mardi 29 septembre 2015

Syrie : Le coup de maître de Vladimir Poutine qui va définitivement ruiner la plan de domination US


BREIZATAO – ETREBROADEL (22/09/2015) La montée en puissance de la Russie sur le théâtre syrien ne fait plus de doute : chaque jour qui passe donne la mesure d’un déploiement constant de matériel et de personnel. Ce virage stratégique, qui a visiblement pris de court les USA mais aussi la France, a été salué par un tir de mortier contre la représentation diplomatique russe à Damas. Pas de quoi perturber Moscou qui s’apprête à infliger une défaite stratégique d’ampleur inédite aux USA et à leurs vassaux dans la région.

Le déploiement s’intensifie

L’arrivée continue de matériels militaires russes dans la région de Lattakié, le bastion du président syrien, prend chaque jour une nouvelle ampleur. A cette heure, les USA estiment que la Russie a déjà déployé 28 avions de combat, 20 hélicoptères et, pour assurer la sécurité immédiate de la base aérienne russe de Jableh, 9 chars d’assaut et des centaines de soldats d’élite.
Moscou livre déjà du matériel de guerre et de l’armement à la Syrie, mais l’intervention de l’armée de l’air russe va radicalement changer la donne sur le front. C’est ce qu’a indiqué le ministre des Affaires Etrangères syrien à la télévision russe. La presse belge s’en fait l’écho (lire ici) : “La participation de la Russie dans le combat contre Daech (acronyme arabe de l’EI) et le Front al-Nosra (branche syrienne d’al-Qaïda) est encore plus importante que la fourniture d’armes à la Syrie”, a déclaré M. Mouallem à la chaîne de télévision Russia Today. Ses propos sont rapportés dimanche par les médias syriens.

Un désastre stratégique pour Israël
Et il est loin d’être le seul à partager cet avis puisque le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, s’est précipité aujourd’hui(le 22/09/2015) à Moscou pour tenter de négocier avec Vladimir Poutine les conditions de déploiement de l’aviation russe. Sans grand succès. Rencontrant le président russe dans sa datcha aux côtés d’une délégation militaire israélienne de haut niveau, Benjamin Netanyahou a dû faire face au fait accompli, sans obtenir de garantie sur la conduite des opérations russes en Syrie (source).

La crainte principale de Tel Aviv est de ne plus pouvoir agir librement en Syrie sans affronter l’aviation russe, laquelle assure la sécurité de l’armée syrienne ainsi que celle de ses alliés. De fait, Israël va devoir agir prudemment et, pour une large part, ne sera plus en mesure d’agir en Syrie. C’est une évolution stratégique catastrophique pour Tel Aviv. Et ce revers s’ajoute à la montée en puissance de l’Iran, désormais en paix avec les USA et les Occidentaux.

L’aviation russe sur le pied de guerre

Comme nous le rapportons aujourd’hui, l’aviation russe est déjà à pied d’œuvre. Des chasseurs ont été ravitaillés en vol au-dessus de Homs, comme le montre une vidéo réalisée par les islamistes de l’ASL soutenue par la France (voir ici). Par ailleurs, la Russie a lancé ses premiers vols de drones dans le pays pour identifier les cibles islamistes.

Une intervention qui ne plait pas aux islamistes qui ont envoyé un message à Moscou sous la forme d’un tir de mortier contre son ambassade de Damas. Ce qui a suscité la fureur de la Russie qui a appelé “à l’action” contre les insurgés et les djihadistes :

Débâcle occidentale, humiliation française

Il s’agit d’une débâcle géostratégique majeure pour les USA mais également pour la France. Cette dernière a soutenu sans faiblir les insurgés islamistes en partenariat avec le Qatar, la Turquie et l’Arabie Saoudite. L’intervention russe – largement inattendue par les Occidentaux – bouleverse la donne. Difficile en effet de condamner la Russie qui, plutôt que de parler, entreprend la destruction de l’Etat Islamique et d’Al Qaeda. L’insistance récente de François Hollande à “neutraliser” le président syrien soulignant davantage, s’il en était besoin, l’impuissance de Paris à influer sur les événements.

Coup de maître de Vladimir Poutine



Vladimir Poutine, par ailleurs, est en train de ruiner toute la stratégie américaine d’isolement de la Russie, consécutivement à l’affaire ukrainienne. Les Occidentaux se retrouvent devant un choix cornélien. Soit ils soutiennent la Russie dans son action militaire en Syrie et aident, de facto, le gouvernement syrien à gagner la guerre. Ce qui signifie une défaite complète au Moyen-Orient avec, pour corollaire, un nouveau nouveau statut d’arbitre des relations régionales pour la Russie. Un scénario cauchemardesque pour les Etats-Unis.
Soit, les Occidentaux refusent et ils démontreront, aux yeux de l’opinion publique mondiale, qu’en réalité ils n’ont aucunement l’intention de neutraliser le djihadisme. Ce qui confirmerait ainsi que, dès l’origine, Washington, Paris et les puissances régionales s’en servent à des fins inavouables. Mais pire encore, ce serait laisser au seul Poutine tout le prestige d’une victoire contre la barbarie islamiste.

La perspective d’un Vladimir Poutine “protecteur du monde libre et civilisé” qu’induirait l’écrasement de l’EI par la seule Russie n’est pas de nature à enchanter ceux qui s’échinent, depuis 15 ans, à le dépeindre en tyran. Vladimir Poutine entend donc formaliser, à l’ONU, son intervention en Syrie contre l’Etat Islamique. Et proposer aux Occidentaux de le rejoindre dans son effort. S’ils s’avouaient contraints d’accepter, les Occidentaux devraient admettre que le mythe de “l’isolement de la Russie” ne tient pas. Ils connaîtraient par ailleurs des difficultés grandissantes pour légitimer, auprès de leur opinion publique, leur politique de sanctions contre un allié…
Et c’est là un tour de force de Vladimir Poutine : rompre l’isolement occidental, contraindre les USA à soutenir leur effort pour permettre à Bachar Al Assad de gagner la guerre, faire de la Russie une puissance incontournable au Moyen-Orient et par là même, faire de la Russie une grande puissance avec laquelle on devra compter. Poutine, grand amateur de judo, sait que son principe essentiel est le suivant : retourner la force du mouvement de l’ennemi contre lui. Il ne fait pas autre chose en utilisant l’islamisme alimenté par ses ennemis pour renforcer sa position.

Réactions françaises

Difficile donc, surtout en France, de critiquer le pays qui entreprend de détruire un “Etat Islamique” qui a fait assassiner des citoyens français. Si la Russie parvient à détruire l’Etat Islamique, ce sera pour Vladimir Poutine une victoire qui lui vaudra une admiration et une reconnaissance universelles. Deux choses dont il jouit déjà en Russie après avoir “sauver” la Crimée.

Ce désastre imminent pour Paris explique la décision du gouvernement socialiste de “bombarder la Syrie” et ainsi faire croire à l’opinion publique française qu’il est au moins aussi “efficace” que Moscou lorsqu’il s’agit de garantir la sécurité des citoyens français. Cependant, les 5 années de soutien à l’insurrection islamiste constitueront un fiasco géostratégique et diplomatique complet dont Paris n’a pas fini de mesurer le coût.

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Source : over-blog.com

La mauvaise foi des Sambistes sur la question de la tournante entre les îles : Document inédit !


En l'an 2010 aussi, Le Ministre Fahmi Saïd Ibrahim était à Addis Abeba : Document inédit !

Un document explosif qui dévoile la manigance et la mauvaise foi des Sambistes sur la question de la tournante entre les îles, mais aussi sur la question de Mayotte. Le dossier que Fahmi et Dossar ont remis aux autorités de l'Union Africaine en 2010 a bel et bien mentionné noir sur blanc que la tournante de 2016 revient à la Grand-Comore et pour un « Grand-Comorien ». Alors, Ahmed Sambi est un Grand-Comorien ? Visiblement quand il s'agit de mentir ouvertement, il y a des gens qui sont plutôt forts. Il y a pire, c'est qu'une fois qu'on a la preuve de leurs mensonges, rien ne change. Tout de même, ils doivent savoir que nous sommes au courant de leur volonté de toujours mentir aux comoriens. Il y a pire pour ces donneurs de leçon, c'est la question de Mayotte.
Dans ce document, Mayotte qui est officiellement le 101e département français et le cinquième DOM après le référendum de mars 2009 a rejoint les rangs des départements français en avril 2011, toujours sous le régime d'Ahmed Abdallah Sambi. Quand les (Sambistes) tentent de se rattraper sur la question de Mayotte, rappelons tout simplement qu'ils ont supprimé purement et simplement Mayotte dans leur reforme de 2009. Comme on peut constater dans ce document que Fahmi Saïd Ibrahim ministre des relations extérieures et Mohamed Bacar Dossar ministre des finances de l'époque,ont remis aux autorités de l'Union Africaine en 2010, ils ont tranché sur la question Mayotte. On constate également et contrairement à ce qu'ils nous chantent aujourd'hui, qu'en 2010 ils ont fixé déjà que la tournante de 2016 revient à la grande comore sans se poser la question de Mayotte. "en 2016 c'est le tour de la Grande-Comore "pour un "Grand-Comorien". comprendra qui voudra.

En 2010, Fahmi Saïd Ibrahim ministre des relations extérieures est parti à Addis-Abeba avec Mohamed Bacar Dossar pour rencontrer les autorités de l'Union Africaine parce que le 1er mars 2010, les "congressistes" sambistes ont voté la proposition de loi qui fixe au 27 novembre 2011, la date des élections présidentielles harmonisées. Naturellement cela a soulevé les réactions de la population Mohélienne « Mpaka Modja Nguefo ». Dans cette situation où l'ancien raïs Ahmed Sambi était acculé par les manifestations de la population de Mohéli pour qu'il parte et laisse à un Mohélien la présidence, ils sont partis à Addis Abeba pour prouver leur bonne foi aux autorités de l'Union Africaine en remettant un dossier officiel « La réforme constitutionnelle de 2009 ».
Chers lecteurs, le contenu de ce document remis aux autorités de l'Union Africaine en 2010 par Fahmi Saïd Ibrahim ministre des relations extérieures et Mohamed Bacar Dossar ministre des finances de l'époque, je vous invite à le découvrir pour enfin comprendre le fossé qui existe entre leurs paroles et leurs actes. Oui, le fossé est énorme. Par exemples, il est mentionné noir sur blanc dans le document qu'ils ont remis aux autorités de l'Union Africaine, (la tournante à Mohéli en 2011) pour un « Mohélien ». On constate également que contrairement à ce que Fahmi Saïd Ibrahim avance aujourd'hui comme argument dans le but de donner la tournante de Ngazidja à son ami Ahmed Sambi, il est mentionné noir sur blanc que la tournante de 2016 revient à la grande Comore et pour un « Grand Comorien ». Pourquoi ce revirement de Fahmi Saïd Ibrahim et Bacar Dossar, qui nous font croire que Ahmed Sambi peut être candidat en 2016 ? à savoir !
Le 1er mars 2010, les congressistes ont voté la proposition de loi qui fixe au 27 novembre 2011, la date des élections présidentielles harmonisées. cela a soulevé les réactions de la population Mohélienne « Mpaka Modja Nguefo ». Ainsi donc, puisque l'ancien président Ahmed Sambi était acculé par les manifestations de la population de Mohéli pour qu'il parte et laisse à un Mohélien la présidence, Mohamed Bacar Dossar accompagné de Fahmi Saïd Ibrahim sont partis à Addis-Abeba et ont remis au Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine un document argumentaire dont le contenu et la suite des événements montrent combien que cette équipe n'est pas du tout sérieux malgré l'apparence.
On constate que parmi les huit (8) points essentiels de la réforme constitutionnelle de 2009, il y a la nécessité d'éliminer toute ambiguïté sur la tournante. Il y a aussi les élections des députés et des conseillers le même jour et l'élection du président de I'Union et les Gouverneurs des îles aux mêmes dates. visiblement entre ce qu'ils ont écrit et ce qu'ils nous racontent aujourd'hui le fossé est énorme. Pourquoi ?
- D'abord parce qu'ils sont partis à Addis Abeba en 2010 pour remettre une réforme constitutionnelle qui a prévu les regroupements des élections législatives des députés de l'Union et des conseillers des îles le même jour et l' élection du chef de l'Etat et des Gouverneurs le même jour. Sauf que bizarrement, en 2014 ces partis (Juwa-Ridja-Pec et autres) ont réclamé la fin du mandat des députés, 8 mois avant la fin du mandat des conseillers. Dans ce cas on se demande pourquoi ils ont fait cette reforme en 2009 ? D'ailleurs sur ce point Saïd Larifou du parti Ridja avait réclamé « un Conseil législatif de transition », aujourd'hui on comprend mieux pourquoi le "Ridja" voulait un parlement « consensuel » puisque ce parti n'était pas en mesure de présenter des candidats aux législatives. pourtant un parlement « consensuel» aurait ramené des députés Ridja à Hamramba.

- En suite la réforme constitutionnelle de 2009 avait comme objectif : éliminer toute ambiguïté sur la tournante, n'est ce pas ? en la rendant obligatoire au bout des cinq ans de mandat du président de I'Union. Ici encore, en lisant ce document on constate que la réforme constitutionnelle de 2009 a prévu la tournante à Mohéli en 2011 pour un « Mohélien ». Comme elle a prévu la tournante en Grand-Comore en 2016 pour un « Grand-Comorien ». Alors, quand le leader du parti Pec se dit prêt à donner le tour de Ngazidja à l'ancien Président Ahmed Sambi, on se demande s'il a oublié le document officiel qu'il a remis en main propres aux autorités de l'Union africaine et surtout pourquoi ce qu'il dit est différend de ce qu'ils ont écrit... à suivre

Voici le document à charge . bonne lecture





VERS UNE SOLUTION DÉFINITIVE A LA QUESTION DU VISA DES ETUDIANTS COMORIENS A MADAGASCAR


VERS UNE SOLUTION DÉFINITIVE A LA QUESTION DU VISA DES ETUDIANTS COMORIENS A MADAGASCAR
Le Ministre de l’Intérieur, Houmed Msaidié a bouclé ce week-end une mission effectuée à Tananarive depuis le 21 septembre dernier, dans le cadre des accords bilatéraux pour le bénéfice des étudiants comoriens.

C’est avec tous les honneurs que le Ministre de l’Intérieur, Houmed Msaidié a été accueilli par les autorités malgaches, en l’occurrence le Ministre d’Etat assurant l’Intérim du Ministre des Affaires étrangères, Rivo RAKOTOVAO et son homologue malgache, Solonandrosana OLIVIER.
Le déplacement du Ministre comorien s’inscrit dans le cadre des accords bilatéraux entre les deux pays amis. Il vise à trouver une issue favorable et permanente au problème relatif au séjour des étudiants comoriens vivant dans la Grande Ile.

Sur la table des négociations, Houmed Msaidié a relaté de long en large les difficultés que rencontrent ces étudiants à Madagascar, en soutenant l’idée qu’il y a urgence à sortir de cette crise.
Face à cette situation peu reluisante, les autorités malgaches disent être sensibles et entendent soutenir le Gouvernement comorien afin de parvenir à des résultats concrets.
Pour l’heure, les deux parties se sont engagées à étudier le cadre légal. Un prochain rendez-vous est prévu dans un court délai. Ce rendez-vous aura pour objectif premier de concrétiser ces échanges bilatéraux par des signatures.

Comores: Attentat contre le Général Salimou - 4




Une ''Armée'' à plusieurs tranchants

Un commentateur a donné son point de vue  par rapport à la situation qui prévaut au sein de l'armée comorienne. Nous avons pris la largesse de le publier à la Une de votre blog dafinemkomori.

La publication de la lettre du général Salim et les réponses du Directeur du Cabinet chargé de la défense Dossar et du chef de cabinet militaire à la présidence Bastui viennent encore justifier la divergence de vue et presque l'opposition déjà connue de tous entre l'armée et la présidence sur le comportements de Sambi et ses cousins qui voudraient instrumentaliser l'armée nationale qui les a permis d’avoir un jour un chez et non pas être apatrides. Le mécontentement de la haute hiérarchie de l'armé sur les avancements en flèche de bastui sans aucun respects des procédures bien définies et claire de cette institution, les nomination politiques au niveau de la l'armée, la gendarmerie et la police sont les ingrédients que Sambi a mis dans sa sauce pour la préparation de la dictature qu'il croyait pouvoir mettre en place après le 26 mai pour s'éterniser au pouvoir.

Ajouter à l'intégration des officiers rebelles qui ont servi et fait régner la terreur à Anjouan lors de Mohamad Bacar notamment Halidy Charif ainsi que la réintégration des officiers pédophiles comme Abou issa pour séduire son entourage pervers de Moroni ont fait que le pouvoir n'a que quelques jours peut être à livrer ses derniers soubresauts Avec l'arrivée des mercenaires tchecheno-lybiens sans l'avis ou la consultation ni de l'Etat major et ni de l'Assemblée ont encore a encore enfoncé le clou pour la bouillabaisse ou "parissa"(en comorien) à la sambienne pour accélérer le régime à rendre l'âme. Ce n'est ni les filatures, ni les écoutes téléphonique et ni les tentatives d'assassinats des hauts gradés de l'armée et des responsables de l'opposition comorienne qui arrêteront le déluge et la descente aux enfers de Sambi et ses acolytes. Certes, beaucoup de responsables du régime de Sambi n'ont aucun un mot à dire devant le tout puisant et tête pensante du régime Dossar dont le nom fait froid au dot vue sa descendance par son connu père Dossar.

Cette pratique d’une partie de la garde prétorienne genre GP dont bastui , le gamin qui n'a toujours pas grandi et mûri, est une recette de son père Ahmed Abdou cerveau pensante de feu Ahmed Abdallah Abdéremane devenue actuellement parrain et père spirituel du régime de ces neveux et fils . Par les liens de sang qui l'unissent à Sambi, Dossar, Ahmed Djaffar et ses enfants aux rouages de l’Etat et en tant qu’ancien directeur de cabinet de Ahmed Abdallah Abderamne a pu faire convaincre ses anciens compagnons d'autrefois, notamment Said Hassane Said Hachim, Ali Mroudjaé, Ali Mlahaili, Abdallah halifa, Mhoutar Ahmed Charif et Abdourazakou Abdoulhamid pour servir de caution morale devant les notables de nagzidja et de bouclier au régime du Mollah devant les quelques cadres et intellectuels qui dénoncent les dérives et les manigances de leur temps révolu. Par les même tactiques et manigances conseillés par ces dinos, Sambi a pu drainer avec lui la presque totalité des cadres et intellectuels de Moroni en les dissuadant que c'est un régime entre cousins et cousines c à d moroniens et mustamudiens de bonne famille (makabayla) qui eux doivent être protégés par les milices recrutés, financés et armés par Brawan et Ahmed Djaffar et surtout par l'homme fort, le plus adulé par tous les hauts cadres , intellectuels, notables, femmes et surtout des jeunes filles et garçons de Moroni pour sa générosité et sa bienveillance à les honorer dans tous les sens sans compter tous ces moroniens.

Heureusement qu'il y a une petite poignée d'enfants dignes de cette belle citée d'Ali wa Boina qui se battent et résistent contre cet enracinement de ce séparatisme, de ce chauvinisme et cet esprits grégaire qui viennent d'être ressuscités par les kabayla de Mutsamudu après avoir été enterrés à Ngazidja, il y a presque un demi siècle avec la prolifération de plusieurs leaders de partis politiques et associations de la société civile de notre capitale, la belle ville rempart de Moroni.

En quatre ans, cette famille régnante de Mustamudi a pu utiliser les méthodes les plus machiavéliques pour asseoir son règne éphémère et maintenant, elle planifie les méthodes les plus démoniaques et dictatoriales pour essayer de s'éterniser au pouvoir en croyant a voir tout réussi.

Cependant, notre armée républicaine notamment les vrais hauts officiers (qui n’ont rien à envier aux hauts cadres et intellectuels comoriens) et leurs troupes sont toujours conscients qu'ils ne sont ni à la solde d'un régime et ni d'une clique et n'en parlons pas d'une famille mais, ils sont au servie du pays et du peuple.

Ils s'acceptent pas d'être impliquées dans des tractations et de machinations de déstabilisation du pays encore fragile, miné par 9 ans de séparatisme localisé dans l’île d’Anjouan et rampante durant les 4 ans dans presque tout le pays et d'instauration d'une monarchie dictatoriale orchestré par Ahamed Abdallah Sambi, ses vendus de députés et de laquais de Ministres.

J'ose espérer que la cour constitutionnelle dont les mandats de la majorité de ces membres arrivent à termes dans quelques mois se fera pardonner par le biais de son président Abdourazakou Abdoulhalid qui vient d'avoir encore pour une dernière fois une chance d'entrer dans l'histoire des Comores car il en a raté pas mal.

Ce jour de jeudi 6 mai 2008, pourrait lui être la seule et unique occasion d'être pardonné par le peuple comorien pour tout ce qu'il fait depuis l'époque de Bob Denard, Ahmed Abdou et d'Ahmed Abdallah Abdéremane jusqu'aujourd'hui avec les mercenaires tchecheno-lybiens, Dossar et Ahmed Abdallah Sambi.

C'est peut être la seule manière et l'ultime chance pour cette cour et surtout de son président de se ressaisir pour tous les dérapages, la corruption et le graves manquements qu'il a fait preuve pour demander le grand pardon au peuple qui avec son ancienne institution, l'armée nationale, l'ont dans la ligne de mire avec Sambi et ses acolytes.
En tout état de cause le peuple aura le dernier mot.


BENCHARIF

lundi 28 septembre 2015

Le président Ikililou fait le triste bilan de son règne devant les siens

oui pour une révolution citoyenne, rien n'est encore perdu !
Le président Ikililou fait le triste bilan de son règne devant les siens : oui pour une révolution citoyenne, rien n’est encore perdu ! Alhadje Ikililou Dhoinine avant de partir à New York à fait un pique nique à Djoiezi prétendue être sa ville natale. Autour de lui Ligo, Bawa, Mohamed Bacar et autres...

Et notre cher président déclare à l'assistance : ''Nous voici vers la fin du mandat, je ne souhaite pas le prolonger d'une seule seconde. Riche, je suis devenu et avec mes terrains d'ylang ylang je deviens la société Bambao de l'époque coloniale.

Et vous mes frères et amis de Djoiezi n'êtes vous pas devenu riches? Une question posée avec insistance et surtout qu'il se sent trahi par ceux qu'il a aidés à devenir riches, et qui, aujourd'hui, rejettent la candidature de sa femme.

Ligo, la voix tremblante, répond en premier : '' moi, je vous suis reconnaissant Mr le président. Je suis parmi les jeunes riches de la ville et de l'île. Merci Excellence. La tournante mohelienne m'à été très fructueuse et je ne suis pas ingrat. Par contre, il faut que je vous dise la vérité, et je n'ai pas l'habitude de vous mentir : la candidature de votre femme, sera rejetée ici à Djoiezi et ailleurs. Et comme je vous suis fidèle Mr le président, j'ajoute qu'il y a quelque chose qui ne sent pas bon ici à Mohéli : ça bouillonne, et tout est prévisible.

Alors, très remonté, furieux d'entendre de tels propos, notre cher président hausse le ton : '' pourquoi à Djoiezi vous dites que je n'ai rien fait? Vous qui êtes reconnaissants retroussez vos manches pour aider Mmahaloi à devenir Gouverneur. Si non, elle ne sera pas la seule à être trainée devant la justice pour corruption et détournement, car vous tous avez bénéficié de cet argent du contribuable comorien. Je vous exhorte de convoquer tous ceux qui se sont enrichis ces cinq dernières années de la tournante mohelienne, tels que, l'actuel ministre Daousse Alaoui, Fayez, Daniel etc.... pour faire gagner mon épouse. Mohamed Ali Said à ruiné cette Île, il doit partir. Dommage que je n'ai pas pris le temps d'écouter l'autre fou de Fomboni que j'ai malmené pourtant élus ensemble sur le même ticket dans le cadre du Relais qui glisse, lorsqu'il a dit que Mohamed Ali Said n'a jamais été en paix avec qui que ce soit car même ses habits qu'il porte, sont en conflit permanent avec lui. Et quand je pense à l'argent qu'il s'est fait avec la taxe du girofle, je deviens rouge, mais je demande pardon à Dieu et à ceux que j'ai humiliés.

Ainsi peut on constater que la tournante est un perchoir pour s'enrichir chacun a son tour! Oui, nombreux sont ceux qui se sont enrichis et quand on regarde de près la fortune de Mamadou par exemple, il y a de quoi à songer à faire autant que les Burkinabés. Mais a-t-on une armée qui pense à son peuple ? La réponse est non, et il est grand temps que le peuple lui-même ne se laisse pas piéger par la fameuse année 2016, où ceux qui nous ont ruinés hier et aujourd'hui, pensent que le remède réside dans l'élection de 2016.

Chez nous ici à Djoiezi et partout dans les localités où l'argent des comoriens a enrichi les valets de Beit-Salam, on entend la même chanson des "bantitis" avec orgueil et fierté dire que c'est le notre."Ino de yahatru". Mais le jour où le peuple descendra dans la rue, ces voleurs seront tous emportés par sa colère et ne nous dites pas s'il vous plait : '' wasiriboneya''. Non, parce que, les wangazidja surtout se sont battus pour que nous ayons notre tournante et aujourd'hui, c'est une minorité qui en bénéficie.

La révolution c'est maintenant.

F.S.A.M, Djoezi. Mohéli

Un Crime: trafic de faux billets aux Comores !


Un Crime: trafic de faux billets aux Comores !Démantèlement par la Police Nationale d'un réseau de trafics de faux billets d'euros! Mille faux billets de 500 euros seraient saisis. Sont impliqués, selon le quotidien LGDC, "un député proche du régime", "des notables influents", "un sermonneur(Hatub)" et "des jeunes". Comme quoi des franges diverses de la population comorienne sont corrompues jusqu'aux os! Tous des indignes représentants des élus du peuple, de la notabilité, des ulemas- hatubs, et de la jeunesse!

Est ce une autre manière de préparer les élections de 2016 ?
Un Crime: trafic de faux billets aux Comores !

Sahali Assaf Mohamed

dimanche 27 septembre 2015

Pourquoi suis-je pour les Assises Nationales avant les Présidentielles?


On a déjà élu un président pour 4ans, il s'est prolongé d'un an son mandat sans que cela ait empêcher la terre de tourner. Rallonger de quelques jours, voire de quelques mois, le mandat actuel, pour trouver une solution durable à l'équité des îles, serait une solution sage.
Le bilan des quarante années d'indépendance, se résume à quelques lignes : six mois de révolution, deux ans de dictature, dix-huit ans d'occupation, six ans d'anarchie et vingt ans de séparatisme. Nos meilleurs littéraires trouveraient quelques lignes à rajouter pour faire une page; par contre, notre avenir commun est la principale préoccupation à mon sens. C'est en cela, que je suis favorable à des Assises Nationales pour préparer et garantir cet avenir. Il n'est plus besoin de confondre course et précipitation?
On est nombreux à citer comme exemple de développement les Seychelles, pour prouver que le coup d'état de France Albert René n'a pas empêché son évolution. Mais personne n'évoque le caractère pragmatique des Seychellois, qui manque aux Comoriens. Un exemple vient étayer ma démonstration. En 1992, les Seychelles comme les Comores décident de convoquer des conférences nationales pour sortir de leurs crises. Aux Seychelles, les délégués à la conférence, étaient élus à la proportionnelle intégrale par listes, aux Comores, chaque formation qui avait déposé une copie de statut à la préfecture, a eu droit à un délégué. Conclusion, les Seychellois ont choisi la voie qui était la meilleur pour leur Nation, les Comores ont accouché d'un texte sans tête ni queue, qui empêchait même l'organisation d'une élection présidentielle, par le seul fait que les candidats devaient être parrainés par 12 élus par île, alors que Mohéli n'en comptait que 5. Il fallait être vraiment comorien pour ne pas comprendre cela. La suite, on la connait, déportation du Président, puis autre conférence nationale.
Au jour d'aujourd'hui, si l'on se posait la simple question, en quoi le conseil constitutionnel et le CENI seraient-ils cette fois-ci plus honnêtes que leurs prédécesseurs, pour organiser des élections impartiales, libres et démocratiques? Personne ne peut garantir une réponse. Le coup de maître du Conseil Constitutionnel sur les élections du bureau de l'Assemblée Nationale est la bonne illustration. Invalider des élections l'avant-veille de l'ouverture de l'Assemblée, sans donner obligation de désigner leurs remplaçants avant l'ouverture de l'Assemblée, pour que celle-ci soit au grand complet, démontre qu'il y a des limites de confiances que nous devons reserver.
Partant de ce constat, je reviens à une interview que j'ai accordé au journal « le Matin des Comores » en 2002, suite aux querelles, qui opposaient les Présidents Azali et Elbak sur l'application de l'article 9 de la constitution. Le Président Azali, a compris au dernier moment, que ses délégués au comité de suivi étaient incompétents et n'avaient rien compris des sens des mots. Il a racheté le chef de la délégation de l'opposition pour faire croire à une unanimité, puis a fait usage de la force de l'armée pour imposer un point de vue contraire aux aspirations légitimes des populations des îles.
C'est pourquoi, j'avais déclaré que le comportement de l'Union était de nature à replonger le pays, dans une nouvelle zone de turbulences. A l'arrivée au pouvoir de A. A. Sambi, Mohamed Bacar, qui a bénéficié durant quatre ans, de l'application à l'esprit et à la lettre de la constitution, avec sa gendarmerie pour le maintien de l'ordre, des sociétés régionales, a franchi à son tour le pas qu'il ne fallait pas commettre, à savoir l'obstruction de la libre circulation des biens et des personnes. La suite, un débarquement des forces de l'Union.
Si certains aujourd'hui parlent de stabilité retrouvée, c'est parce que Ngazidja a accepté une spoliation budgétaire qui vient d'atteindre ses limites avec le cas de la question de l'eau au Centre de la Grande Comore. Dans un pays normal, où les dirigeants seraient nationaux plus tôt qu'îlois, le Ministre de l'énergie ferait acheter un groupe électrique de secours pour le pompage de la seule station d'alimentation en eau de l'île. Cette question cruciale n'est même pas une préoccupation gouvernementale, tant que les camions citernes de l'Armée, alimentent les gouvernants à leur domicile.
L'unité des Comores, aujourd'hui, relève de la seule volonté des Grands-comoriens, qui paient la dette, qui versent la totalité du budget de l'Union, et à combler les budgets des autres îles. Cette attitude est d'autant illusoire que les deux îles Anjouan et Mohéli jouissent d'une partie de leurs autonomies tandis que celle de Ngazidja est complètement confisquée et ceci en violation des articles 7-3 et 9 de la constitution. Le ministre de l'intérieur nomme des préfets, alors que les collectivités régionales sont de la compétence exclusive des îles. En violation de l'article 12 qui confère à l 'Union la défense extérieure, on voit les ministres de l'intérieur envoyer des gendarmes pour le maintien de l'ordre alors que cela relève de la compétence des îles.
Depuis 2001, l'Union a refusé de créer une fonction publique territoriale, qui serait la première marque de l'autonomie des îles. La contribution au quote-part des recettes publiques est transformée en partage au prorata, les sociétés d'états qui conformément à l'article 11 de la constitution, devaient céder la place à des sociétés iloises comme à Anjouan, sont restées de vaches à lait du gouvernement. De l'équité des îles, qui fut la cheville ouvrière de cette constitution de 2001, dans sa lettre comme dans son esprit, il est mis en place une égalité des îles si ce n'est une suprématie de l'île de la Tournante. Alors, allons nous prendre le risque d'organiser une élection présidentielle sans avoir dépoussiéré tout cela? Allons-nous, encore une fois rater ce rendez-vous, devant permettre de définir une fois pour toute, le sens de la réelle participation de toutes les îles, à tous les échelons des décisions de la Nation, afin de garantir une harmonie capable de bâtir une vraie Nation?
Il est à craindre, quoi que l'on puisse raconter, sans une clarification suivie de gardes fous avant ces présidentielles, le pays va tout droit à l'implosion. Ngazidja est cette fois-ci vaccinée et son réveil risque d'être douloureux et irréversible. Et ce ne sont pas les arguments qui manquent.
Un bilan de tout cela s'impose, et le fait que ce soient les plus sages d'entre nous, ceux à qui, ils restent de brins de patrie soient à l'avant-garde de cette cause, j'adhère sans hésitation. Faute de quoi, ceux qui pensent nous jouer le tour d'Ikililou, non élu, mais président pendant cinq ans, en auront pour leurs frais et le pays paiera l'addition. M, Carvallo, ancien Représentant du PNUD, au plus haut du séparatisme, a dit avant la tenue de la conférence d'Antananarivo : « Quoi qu'il advienne, Ngazidja paiera l'addition ». Depuis, l'addition est plus salée. Comme disait le slogan de l'ASEC : « Personne ne peut empêcher le soleil de briller », alors mettons-nous à l'abri sous les arbres avant qu'il ne soit trop tard.
Paris le 25/09/2015.
Mohamed Chanfiou

Quel plan B pour Juwa et le Rassemblement des patriotes ?


Quel plan B pour Juwa et le Rassemblement des patriotes ?
Réunis autour de la dynamique d’une éventuelle candidature de l’ex-président, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, à l’élection présidentielle, les partis du Rassemblement des patriotes (RP) se rendent compte petit à petit de l’évidence.

Une, voire deux candidatures supplémentaires s’imposent pour pallier à l’invalidation probable de celle de leur champion.
Au sein du Rassemblement des patriotes, les présidentiables ne manquent pas, on dirait même qu’il y en a trop. Et certains ont déjà affiché leurs ambitions présidentielles. C’est le cas de l’ancien président de l’assemblée nationale, Bourhane Hamidou et de l’ancien ministre Achirafi Said hachim. Les autres ne se sont pas proposés , pour l’instant. Ils se tiennent toujours derrière Sambi, mais, ils sont également prêts à enfiler le costume de candidat à l’élection résidentielle le moment venu.

C’est-à-dire lorsque l’ex chef de l’Etat le leur demandera, à défaut de pouvoir se présenter lui-même. Ahmed Hassane Elbarwane, Ibrahim Mhoumadi Sidi, le président-cofondateur du parti Ridja, Said Larifou et le député d’Itsandra et leader du PEC, Fahmi Said Ibrahim.
« Notre plan c’est la candidature d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi », soutient le notable Ismailla Aboudou, l’un des plus proches conseillers de l’ancien raïs. Officiellement, tous les membres du parti Juwa et du RP tiennent ce discours et le martèle à tout moment. Mais dans les coulisses, l’idée d’un plan B, voire un plan C fait peu à peu son chemin. « C’est indispensable dans la mesure où le gouvernement fait tout pour éviter une candidature de Sambi », acquisse un haut responsable du parti Juwa. Il reconnait qu’il serait gravement risqué de présenter la seule candidature de Sambi. « En cas d’invalidation de sa candidature, on sera exclu de la course, et pour nos militants ça sera une grosse déception », dit-il.

« C’est la raison pour laquelle le président Bourhane s’est déclaré candidat », soutient l’un des amis de celui-ci. « Nous sommes dans les villes et villages depuis plusieurs semaines, car on ne peut pas attendre au dernier moment pour aller voir les électeurs », ajoute-il.
Mais au sein du parti Juwa, l’équation est compliquée. Bourhane Hamidou, malgré sa fidélité incontestable à Sambi et sa proximité avec les couches populaires, n’est pas bien vu pour porter les couleurs du parti Juwa et du RP dans la course à BEit-Salam. Ses compétences et sa personnalité peu charismatique ne font pas l’unanimité. Voilà pourquoi certain avancent plutôt le nom de Me Fahmi Said Ibrahim dans l’éventuel fameux plan B. « Il n’est pas membre du parti Juwa, mais il a la confiance du chef, et ça c’est un point important », soutient un membre du cercle sambiste. « Elu député d’Itsandra pour la deuxième fois consécutive, président d’un parti politique avec des idées clairement affichées, il (Fahmi) a les atouts pour être candidat à l’élection présidentielle », fait remarquer un ancien secrétaire général à la présidence sous Sambi.
Mais Said Larifou, un autre avocat médiatique au sein du RP peut également émerger comme candidat. Après avoir combattu le régime Sambi pendant 4 ans, Me Larifou a rejoint le camp de celui-ci après les dernières élections législatives. « Le contexte politique et institutionnel du pays appelle à un rassemblement des forces politiques pour réfléchir et trouver des solutions immédiates aux urgences sociales culturelles et économiques auxquels notre pays doit faire face », avait dénoncé. récemment, dans une interview accordée à Karibu Hebdo, les manœuvres du gouvernement lors de l’élection du président actuel de l’assemblée nationale. Battu au second tour en 2007 par Mohamed Abdouloihabi lors des élections du président de l’île de Ngazidja, Me Larifou présente une sérieuse option pour l’opposition.
« Mais jusqu’ici il ne s’est jamais montré clairement intéressé par une éventuelle candidature », confie une source proche du président d’honneur de Juwa. Quant à Achrafi Said Hachim qui a déclaré sa candidature au mois de mai dernier à Paris, il est resté très discret depuis, au point de laisser penser un abandon de son ambition.
Quoi qu’il en soit, le parti Juwa et le RP ont un défi à relever : choisir le bon candidat pour son plan B qui se substituerait à Sambi dont l’invalidation de la candidature est plus que probable par la Cour constitutionnelle. A l’inverse, l’alliance s’exposerait à une implosion très forte qui éloignerait plus que jamais les uns et les autres et enterrerait pour longtemps les ambitions de l’ex-président.


Avec l’ex-président Sambi, tout change et bouge dans le sens inverse


Avec l’ex-président Sambi, tout change et bouge dans le sens inverse
N’étant pas en mesure de présenter un bilan à la population comorienne, est ce qu'il ne serait pas capable d'afficher un projet d'avenir pour le pays, en dehors de panneaux que son régime avait étalé le long du bord de la mer à Moroni durant son règne.



Que Sambi , le Juwa et leurs militants de premier rang arrêtent de nous souler avec des rassemblements d'homme et de femme, quand ce n'est pas pour parler de la tournante. Le pays a besoin d'homme de vision et de réalisation. Être aimé ou être populaire comme vous le dites, n'a jamais été source de bonheur ou de progrès dans un pays.

Pro SambiCertainement, s'il y a des endormis , il va falloir les réveiller et les rehausser à la hauteur des enjeux politiques et du progrès du pays. Si, le passé ne nous a rien appris sur lui qu'est ce qu'il peut nous apporter d'autres cette fois -ci ?  Si, ce n'est la misère et une faillite totale dans l’existence de ce pays.

En 2021, comme le temps le permet, nos frères d'Anjouan devraient, des maintenant, commencer à chercher les hommes de la situation qui seront capable de tenir des discours cohérents et compatibles à notre époque. Ces hommes et femmes d'origine de l'ile d'Anjouan existe bel et bien , il faut les chercher pour contourner le chaos. Celui qui supporte mes défauts est mon maître, quand bien même il serait mon valet (Goethe). Il y a une grande nuance entre défaut et absence de vision qui prend racine, comme à l'accoutumée, dans une science, parfaitement, maîtrisée.

Par : Ahmad Houmad Mze
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63 millions Kmf pour sauver l’année universitaire 2015-2016


63 millions Kmf pour sauver l’année universitaire 2015-2016
Rien que 63 millions Kmf, et la mise en place d'une commission d'enquête pour sauver l'année universitaire en cours.
   Alors que jusqu'à maintenant pas de rentrée à l'université des Comores, le syndicat des enseignants a mis de l'eau dans le verre. Reste au gouvernement de payer un mois de salaire aux enseignants, dont le coût est évalué à 118 millions (63 millions devant être alloués par le gouv, et le reste, à l'université de s'en charger). Le ministère de l'éducation a sa part de responsabilité. Il doit monter une commission d'enquête mixte, censée effectuer un audit sur les dépenses par rapport aux recettes de ladite université, pour ainsi identifier les besoins réels en matière de subvention.

Si un second versement de salaire est effectué, la rentrée se fera. Et ce, bien entendu, en attendant la mise en place de la commission d'enquête qui doit réaliser ses missions avant le premier vendredi du mois d'octobre, jour d'ouverture d'une session ordinaire à l'assemblée nationale. Les travaux qui seront effectués vont être remis aux parlementaires. À eux d'approuver ou désapprouver le prélèvement de taxe sur le riz, communication ou carburant en faveur de l'université. La grève continue. On attend le gouvernement débourser 63 millions pour sauver les 11 000 étudiants de l'université des Comores, qui n'ont jamais rien appris depuis le 21 septembre, date prévue pour la rentrée 2015-2016.

vendredi 25 septembre 2015

Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA)

 Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 545ème réunion tenue le 21 septembre 2015, a adopté la décision qui suit sur la situation aux Comores:

Le Conseil,

1. Prend note de la communication faite par la Commission sur l’évolution de la situation aux Comores, ainsi que des déclarations faites par les représentants des Nations unies et de l’Union européenne (UE) ;

2. Se réjouit de l’évolution globalement encourageante de la situation aux Comores depuis la mise en place d’une nouvelle architecture institutionnelle, avec l’adoption de la Constitution de 2001. À cet égard, le Conseil note l’amélioration des relations entre les institutions de l’Union et celles des Iles autonomes, ainsi que le bon déroulement, le 25 janvier et le 22 février 2015, des élections législatives et municipales. Le Conseil exprime son appréciation au peuple, ainsi qu’à l’ensemble des acteurs politiques comoriens, pour ces avancées ;

3. Souligne l’importance que revêt la bonne tenue, le 21 février et le 10 avril 2016, de l’élection présidentielle et de celle des Gouverneurs des Iles autonomes, comme une étape cruciale dans le processus d’approfondissement de la réconciliation et du renforcement des institutions comoriennes. À cet égard, le Conseil exhorte tous les acteurs politiques comoriens à œuvrer à la création de l’environnement nécessaire pour le déroulement de ces scrutins dans les conditions requises de paix, de transparence et de régularité. Le Conseil encourage la Commission à apporter l’appui technique nécessaire aux structures comoriennes compétentes, ainsi qu’à dépêcher une mission d’observation électorale pour suivre le déroulement de ces scrutins ;

4. Exprime sa préoccupation face aux tentatives de certains acteurs politiques comoriens de remettre en cause le principe de la présidence tournante, tel que consacré par la Constitution comorienne. Le Conseil met en garde contre ces tentatives et contre toute autre action de nature à créer des tensions et à compromettre les avancées enregistrées dans le processus de réconciliation et de stabilisation des Comores ;

5. Se félicite de la décision de la Présidente de la Commission de dépêcher aux Comores, aussi rapidement que possible, une délégation du Groupe des Sages de l’UA, pour encourager les acteurs comoriens à continuer à œuvrer à la consolidation de la paix et de la stabilité dans leur pays ;

6. Exhorte la communauté internationale à mobiliser un plus grand appui en faveur du relèvement socio-économique des Comores. Le Conseil appelle les partenaires internationaux concernés à honorer les engagements pris lors de la Conférence des donateurs qui a eu lieu à Doha, en juin 2010, et prie à la Commission, en consultation avec les autorités comoriennes, de prendre les initiatives requises pour assurer un suivi plus effectif des résultats de cette Conférence. Dans le même temps, le Conseil encourage les autorités comoriennes à redoubler d’efforts pour améliorer la gestion économique et financière de leur pays, sur la base des principes de transparence et de bonne gouvernance ;

7. Salue les efforts que déploie la Commission pour soutenir le processus de délimitation de la frontière maritime entre les Comores et Madagascar, dans le cadre du Programme Frontières de l’UA (PFUA), notamment l’objectif visant à assurer la délimitation et la démarcation des frontières africaines qui ne l’ont pas encore été au plus tard en 2017, conformément à la décision Assembly/AU/Dec.369(XVII) adoptée par la 17ème session ordinaire de la Conférence de l’Union tenue à Malabo, en Guinée équatoriale, du 30 juin au 1er juillet 2013. Le Conseil encourage la Commission à poursuivre les efforts ainsi engagés ;

8. Fait sienne la recommandation de la Commission sur la révision comme suit du mandat du Bureau de Liaison de l’UA aux Comores: (i) assurer le suivi des développements politiques aux Comores, ainsi que des développements liés à la question de l’Ile comorienne de Mayotte ; (ii) faciliter la mobilisation et la coordination de l’appui nécessaire aux efforts d’ensemble visant à consolider le processus de réconciliation et de stabilisation des Comores, y compris les aspects liés aux élections ; et (iii) faciliter la mise en œuvre, aux Comores, des décisions pertinentes des instances compétentes de l’UA, ainsi que de programmes thématiques de l’UA liés à la consolidation de la paix. Le Conseil prie la Commission, dans un souci de rationalisation, d’envisager, la fermeture au milieu de l’année 2016 au plus tard, après la tenue de l’élection présidentielle et de celle des Gouverneurs des Iles autonomes, du Bureau de Liaison de l’UA aux Comores, dont les fonctions seront alors transférées au Bureau de Liaison de l’UA à Madagascar ;

9. Prie la Commission de le tenir informé de l’évolution de la situation aux Comores, notamment dans la perspective des élections prévues en février et avril 2016, ainsi que des développements relatifs à l’Ile de Mayotte ;

10. Décide de rester activement saisi de la question.

Grève à l’université des Comores : Athoumani Ali, la clé de voûte


Grève à l’université des Comores : Athoumani Ali, la clé de voûte
L'université des Comores n'a toujours pas ouvert ses portes aux étudiants. Le syndicat des enseignants persiste sur sa maintien de la grève. Le ministre de l'éducation doit dénouer la situation demain en conseil de ministres.


Ce lundi n'a pas eu lieu la rentrée à l'université des Comores. Contrairement à ce qu'avait annoncé son président au cours d'une conference de presse jeudi dernier. Le syndicat des enseignants ne désarme pas. Parmi ses revendications, une demeure non négociable: le prélèvement de taxe en faveur de l'UDC, tel qu'il a été établi sur le riz dès sa création. Une question à laquelle les autorités semblent esquiver. Mais cela ne doit pas rester sans suite. Il faut que ça soit discuté. Il faut que ça soit validé, car sans quoi, les étudiants resteront toujours chez eux.


Le flambeau revient désormais au ministre de l'éducation nationale, qui doit présenter le sujet demain en conseil de ministre. Athoumani Ali, réputé faible et défaitiste, laisse les enseignants sceptiques. Personne ne lui fait confiance, du moins les syndics qui le jugent "déboussolé" et "dépaysé". Il n'a pas le droit d'échouer demain. Il doit jouer son rôle, faire de cette crise son cheval de bataille devant ses paires. Il doit s'imposer. Il ne doit pas croiser les bras et jouer l'observateur tel qu'il l'a fait à la Réunion lors du retrait des athlètes comoriens, des jeux des îles. Certes, le gouvernement mise sur la question Sambi et les enveloppes du processus électoral.

La crise énergétique, le problème d'infrastructures, moins encore l'éducation, font le cadet de ses soucis. Mais le ministre de l'éducation doit à tout prix retrouver sa boussole, et réorienter le débat vers l'université. Si il a reussi, toutes les reconnaissances iront à son honneur. Ça ne sera pas comme après le retrait des Comores, des jeux, quand il a osé convoqué la presse pour annoncer que c'était lui qui a pris la décision du retrait. Tout le monde avait rigolé. Et la presse n'en a pas parlé car on savait pertinemment qu'il voulait nous faire avaler des couleuvres. Le heros national est bel et bien Hassane Mohamed. Et non Athoumani Ali, pourtant ministre de la jeunesse et des sports. Il n'est pas trop tard pour redorer le blason.

Monsieur le ministre, les 11 000 étudiants de l'université des Comores comptent sur toi pour reprendre le chemin des amphithéâtres. Vous pouvez mieux faire. Ne donnez pas raison à vos detracteurs. Jouez votre rôle de ministre de l'éducation nationale demain au conseil des ministres. Dites aux autres que l'avenir du pays entier est menacé tant l'éducation est délaissée. Pensez à la case "réalisations" de votre bilan que, à ce que je sache, vous n'aurez rien à remplir à part le déplacement à la Réunion avec des membres de votre famille. Et la distribution des bourses d'étude à vos "proches".

mercredi 23 septembre 2015

COMORES : Les difficultés d’avoir un visa pour la France

Obtenir un visa pour la France relève de l’exploit en Union des Comores. Un parcours d’un vrai combattant qu’il faut aborder avec un moral de fer.
Beaucoup Des comoriens déplorent sans pouvoir le dire, le manque de respect de la dignité humaine que fait l’ambassade de France à Moroni. Pris par la peur, beaucoup d’entre eux ne lèvent pas la voie pour dénoncer ce que la plus grande majorité des comoriens, les murmures partout.
« C’est vraiment humiliant la manière dont les français nous traite quand on cherche un visa pour aller chez eux. A l’ambassade, on nous traite comme une bête. D’abord devant le bâtiment les employés du consulat ne nous voie pas comme des hommes qui ont de la valeur. Ce qui fait que si on se rend à l’ambassade française, il faut se préparer psychologiquement et le moral armé. Aucune intimité, aucun respect de la personne dans cette ambassade. Et ce qui est marrant dans tout ça, on ne te donne pas d’explication en cas de refus du visa mais rien, juste un simple tampon rouge vous annonce le verdict », a-t-il lâché un jeune détenteur de visa.
De son coté, Ibouroi Mohamed ne cache pas sa déception après avoir été rejeté deux fois. « Avoir un visa pour la France, c’est vraiment la route du calvaire. On se demande pourquoi devrait-on traiter les gens avec autant d’animalité ? C’est inadmissible. Et le comble, c’est que l’on doit payer 48 700 KMF, c’est-à-dire le prix du visa, au moment du dépôt de dossier : ce qui veut dire que si le visa nous est refusé, nous ne sommes pas remboursés. C’est de l’arnaque aussi », a-t-il révolté.

Lire aussi : L'ambassade de France : La grosse arnaque des visas

En plus de la complicité des dossiers, on doit attendre plusieurs jours devant les portes avant de décrocher un rendez-vous. Et si on le décroche, il est très rare de pouvoir obtenir le visa. Une dizaine de personnes l’obtient sur 100 demandes. « Moi On me l’a refusé alors que j’avais un compte en banque qui me permettait de subvenir à mes besoins. Etant étudiant, on m’a mis des bâtons dans les roues en me demandant de trouver un tuteur financier en France et malheureusement ça n’a pas fonctionné. Ce qui fait que j’ai pas eu le visa », a-t-il raconté le jeune étudiant Abdallah Mhoumadi.
La longue attente n’est pas seulement un cauchemar pour les étudiants. « Il y a deux ans depuis que je fais un mariage avec un réunionnaise et jusqu’à présent j’ai pas obtenu mon visa en règle. Alors que mes papiers sont en règle, mes dossiers sont complets, j’ai un livre de famille et un hébergement mais on ne me donne pas le visa et sans motif, c’est juste qu’on me rejette sans explications. Ce qui fait qu’obtenir ce visa pour rejoindre ma femme me pose énormément problème », a-t-il déploré Ali Mohamed.
Pourtant d’autres l’obtient sans complication malgré qu’ils n’apprécient pas les conditions de traitement des uns et des autres. « De part ma profession, j’obtiens un visa facilement, donc je n’ai pas de problème. Mais quand je vois mes voisins, mes proches, qui font la queue comme des moutons devant l’ambassade de France pendant plusieurs jours, ça me fait mal au cœur. Sur 50 demandes quotidiennes, seule une douzaine maximum obtient le visa. Un visa que l’on paie 48 700 KMF, soit 100 euros. Une façon pour l’Etat français de se faire de l’argent. Car en cas de refus, la somme ne nous est pas remboursée. Pourquoi ? Si l’on a une réclamation à faire, il faut envoyer une lettre, à laquelle, bien sûr, on n’aura jamais de réponse », a-t-il dénoncé cet homme d’affaire.

Par : Nakidine Hassane

Interdiction du meeting du Juwa : la ville de Mbeni se dit victime d'une ''diffamation''


DEMENTI. Le maire de Gnuma-mdro estime qu'il était de son devoir, en tant que premier magistrat de la commune, de ''laver cet affront'' et de dissiper toute suspicion.

Le maire de la commune de Gnuma-mdro a démenti, le dimanche 20 septembre, l'information selon laquelle l'ancien président Ahmed Abdallah Sambi aurait été empêché de tenir un meeting à Mbéni, au nord-est de Ngazidja. ''Je m'attendais à ce que les leaders du parti Juwa de la région de HamahametMbwanku nient ces rumeurs, qui salissent à la fois la ville et notre commune, malheureusement ils ne l'ont pas fait'', a déclaré Mohamed Karidji. Il estime qu'il était de son devoir, en tant que premier magistrat de la commune, de convoquer les journalistes pour ''laver cet affront'' et dissiper toute suspicion. «Les rumeurs qui circulent sur cette interdiction ne sont que du mensonge et j'appelle ceux qui entretiennent ces rumeurs à fournir des preuves concrètes», a lancé Mohamed Karidji au cours de cette conférence de presse. Et de faire l'éloge de Mbeni, ''une ville respectueuse de la liberté d'expression». Selon toujours lui, ni les responsables de la cité, ni les leaders politiques de la région de Hamahamet n'auraient été informés de l'arrivée de l'ex-chef de l'Etat.
L'ancien ministre des Transports du régime Sambi, Hassane Assoumani, natif de Mbeni, que nous avons pu joindre au téléphone, balaye d'un revers de la main les explications avancées par le maire de Gnuma-mdro. Il confirme que le meeting de Juwa à Mbeni a bel et bien été interdit. «Nous avons voulu louer deux des trois foyers (communautaires) de la ville, nous avons essuyé un refus. On nous a clairement dit que ordre leur a été donné de ne pas nous céder ces foyers au risque d'être bannis», a-t-il affirmé.
Et d'ajouter que l'ancien cadi de Hamahamet-Mbwanku, fundi Issmael, aurait lui-même avoué que ce sont les oulémas de la ville de Mbeni qui avaient donné le mot d'ordre de boycott de ce meeting. Hassane Assoumani a enfin déclaré avoir lui-même invité le maire de la commune dans une réunion qui devait justement se pencher sur cette visite de Sambi à Mbéni.

Ali Abdou

VOTE DE LA DIASPORA : LA CENI EXCLU DU PROCESSUS VOTE DE LA DIASPORA


La CENI exclu du processus

La route qui mène vers une élection transparente de la diaspora est encore longue. Le réalisme ne l’emporte manifestement pas sur les sentiments. En première ligne, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui connait mieux que quiconque que l’opérationnalisation de ce vote est difficile cette année, est exclu du processus.

C’est en fait un poudre aux yeux que le gouvernement veut coute que coute faire voter la diaspora comorienne résumée en ceux qui vivent France. Sans fichier électoral, ni carte d’électeur, ni calendrier des activités, dure encore la CENI est hors du circuit. Devant la presse ce lundi, la CENI a lancé le recensement exceptionnel en vue d’une révision du fichier électoral dans les trois iles sans pour autant donner la modalité du vote de la diaspora. « Les travaux techniques ont été fait, nous avons soumis nos propositions au gouvernement qui devait fournir les moyens. Mais jusqu’à présent le gouvernement n’a pas dévoilé les cadres légales de ce vote de la diaspora », a-t-elle annoncé la vice-présidente de la CENI.

Mais la presse ne s’est pas montrée persuadé sur tous les aspects du vote de la diaspora. La CENI a été questionné sur la pertinence d’un tel projet ainsi que sur la façon de travailler ses représentants dans la diaspora. Un journaliste a montré son scepticisme concernant l’enregistrement de la diaspora sur une base volontaire. « Il n’y aura pas un recensement exceptionnel en France puisqu’il y a pas un fichier de base la bas. Il va y avoir juste une inscription pour la diaspora », a-t-elle précisé. En est fait, Ce processus des enregistrements de la diaspora se fait de manière volontaire de la part des personnes intéressée. Dure encore, la carte consulaire est aussi payante au moment ou la carte d’électeurs est gratuite pour les résidents. Mais le plus pénible dans tout ça, est que jusqu’à présent les conditions d’être électeur dans la diaspora reste un secret entre la CENI et le gouvernement. Pourtant, en fonction des statistiques recueillies, le nombre des comoriens en âge de voter vivant en France sont plus de 120 mille personnes.

En fait, Cela sous entend que le processus du vote de la diaspora est hors contrôle de la CENI, c’est le gouvernement qui s’en charge lui-même. Les membres de la CENI ont informé dans échange avec la presse que « c’est les ministres de l’intérieur et des affaires étrangères qui s’en chargent du processus jusqu’à présent mais la CENI est sur le délai, elle attend le moyen et le cadre légal pour se mettre au boulot », on fait savoir.

Nakidinne Hassane

LES DÉFIS DU NOUVEAU DIRECTEUR DE COMORES TELECOM.


A peine nommé, le nouveau Directeur Général de Comores Télécom, Saïd BOUHTANE, aura le devoir de relever certains défis. Ils sont intrinsèquement liés à la nouvelle réglementation des Communications Électroniques, à la concurrence en raison de l’avènement d’un second opérateur, puis à la création effective de Comores Câbles.

En effet le fameux « Etat dans l’Etat » est tout sauf dans la légalité, au grand dam des consommateurs et de l’Etat Comorien. Sa seule licence GSM, délivrée la décennie précédente, ne lui autorise nullement, dans un avenir proche, la fourniture de l’ensemble des services de téléphonie, d’internet, de télécopie, des services à valeur ajoutée. En conséquence le premier défi à relever par le Directeur Saïd BOUHTANE demeure l’obtention de la licence globale et unifiée, délivrée par l’Autorité Nationale de Régulation des TIC- ANRTIC. Cette licence, en principe, doit être assortie d’un cahier de charges inscrivant les obligations réglementaires de l’opérateur. Y figureront, à coup sûr, les conditions de permanence, de qualité et de disponibilité du réseau et du service, au grand bonheur des usagers ! Cependant, nul besoin de rappeler la responsabilité de l’ANRTIC pour mettre fin à cet imbroglio aux répercussions désastreuses.

L’autre défi, et non le moindre, est de faire face à la prochaine concurrence du second opérateur. Non limitée aux tarifs, elle s’étend à la qualité des services, à la relation clients et aux innovations technologiques. Une concurrence consacrée, encouragée par la loi qui interdit tout droit d’exclusivité et pénalise tout abus de position dominante.
Indubitablement, la première des révolutions à initier au sein de cette société nationale est celle des mentalités : faire évoluer la mentalité monopolistique d’Etat à une mentalité d’opérateur public concurrentiel. L’autre pari des changements est de se mettre au diapason de la révolution numérique au risque de réduire en peau de chagrin son portefeuille clients: développement des applications libres, de la VoIP, des services à valeur ajoutée. Faire face à la concurrence reviendra à dynamiser les changements technologiques afin de fournir de nouveaux services et des systèmes apportant des solutions novatrices aux entreprises, aux administrations et aux consommateurs dans leurs communications internes et avec le monde extérieur.


Réussir dans ce nouveau marché, contraint CT à revoir toute sa vision, sa stratégie commerciale, son modèle d’organisation et de gestion des ressources humaines. Le challenge aussi consiste à respecter toute la panoplie de la loi prohibant les pratiques anticoncurrentielles. Un hic à résoudre au risque d’être constamment pénalisé par l’ANRTIC.
Troisième défi, le transfert des actifs câble de Comores Télécom vers Comores Câbles (CC). A ce jour, CT assure le financement, l’exploitation et la gestion du câble sous marin ainsi que sa participation au consortium Eassy. Des missions nouvellement assignées par le décret N°13-086/PR à la société publique Comores Câbles, chargée de la commercialisation, de l’accès, et des ventes de capacités large bande. Avec la nomination de la Directrice Générale, Mme Amina ABDALLAH, il est permis d’envisager l’accélération du processus de cession. Le transfert d’une telle infrastructure lourde valant des milliards implique, au premier abord, une perte financière et de compétences. Cependant Comores Télécom aura la facilité d’acheter de la bande passante et devenir, de facto, le deuxième actionnaire public de Comores Câbles. Qu’il soit dit au passage que la réglementation l’autorise à déployer le réseau fibre optique intra-îles.


En somme relever ces défis pose de nouvelles exigences au nouveau Directeur Général de Comores Télécom. Primo, une bonne Gouvernance tournée vers une gestion transparente, saine et des investissements productifs qui mettent ses clients au centre des enjeux de demain. Secundo, l’audace d’établir un partenariat dynamique, gagnant-gagnant avec les autres acteurs des TIC, notamment les prochains fournisseurs de services, ensuite les usagers. Tertio, un esprit d’ouverture, pour des stratégies nouvelles dans un marché concurrentiel, un monde des TIC en pleine évolution et un respect rigoureux de la réglementation nationale.
Les acteurs publics, au premier rang les Ministères de tutelle et le régulateur, seront-ils spectateurs ou des leviers pour une concurrence réussie de notre fleuron national des TIC ? Garantir les effets avantageux de la concurrence pour les Comores et les comoriens est, sans nul doute, le visé de la libéralisation des Communications Electroniques : baisse des tarifs, amélioration de la qualité des services, innovations technologiques.


Nul besoin de rappeler que l’un des objectifs de la loi sectorielle est « d’accroître l’offre de services de communications électroniques, faciliter leur accès universel afin de mieux lutter contre la pauvreté, de promouvoir internet comme instrument fondamental de développement d’une économie compétitive et ouverte au monde de l’emploi, de l’éducation, de la formation et de la culture en Union des Comores ».

Sahali Assaf Mohamed

Le pays importe des bidons vides. Quelle honte !


Une cargaison de 2 500 bidons arriveé de Madagascar. On s'en achète un à entre 1500 et 2000Fc.

Connaissant bien que le pays s'enfonce vers le bas, un malin qui serait d'origine malgache (selon le nom sur les dossiers) a trouvé l'idée de se lancer dans le commerce des bidons. Ce n'est pas sa faute si la population en a besoin. C'est la faute aux autorités qui ont démissionné de leurs fonctions. Par la rareté de l'eau, la population a besoin de récipients capables de stocker l'eau en grande quantité. De quoi s'approvisionner pendant une bonne semaine, qu'il y ait ou pas de l'eau dans les bonrnes fontaines publics. Notre source au sein de la douane nous a parlé de 2500 bidons dedouanés aujourd'hui. Des bidons vides, s'il vous plaît. Des bidons destinés à une population déshydratée. À une population assoiffée. À une population abandonnée. À une population mourrante. Les temps sont durs, quand on profite d'une si catastrophique situation pour se faire du pognon. Ce n'est pas la faute au commerçant, plutôt à nos dirigeants qui ont fait que les choses se passent ainsi. Bientôt certains d'entre eux vont eux aussi se lancer dans ce marché juteux. Tant que l'eau est rarissime, on aura toujours besoin de bidons.

En provenance de Madagascar ou de Dar Es Salam, on en aura toujours besoin. Importés par un citoyen lambda ou par par des autorités en masque, on en aura toujours besoin. Quelle honte qu'est de voir mon pays marcher à genoux! Le bateau vient tout juste de repartir. Peut-être reviendra-t-il dans une semaine avec toujours des bidons vides.

mardi 22 septembre 2015

SAMBI DOUBLE AGENT DE LA FRANCE

nous relatons ici quelques vérités que nous sommes certains que celui qui se considérait le bras droit du Mollah essaiera de défendre sauf qu'en réalité il roulait pour Maître Fahmi pour trahir sambi à la fin.

Mission réussie.

Nous voulons indexé ici celui qu' on appelle Paul-Charles Delapeyre.
Si tu aimais tes frères de la grande Comores pourquoi n'as tu pas dit que celui que tu défendais est un double agent de la France?

Sa première mission était de faire diversion avec ce Dembarquement bâtard et occuper la population afin que Mayotte puisse être départementale.

Dis nous la raison pour laquelle sambi s'est proclamé candidat pour le tour de la grande Comores en sachant très bien que sa candidature sera rejeté? La réponse on vous la livrera au moment voulu en attendant dis leur à tes frères et sœurs de la grande Comores, ainsi vous allez leur éviter un bain de sang à ngazidja Comores.
Heureusement encore que la France a protégé Mayotte,mais ce que nous déplorons c'est le faite qu'il trompe la population de nos îles.

la vérité l'ex-président avait prêté serment de ne plus toucher à la constitution il a commencé par changer les présidents des îles par des gouverneurs afin d'avoir à lui seul le pouvoir absolu puis rallonger le mandat de président de l'union des Comores à 5 ans au lieu de 4ans.

une fois qu'il a détrôné l'homme fort de Johanna pour lui la voix était libre pour entreprendre les choses sérieuses afin de s'enrichir personnellement de la citoyenneté économique: notre identité, l'achat de quelques maisons, Dubaï et des appartements à Marseille et à paris sans oublier la nationalité vendue pendant la guerre de la Libye.

5 ans de mandat au lieux de 4 prévue par la constitution, la vente des biens des comoriens notamment les terres de Moroni et de Johanna et rajoutons enfin les centaines de nationalités vendus dans le monde.

Faisons la différence entre un président et un farceur. Ni programme ni projet un vide complet.
S' il aimait son pays comme il prétend au lieu d'aller investir des milliards aux Émirats et en France il l'aurait fait dans notre pays des entreprises . 5 milliards environs investis aux Émirats arabe unis et plus de 5 millions d’Euros en France.

Et maintenant est venue le tour de la manipulation de la femme Comorienne croyant que seul moyen d'arriver à ses fins.
Une personne qui ne propose rien et qui fut son bilan de sa règne, une personne qui refuse une conférence de presse se croyant maître de questions et réponses.
VIVE JOHANNA VIVE MAYOTTE VIVE COMORE ET VIVE MOHELI

ENSEMBLE OSONS LE VRAI CHANGEMENT DE NOS ÎLES

Monsieur Chamssidine Maanfou

lundi 21 septembre 2015

Il faut innover les Comores


L’innovation, au sens large du terme, c’est un principe humain propre à tout groupe social. Elle consiste à créer ou bien à trouver des solutions nouvelles dans de nombreux domaines devenus problématiques avec le temps et définissant même la vie de ce dit groupe social. On peut alors parler d’innovations sociales, sociologiques, philosophiques, politiques, financières, économiques…etc.
Innover le pays, c’est ouvrir ses portes à ses enfants dont l’ambition d’innover explique leurs engagements individuel et/ou collectif.
Innover les Comores, c’est faciliter l’accès à la création et à la promotion des projets portés par des acteurs économiques issus de l’intérieur et/ou de l’extérieur. L’intérêt de ces ouvertures c’est la création d’emplois. l’État doit faciliter ces pratiques, alléger le mécanisme fiscal pour insister aux jeunes ambitieux d’entreprendre. Prenons l’exemple du domaine de l’informatique où des jeunes Comoriens se font aujourd’hui remarquer. Inciter à développer des micros entreprises dans ce domaine, c’est permettre aux porteurs de projets d’espérer et aux jeunes formés de trouver du travail dans le privé au lieu d’attendre qu’un jour ils soient recrutés par l’État. Il faut guider le Comorien dans l’accès aux moyens efficaces de consommation permanente. Or, guider le consommateur comorien dans ce sens, c’est lui promettre et mettre à sa disposition les moyens matériels qui permettent de satisfaire ce besoin, dont l’accès à un emploi, la préservation et la garantie de cet emploi retrouvé. Les exemples sont nombreux comme le sont les secteurs sur lesquels on peut investir en matière d’entreprise.
Innover les Comores, c’est alors rendre plus accessible et transparentes les institutions de défense de droit relatif à ces mécanismes. Innover notre pays, c’est permettre aux Comoriens de savoir et retenir par cœur leurs droits que l’État leur doit comme leurs devoirs dont ils sont redevables à leur pays.
Innover notre pays, ce n’est pas offrir simplement et aveuglement aux consommateurs dans le pays des produits qu’ils jugent nécessaires tous les jours, mais façonner surtout ce public comorien d’une manière à pouvoir consommer aisément et sans interruption.
Innover les Comores, c’est aussi sortir des vieux systèmes qui nous ruinent depuis de longues années, un système basé sur la camaraderie, la méritocratie soufflée à l’oreille et non percevable à la télé, c’est faire fi aux vieilles méthodes de jugement de compétences des uns et des autres.
Innover le pays, c’est le rebâtir sur un projet ambitieux où hommes et femmes politiques, hommes et femmes de culture, homme et femmes de la société civile se définissent de nouvelles plateformes de réflexions pour accompagner le processus nouveau sensé nous redonner de l’espoir. Prôner pour l’innovation, c’est mettre donc en valeur notre savoir-faire pour nous et pour notre pays, ce qui fera de nous toutes et tous des hommes et femmes créatifs.

Abdoulatuf Bacar


Pour une mise à plat des partis politiques aux Comores


Un parti politique est un mouvement associatif rassemblant des individus réunis autour d’un projet philosophique et idéologique commun. Ensemble, les associés, qu’on appelle aussi partisans ou adhérents du parti creusent les moyens devant leur permettre la mise en pratique de ce projet commun, cela dans l’objectif de conquérir le pouvoir. C’est pour cette raison que l’on scande très souvent qu’un parti politique « est une organisation au service d’une idée. »
Quels partis politiques pour les Comores ?
Au lendemain de la chute du pouvoir des mercenaires coïncidant malheureusement avec la mort atroce de Ahmed Abdallah, l’Histoire politique de notre pays inaugure une nouvelle page, celle mettant en avant une affirmation du suffrage universel. Grâce à cette affirmation les partis politiques se sont développés encore plus, non pas dans la clandestinité mais dans toute liberté sous le régime de Papa Djo, lui-même demi-frère d’Ali Soilihi Mtsachiwa. Avec cette ère Papa Djo, les partis politiques devraient continuer à animer la vie politique et participer efficacement au pluralisme qui est le fondement même de la démocratie.
Nous avons alors besoin des partis au sein desquels se créent, se construisent et se développent des logiciels solides reflétant la vie, l’amélioration de celle-ci pour le peuple comorien. Notre pays a donc besoin aujourd’hui d’un type de parti politique dit de « masse », prônant des programmes sociaux adéquats sensés améliorer et simplifier la vie quotidienne des Comoriens, d’où qu’ils se retrouvent. Ce type de parti-là demande cependant une organisation rigoureuse interne pour asseoir une hiérarchie solide négociée entre les associés. Les partis politiques comoriens doivent revoir leurs manières de gérer les dossiers internes de leurs partis, avoir des programmes clairs, le plus souvent obtenus sur proposition des leaders qui sont les premiers à défendre au sein de l’assise avant de les rendre publics. La survie d’un parti politique est conditionnée par les capacités internes du dit parti de recruter un bon nombre d’adhérents qui, eux assurent l’autonomie financière du groupe.
Force est de constater qu’un parti comme le Front Démocratique, solide, le seul d’ailleurs à rester un exemple d’un parti excellemment organisé dans les années noires s’est laissé submergé par le calme et liberté retrouvés après de longues années de lutte contre les mercenaires et le post-colonialisme. La chute du régime mercenarial n’a donc vraiment pas profité à notre pays pour cette raison que la jauge sociale qui est le parti politique semblait déjà être hors jeu le moment propice. C’est là le grand départ d’une crise politique, sociale nationale qui, jusqu’à là ne disait pas son nom. Si le départ de Bob Denard et de ses amis n’a pas été très vite suivi de bons programmes et de grandes ambitions politico-sociaux portés par des hommes et femmes politiques du pays, c’est que les partis politiques, malgré leur pluralisme n’ont pas été à la hauteur des enjeux collectifs de la nouvelle ère. La démocratie fut alors purement et simplement une chanson, un refrain à la comorienne entonnés jours et nuits d’une manière ou d’une autre.
Quel rôle doivent-ils jouer les partis politiques comoriens aujourd’hui ?
Le premier rôle d’un parti politique est d’animer la vie politique non pas par des paroles creuses des blablateurs mais par une idéologie claire, par des programmes connus et des actions engagées sur le terrain pour s’approprier ce dernier. Il serait d’ailleurs nécessaire d’insérer dans la constitution comorienne un article expliquant ce qu’est le parti politique et son rôle qu’il doit jouer dans la dynamique politique nationale.
Si aujourd’hui, on peine toujours à voir claire notre avenir, c’est parce que les acteurs politiques nationaux n’ont pas bénéficié des expériences préliminaires au sein d’instances politiques efficaces et solides, que l’électeur comorien né en 1990 n’a vraiment pas la culture d’un militantisme politique solide et structuré. Rendez-vous compte des dégâts qui s’en suivent ? C’est ainsi qu’il faut réorganiser tous les partis politiques comoriens pour pouvoir jouer le rôle de pont entre ces jeunes électeurs, entre le peuple et le gouvernement. C’est ce rôle intermédiaire qui compte le plus parce qu’il accroche le peuple à l’action politique. Grâce à l’implication populaire dans les diverses structures au sein du parti, la politique a ses outils de mesure du tempérament socioéconomique d’un pays.
Enfin, le rôle que doivent jouer les partis politiques comoriens doit être clair et net. Le parti politique doit enfin sortir de sa coquille misérable, doit attester le courage des hommes et femmes politiques comoriens, le talent qui les anime depuis l’exercice des responsabilités au sein de leurs partis. Ils doivent montrer combien ils ont été capables de collaborer avec les leurs dans l’élaboration des programmes politiques qu’ils ont à défendre entre adhérents, le même programme à reprendre en cas de conquête du pouvoir pour servir de projet politique dans l’exercice du pouvoir. Le parti politique a aussi une fonction de direction dans la mesure où l’objectif fondamental est la conquête du pouvoir politique. Or c’est un pouvoir que l’on conquiert grâce à une professionnalisation de la vie politique dans la mesure où le candidat à des échéances, législatives ou présidentielles serait sélectionné, distingué, choisi selon des compétences démontrées pour gouverner.

Abdoulatuf Bacar

​ FOCUS : Mayotte la Française dans l'impasse face à lafflux des migrants comoréens

Focus - Mayotte la Française dans l'impasse face à lafflux des migrants comoréens
À l’heure où des milliers de migrants fuient le Moyen-Orient pour l’Europe, à 8 000 km se joue aussi un autre drame de l’immigration, depuis plusieurs années. Les Comoriens fuient la misère, la corruption et l’instabilité politique de leur pays po...
via : www.france24.com
À l'heure où des milliers de migrants fuient le Moyen-Orient pour l'Europe, à 8 000 km se joue aussi un autre drame de l'immigration, depuis plusieurs années. Les Comoriens fuient la misère, la corruption et l'instabilité politique de leur pays pour Mayotte la française.
En disloquant l'archipel des Comores, dont les îles ne sont séparées que par que quelques dizaines de kilomètres, l'État français a créé un monstre migratoire difficilement gérable pour Mayotte. Une situation potentiellement explosive, que pointait déjà un rapport sénatorial en 2008.
L'île est depuis 2011 un département français. L'eldorado de la région. Les flux migratoires sont constants. Face à la complexité d'obtention d'un visa, des dizaines de milliers de Comoriens tentent de rejoindre l'île, parfois au péril de leur vie, en kwassa kwassa, des embarcations de fortune. Face à eux, les forces de gendarmerie, les militaires et la police aux frontières peinent à endiguer ce flux de clandestins. L'an dernier, 20 000 clandestins ont été renvoyés chez eux. La grande majorité après avoir séjourné dans le centre de rétention administrative, le CRA. Un centre, longtemps critiqué par les associations et le défenseur des droits de l'Homme pour sa non conformité au code d'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile.
Émission préparée par Elom Marcel Toble
Par Willy BRACCIANO

COMORES : Houmed MSAIDIE parmi les refoulés de Mayotte (lol)


En vérifiant les APRF (arrêté préfectoral de reconduite à la frontière) des refoulés de Mayotte, délivrés par la préfecture et qui font office de passeport, un agent (anjouanais) de la surveillance aux frontières et du contrôle de la circulation des personnes sous l'autorité directe du Ministre de l'Intérieur est tombé sur un certain Houmed MSAIDIE le nom de l'actuel ministre de l'intérieur. Surpris, le fonctionnaire a alors demandé une pièce d'identité au Pwéré (refoulé). Ce dernier a répondu que le seul papier en sa possession pour faire le voyage, c'est cet APRF et qu'il est fiché (de l'autre côté) avec ses empreintes digitales sous ce nom. Lorsqu'on lui a demandé de décliner son identité, il a donné le nom du ministre.
Il faut savoir que les Comores est le seul pays au monde où on peut franchir les frontières sans aucune pièce d'identité.

Wongo

Vote de la diaspora : le gouvernement veut légiférer par voie réglementaire

Un projet de loi portant révision du code électoral de 2014 adopté en commission attend d’être soumis à nos parlementaires en vue de son adoption. A travers cette révision, le gouvernement entendait, entre autres amendements, rendre effectif la participation des comoriens résidant à l’étranger aux élections présidentielles de 2016.

C’est ainsi que les dispositions du nouvel article 67 prévoit desCommissions Électorales d’Ambassade ou de Consulat composées de cinq (5) membres proposés par le Ministre en charge de la diaspora et nommés par le Ministre en charge des élections.

Cette commission est composée d’un président désigné par l'assemblée générale de la Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI), deux personnalités issus de la diaspora désignés par le Ministre en charge de la diaspora, un représentant du Ministère en Charge des Elections et un membre parmi les agents de l’Ambassade ou du Consulat faisant office de Secrétaire désigné par l’Ambassadeur ou le Consul.
Ses décisions en matière d’inscription sur les listes électorales sont portées devant l’Ambassadeur ou le Consul et en appel devant la Cour Constitutionnelle.
Mais selon des sources proches du dossier, le gouvernement s’apprêterait à légiférer par voie réglementaire (ordonnance, décret ou arrêté ?) sur la création des commissions électorales d’ambassades et des consulats. Or, il va de soit qu’une telle démarche serait illégale en ce qu’il est prévu dans la constitution que la matière électorale relève du domaine de la loi. Pour légiférer dans ce domaine en dehors d’une loi, il faudrait que le gouvernement soit habilité par le parlement.

Ironie du sort, l’article 238 de ce projet de loi, un nouvel article transitoire, prévoit que les comoriens établis à l'étranger sont admis à voter aux élections présidentielles de 2016 si les conditions sont réunies aussi bien sur le plan national que sur le territoire d'accueil après avis de la CENI.

Il ne nous reste qu’à formuler le vœu que ces conditions soient réunies afin que les comoriens de l’étranger participent pour la première fois à une élection nationale en 2016.
Abdou Elwahab Msa Bcar

samedi 19 septembre 2015

Séctarisme : la ville de Mbéni peut-elle faire élire seule ses 4 candidats aux présidentielles de 2016 ?

Séctarisme : la ville de Mbéni peut-elle faire élire seule ses 4 candidats aux présidentielles de 2016 ?
Hier dans la ville emblématique du sectarisme, l'ancien président SAMBI s'est vu frapper par l'interdiction d'organiser ses meetings sur les places publiques de la capitale de la région de Hamahamet. A l'unanimité, le pouvoir local et les notables  ont décrété cette FATWA qui, en théorie peut frapper  les citoyens de cette ville qui seraient tentés de louer ou mettre à disposition  une place publique à l'ancien président pour ses reunions.

Mais qu'-a-t-il fait l'ancien président pour être déclaré persona non grata dans cette ville ?
Comment cela est possible qu'un citoyen se voit interdire  de battre campagne dans certaines villes ou villages de son pays, sous-prétexte que ce ne sont pas ses fiefs? Et qu'elle a été la réaction du ministre de l'intérieur face à cette dérive absurde?

Nous savons tous que la ville de Mbéni est le fief du vice-président Mamadou. Aurait-il incité les mbéniens à aller vers cette dérive ? Mais que dirait-il demain s'il se voit interdire ses meetings dans la ville d'Itsandra-mdjini et Mtsamoudou ?

Où sont passés les milliers d'intellectuels de cette ville ? Mohamed CHANFIOU serait le seul homme issu de cette commune qui est démocrate et patriote, pour avoir osé dénoncer publiquement ces pratiques d'un autre âge ?

Le tout ce n'est pas suffisant de dire  qu'à Mbénini nous avons une dizaine de places publiques, l'essentiel est de savoir que le clanisme est source d'obscurantisme.
Le comble de cette histoire ce que cette interdiction vient de la ville où il y a plusieurs candidats aux présidentielles de 2016, à commencer par Mamadou, Mohamed WADAANI, Moinaecha DJALALI plus un vice président.

l'ancien président TAKI était l'égérie de tous les mbéniens sous-prétexte qu'il était l'enfant du pays, cela c'était une autre époque! Mais aujourd'hui?

Mbdadakome

Ali Bazi Sélim, ancien ministre d'Etat «L'appel du 10 août n'est pas une question de pouvoir»


«Le pays est arrivé à un stade où même le peu dont nous disposions n'existe plus. Nous faisions de l'exportation et assurions notre autosuffisance alimentaire. On importait peu, mais tout cela est loin. C'est pourquoi nous disons que le bilan des quarante ans est négatif. Nous voulons de vrais changements et nous ne lâcherons pas jusqu'à ce que cela se fasse sans pourtant mettre des barricades».

Vous avez lancé un appel le 10 août dernier pour un sursaut national. Cet appel semble avoir eu l'adhésion de nombreuses personnalités politiques et de la société civile. Vous attendiez-vous à cette réaction rapide? (...)

On a voulu malmener notre pays lors des Jeux des Iles à La Réunion, mais nos enfants ne l'ont pas accepté. Ils ont fait preuve de patriotisme. Les Comoriens se sont donc réunis Place de l'Indépendance le 10 août pour leur dire merci. Ils sont venus manifester leur joie. (...) J'ai saisi l'occasion qui m'a été donnée pour féliciter ces jeunes et exprimer ma désolation sur l'état dans lequel se trouve le pays. Un pays où toutes les valeurs, le prestige, l'éducation, le respect, le mieux-être devraient être possibles. Hélas ! Le 3 août 1975, l'espoir a été brisé. Le pays est entré depuis dans une situation difficile avec la pré- sence des mercenaires. (...). Ces mercenaires ont d'abord assassiné le président Ali Soilih, nous continuons encore à le pleurer ; ils sont ensuite allés tuer le président Ahmed Abdallah Abdérémane.

Que voulez-vous très précisément ?

Le navire Comores continue à prendre l'eau. Nous n'aspirons pas à avoir le pouvoir. Nous voulons un Etat juste, prospère, un Etat qui respecte le citoyen comorien et respecte ses droits, un Etat où il fait bon vivre, où l'on peut se soigner quand on est malade, éduquer ses enfants, manger à sa faim. Loin de nous l'idée d'un gouvernement d'union nationale. Nous voulons faire de ces assises nationales un cadre de concertation. Le président doit terminer tranquillement son mandat et les Mohéliens finir leur tour. Nous ne voulons pas de crise, mais après le tour de Mwali, nous ne voulons pas recommencer un cycle de 15 ans encore pour revivre la même situation. 

Qu'est-ce que vous déplorez plus précisément ?

Le pays est arrivé à un stade où même le peu dont nous disposions n'existe plus. Avant l'indépendance, les Comores étaient un pays exportateur. On exportait du bois, de la vanille, du coprah, tisane et même du savon. Aujourd'hui, nous importons tout et nous n'exportons rien. C'est pourquoi nous disons que le bilan des 40 ans est négatif. Nous voulons des changements dans la paix et nous ne reculerons pas avant que ces changements soient réalisés.

Peut-on considérer votre appel du 10 août comme un retour à la vie politique ?

Non, c'est un cri d'alarme. La situation m'oblige à lancer ce cri de détresse avant que le bateau soit englouti totalement. Pour cela, j'appelle tout le monde au secours du bateau.

Quel bilan faites-vous des douze ans de pouvoir d'Ahmed Abdallah Abdérémane ?

Je ne peux pas faire de bilan, ni d'Ahmed Abdallah, ni d'Ali Soili puisque le pays était sous la menace des mercenaires. Le pouvoir était sous la bannière des mercenaires.

Au sujet de Mayotte, les différents régimes se rejettent la responsabilité de l'échec de son retour. Quelle est votre analyse de la question?

Les Comoriens n'ont pas lâché ce dossier et ils ne le lâcheront pas. Cela fait partie des questions importantes sur lesquelles se pencheront les assises nationales. Ce n'est ni de la responsabilité d'un groupe, ni de celui d'un parti politique. J'insiste sur le fait que les assises nationales doivent permettre aux Comoriens de faire le bilan et de se pardonner. Comme cela s'est passé en Afrique du sud.

Faut-il directement poursuivre la tournante à Ngazidja, sans au préalable une discussion concernant le tour de Mayotte?

Je pense que les Comoriens dans leur grande majorité auraient aimé que ce tour revienne à Mayotte. Cette question sera débattue justement lors des assises nationales. (...). Après Mwali, c'est le tour de Mayotte. Nous sommes tous d'accord.

Si certains trouvent bonne l'idée d'assises nationales, ils pensent néanmoins que le timing est serré, vu que le calendrier électoral est déjà rendu public. Le «sursaut national» n'est-il pas venu un peu tard ?

Il n'est jamais trop tard pour mieux faire. Et je pense que les assises peuvent trouver avec le gouvernement la possibilité de se tenir avant les élections.

Il y a un parti qui reconnaît la pertinence de ces assises, mais qui estime qu'il faudrait un gouvernement d'union nationale ou de transition d'une durée allant de 6 mois à 24 mois. Qu'en pensez-vous ?

Nous n'avons pas encore rencontré de partis politiques, (quand nous réalisions cette interview, le mouvement du 11 aout n'avait pas encore rencontré les leaders politiques), mais je pense que la majorité des Comoriens veulent ces assises et attendent du gouvernement qu'il les accepte. Ils espèrent que le gouvernement va s'associer à cette importante proposition.

Il y a eu de nombreuses assises, de nombreuses tables rondes, quelle serait l'orientation de ces assises ?

Les nombreuses tables rondes sont nées après des crises et elles ont joué le rôle de pansement. Il faut savoir différencier une faillite d'une crise. La faillite est la résultante d'une mauvaise gestion, dans le cas d'une société, le bilan se fait à la fin de l'année. Nous parlons d'un Etat , on ne peut pas le laisser imploser. Les assises interviennent justement pour élaborer le bilan et savoir quelle conduite adopter. (...). Lors des accords de Fomboni, il y a eu un «gentleman agreement », un accord non écrit entre des gens honnêtes et sincères qu'après le tour complet de la tournante, il y aurait une évaluation. C'est dans ce sens là qu'interviendront les assises. Qu'on se le dise, si nous entamons encore cinq ans avec Ngazidja, nous ne pourrons pas faire machine arrière.

Quel visage auront les assises nationales si l'Etat refuse de les patronner surtout au vu du timing serré avec les élections présidentielles?

Le pays a atteint des profondeurs abyssales, c'est le sens de notre appel. Depuis le 11 août, les Comoriens viennent vers nous. Quand nous aurons rencontré toutes les forces vives du pays, nous chercherons à voir notre gouvernement. Nous pensons qu'entamer une autre rotation qui durera 15 ans, ce sera une perdition. Notre mouvement prend tous les jours une plus grande dimension. Nous avons bon espoir que nous nous assoirons ensemble pour discuter avec nos dirigeants que j'espère très attentifs.

Dans le cas où les assises sont organisées, qu'entendez-vous faire pour que les recommandations soient prises en compte par les futurs gouvernements ?

Ce sont les assises qui décideront ; il y aura une feuille de route et nous ferons en sorte qu'elles soient parrainées par la communauté internationale. Nous voulons des assises nationales, pour pleurer, chanter, nous réconcilier, mais aussi pour donner un nouveau souffle à notre pays, qu'il retrouve sa dignité d'Etat.

Propos recueillis par
Saminya Bounou et Faiza Soulé Youssouf
Source : alwatwan

LA TOURNANTE MERITE-T-ELLE D'ETRE RECONDUITE?



Cette question, cruciale à notre point de vue, ne peut ne pas être posée alors que nous nous apprêtons dans quelques mois à recommencer cette forme de gouvernance instituée en 2001 pour sortir de l'impasse séparatiste qui laissait planer la menace de notre implosion. Une implosion dont on n'a pas malheureusement du tout pris conscience du danger en laissant passer, après les accords de MOHELI, l'occasion d'en étudier les causes en vue d'en prévenir toute autre manifestation.

Le constat d'échec irréfutable dans le développement social et économique de bientôt 15 ans de Tournante, démontre parfaitement que les « accoucheurs » de cette formule institutionnelle de gouvernance n'avaient comme fixation que de mettre fin au séparatisme et à ses conséquences. Préoccupation certes primordiale en raison de la gravité de la situation institutionnelle dans laquelle nous nous trouvions, mais le résultat est qu'en n'ayant eu recours qu'à une solution immédiate de la seule manifestation de l'instabilité, sans en considérer les causes profondes, on a obtenu une rémission et non une guérison : la grosse précarité - assimilable à de la misère souvent - qui frappe la majeure partie de la population, laquelle ne survit que grâce aux petites aides de la diaspora, opposée à l'insolente aisance des gouvernants sous la Tournante et de leurs comparses (très utiles), porte en elle les germes d'une explosion sociale certaine.

De même, la bâtarde autonomie des îles actuelle, sans affectation dans chacune d'elles de structures économiques et administratives potentiellement génératrices d'activités, et donc de pouvoir d'achat, provoquera toujours des déplacements humains massifs vers l'île abritant la capitale, facteur de déséquilibres profonds entre les îles, de ressentiments chroniques et, inévitablement, à court ou long terme, de poussées de fièvres politiques déstabilisatrices.

Une terrible mécanique créatrice de corruptions, de détournements de fonds publics, de népotisme....
La tournante, une terrible mécanique créatrice de de corruption, de détournements de fonds publics, de népotisme, de permissivité, d'impunité, de tout ce qui affaisse irrémédiablement toute société, notamment insulaire.

Avons-nous vécu, dans les différentes phases de notre cheminement sociopolitique, une période aussi riche en actes prédateurs au détriment des fonds publics, aussi gangrenée par la corruption, le tout dans l'indifférence générale, comme depuis l'instauration de la Présidence tournante ? Toutes ces pratiques criminelles jalonnent quotidiennement notre vie sociale ; elles nourrissent banalement ici et là les conversations, structurent malheureusement une normalité sociale de fait que conforte la résignation générée paradoxalement par l'ampleur de la permissivité et de l'impunité.

Ainsi s'est implanté le contexte sociopolitique et culturel de la Tournante. Nos antivaleurs structurelles vis-à-vis de la pratique normale de ce que nous osons appeler démocratie, ici, ont conforté la perversion de la Tournante, lui affectant des attributs nocifs, telle cette idée, érigée en norme, qui fait de l'île bénéficiaire de la Tournante celle à laquelle revient les postes administratifs les plus valorisants, les directions les plus juteuses des sociétés d'état, sans le moindre souci de qualification, pérennisant ainsi une gestion extrêmement médiocre, improductive, sans colonne vertébrale, du pays (comment peut-on comprendre, par exemple, que des travaux de terrassement pour améliorer le débit de l'eau alimentant MORONI aient été entrepris juste quelques temps après que le tronçon de route concerné ait été bitumé, alors que la logique élémentaire aurait dicté l'inverse, si ce n'est parce que rien n'est pensé, tout est incohérence).

Notre fausse impression de dynamisme, que renvoie le rythme élevé des missions de responsables à l'extérieur, d'arrivées de techniciens pour des ateliers de formations multisectorielles, sans pour autant jamais voir poindre la moindre concrétisation, symbolise malheureusement l'absence de rigueur et la désarticulation que les présidences tournantes successives ont confortées dans la déresponsabilisation et la déliaison sociale, intensifiées par le transfert de la prépondérance institutionnelle étatique à l'île aux mains de laquelle se trouve le Pouvoir.

Il en est malheureusement ainsi en raison, pensons-nous, de la très forte préexistence de facteurs culturels – aujourd'hui vivifiés et légitimés par la Tournante – qui désacralisent d'ordinaire l'institution étatique et valorisent, dans un ordre d'attachement décroissant, l'origine villageoise, l'entité ilienne et loin, bien loin, l'entité nationale.
Nouvel ascendant nocif pour la culture du développement.

La fonction archi-dominante du clientélisme politico-culturel dans notre société a toujours orienté des politiques nées d'une pensée parcellaire, compartimentée, sans réelle projection conceptuelle structurée sur l'avenir, délibérément conçues pour répondre soit à des situations d'urgence, rarement d'intérêt véritablement général, sous la pression de groupes d'individus culturellement influents, soit à l'intervention directe de décideurs politiques soucieux de leur propre notoriété.

Le paradoxe est que même lorsque la concrétisation d'une vision d'ensemble profitable au développement économique à l'échelle nationale voit le jour, à l'exemple de la Société de pêche(officiellement on annonçait 4000 embauches), la prédominance de l'incohérence, le fait que rien de ce qui se conçoit ne s'inscrit dans une perspective d'accomplissement intégrant toutes les étapes d'une action aboutie, l'ambition initiale s'en trouve dénaturée, vidée de toute substance par les actes mafieux et frappée de désuétude avant même d'avoir servi : tout le drame de l'incompétence est là ; la fréquence et l'amplitude de l'inaccompli et de l'inachevé dans nos politiques économique et diplomatique en donnent un exemple parfait.

Cette forme de gouvernance, aujourd'hui prioritairement propre à faire bénéficier le maximum de postes, dans tous les secteurs, aux originaires de l'île exerçant la Tournante, sans se soucier ni de la nature, ni même du niveau des compétences des bénéficiaires, s'ajoute à l'électoralisme culturel habituel, confinant au dérisoire ce qui parvient, malgré tout, à se matérialiser.

C'est une nouvelle culture, convenue, malheureusement capable d'ethnocentrisme ilien, que chaque île attend goulûment aujourd'hui d'en jouir à son tour, au détriment d'initiatives globales rigoureusement élaborées pour le développement. Elle accentue gravement nos prédispositions innées à ne percevoir que le catégoriel au détriment du général dont seule la permanence – qui nous fait cruellement défaut - suscite l'exigence d'une vision globale du développement socioéconomique, facteur déterminant d'une prise de conscience collective des enjeux, et décisive dans tout processus d'émancipation d'un peuple. Réelle précédemment, mais moins systématique dans la déraison de son application, cette nouvelle culture patrimonialiste est élevée par Mohéli – naguère sevrée de largesses dans la gratification de postes juteux - à un niveau jamais atteint auparavant. Plus grave, il n'est pas du tout acquis que les primaires, limitées à une île, offrent in fine au pays celui ou celle cumulant en lui ou en elle les qualités et les compétences nécessaires pour diriger un pays.

Une culture de la médiocrité, incubatrice d'effondrement
Nous savons que ce n'est pas toujours le meilleur des candidats qui est choisi dans une élection (n'en sommes-nous pas souvent victimes ?), même dans les démocraties authentiques où pourtant la culture de l'écrit, la grande liberté d'expression, le volume et la force des moyens d'information, favorisent de façon illimitée la diffusion de tout ce qui concerne ceux et celles qui ambitionnent d'accéder à des postes électifs de responsabilités. Notre société choisit selon les valeurs de sa culture et non en fonction de critères cartésiens qui retiennent principalement les capacités et les compétences des hommes. La très grande fragilité matérielle du plus grand nombre, l'immaturité et les pressions de toutes sortes exercées par les groupes sociaux organisés en faveur de tel ou tel candidat représentatif de leurs propres intérêts, limitent énormément les chances de voir sortir d'une élection, chez nous, le meilleur d'entre les candidats. Une logique culturelle qui aboutit au plus médiocre des résultats, dès lors que les primaires sont circonscrites dans une seule île où les enjeux politiques nationaux deviennent secondaires par rapport aux spécificités culturelles et aux intérêts propres à l'île ainsi honorée. Inséparable de l'insuffisance à l'incarnation du sens de l'état de nos responsables, un tel état des lieux préexistait certes avant l'introduction de la Tournante, mais cette dernière, en transférant à l'île honorée l'éthique incarnée par les valeurs constitutives des notions de nation, de peuple et d'état, a démesurément amplifié les nombrilismes et cimenté un contexte de disjonctions propice à tous les périls, qui frise aujourd'hui l'effondrement du très peu d'ordre normatif qui nous reste...

FUNDI ALI MLAMALI, professeur à la retraite