des Urgences
Monsieur le Directeur,
Le service des urgences rencontre des difficultés que nous demandons votre intervention, dans les meilleurs délais pour espérer remplir les devoirs qui sont les nôtres :
1) L’insécurité
Le service est le théâtre d’une insécurité galopante. Les vigiles sont très rares dans le service à partir de 18 heures.
2) Le planning des médecins spécialistes
Il se trouve que le médecin de garde des urgences fasse trois à quatre appels téléphoniques à partir de la carte prépayée (si celle-ci est disponible) pour localiser le médecin spécialiste de garde. La scène du 21 août 2014 illustre bien la situation quand les docteurs NASSUF BEN MOHAMED puis HASSAN MOHAMED MBAE avaient besoin de chirurgien dentiste pour un traumatisme bucco-dentaire d’un enfant âgé de un an et demi. Celui-ci est admis dans le service à 16h30mn et l’a quitté à 21 heures sans avoir bénéficié des soins spécialisés.
3) L’indisponibilité de l’oxygène
Malgré que l’oxygène soit produit dans notre établissement, l’oxygène continue à manquer. Nous citerons ici l’exemple du dimanche 10/08/14 où un traumatisé crânien grave âgé de 10 ans a succombé de ses blessures sans pour autant bénéficier du moindre litre d’oxygène. L’autre exemple est cel du 22 août 2014 où un patient oxygéno-dépendant n’avait pas droit à ce produit. L’oxygène manquait, nous disait un des agents de la distribution de l’oxygène. Je vous ai même contacté au téléphone pour les deux situations.
4) Le problème des consommables pour les premiers soins
En tenant compte des propos du Vice-président en charge du ministère de la Santé, les consommables pour les premiers soins ont trouvé une solution pérenne. Il s’avère que le Service ne devrait pas souffrir de ces consommables. Il suffirait à nous de faire la commande en temps réel, et les consommables seront fournis.
Enfin, le personnel médical et paramédical ne bénéficie d’aucune motivation (garde impayée et contrat de travail non envisagé), malgré leur disponibilité dans le service et dans le territoire.
Ainsi, dans une telle situation, nous comptons beaucoup sur votre coopération et votre dévouement pour trouver les solutions idoines, pour que le service puisse assurer ses missions.
Veuillez recevoir Monsieur le Directeur l’expression de mes sincères salutations. "

source facebook

samedi 30 août 2014

DECLARATION FINALE DU 4e SOMMET DE LA COI




L’Indianocéanie,avenir à bâtir ensemble


Nous, chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI) réunis à Moroni, Union des Comores, le 23 août 2014, sous la présidence de S.E.M. Hery RAJAONARIMAMPIANINA, président de la République de Madagascar, pays assumant la présidence de la COI, adoptons la déclaration suivante :



Trente ans après l’Accord général de coopération signé à Victoria qui a institué la COI, nous notons avec satisfaction que les pays du sud-ouest de l’océan Indien ont dépassé la seule relation de coopération technique pour créer un espace de solidarité et d’action authentiques.

Les habitants de nos pays membres ont aujourd’hui conscience qu’ils partagent une géographie, une histoire entremêlée et une culture singulière. C’est sur cette base que peut se construire l’avenir de l’Indianocéanie, en respectant les singularités et les souverainetés de chacun de nos Etats membres.



Grâce aux projets qu’elle a mis en œuvre, la COI est devenue un acteur crédible et reconnu du développement dans notre région. Elle a acquis une expertise appréciée dans les domaines de la gestion des ressources naturelles et des milieux côtiers. Elle est progressivement devenue un catalyseur de débats, de propositions et d’échanges entre ses Etats membres, les pays de la région élargie de l’Afrique orientale et australe, les acteurs économiques et les sociétés civiles.



Forte de valeurs partagées, la COI a su jouer son rôle dans la gestion des crises et contribuer à faire du sud-ouest de l’océan Indien un espace de paix, propice à la croissance économique et sociale, en prise sur son environnement africain. Elle s’affirme comme un outil de prévention et de gestion des crises politiques, environnementales et climatiques.



Les trois précédents Sommets ont contribué activement à cimenter cette conscience indianocéanienne et à adapter la feuille de route de la COI aux évolutions des priorités et des attentes des peuples et des Etats.



Les chefs d’Etat et de gouvernement se félicitent de la qualité du travail accompli par notre organisation régionale et de sa capacité à fédérer autour de ses missions l’ensemble des parties prenantes au développement régional, qu’il s’agisse des Etats, des collectivités publiques, du secteur privé, de la société civile et des partenaires au développement, notamment l’Union européenne, l’Agence française de développement, le système des Nations unies, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.



Les chefs d’Etat et de gouvernement notent avec satisfaction l’apparition de partenariats avec de nouveaux pays, en particulier l’Australie et la République populaire de Chine. Ces initiatives démontrent l’attractivité croissante de l’Indianocéanie.



Les chefs d’Etats et de gouvernement adressent des remerciements chaleureux à l’ensemble des partenaires au développement qui accompagnent la COI dans sa mission. Ils soulignent le rôle essentiel joué par l’Union européenne qui, depuis trente ans, est le premier bailleur des projets de notre organisation. Ils se félicitent de la bonne utilisation du 10ème Fonds européen de développement (FED) et de l’avancement des exercices de programmation du 11ème FED, ainsi que du Programme opérationnel de coopération territoriale européenne (FEDER) pour la période 2014-2020 et de la convergence de leurs objectifs. Ils encouragent les Etats membres et le Secrétariat général à s’associer étroitement pour finaliser la programmation du 11ème FED.



Le Sommet salue le rôle joué par la COI dans la conclusion des négociations de l’Accord de Partenariat Economique (APE) intérimaire avec l’Union européenne. Il demande une mise en oeuvre efficace de cet accord avec le soutien de la COI et de ses partenaires. Les chefs d’Etat et de gouvernement souhaitent une conclusion rapide d’un APE complet dans lequel le groupe Comores – Madagascar – Maurice – Seychelles (CMMS) pourrait jouer un rôle significatif. Ils souhaitent également que la COI participe activement à sa mise en oeuvre. La France y participera en qualité d’observateur.



Les chefs d’Etat et de gouvernement de la COI confirment l’importance pour l’Indianocéanie d’améliorer la connectivité globale de la région, qu’il s’agisse de desserte maritime, déterminante pour le commerce, de desserte aérienne, déterminante pour le tourisme et les affaires, ou de connectivité numérique, déterminante pour les entreprises, l’investissement et le transfert de technologies.



Ils se félicitent de l’intensité et de la qualité des travaux menés sous l’égide de la COI en vue de faire émerger un espace économique et commercial permettant une meilleure insertion de nos Etats membres dans les flux d’échanges internationaux afin de créer les conditions d’une croissance durable et d’une compétitivité de long terme.



La Conférence ministérielle sur le transport aérien du 8 juillet 2014 aux Seychelles a été l’occasion de formuler une vision commune du transport aérien régional et d’explorer des solutions concrètes ayant pour objectif de mettre en place au moins un vol régulier entre les Etats membres de la COI à des tarifs abordables.



De même, les chefs d’Etat et de gouvernement soulignent l’intérêt et la nécessité de faciliter les déplacements des hommes et femmes d’affaires dans l’espace indianocéanien.



Le Sommet se félicite également de l’engagement des bailleurs dans la mise en oeuvre de ces chantiers structurants et invite le secteur privé, ainsi que les sociétés civiles, à poursuivre les réflexions en cours et à s’associer aux actions d’intérêt collectif.



La concrétisation de ces ambitions passe par l’affirmation d’une COI toujours plus présente et mieux armée pour faire face à l’ampleur des défis régionaux.



Conscients des ressources limitées du Secrétariat général de la COI, les chefs d’Etat et de gouvernement encouragent l’organisation et les Etats membres à rechercher activement des solutions équitables de financements innovants.



Le Sommet se félicite de la réputation acquise par la COI qui se reflète dans l’intérêt de pays du Grand océan Indien à son égard et dans les partenariats noués avec les autres organisations régionales. Il prend note, en particulier, des demandes d’adhésion d’autres Etats à la COI.



Convaincus de l’importance de maintenir vivant l’esprit de l’Accord général de Victoria, attachés au socle identitaire de l’Indianocéanie, à ses valeurs en partage et à l’usage du français au sein de la COI, les chefs d’Etat et de gouvernement appellent à progresser vers la création d’un espace régional de partenariat et de dialogue renforcé.



Les chefs d’Etat et de gouvernement se félicitent de la décision du Conseil des ministres portant création du statut d’observateur.



Les chefs d’Etat et de gouvernement de la COI, conscients de la grande vulnérabilité de nos îles et de son impact sur leur développement, s’associent pleinement à lamobilisation mondiale en faveur des Petits Etats Insulaires en Développement (PEID) qui culminera, en septembre 2014, avec la Conférence des Nations unies de Samoa. Ils se félicitent du rôle moteur de la COI dans la préparation d’un plaidoyer autour des défis du développement durable dans l’Indianocéanie, ainsi que de son rôle de porte-parole d’autres pays insulaires d’Afrique et de l’océan Indien.



Ils encouragent le Secrétaire général à plaider en faveur d’une prise en compte appropriée de la situation spécifique des PEID dans l’agenda mondial pour le développement post-2015 et plus généralement dans les instances des Nations unies.



La conférence de Samoa doit porter un message sans ambiguïté sur la lutte contre le dérèglement climatique afin de contribuer à l’adoption d’un accord ambitieux et applicable à tous lors de la vingt-et-unième Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris en décembre 2015. Cet accord devra permettre de limiter l’augmentation moyenne de la température mondiale en dessous de 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels et traiter de manière équilibrée la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation au dérèglement climatique.



Dans ce cadre, le IVème Sommet considère que la vision du « Défi côtier de l’océan Indien occidental » (WIOCC) peut contribuer positivement à assurer la conservation de la biodiversité marine dans la grande région de l’Afrique orientale, en lien avec les structures institutionnelles pertinentes et notamment la Convention de Nairobi.



Les chefs d’Etat et de gouvernement renouvellent leur engagement à promouvoir les intérêts de long terme de l’Indianocéanie sur le plan du développement du développement durable, du tourisme, de l’innovation, de la conservation et la gestion durable des ressources marines et halieutiques, de la promotion d’une économie bleue et océanique créatrice d’emplois et de croissance, qui nécessite également un environnement maritime sécurisé.



A cet égard, les chefs d’Etat et de gouvernement soulignent l’importance d’une vision globale de la sécurité maritime. Ils se félicitent des résultats apportés par l’Unité anti-piraterie de la COI basée aux Seychelles et soulignent l’importance de consolider la dynamique de lutte contre la piraterie maritime ainsi que celle contre l’ensemble des trafics illégaux et criminels. Ils prennent note avec satisfaction de la coordination assurée par la COI pour la mise en place d’un centre régional de fusion d’informations maritimes dans le but de mieux détecter les risques et d’un centre régional de coordination de l’action en mer afin de mener des opérations maritimes conjointes. Ils soulignent la nécessité de mettre en place un comité pour examiner un cadre légal régissant la confidentialité de la collecte, du traitement et de la diffusion des données maritimes en vue de la création d’un centre de fusion et d’informations maritimes.



Conscients que les filières criminelles tirent largement leur origine dans les crises qui affectent les Etats, le Sommet rappelle le rôle essentiel de la stabilité politique et de la gouvernance démocratique.



Les chefs d’Etat et de gouvernement se félicitent de l’action efficace des pays membres et du Secrétariat général de la COI dans la résolution des crises régionales, en particulier à Madagascar.



Ils se réjouissent du retour à la normalité institutionnelle et réitèrent l’engagement de tous les Etats et de la COI aux côtés des autorités malgaches en vue de contribuer à un développement rapide et durable de ce pays. La reprise économique de Madagascar prendra notamment appui sur le projet de sécurité alimentaire dans l’Indianocéanie défendu et porté par la COI et qui rendra effectif le rôle de la Grande Ile en tant que grenier de l’océan Indien.



Les chefs d’Etat et de gouvernement sont conscients de l’importance du rôle joué par les sociétés civiles de notre région. Ils redisent leur confiance dans la COI pour impulser des projets et une conscience collective favorable à l’insertion réussie des femmes et de la jeunesse dans le tissu social, professionnel et politique de nos pays. Ils appellent également à une meilleure prise en compte des populations vulnérables, en particulier des enfants et des personnes âgées, ainsi qu’à une mobilisation renouvelée en matière de lutte contre les épidémies et maladies émergentes.



Les chefs d’Etat et de gouvernement remercient les autorités et la population de l’Union des Comores pour la générosité et la chaleur de leur accueil.



Les chefs d’Etat et de gouvernement renouvellent également leurs remerciements aux partenaires au développement et bailleurs de fonds de la COI.



Ils saluent la présence des hautes personnalités qui ont bien voulu accompagner ce IVème Sommet, notamment S.E. Mme Nagla El Husseini, Secrétaire générale adjointe du COMESA.

Source : www.commissionoceanindien.org

La bonne nouvelle du 4e sommet de la COI !


Au cours de son discours prononcé à l’occasion du 4ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’Océan Indien (COI) qui s’est déroulé le 23 aout 2014 à Moroni, le Président français a glissé une phrase pour annoncer l’éventuelle découverte de ressources naturelles au large des côtes comoriennes. Cette phrase prononcée par le Président de la 5e puissance économique du monde qui s’acharne à garder des confettis de territoire dans l’océan indien, confirme ce que tout le monde soupçonnait depuis des décennies : l’existence des richesses naturelles dans l’océan qui entoure l’archipel des Comores. Cette présence explique sans nul doute, l’entêtement de cette puissance mondiale à garder envers et contre tout, l’île de Mayotte en se fondant sur des fallacieux argumentaires qui portent sur la « volonté des mahorais ». La France a gardé cette ile pour ses propres intérêts en manipulant les pauvres habitants de cette ile qui seront, dans un avenir proche, les dindons de la farce de cette politique stratégique de leur puissance tutrice. Car n’en déplaise aux râleurs et pessimistes de tout poils, les Comores seront à moyen terme, dans une ou deux décennies, un pays métamorphosé grâce aux revenus de ses ressources naturelles. Les Etats Unis, les pays du Golfe et les pays de la région l’ont déjà compris et la France souhaite rattraper son retard.

En dépit des difficultés du moment, le pays poursuit sa politique visant à prospecter les richesses qui se trouvent dans nos eaux territoriales. Pour l’instant, ce sont les compagnies anglophones notamment américaines qui ont pris de l’avance. L’Assemblée de l’Union des Comores a déjà approuvé le 17 mars 2014, deux contrats pétroliers, relatifs au partage de production entre le Gouvernement de l’Union des Comores et les sociétés Bahari Ressources Limited/discover Exploitation Comores et Safari Petroleum/Wester Energy. Ainsi, conformément aux dispositions du code pétrolier, ces contrats sont entrés en vigueur dès la ratification de la loi autorisant l’approbation de ces contrats par le Chef de l’Etat. Les périmètres accordés à Safari et Western Energy sont les blocs D, E et F d'environ 17.697 km2. Le contrat Bahari/Discover, avec la même superficie, a soumissionné dans les zones A, B et C d'environ 18.000 km2 réparties en trois blocs d’une superficie de 6.000 Km3 chacun. Des recherches sont déjà réalisées par la société et on attend les résultats. Le Comité exécutif en charge du contrat du partage de production pétrolier conclu entre le gouvernement et les sociétés Bahari Ressources Limited/discover Exploitation Comores s’est déjà réuni le 20 aout dernier. Selon le communiqué conjoint des deux parties, un programme de travail et un budget pour l’année 2014 – mars 2015 d’un montant de 6 millions de dollars ont été arrêtés. Selon toujours ce communiqué conjoint, les premières interprétations des données qui ont été relevées récemment dans les eaux territoriales comoriennes, laissent comprendre que « le couloir du réservoir qui accueille les grands gisements de gaz découverts au Mozambique s’étend aussi aux Comores ».

Oui, le pays dispose des richesses naturelles. Le début de leur exploitation changera la donne politique et économique de notre région. Ce pays à l’histoire millénaire, honni et méprisé par ses voisins directs et ses compatriotes de Mayotte, occupera dans un avenir proche la place qu’il mérite en devenant pourquoi pas « la Guinée-Equatoriale » de l’océan indien.
Comoresdroit

Exploration pétrolière : Environ 6 millions de dollars


Publié le 27/08/2014 à 10:17 par ridja Tags : société travail afrique
 Le contrat de partage de production entre le gouvernement comorien et Bahari Resources Limited en joint-venture avec Discover Exploration, conclu le 8 mars 2013, est entré en vigueur depuis son approbation en mars dernier par l'Assemblée de l'Union. Un autre contrat de partage de production pétrolière, signé par les autorités comoriennes avec les sociétés Safari petroleum/Western Energy, a également eu l'approbation des députés au mois de mars dernier.


Le Comité exécutif en charge du contrat de partage de production pétrolier, conclu entre le gouvernement comorien avec les sociétés Bahari/Discover, a tenu sa réunion inaugurale mercredi 20 août dernier. Le contrat de partage de production entre le gouvernement comorien et Bahari Resources Limited en joint-venture avec Discover Exploration, conclu le 8 mars, est entré en vigueur depuis son approbation en mars dernier par l'Assemblée de l'Union. Il concerne un périmètre d'une superficie d'environ 18.000 km2, répartis en trois blocs (blocs 35-36-37), situé dans la partie Ouest des Comores et Est à l'extérieur des zones Mozambique 1 et 4. Il s'agissait pour cette première réunion du comité exécutif d'examiner les opérations menées à ce jour, présenter le programme de travail et le budget pour la première année du contrat. Pour le ministre chargé de l'énergie, Abdou Nassur Madi, cette réunion constitue «une étape importante pour l'industrie pétrolière aux Comores». Ce comité exécutif est composé de trois représentants du gouvernement et trois membres de la joint-venture Bahari/Discover.

Selon un communiqué conjoint des deux parties, les discussions du comité ont abouti à l'approbation unanime d'un programme de travail et d'un budget pour l'année mars 2014-mars 2015. Ce programme comprend l'achat au groupe Ion/ Gx Technolgy de données sismiques existantes sur 1570km. Mais également l'acquisition, entre autres, d'environ 2.300 km de nouvelles données sismiques 2D. Environ 6 millions de dollars, au minimum, devront être mobilisés par Bahari / Discover pour la mise en œuvre de ce programme de travail qui vient d'être approuvé. «Bahari et Discover sont en train de dépasser, dans sa première année de contrat, les objectifs de travail prévus pour la période d'exploration initiale de quatre ans», reléve-t-on dans le communiqué.

Dans cette note d'information, le comité exécutif a par ailleurs rappelé que des accumulations de gaz naturel géants, estimés à environ 175 Tcf de ressources récupérables, ont été découvertes par Anadarko Petroleum Corporation et Eni S.p.A. operated consortia dans les zones Mozambique 1 et 4. «L'équipe de direction de Discover, à travers leur entreprise précédente Cove Energy plc, ont été directement impliquées dans ces découvertes dans la zone Mozambique 1. Les premières interprétations des données laissent comprendre que le couloir du réservoir, qui accueille les grands gisements de gaz dans les zones Mozambique 1 et 4, s'étend dans la zone de licence aux Comores», indique le communiqué.

Notons que Bahari Resources, créée en 2012, est une société privée basée en Afrique et aux Comores spécialisée dans l'exploration géologique en gaz et pétrole. Son partenaire, Discover est également une société privée, qui a son siège à Londres et détenue majoritairement, depuis 2013, par le Groupe Carlyle, qui est une société de gestion d'actifs mondiaux américaine fondée en 1987, spécialisée dans le capital-investissement.

Rappelons que le Code pétrolier, voté le 27 décembre 2012 et promulgué en février 2013, dispose que la superficie d'un bloc ne peut excéder 6 mille kilomètres carrés et le périmètre contractuel accordé à un seul contractant en vertu d'un contrat pétrolier ne peut contenir plus de trois blocs.

Kamardine Soulé

FAIRE LA COI, UN ESPACE SOLIDAIRE ET DE CROISSANCE


« Faire de la COI, un espace solidaire et de croissance économique et sociale »



Samedi dernier s’est tenu le 4ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’Océan Indien. Ces derniers ont confirmé l’importance d’améliorer la connectivité dans la région et se félicitent des grandes réalisations des pays membres et du secrétariat général de l’organisation qui a fêté ses 30 ans d’existence.

Faisant suite à celui qui avait été tenu à Antananarivo en 2005, le 4e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’Océan Indien (COI) s’est tenu, samedi dernier, à Moroni. Les chefs d’Etat et de gouvernement se félicitent de la qualité du travail accompli par cette organisation régionale et de sa capacité à fédérer autour de ses missions, l’ensemble des parties prenantes au développement régional. Ils ont souligné le rôle essentiel joué par l’Union Européenne qui, depuis 30 ans, est le premier bailleur des projets de la COI. Ils se félicitent également « de la bonne utilisation du 10e FED et de l’avancement des exercices de programmation du 11e GFED, ainsi que du Programme opérationnel de coopération territoriale européenne pour la période 2014-2020 et de la convergence de leurs objectifs ».

Parmi les priorités principales de ce 4e sommet figurait la triple connectivité. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont confirmé l’importance pour l’Indianocéanie d’améliorer la connectivité globale. Il s’agit de la desserte maritime, la desserte aérienne et de la connectivité numérique.

Ils étaient également heureux de l’intensité et de la qualité des travaux menés sous l’égide de la COI, en vue de faire émerger un espace économique et commercial permettant une meilleure insertion des Etats membres dans les flux internationaux afin de créer les conditions d’une croissance économique durable et d’une compétitivité de long terme. Ils ont souligné « l’intérêt et la nécessité de faciliter les déplacements des hommes et des femmes d’affaires dans l’espace indianocéanique ».

Sur la question de son élargissement, le sommet a pris note des demandes d’adhésion d’autres Etats à la COI. Les chefs d’Etat et de gouvernement de la COI ont appelé à une progression vers la création d’un espace régional de partenariat et de dialogue renforcé. Ils se félicitent de la décision du conseil des ministres portant création du statut d’observateur.

Les dirigeants présents, conscients de la grande vulnérabilité de nos îles et de son impact sur leur développement, s’associent à la mobilisation mondiale en faveur des Petits Etats Insulaires en Développement (PIED). Ils encouragent le secrétaire général de la COI à plaider en faveur d’une prise en compte appropriée de la situation spécifique des PIED dans l’agenda mondial pour le développement post 2015 et plus généralement dans les instances des Nations Unies.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la COI renouvellent leur engagement à promouvoir les intérêts sur le long terme de l’Indianocéanie sur le plan du développement, du développement durable, du tourisme, de l’innovation, de la conservation et la gestion durable des ressources marines et halieutiques, de la promotion de l’économie bleue et océanique.

A cet égard, ils soulignent « l’importance d’une vision globale de la sécurité maritime ». Ils se félicitent des résultats apportés par l’unité anti-piraterie de la COI basée aux Seychelles et soulignent l’importance de consolider la dynamique de la lutte contre la piraterie maritime ainsi que celle contre l’ensemble des trafics illégaux et criminels.

Enfin, les chefs d’Etat et de gouvernement se félicitent de l’action efficace des Etats membres et du secrétariat général de la COI dans la résolution des crises régionales, en particulier à Madagascar. Ils se réjouissent du retour à la normalité constitutionnelle de la Grande Ile et réitèrent l’engagement de tous les Etats et de la COI aux côtés des autorités malgaches, en vue de contribuer à un développement rapide et durable de ce pays. La reprise économique de Madagascar prendra notamment appui sur le projet de la sécurité alimentaire dans l’Indianocéanie, défendu et porté par la COI, et qui rendra effectif le rôle de la Grande Ile en tant que grenier de l’Océan Indien.

Mohamed Youssouf

société publique: chantage

La semaine dernière, un Directeur Général d'un établissement public annonce tout de go, péremptoirement, à ses salariés qu'il n'hésitera guère à licencier celui qui "gênera politiquement" le pouvoir en place.

Est ce l'excès de zèle propre des Mafoiria à la veille des élections ou une stratégie d'intimidation, de chantages concoctée en haut lieu? A la Confédération des Travailleurs Comoriens de rechercher activement les réponses appropriées et d'anticiper la défense des salariés.

Sanctionner la salariée ou le salarié d'un établissement public pour ses opinions et ses prises de position politique serait une dérive grave. Elle nous rappelle les années sombres de notre pays durant lesquelles le citoyen comorien était inquiété dans son lieu de travail et dans son quartier pour l'exercice de la liberté.

Est il nécessaire d'affirmer qu'il est interdit à tout employeur, selon le code du travail Comorien, de "prendre en considération la race, la couleur, le sexe, la religion, l'opinion politique, l'ascendance nationale ou l'origine sociale... pour arrêter ses décisions en ce qui concerne l'embauche, les conditions d'emploi, la formation, le perfectionnement professionnel, la rémunération du travail, les mesures de discipline et de licenciement et toute autre forme de discrimination »!

Aux hommes et femmes épris de paix et attachés aux libertés démocratiques d'accroître leur vigilance dans leurs lieux de travail, de dénoncer vigoureusement ces tentatives d'intimidation. A la CTC de prendre toutes les mesures qui s'imposent afin de protéger les salariés et les libertés.

Sahali Assaf Mohamed

Le voyage de trop ?


 Son Excellence le docteur IKI, s'apprêterait à quitter Moroni demain pour prendre part à la Conférence sur les Petits États Insulaires en Développement (PEID) qui se tiendra, en début septembre, aux îles Samoa. Dans les valises du chef d'Etat, 3,4 milliards de francs de retard de paiement (deux mois d'impayés) pour les fonctionnaires de l'Etat. Le président ramènera aussi dans ses bagages à main une Commission électorale incomplète et à l'horizon, trois élections de plus en plus hypothétiques faute de moyens.

Mais, pour eux, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pour preuve, la délégation présidentielle n'a en tête que l'Assemblée générale des Nations Unies vers le 20 septembre. Cette même délégation qui s'est pavanée deux semaines durant dans le luxe des capitales occidentales dans la foulée du sommet Etats-unis-Afrique. Mais on va où? quand n'arrive plus à subvenir aux besoins élémentaires de sa population eau, électricité, carburant, salaires etc... Kamlala mwa ruwa pvo mliyo kwahata!

Toyb Ahmed

mardi 26 août 2014

Le Sultanat d’Oman fait un don de 20 voitures et un équipement informatique


Le sultanat d’Oman offre à l’Union des Comores un don important. C’est une aide qui devrait permettrait de renforcer le bon déroulement du 4em sommet de la COI et servir à l’administration par la suite.

C’est à bord d’un transall du Sultanat d’Oman que les voitures et le matériel de bureau ont été acheminés à Moroni sur le tarmac de l’Aéroport international prince Said Ibrahim ce jeudi 21 août vers 14h30  .

Ce don est composé de dix voitures de la marque BMW, dix voitures 4X4 de la marque Land Cruiser V8.5.7 et  ainsi que des ordinateurs, des imprimantes et des photocopieuses. Cette aide entre dans le cadre de l’appui au bon fonctionnement de l’Administration de l’Etat.


COMORES / Lettre ouverte : Le gouverneur et La suppression du visa Balladur


COMORES / Lettre ouverte : Le gouverneur et La suppression du visa Balladur
Lettre ouverte au gouverneur d'Anjouan, Anissi Chamsidine

Excellence Monsieur le gouverneur de l'île autonome d'Anjouan,

Permettez-moi de m'adresser directement à vous pour vous faire part d'une solution pouvant conduire très rapidement à la suppression du visa Balladur appelé aussi, visa de la mort.

Monsieur, le gouverneur, le 4ème  sommet de la Commission l'Océan Indien qui vient de se tenir ici aux Comores, auquel vous avez assistez, a permis de comprendre que le gouvernement français n'a aucunement l'intention de  supprimer le visa Balladur, qui continue pourtant de tuer des comoriens et plus particulièrement des anjouanais dans le bras de mer de 70 km séparant Mayotte d'Anjouan. « La position de la France c'est qu'il peut y avoir des libéralisations des visas, que s'il y a une maitrise de l'immigration, que s'il y a une prévention des mouvements des populations.» a déclaré avec une certaine arrogance , François Hollande lors de la conférence de presse, et d'ajouter un peu plus loin : « Il ne peut pas y avoir des positions qui puissent laisser penser que les mouvements des populations puissent être maintenant facilités ». C'est clair et net.

Le HCP (Haut Comité Paritaire) censé trouver une solution pour arrêter cette hécatombe, est là comme le fut jadis le GTHN (Groupe de Travail de Haut Niveau) pour soulager la conscience des autorités comoriennes, et masquer la soumission des gouvernants comoriens aux diktats de la France. Après le HCP, on aura un autre Haut Machin ainsi de suite. Les morts sur le chemin de Mayotte ne sont pas la préoccupation des autorités de l'Union des Comores. L'exemple suivant me vient à l'esprit.  Alors que la région du vice-président anjouanais Nourdine Bourhane paye un lourd tribut dans ce génocide légalisé, ce dernier intervient dans ce différend franco-comorien, pour contrecarrer toute initiative susceptible de lever cette mortelle barrière. Rappelez-vous, Son Excellence, Nourdine a fait partie des signataires de l'accord HALLADE le 1er avril 2011 à l'ambassade de France, pour lever l'interdiction des reconduites à la frontière des « sans-papiers » consécutive à l'échec  du GTHN.

Son Excellence, pour sauver des vies humaines, vous n'avez pas besoin du feu vert des autorités de l'Union. Les morts au large de Mayotte les auront éternellement sur la conscience comme disent les jeunes de l'association Ngo'shawo. C'est pour cela que j'ai décidé de m'adresser à Vous, Monsieur le gouverneur de l'île autonome d'Anjouan, pour vous proposer de refuser l'accueil des refoulés de Mayotte conformément au droit comorien et au droit international. C'est le seul et unique moyen, et Dieu m'est témoin, d'amener rapidement la France sur la table des négociations pour arrêter ce génocide.

Oui, Monsieur le gouverneur, la France n'a pas le monopole de la suppression du visa Balladur. Vous avez la possibilité de supprimer ce visa internationalement illégal, en empêchant le retour des « sans-papiers » 
Je finirai ma lettre en disant que si les propriétaires des Kwassas  s'enrichissent sur le dos des comoriens, des compagnies aériennes et maritimes s'enrichissent elles aussi en transportant illégalement certains comoriens de Mayotte vers Anjouan.

Son excellence Monsieur le gouverneur, recevez mes considérations les plus respectueuses.

Baraka INZOUDDINE

François Hollande à Moroni

François Hollande à Moroni a pu choquer une certaine opinion, propre sur elle-même, toujours prompte à donner des leçons, persuadée qu'elle a raison sur les faits. Parmi les plus excités se trouvent les défenseurs du droit international. Des perroquets au verbe facile, capable de vous assommer avec des discours inaudibles sur la raison du plus juste, sans jamais arriver à se faire entendre, même au sein de la population comorienne. Combien de lettres ouvertes à Hollande durant ces dernières semaines ? Qui va les lire à l'Elysée, maintenant que le président français a pu traverser Moroni, sans être ébranlé, ne serait-ce que par la tragédie du mur Balladur ?
La vérité est relativement âpre, difficile à admettre, implacable pour quiconque exige des réponses dans cette histoire de relation franco-comorienne au goût de sagou frelaté. La phrase peut ne pas plaire à beaucoup, mais il y a longtemps que les dés sont jetés. Non pas parce que les Comoriens seraient malchanceux ou maladroits, mais simplement parce que la France a toujours su tisser sa toile d'influences, en se fondant sur une connivence comorienne, sans éthique politique. Combien sont-ils à mendier une bénédiction à l'ambassade de France pour exister dans ce pays ? Des petits privilèges (décorations, visas, bourse, aide en coopération) à la peur de ne pouvoir se présenter aux élections de 2016 (faute de soutien élyséen), ils sont nombreux à s'inscrire dans les promesses françaises, à rendre le lobbying néocolonial possible. Qui irait imaginer qu'un ministre comorien haut placé échangerait son silence contre la nomination de son épouse à la tête d'une institution nationale sous contrôle de l'AFD ?
C'est François Hollande qui, justement, a parlé de l'Agence française de développement à Mayotte, vendredi dernier. C'est lui qui a évoqué la possibilité de racheter la colère bue des Comoriens contre l'amputation archipélique. Et c'est l'AFD, qui, par son clientélisme et ses petits réseaux, va réussir a semer le trouble dans les esprits, en annulant une hypothétique dette de l'Etat comorien et en signant deux ou trois accords de coopération. Car c'est elle qui démantèle le pays, bout par bout, chantier par chantier. Il suffit de voir le travail abattu dans le démembrement du système de santé publique depuis cinq ans. Les indignés comoriens devraient commencer par refuser l'aide offerte par l'AFD. C'est aussi important que d'obliger l'Etat comorien à se rendre à la Cour pénale internationale pour les morts du Visa Balladur. Mais qui ça intéresse ? Durant son règne, Sambi avait réussi le tour de force de contourner cette pièce maîtresse de la diplomatie d'influences qu'est l'AFD, en ouvrant la porte à des capitaux étrangers. Son petit jeu n'a malheureusement pas duré. Et l'essentiel des valeurs de dépendance économique ont été préservées, grâce aux agents comoriens mis sous influence. Il semble qu'une entreprise française, établie dans le pays grâce à cette même AFD, s'apprêterait à financer des élections locales, en corrompant quelques oligarques locaux. Il suffit de se renseigner sur le port de Moroni pour savoir que tel ministre ou tel directeur a sauvé sa peau dans l'administration grâce à l'appui non déclaré de l'AFD. Ces choses-là, attention, ne se disent pas à haute voix...
François Hollande a pu parader sans risques à Moroni, lors du 4ème sommet de la COI, parce que le vers est dans le fruit, depuis fort longtemps. Tout le monde devine le visage de ces officiels ayant comprimé l'expression populaire dans les quartiers ce week-end pour éviter des désagréments au président de la république française. Tous ces élus et représentant de l'autorité nationale, qui, en réalité, ne travaillent qu'à leur survie personnelle dans un système corrompu jusqu'à sa racine. Tous ces hommes d'affaires, qui, en réalité, ne pensent qu'à leurs profits immédiats, si dérisoires, comparés à l'avenir d'un pays. Tous ces conseillers de l'ombre, consultants et militaires, pieds et poings liés par l'intelligence française en guerre contre le peuple de ces îles. Nul ne devrait s'étonner que cela nous arrive. Si Hollande a pu faire son numéro sans subir une crise dans les rues de Moroni, c'est parce des Comoriens, bien mis dans leurs costumes et dans leurs fonctions, ont desservi l'intérêt de ce pays, sous contrôle direct des services de l'ambassade de France et des envoyés spéciaux de Paris. Ils ont même annoncé dans les journaux (quelle arrogance !) que la France s'était spécialement chargée de former tout le monde pour l'occasion, afin qu'il n'y ait aucun dérapages.
Il serait idiot de croire que ce travail ne date que d'hier. Le trafic d'influences opéré en ces îles par la France remonte à 1841. Il y en a toujours eu, qui œuvraient au service de l'ennemi, parmi les élites dirigeantes de ce pays. Mais on omet toujours de les citer. A la mort du président Ahmed Abdallah, chacun y est allé de son discours sur le temps des mercenaires et de la dictature en toge. Mais combien sont-ils à être devenus des acteurs (ou des marionnettes ?) du « second cercle », en ayant collaboré au plus près avec la France et ses chiens de guerre dans l'ombre ? Quelqu'un s'interrogeait, précédemment, sur le silence du parlement comorien durant le sommet de la COI, ce week-end ? Mais cette personne sait-elle au moins qui était l'actuel président de l'assemblée nationale du temps de Bob Denard ? Un président de l'assemblée nationale intercepté par la police française, il y a encore quelques mois, avec des valises d'argent non déclarés à Roissy ? Comme c'est un pays qui pardonne à ses traîtres, tout le monde se tait, bien sûr. Et la France continue ainsi à acheter le silence et le zèle des uns et des autres, à prix soldés. A Moroni comme à Mayotte, c'est comme ça que le pouvoir perdure. En trahissant le peuple contre de petits avantages sans nom. Vous aurez remarqué que la France n'a plus besoin de crier au loup dans ces îles. Il y a toujours un bon mahorais ou comorien pour le faire à sa place.
Et dans ce cas précis, on explique à l'opinion que le pays risque de rater une occasion de se taire et de profiter des largesses françaises, sans lesquelles il ne pourrait tenir debout. Question d'histoire ! Qui se souvient des conseillers techniques de la coopération française dans les ministères comoriens des années 1980 ? On se souvient à peine de la suite : le PAS, les entreprises publiques bradées, le séparatisme, et le pays encore plus déstructuré que jamais. A dire vrai, ce sont surtout les jeunes qui devraient s'énerver. Ce sont eux – environ 60% de la population – qui trinquent, en premier lieu. Mais comme leurs aînés se taisent, ils finissent par penser que la France ne fait que jouer pleinement son rôle, en renforçant son contrôle sur ce territoire. Car les Comores ne sont pas une chose indépendante, loin de là. Les Comores sont une colonie, n'en déplaise aux militants de toute sorte, divisée en deux espaces, Mayotte et le reste des îles, avec des variations de statut. Une fois intégrée cette dure vérité, ces jeunes n'ont que deux alternatives possibles. Soit ils apprennent à se vendre au plus offrant pour profiter du système à leur tour, soit ils brûlent tout ce qui bouge autour pour que ça change. Car ce sont eux qui paient le prix fort, entre Anjouan et Mayotte, dans cette mainmise française aux Comores. Mais le fait est qu'ils n'en sont pas conscients. Le système leur a tellement déformé l'esprit qu'ils ont du mal à saisir la complexité des enjeux. Et c'est ainsi que la France peut continuer à renverser les barques dans l'impunité, à fabriquer des sans-papiers dans le mépris, à nourrir une guerre de la salive inutile, avec l'aide de ses agents comoriens mis sous influence.
Qui gagne quoi au prix du silence politique sur le marché de Volo Volo ?
Kari Dufj.

SOURCE : murballadur13

La bonne nouvelle du 4e sommet de la COI ! : Le pétrole aux Comores


Au cours de son discours prononcé   à l'occasion du4ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Commission de l'Océan Indien (COI) qui s'est déroulé le 23 aout 2014 à Moroni, le Président français a glissé une phrase pour annoncer l'éventuelle découverte de ressources naturelles au large des côtes comoriennes.  Cette phrase prononcée par le Président de la 5e puissance économique du monde qui s'acharne à garder des confettis de territoire dans l'océan indien, confirme ce que tout le monde  soupçonnait depuis des décennies : l'existence des richesses naturelles dans l'océan qui entoure l'archipel des Comores. Cette présence  explique sans nul doute,   l'entêtement de cette puissance mondiale à garder envers et contre tout, l'île de Mayotte en se fondant sur des fallacieux argumentaires qui portent sur la « volonté des mahorais ». La France a gardé cette ile pour ses propres intérêts en manipulant les pauvres habitants de cette ile qui seront, dans un avenir proche, les dindons de la farce de cette politique stratégique de leur puissance tutrice. Car n'en déplaise aux râleurs et pessimistes de tout poils, les   Comores seront à  moyen terme, dans une ou deux décennies, un pays métamorphosé grâce aux revenus de ses ressources naturelles. Les Etats Unis, les pays du Golfe et les pays de la région l'ont déjà compris et la France souhaite rattraper son retard.
En dépit des difficultés du moment, le pays poursuit sa politique visant à prospecter les richesses qui se trouvent dans nos eaux territoriales. Pour l'instant, ce sont les compagnies anglophones notamment américaines qui ont pris de l'avance. L'Assemblée de l'Union des Comores a déjà approuvé le 17 mars 2014, deux contrats pétroliers, relatifs au partage de production entre le Gouvernement de l'Union des Comores et lessociétés Bahari Ressources Limited/discover Exploitation Comores et Safari Petroleum/Wester Energy. Ainsi, conformément aux dispositions du code pétrolier, ces contrats sont entrés en vigueur dès la ratification de la loi autorisant l'approbation de ces contrats par le Chef de l'Etat. Les périmètres accordés à Safari et Western Energy sont les blocs D, E et F d'environ 17.697 km2. Le contrat Bahari/Discover, avec la même superficie, a soumissionné dans les zones A, B et C d'environ 18.000 km2 réparties en trois blocs d'une superficie de 6.000 Km3 chacun. Des recherches sont déjà réalisées par la société et on attend les résultats. Le Comité exécutif en charge du contrat du partage de production pétrolier conclu entre le gouvernement et lessociétés Bahari Ressources Limited/discover Exploitation Comores s'est déjà réuni le 20 aout dernier. Selon le communiqué conjoint des deux parties, un programme de travail et un budget pour l'année 2014 – mars 2015 d'un montant de 6 millions de dollars ont été arrêtés. Selon toujours ce communiqué conjoint, les premières interprétations des données qui ont été relevées récemment dans les eaux territoriales comoriennes, laissent comprendre que « le couloir du réservoir qui accueille les grands gisements de gaz decouverts au Mozambique s'étend aussi aux Comores ».
Oui, le pays dispose des richesses naturelles. Le début de leur exploitation changera la donne politique et économique de notre région. Ce pays à l'histoire millénaire, honni et méprisé par ses voisins directs et ses compatriotes de Mayotte, occupera dans un avenir proche la place qu'il mérite en devenant pourquoi pas «  la Guinée-Equatoriale » de l'océan indien.

Source : comoresdroit

Mayotte : même chanson et même refrain !


Mayotte : même chanson et même refrain !Chaque fois que le peuple comorien soulève la tête de l'eau pour s'attaquer au mal qui ronge notre quotidien, avec la complicité de ceux qui nous gouvernent, les détenteurs du '' monopole du patriotisme'', se réclamant le statut des libérateurs de Mayotte des mains de l'occupant, nous plongent dans une diversion pour accompagner consciemment les dérapages des fossoyeurs de la République et cacher les vrais problèmes dont vit le peuple comorien. En tête du peloton, les camarades du Front Démocratique, qui, durant ces dix-sept dernières années participent activement dans tous les gouvernements qui nous ont gouverné, que ce soit au niveau de l'Union ou de l'Île. Ils occupent activement de places de choix, et en faisant une lecture de leur stratégie sur Mayotte, on comprend vite que leur but ultime, est de sensibiliser les comoriens sur cette question Mahoraise devenue une lutte permanente, et ne pas perturber les pouvoirs politiques dont ils font partie.

Mayotte est comorienne et le restera à jamais. Tout comorien sait dorénavant que cette Île est la nôtre et jamais la France ne sentira à l'aise sur un morceau de territoire qui ne lui appartient pas, malgré son mépris à l'égard du Droit international qui l'oblige à nous le restituer. Honnêtement, on aurait souhaité que nos camarades du Front Démocratique dont la majorité se sont rangées derrière le Comité Mahorais, fassent d'autres propositions allant dans le sens de développer les trois autres Îles pour inciter nos frères Mahorais à nous joindre. On aurait également souhaité que ces détenteurs du '' monopole du patriotisme'', descendent dans la rue pour imposer le changement, et faire partir ces voleurs qui nous gouvernent et qui nous volent notre bonheur d'exister. Mais, les choses sont claires, et on ne doit pas attendre grand-chose de leur part, car on sait tous qu'ils ont changés de fusil d'épaule, et accompagnent activement à la descente aux enfers de notre pays par ceux qui le gouvernent. On aurait également souhaité que ces détenteurs du '' monopole du patriotisme'', descendent dans la rue pour dénoncer le visa de sortie à destination de Mayotte qui a été imposé depuis Azali jusqu'à nos jours par toutes les autorités comoriennes qui chantent souvent en solo que Mayotte est comorienne comme d'ailleurs Ikililou dans son discours lors de la visite de son homologue français François Hollande au Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la COI aux Comores !

Croyez-nous, ces '' camarades'' n'évoluent pas de discours. Cela fait 39 ans, depuis que les Comores sont indépendantes et qu'on est devant le même discours : '' il faut que Mayotte réintègre son giron national, et celui qui ne pense pas comme nous, est un démon, appelé dans leur jargon des années 70, '' Djindrubi''. Aujourd'hui même, pendant que le pays sombre dans des détournements de deniers publics, de la part de ses gouvernants, avec tout ce que nous vivons, les camarades d'hier, détournent l'opinion qui a lancé une campagne de sensibilisation vers la suppression du Visa de sortie à destination de Mayotte , en faisant campagne sur la suppression du Visa BALLADUR juste pour embrouiller les esprits non avertis . Certains éléments inconditionnels travaillent avec l'extrême droite en France dans les différentes Radios communautaires seulement pour toujours enchevêtrer les Comoriens ! Oui , embrouiller toujours les Comoriens pour faire croire qu'ils possèdent le '' monopole du patriotisme'' !

Mais, en voulant aller trop loin en évoquant le malheur que vit les comoriens depuis l'indépendance, causé par une mauvaise gouvernance, les camarades du FD qui prennent part dans la mauvaise gestion du pays, accusent gratuitement ceux qui voient que le problème majeur est de se battre pour une vie décente des comoriens de trois Îles, de '' petits colonialistes''. Une manière de fuir le vrai débat. Ils sont exactement sur la même longueur d'idée que Marine Lepen et son père. Des Lepenistes avérés. Ces deniers ne sont jamais contents de tout ce qui se passe en France et tirent sur les gouvernements qui se sont succédés , avec comme objectif, diviser les français entre eux, et les monter les uns contre les autres. C'est exactement ce que font ces camarades détenteurs du '' monopole du patriotisme comorien''. Ils montent les comoriens les uns contre les autres, en leur faisant oublier qu'ils doivent se battre contre ces pouvoirs qui les ruinent en appelant à une révolution citoyenne pour changer les choses.

Cette réalité irritera sans doute ces camarades, mais à un moment donné il faut savoir dire les choses telles qu'elles sont et ne pas avoir froid aux yeux. On aurait aimé voir ces '' patriotes'' envahir la rue lorsque Sambi organisait son référendum en accord avec Sarkozy qui organisait le sien à Mayotte pour la départementaliser. Mais, timidement, ils ont agité leurs casseroles et ont laissé faire les choses, et aujourd'hui, se positionnent toujours en donneurs de leçons. Qu'on se dise la vérité, personne n'est détenteur du monopole du patriotisme comorien. Ces personnes qui ne changent pas de discours parce que ça leur arrange pour leurs propres intérêts, ne se sont jamais posé la question pourquoi, nous tous sommes '' perdus'' en France, y compris eux ? Ils ont honte de répondre aux comoriens lorsqu'on leur pose cette question. La réponse est simple, si nos trois îles étaient gouvernées dans un esprit patriotique, par des gens soucieux de notre quotidien et de notre avenir, on ne serait pas partie moisir en France. La plupart de ces camarades là moisissent en France et vont rarement au pays car ils ont peur des difficultés quotidiennes que rencontre chaque jour le comorien. Finies ces leçons sous couvert de préservation des intérêts personnels et le comorien a compris la stratégie qui est la leur.

Said Ahamada Kari
Moroni Kaltex

Conseillers du chef de l'Etat : les murs de Beit Salam annoncent leur limogeage


Conseillers du chef de l’Etat : les murs de Beit Salam annoncent leur limogeage. Avant qu'ils soient nommés par le chef de l'Etat, tous les conseillers du Dr Ikililou Dhoinine ont reçu chacun le message suivant : '' je vous nomme conseiller, mais ne venez pas me dire quoi que que ce soit, et c'est moi qui vous convoquera quand j'aurais quelque chose à vous annoncer. Si, non, vous êtes priés tous à fermer vos bouches''. Ce message a été bien reçu par tout le monde, mais ce n'est pas le cas pour Mr Barbo un des conseillers fraîchement nommés, qui, ivre de son nouveau poste, s'est autorisé à exiger l'attribution d'un Mercedes parmi les quelques uns octroyés par le Sultanat d'Oman, à l'occasion du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la COI à Moroni. Mais, Ikililou n'a pas tardé de rappeler à l'ordre son conseiller en lui disant d'oublier ce qu'il a dit et surtout ce qui a froissé Mr Barbot, c'est cette humiliation devant tout le monde, lorsque le président déclare, je cite : ''Ecoute, Barbot, tu me conseilles quoi pour exiger une voiture de fonction ? Contente toi de ce que tu gagnes car c'est Allah qui m'a poussé à le faire, si non, si tu repètes encore tes bêtises, tu seras limogé''.

A la présidence de l'Union, on a toutes les catégories : des redoublants, triplants, et des quatriplants. Parmi les triplants, figurent le secrétaire général adjoint Maoulida Mabrouk, qui a servi Azali, Sambi et aujourd'hui, Ikililou. Ou encore Abdou Bacar et autres.

Le limogeage qui s'annonce est dû du fait que les Djoieziens n'avalent pas le décret de la mort signé par Ikililou pour limoger Mohamed El Arif Oukacha et parlent d'une malédiction qui frappe Ikililou. Ce dernier s'est laissé manipulé jusqu'à destituer son oncle qui, selon les visiteurs de soir de l'ancien directeur de cabinet de Djohar, le bonhomme déprime et perd petit à petit la raison. Il faut absolument l'épargner d'un surmenage. En tout cas, parmi les conseillers de la présidence, il est celui qui a le plus d'expérience loin d'un Issa Soulé, ou un Mmadi Ali et encore moins un Armilou, ou un Barbot .

Qui vivra verra
A suivre


L'UPDC en panne de candidats

Le parti présidentiel peine à désigner ses candidats aux prochaines législatives. Le navire Mamadou-Bineta (Mohamed Ali Soilih et Nourdine Bourhane) prend l'eau. Les membres d'équipages conduits par le secrétaire général de ce machin, Mohamed Halifa errent dans tous les sens. A en croire Mohamed Halifa, ''le chef de l'Etat, Alhadj Ikililou Dhoinine, ne veut pas entendre parler de ce machin de l'UPDC, et met en garde Mamadou et Nourdine Bourhane, qui, il y a deux semaines ont profité de l'absence du chef de l'Etat à l'étranger pour réunir les directeurs généraux des sociétés d'Etat, pour leur imposer de financer les législatives avec l'argent de l'Etat, pourvu que l'UPDC gagne les législatives. Furieux d'apprendre une telle ânerie, Ikililou a rappelé à l'ordre ses vice-présidents et n'entend pas autoriser le décaissement de l'argent public pour financer la campagne.

Ceux qui prétendent connaître bien Iki, croient à sa version, mais ceux qui le côtoient jour et nuit, doutent de sa sincérité et promettent un holdup dans les caisses de l'Etat pendant ces législatives. Dans les rangs du parti présidentiel, tous les ministres sont imposés de se présenter dans leurs différentes circonscriptions. Une manière pour Mamadou qui sait dorénavant qu'un vote sanction attend cette bande de néants, mais pour se débarrasser de quelques uns devenus encombrants au sein du gouvernement tel est le cas du ministre des relations extérieures, le ministre de la production, celle de l'emploi, ou encore celui de l'éducation nationale, on leur impose la '' mort'' politique. Il est clair qu'aux yeux de l'opinion ces ministres partent perdants et surtout que la plupart sont des inconnus même si certains bénéficient de la protection de la première du premier ( Mma Halouoi). Tout ce que nous savons, les comoriens en ont marre de la gestion mafieuse du pouvoir et la révolution sonne à nos portes.

A suivre

La Chine offre 6 milliards pour un stade de 10.000 places


La Chine offre 6 milliards pour un stade de 10.000 places. L'ambassadeur de Chine à Moroni , Xiao Ming et le gouvernement comorien, représenté par le ministre des Relations extérieures ont signé un nouvel accord de coopération qui comprend la construction d'un stade international de 10.000 places, à hauteur de 6 milliards de nos francs et un appui de 300 millions pour la protection de la forêt.

La Chine a annoncé une aide de 6 milliards de francs pour la construction d'un stade international de 10.000 places à Moroni , a-t-on appris au cours de la signature d'un nouvel accord de coopération économique et technique entre les Comores et la Chine, hier matin. « Une aide financière sans contrepartie (...) au profit du peuple comorien », a insisté l'ambassadeur de La République populaire de Chine, Xiao Ming.

Selon le ministre comorien des Relations extérieures, El Anrif Said Hassane, ce projet comprendra un stade, une piste de 400m, des tribunes de 10 000 places, un parking, divers logements et plusieurs autres installations. « Ce stade pourra, nous l'espérons, accueillir les jeux régionaux de 2019 », a déclaré le ministre comorien, tout en soulignant que « cette aide témoigne de la vivacité de notre coopération avec la Chine ».

« J'espère que ce stade permettra aux Comores, et particulièrement à la jeunesse de s'épanouir sur le plan sportif, et de favoriser le rayonnement du pays dans le domaine du sport au niveau régional et mondial », a affirmé le diplomate chinois dans son discours.

L'ambassadeur Chinois et le ministre comorien des Relations extérieures ont également échangé des lettres, relatives au financement d'un projet sur la protection des forêts à hauteur de 300 millions de francs afin de « permettre aux Comores de mieux gérer son environnement et des ressources naturelles, et mieux relever les défis dus au changement climatique universel ».

L'ambassadeur chinois à Moroni a aussi annoncé la tenue de la 6ème conférence ministérielle du forum sur la coopérative sino-africaine l'année prochaine en Chine. « Je suis confiant que dans ce cadre-là, les relations de coopération amicale entre nos deux pays seront renforcées et amplifiées encore davantage », a soutenu Mr Ming. Et lui de poursuivre : « J'ai la conviction que sur la base solidement jetée et constamment consolidée grâce aux efforts déployés de part et d'autres, nous pouvons explorer ensemble du nouveau créneau de coopération dans la complémentarité mutuelle, et ce toujours au profit du bien-être de nos deux peuples ».

Al-hamdi Abdillah Hamdi - Lgzt

dimanche 24 août 2014

Un sommet assommant.. Bon Weekend à tous !


Un sommet assommant.. Bon Weekend à tous !Jamais la politique française ne s'est exprimée avec autant d'arrogance qu'aujourd'hui au palais de Hamramba lors de la conférence de presse des présidents à la clôture du sommet des chefs d'Etat. Jamais je n'ai senti un président français irrité par le seul fait que le respect du droit international soit évoqué.

Visiblement, l'Accord d'amitié signé à Paris ne sert pas à grand-chose. Il permet juste de délivrer des médailles en récompense aux opportunismes locales, à gratifier les fourberies qui excellent dans pareilles circonstances.

Hollande dit avec fermeté sa volonté de « maintenir le visa Balladur » en raison de « la lutte contre l'immigration clandestine''. Déjà à Mamoudzou, il avait annoncé les couleurs en déclarant que '' la question de Mayotte n'est plus négociable''.

Au sommet, le président comorien dans son allocution a eu des mots polis mais justes pour parler des drames humains des traversées maritimes près des côtes maoraises, l'île occupée par la France. J'ai senti un message délivré avec sincérité. Un appel de détresse presque.

J'ai également perçu dans la voix du président, la solitude qui pèse, l'isolement dans lequel on l'a confiné sur ce dossier qui exige pourtant un sursaut national et un consensus sur la démarche.

Nombreux sont les comoriens qui prédisaient que le président, ne faiblira pas sur ce sujet. Ils avaient raison. Mais sur les leçons à tirer que nous divergeons. Parce que le président français Hollande a dérogé au langage diplomatique que ses prédécesseurs nous avaient habitués. Il était cru. Injuste. Loin, très loin des mots mesurés d'un François Mitterrand.

Alors à quoi ça sert ce machin de haut conseil paritaire ? Il va juste servir de tribune de la honte pour forcer les Comores à abdiquer.

J'ai appris cet après midi à Hamramba par la voix de Hollande que la France est bantoue. La France est musulmane. La France est comorienne. Parce que la France veut garder « Mayotte française ». Point barre.

Bon weekend à tous.

Ahmed Ali Amir

Comores / 4ème sommet de la COI : IKILILOU rappelle à l'ordre F. Hollande


Comores / 4ème sommet de la COI : IKILILOU rappelle à l’ordre F. Hollande
A l'occasion du 4ème sommet de la COI (Commission de l'Océan Indien) tenu ce samedi 23 août 2014 à Moroni, le Chef d'Etat comorien IKILILOU DHOININE a saisi l'occasion pour rappeler à l'ordre son homologue français François Hollande qui avait déclaré la veille à Mayotte : « Nous sommes ici pleinement en France ». « Les Comoriens espèrent que les discussions entamées pour la résolution du différend qui oppose notre pays au vôtre, la France, sur la question de Mayotte nous permettront de parvenir à un dénouement heureux, conformément aux résolutions des Nations unies », a déclaré Ikililou Dhoinine sous les applaudissements nourris de l'auditoire surpris des propos frontaux à l'endroit de son invité. IKILILOU n'a pas manqué aussi de dénoncer le visa instauré en 1994 par la France, en violation du droit international et qui est la cause des milliers de morts comoriens dans le bras de mer de 70 km séparant Mayotte de l'île d'Anjouan : « Elles sont nombreuses les victimes du visa instauré depuis 1994, entre les trois îles et Mayotte, la quatrième des Comores. Aussi, d'autres personnes s'enrichissent sur le dos d'autres qui ne demandent pourtant qu'à exercer un des droits humains les plus élémentaires, à savoir la libre circulation des personnes, dans le respect des conventions et traités internationaux. Je vous demande, alors, Chers Collègues, de nous aider, Nous et la France, à stopper définitivement ces drames en nous appuyant sur nos valeurs communes de solidarité et de respect des droits humains » a déclaré le président comorien. La résolution onusienne 31/4 (adoptée le 21 octobre 1976), condamne énergiquement la présence de la France à Mayotte, qui constitue une violation de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la République indépendante des Comores ; demande au Gouvernement français de se retirer de l'île comorienne de Mayotte, partie intégrante de la République indépendante des Comores, et de respecter sa souveraineté, et lance un appel à tous les Etats Membres afin qu'ils interviennent, individuellement et collectivement, auprès du Gouvernement français en vue de l'amener à renoncer définitivement à son projet de détacher l'île comorienne de Mayotte de la République des Comores.
J.J. Heiss
source : Bellaciao

Nicom en banqueroute, Shémir dans le viseur de COFIPRI



Le couple ‘’Shemir-Hassan II’’ dans le collimateur de la Commission anti-corruption

NICOM en banqueroute, Shemir Kamoula accusé de «plus grand corrupteur du pays»
La Société COFIPRI décidée d’en finir avec Shemir Kamoula, auteur de la banqueroute


Par ARM

La scène, poignante et mémorable, s’est déroulée samedi 16 août 2014 dans un restaurant de Moroni. Môssieur Shemir Kamoula, littéralement brisé par l’avalanche des mauvaises nouvelles s’abattant sur lui comme si le sort s’acharnait sur lui, avait décidé de prendre un temps de repos et de prendre un pot, histoire de se remettre les idées en place. À vrai dire, il en avait vraiment besoin car tout crâneur qu’il est, il n’en reste pas moins homme. Et il est des situations que l’homme ne supporte pas longtemps. Le voilà donc en train de noyer son immense chagrin dans la «tisane», ingurgitant liqueurs sur liqueurs. Au moment où il commençait à reprendre des couleurs et à émerger de la morosité, des Comoriens vivant habituellement en France et qui étaient sur les lieux remarquèrent sa flamboyante présence. Ils décidèrent de le tacler, et s’approchèrent de lui. Ce qui suivit après pourrait faire l’objet d’un film made in Bollywood ou Hollywood, parce que l’un d’entre eux le héla comme on le fait avec un malfrat de bouiboui de bas quartiers: «Écoutez, Monsieur. Ce n’est pas inscrit en lettres de feu sur notre front, mais nous tenons à vous signaler que nous vivons en France et nous sommes ici en vacances. Nous sommes des Comoriens aimant leur pays, et ce que nous apprenons de vous en France par les blogs et les sites Internet les plus crédibles nous met en rage contre vous et vos mauvaises manières.

Vous faites la honte des Comoriens d’origine indienne qui sont des Comoriens comme tous les autres Comoriens et dont s’enorgueillissent tous leurs compatriotes par leur honnêteté, leur probité et leur contribution à la survie et au développement des Comores. L’image que vos méthodes de voyou donnent de vous est une honte pour tous les autres Comoriens, si tant est que vous vous sentiez Comorien. Aujourd’hui, tout le monde est convaincu que vous êtes le plus grand corrupteur du pays. Cela énerve et cela doit cesser, pour votre propre bien. Vous êtes allé trop loin dans vos manœuvres consistant à vampiriser toutes les institutions publiques de ce pauvre pays. C’est quoi, ça? Ma colère est d’autant plus grande que j’apprends que vous dites que NICOM, votre entreprise signifie “Nique Comores”». La sortie du «Je viens» (Comorien vivant en France) était tellement inattendue et violente qu’on a vu des témoins à la scène fuir comme s’ils avaient vu le diable personne.

Certains diront qu’ils avaient peur de se faire tuer par la milice privée avec laquelle le Directeur de NICOM se déplace toujours, milice privée dans laquelle on retrouve ses hommes de main et de bouche préférés, Madi Moindjié, «Nono» (sous contrôle judiciaire depuis qu’il a des ennuis avec la Justice) et «Félix». Notre correspondant à Moroni tremble de tous ses membres quand il raconte cette scène inoubliable. À l’en croire, à l’évocation de ces vérités qui fâchent, Môssieur Shemir Kamoula avait le visage qui passa de la couleur violet aubergine au gris avant de prendre celle du papier mâché et de la craie. Il était dépité. Il avait perdu sa voix et de sa superbe. Il paraît qu’on avait presque envie de le plaindre.

Ce qui s’est passé dans ce restaurant illustre bien une irrésistible descente aux enfers, à un moment où personne ne veut s’approcher de lui et où COFIPRI fait entendre de la voix pour récupérer ses billes. Pourquoi la Société COFIPRI, qui gère Moroni Terminal et donc le Port de Moroni, se serait mise à tenter de récupérer ses billes? Parce que tout simplement cette Société détient 44% des actions de NICOM, la Société que Môssieur Shemir Kamoula a conduite à la cessation de paiement. La stratégie actuelle de Môssieur Shemir Kamoula consiste à tenter de récupérer la signature d’une entreprise placée sous tutelle par COFIPRI, pour essayer de sauver les meubles.

Ce connaisseur des grandes et petites intrigues politico-financières de Moroni est clair sur la situation qui se présente aujourd’hui: «Cette fois, Shemir Kamoula a trouvé chaussure à son pied car COFIPRI est une entreprise appartenant à des Blancs, et les Blancs ne vont pas laisser le bonhomme les gruger comme il a l’habitude de faire avec les Nègres Comoriens, hautement corruptibles et corrompus quand il s’agit des autorités. S’il est quelqu’un capable d’en finir avec cet homme, qui a mangé son pain blanc, c’est bien la Société COFIPRI. Cette fois-ci, en occasionnant des pertes énormes, évaluées à 800 millions de francs comoriens, il s’en est pris à plus fort que lui car les Blancs de COFIPRI ne vont pas se laisser faire. Eux ont la capacité d’obtenir gain de cause de manière légale, là où tous les Comoriens ont échoué du fait d’une Justice aux ordres. Les gens de COFIPRI ont compris qu’ils auraient dû créer leur propre entreprise aux Comores au lieu de jeter leur dévolu sur une entreprise gérée comme une République bananière.

Du fait de leurs activités au Port de Moroni, ils étaient très bien placés pour savoir que NICOM est une entreprise qui a perdu sa crédibilité depuis longtemps. Longtemps, ils ont fermé les yeux un peu trop facilement, et aujourd’hui, le réveil est difficile. Ils ont manqué de vision et de clairvoyance. Les 800 millions de francs qui manquent à la comptabilité ont causé un choc terrible dans leurs esprits, mais c’est un peu tard car l’homme qui est à l’origine de tous ces malheurs est par terre, mais il bouge encore et a sept vies comme un chat. Seulement, il en a vécu six et il lui en reste juste une».

En d’autres termes, de lendemains difficiles, incertains et pourris s’annoncent pour NICOM, aujourd’hui en cessation de cessation de paiement, et par ricochet pour Môssieur Shemir Kamoula, son Directeur, montré du doigt et qui voit ses alliés et protecteurs le fuir l’un après l’autre. Son image «Golden Boy» a commencé à être derrière lui, surtout à un moment où ses Députés personnels que sont Abdoulfattah Saïd Mohamed, Bianrifi Tarmindhi (ancien Premier ministre d’origine mohélienne), Hassan Ali Toibibou, Antoisse Mohamed Ibrahime, Latuf Abdou et Attoumane Allaoui ne cherchent qu’à sauver leurs propres fesses, en essayant de se faire réélire le 2 novembre 2014, dans un contexte politique houleux.

On se demande si le Grand Mufti de la République va laisser cet homme continuer à ternir son image par la protection qu’il lui accorde, en contrepartie de la construction de sa maison, à un moment où le lourd et encombrant dossier ficelé par la Commission nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC) sur lui était sur le point d’être déposé sur la table de travail du Président Ikililou Dhoinine et sur celle du Conseil des ministres. Comme on dit en allemand, «Ein Unglück kommt selten allein», «un malheur arrive rarement seul».

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TRIBUNE LIBRE : Amateurisme politique



O MSSADJADJA NGWADISSAWO: Amateurisme politique et idéologique de l'opposition
O MSSADJADJA NGWADISSAWO: Amateurisme politique et idéologique de l’opposition
Amateurisme politique et idéologique de l'opposition

L'amateurisme politique est le fléau qui a gangrené toute possibilité de changement et d'alternance politique aux Comores.


L'amateurisme politique dont je parle ici est celui qui résulte de l'improvisation, de l'impréparation et du manque de stratégies véritables de prise de pouvoir, le tout coiffé par une absence stupéfiante de principes idéologiques.


Autrement dit, c'est le manque d'idéologie politique réelle au sein des partis qui, jusqu'à présent, se sont réclamés de l'opposition qui a, en fin de compte, mené à leur déchéance et finalement, à leur ralliement au régime.

Ceci semble découler d'un fait simple : depuis 1978, les partis politiques comoriens n'ont véritablement jamais su pourquoi ou pour qui ils se battaient.


Sans principes idéologiques partagés à la fois par les leaders et les masses, il a toujours existé une discordance évidente entre ces leaders et leurs militants.


Ainsi, tandis que les leaders se battaient pour leur positionnement personnel sur l'échiquier politique national, les masses elles déambulaient par monts et par vaux, sans véritable sens de la direction dans laquelle leurs partis s'engageaient.


J'en veux pour preuve le fait que, de toutes les négociations qui se sont faites entre les partis dits de l'opposition et le régime du président, aucune réelle importance n'a été donnée aux éléments véritablement importants que sont l'application de la constitution, la réduction des pouvoirs du président de la république et l'établissement des principes d'état de droit qui s'imposent.

Au contraire, les négociations entre pouvoir et opposition se sont toujours limitées à des considérations superficielles et personnelles comme les portefeuilles ministérielles et autres conneries qui, à la base, ne risquaient pas du tout de remettre en cause la pérennité des régimes passés.


C'est finalement parce que les partis d'opposition se sont toujours trompés d'objectifs que, d'élection en élection, d'AHMED ABDALLAH ABDEREMANE à IKILILOU SAMBI ont pu se maintenir au pouvoir sans coup férir.

Et comme le combat de ces groupes dits d'opposition ne se résumait à rien d'autre qu'à leur désir de promotion personnelle, ils se sont souvent vite ralliés au régime, sans avoir, au préalable, obtenu le moindre avancement que ce soit qui puisse améliorer le quotidien d'une nation en souffrance.


Ils se sont tous contentés de faire de la politique cinéma et rien d'autre.


Du coup, c'est IKILILOU et ses semblables qui sont, à chaque fois, retrouvés confortés par les renoncements à répétition d'une opposition alimentarisée.



Autrement dit, quand un parti base son combat sur une idéologie réelle, il est impossible de voir un tel parti faire cause commune avec un parti défendant une idéologie contraire.


Par exemple, voir les partis de la mouvance faire cause commune avec le président devrait vouloir dire que, entre le président et ces groupes, une entente qui rapproche les idéologies aura été faite.


Rapprocher les idéologies n'est pas forcément une mauvaise chose quand, dans le rapprochement, chacun perd un peu de quelque chose pour produire quelque chose de nouveau, et donc, quelque chose de positif pour le pays.


Malheureusement, aux Comores, les alliances ne se basent pas sur de tels principes.


Quand il y a alliance, le parti d'opposition renonce tout simplement à continuer son combat pour l'état de droit aux Comores, devenant ainsi le complice des bassesses IKILILOUISTES qui tuent la nation.


Et c'est cela qui confirme le caractère fantaisiste des oppositions politiques façon Comorienne.


On s'oppose, non pas sur la base de ce que l'on croit juste pour le pays, mais parce que l'on souhaite se faire une place au soleil.



Sur la base donc de ces observations, une seule conclusion s'impose : avec la récente capitulation de certains, il n'y a tout simplement plus d'opposition politique aux Comores.



Autrement dit, le renoncement de quelqu'un marque la fin d'une longue lignée d'opposants de la vieille génération, qui comme IKILILOU à AHMED ABDALLAH, a toujours vu le pouvoir comme une affaire personnelle (INOU NDE YA TROU) ou (MOINA HATRU)et non comme une affaire d'état.


Ainsi, qu'il s'agisse d'IKILILOU, de SAMBI ainsi de suite on retrouve toujours les mêmes tares : soif de pouvoir pour le pouvoir, soif d'argent pour l'argent, goût exagéré pour les honneurs et la grande vie, et aucune pensée réelle pour le bien du peuple.

Certes, des opposants comme SAID ALI KEMAL ou MOUZAWAR ABDALLAH aiment à rejeter les raisons de leur échec sur le peuple, en prétextant que le peuple Comorien est trop passif et n'est pas encore prêt.


Mais ils oublient en fait que ce sont eux qui sont la cause de cette passivité : ils n'ont jamais su, et peut-être même jamais voulu, mobiliser ce peuple en vue de la solution finale, la seule qui puisse libérer les esprits et relancer les principes de justice et d'équité qui ont été pendant 40 ans confisqués par les notables.



Cette génération d'opposants et d'hommes politiques, c'est-à-dire, la génération de SAID HASSANE SAID HACHIM, d'OMAR TAMOU de MOUZAWAR ABDALLAH, d'ALI MROUDJAE et de SAID ALI KEMAL...etc, pour citer ceux qui sont vivants née sous l'ère des colons qui leur ont enseigné le goût de la mesquinerie, de la duplicité et de la dictature, a donc échoué sur toute la ligne.

ceci étant dit on ne peut pas leur imputer à eux seul tous nos échecs bien entendu notre génération à sa part de responsabilité de la dérive actuelle c'est pourquoi il est temps de nous ressaisir


La question est maintenant de savoir si la nouvelle génération Comorienne, elle, aura su tirer les enseignements qu'il faut de l'échec de leurs aînés, pour enfin se doter d'une opposition capable de faire autrement.



Pour ma part, les leçons sont toutes très évidentes. Si les 16 dernières années ont été décevantes, elles restent néanmoins riches d'enseignements.


Il suffit donc d'éviter de faire comme les autres. Et ceci passe forcément par une approche radicaliste.

Eviter de faire comme les autres c'est, donc, commencer à bâtir, dès maintenant, une conscience politique nationale qui enseignera aux uns et aux autres les principes suivants :

1) Rien de bon ne peut plus se passer aux Comores tant qu'on centralise le pouvoir à MORONI : l'autonomie large est la meilleure solution pour ces îles peut être Mayotte réintégrera ces îles sœurs sous une autre forme.

2) Le changement aux Comores ne viendra plus par les urnes.

3) Pour que les Comores changent, il faut à la nation adopter des stratégies radicales allant des méthodes subversives les plus simples aux méthodes insurrectionnelles les plus violentes, avec au passage le refus de toute compromission.

Une fois ces trois principes intégrés dans le conscient et le subconscient des Comoriens, il s'agit par la suite pour tout un chacun de commencer à penser à comment apporter sa contribution à l'idéal du changement immédiat aux Comores.


Et je commence par ma contribution.


HE IKILILOU ! ARRÊTONS LE MASSACRE : PROFITONS DE CE VIDE JURIDIQUE POUR REFONDER LA NATION COMORIENNE : ARRÊTONS WO MSSADJADJA WA VOTI :

Où est le sauveur de ce pays?
Chers politiques qu'allez vous faire de vos cerveaux
oh ! la jeunesse des Comores qu'allez vous faire de vos 25 ans.

MA CONTRIBUTION

1) Primo : il faut réformer la constitution comorienne afin de la ramener, au minimum, à celle de 1978 et 2001 telle que négociée lors des conférences nationales (MOHELI et HAMRABA), mais y ajouter des garde-fous qui empêcheraient qui que ce soit de la modifier de nouveau au gré de ses humeurs sans passer par plusieurs dispositifs de validations, dont le plus important sera le référendum.
Il faut que la population comorienne soit partie prenante à tous les niveaux de l'expression démocratique de notre pays.

2) Secundo : il faut réduire de manière draconienne les pouvoirs du président de la république, quel qu'il soit, et redistribuer la plupart de ses pouvoirs nocifs au parlement et au gouvernement, et faire en sorte que le Premier ministre ne soit plus nommé par le président, mais plutôt voté par le parlement.


Ceci permettrait, par exemple, d'éviter l'arbitraire par lequel on veut qu'aux Comores le président ne puisse nommer son Premier ministre que parmi ces vendus.
Cela, c'est le type d'arbitraire qui divise les Comoriens, parce que cela découle de charlatanismes politiques et d'incompétences notoires dans l'appréhension de la chose politique. Et voilà pourquoi ce genre d'arbitraire qui divise les Comores doit cesser.


3) Tercio : il faut donner l'indépendance totale à la Cour constitutionnelle de manière à ce que ses membres désormais non partisans soient élus par leurs pairs magistraux et les parlements insulaires et non plus nommés par l'autorité politique.


4) Quarto : il faut créer et donner une indépendance totale à une Commission électorale, de manière à ce que ses membres non partisans soient tous élus, par les parlements insulaires et confirmés par le parlement national. Ceci assurera plus d'apolitisme et de neutralité dans les processus électoraux.


5) Quinto : Sur la base d'un moratorium d'un an voté par toute la classe politique comorienne, et peut-être même par référendum, il faut faire appel à l'ONU en tant qu'organisme neutre pour venir faire un nouveau recensement de la population, établir de nouvelles listes et cartes électorales et organiser indépendamment des élections générales plus crédibles aux Comores, sans prise de part, aucune du gouvernement comorien dans ce processus, en dehors des financements nécessaires. Ceci est essentiel, chers responsables politiques.


Tant que le régime semblable à celui de SAMBI IKILILOU organisera des élections aux Comores, ce ne sera pas la peine d'espérer une quelconque démocratisation. C'est tout simplement impossible. L'ONU devient donc le moindre mal. Entre deux maux, on choisit le moindre. Il n'y a que l'ONU qui puisse aider les Comores à asseoir les bases d'une démocratisation véritable qui ne pourra que profiter positivement à la nation comorienne.

6) Sexto : je propose qu'on décrète immédiatement une transition politique sous une présidence collégiale pour conduire les réformes exigibles. Les Institutions actuelles ne peuvent qu'être mises en veilleuse dès lors qu'elles ne jouissent d'aucune légitimité, les mandats constitutionnels de leurs élus étant déchus, aussi bien celui du Président Ikililou que ceux des parlementaires nationaux et insulaires. Au bout de ce processus de réformes, qui ne devrait pas durer plus d'une année, il faudra lancer le chantier d'élections générales pour les mises en place des nouvelles Institutions conséquentes aux nouvelles réformes de l'Etat.


Ceci devra inclure l'élection plus crédible du nouveau président de la république, quel qu'il soit. Tout ce processus peut être mis en place en un an, avec des élections générales en décembre 2015 au plus tard.


Chers compatriotes, je ne parle pas au nom d'un parti politique, mais une idée, l'idée qui rassemble dans la communion de pensées tous les Comoriens de tous bords politiques, sociaux et économiques qui pensent aujourd'hui que la présidence IKILILOU doit être mis hors-jeu pour ouvrir la voie aux Comoriens de préparer leur avenir.


Si c'est IKILILOU ou un membre de son régime qui gagne une telle élection indépendamment organisée, nous nous inclinerons.


Mais pour nous et pour le peuple Comorien, procéder ainsi serait la seule manière de garantir, rapidement et concrètement, la crédibilité et la légitimité du processus électoral, du moins dans cette phase initiale.

7) Et enfin, septimo : Je propose également une réforme des Comores sur la base d'un modèle fédéral. Le système fédéral est le seul système de gouvernement adapté aux réalités des îles trop encore victimes des rivalités insulaires qui mènent au favoritisme et au népotisme. Les Comores lui-même, à cause de la tournante, le peuple est victime.


Le système fédéral que nous proposons est celui qui donnera une autonomie de gestion politique et budgétaire à chaque île des Comores et permettra aux natifs de cette île d'élaborer eux-mêmes des plans de développement adaptés à leurs régions dans le cadre d'une politique insulaire gérée par des cadres et responsables politiques locaux ou affiliés.


En décentralisant le pouvoir politique et économique par la création de gouvernorats autonomes qui, sous le contrôle indirect du pouvoir central, seront de mini états dans l'état, le développement des Comores sera assuré à partir des îles pour les îles et non plus dépendant d'un gouvernement central qui a tendance à succomber aux lourdeurs politiques qui peuvent immobiliser tout un pays.


Dans ce nouveau système, le rôle du gouvernement central et du parlement central sera tout simplement de répartir les budgets insulaires sur base d'allocation annuelle et aussi sur base de projets de développement soumis par les gouvernements insulaires.


Ainsi les gouvernements insulaires deviendraient capables d'assumer directement la gestion du développement des îles en fonction des besoins de leurs régions.


Les élections générales aux Comores, sous ce modèle, deviendraient donc à la fois nationales pour l'élection du président et du parlement central, et locales pour l'élection des gouverneurs et des parlements insulaires.


Les effets bénéfiques de la réforme proposée permettraient ainsi de créer des emplois et des industries nouvelles dans les îles en fonction des besoins définis par les élus locaux de ces îles, tout en permettant de désengorger MORONI par le retour dans les îles des esprits inspirés par les nouvelles possibilités économiques disponibles dans les îles.


Cela occasionnera aussi une nouvelle forme de mobilité économique nationale qui permettra au génie de chaque île de s'exprimer plutôt que de tout attendre du gouvernement central.


On pourrait alors voir, par ce modèle, les îles multiplier la richesse nationale en faisant fructifier leurs budgets grâce à des initiatives locales et des systèmes de taxation locaux.


Il ne serait pas alors impossible de voir des îles doubler ou tripler leurs budgets, contribuant ainsi à l'accroissement vertigineux de la richesse nationale.


Au passage, nos cultures en bénéficieront grandement car le retour des jeunes dans leurs îles et dans leurs régions revitalisera nos cultures qui se perdent de plus en plus.


Voilà, Mesdames et messieurs, ma réflexion pour les Comores.
Cinq ans, c'est tout ce qu'il faudrait pour redresser ce pays et le mettre sur la pente du développement durable si une telle réforme était appliquée dès aujourd'hui.


Mais la vraie question que nous devons tous nous poser est la suivante : qu'est-ce que nous sommes tous prêts à faire pour rendre ce projet de redressement national possible ?


Mesdames et Messieurs, est-ce que vous êtes prêts à sauver ce pays de l'inertie de cette présidence, sachant qu'en sauvant ce pays, vous vous sauverez vous-même ?


Voulons-nous réellement des Comores avec un président incompétent qui régnerait sans boussole ?


Voulons-nous vraiment des Comores avec un président incompétent qui régnerait sans matelots qui réfléchissent ?


Changer les Comores relève de la responsabilité collective. Une seule personne ne pourra pas le changer.

Pour mériter les Comores que nous voulons, c'est ensemble que nous devons le conquérir et le construire.


A chaque fois que nous accepterons de participer aux manifestations organisées par ce régime, nous nous ferons complices de notre propre mort.


A chaque fois que nous accepterons un sac de ciment, une enveloppe, un poteau électrique, un sac de riz, des cuisses de poulets, un centime d'un membre du régime, nous aurons contribué à tuer nos propres enfants car l'argent qui achète ce SAC est celui qui aurait pu acheter des médicaments dans les hôpitaux et sauver nos pères et nos mères.


Quand un politique vous donne UN SAC de riz ou de ciment pour acheter votre vote, ne voyez pas juste LE SAC. Sachez par exemple qu'IKILILOU SAMBI dépensent sur tout le territoire national et à l'étranger près des 10 millions par an pour vous corrompre. Certains d'entre vous ne voient que le sac de ciment et la cuisse de poulet qu'ils prennent, mais ils ne se rendent pas compte qu'en acceptant ce sac, vous avez contribué à priver votre pays des millions d'euros. Qui auraient pu construire les routes, les écoles, les hôpitaux.


C'est la corruption politique qui coûte le plus cher aux Comores avec les délégations des notables à la présidence ou être nombreux dans les meetings : aujourd'hui et chacun d'entre nous en est un peu responsable.


Et entre temps, le pays souffre. Et pourtant, nous pouvons lui dire que nous ne voulons plus le sac de ciment, que nous voulons le développement du pays et que s'il y a des millions à dépenser chaque année pour corrompre chacun d'entre nous avec un sac de ciment, il lui suffit de diviser ces millions par trois et donner chaque année quelques millions à chaque île dans le cadre d'un développement décentralisé et le pays ne s'en porterait que beaucoup mieux.


Je vous invite donc dès aujourd'hui à un pacte national, chers responsables politique.


A partir d'aujourd'hui, jurons que nous refuserons le sac de ciment, le sac de riz et le voyage à Dubaï de tout homme politique car les accepter, c'est dire aux hommes politiques de continuer à piller les Comores et à tuer nos enfants qui ne peuvent pas trouver des médicaments dans les hôpitaux parce que cet argent est ce qui a acheté le sac de riz consommé.


Disons non au sac de riz pour ne pas nous faire complice de la mort de nos propres familles.


Disons tous ensemble que nous jurons de ne plus vendre nos vies et celles de nos enfants en prenant le carton de cuisse de poulet.


Jurons que nous ne voulons plus vendre l'avenir de notre pays pour un carton de cuisse de poulet.


Et appelons à l'unité citoyenne les Comoriens et comoriennes qui croient encore à l'espoir, aux valeurs qui élèvent les sociétés.

Chers compatriotes, je ne parle pas au nom d'un parti politique, mais une idée, l'idée qui rassemble dans la communion de pensées tous les Comoriens de tous bords politiques, sociaux et économiques qui pensent aujourd'hui qu'IKILILOU doit être hors-jeu et préparer l'avenir.


Si aux Comores aujourd'hui, vous êtes ministre et vous pensez que ce que vous faites au sein du gouvernement
Comorien tue le Comorien, alors vous embrassez mes idées démissionnez et rejoignez nous dans ce combat qui est le votre pour un changement positif aux Comores.


Si vous êtes Directeur et vous pensez que IKILILOU SAMBI ont tué les Comores et vous voulez leur départ, alors rejoignez nous.


Si vous êtes un étudiant qui, après avoir regardé son pays avec des yeux d'intellectuel, réalise combien de mal
IKILILOU SAMBI ont fait aux Comores Rejoignez-nous.


Si vous êtes un paysan trimant sous le soleil et imaginant la possibilité des Comores nouvelles pour vous-même et
pour vos enfants, rejoignez-nous.

Si vous êtes un militaire, un policier, un gendarme à qui IKILILOU demandera demain à 20h d'éteindre les lumières pour changer les urnes parce qu'il veut rester au pouvoir et vous pensez qu'une telle chose ne peut être tolérée, alors rejoignez-nous.

Chers compatriotes, rassemblons-nous pour la nouvelle république des Comores

Chers Compatriotes,

L'article 35 de la Déclaration française de droits de l'homme et du citoyen de 1793 est clair. Cet article dit
Clairement que "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour
Chaque portion du peuple, le plus sacré et le plus indispensable des devoirs".


J'ai fait de cet article mon credo. Les Comores sont en situation de légitime défense car les forces du mal, pendant 40 ans, ont meurtri notre pays.


Il nous faut désormais un engagement citoyen d'une autre nature. Nous ne devons plus obéir à des lois bâties sur l'égo


Je lance l'appel du changement immédiat et ensemble, nous serons au rendez-vous de l'histoire.


Cet appel, répondez-y en masse quand il vous sera lancé.


Mais dès aujourd'hui, chacun d'entre nous se doit de commencer le processus. La bataille sera rude et certains d'entre nous en souffriront.

Mais à la fin, c'est le peuple Comorien dans tout son ensemble, qui vaincra.


N'oubliez jamais nous sommes riches en hydrocarbure mais aussi très riche spirituellement.


Vive l'autonomie des îles.

Vive la nouvelle république des Comores

Professeur BASHRAHIL Mohamed Farid