vendredi 23 janvier 2015

Fahmi proteste contre l'utilisation abusive des moyens


Fahmi proteste contre l’utilisation abusive des moyens d’Etat
L'avocat et homme politique de la place Me Fahmi Said Ibrahim n'a pas attendu son dernier grand rassemblement pour envoyer ses derniers cartouches au régime. Il s'est emporté au cours d'une conférence de presse contre certaines autorités qu'il accuse de « dévaloriser leurs fonctions respectives » en participant dans des meetings partisans, « ce qui est contraire à leur titre et leur fonction ».
Dans sa ligne de mire les deux vice-présidents, celui des finances et celui de l'aménagement ainsi que le gouverneur de Ngazidja. « J'ai du mal à croire que des élus de la nation comme eux prennent part sans gêne dans des meetings de leur partisans. On ne l'a jamais vu dans aucun pays dans ce monde », fait-il savoir.
 
 
En parlant de ces autorités, le leader du PEC « dénonce l'utilisation frauduleuse des moyens de l'Etat ». A l'entendre ces agissements et comportements présagent un mauvais signal pour ces élections, des « petites manœuvres qui ne font qu'augmenter la suspicion ». Il reste toutefois confiant que les « comoriens ne se laisseront pas abuser ».
Cet ancien ministre des affaires étrangères qui accuse sans les nommer certains leaders politiques qui tentent d'acheter les voix des électeurs par des « distributions de sacs de ciments et des antennes paraboliques dans la région d'Itsandra », sa circonscription. « J'appelle les comoriens à ne pas prêter attention à cela, c'est avec votre propre argent qu'on essaie de vous amadouez », a-t-il martelé.
 
 
Cet avocat de son Etat semble avoir des réserves sur la fiabilité des cartes d'électeur annoncées au début comme biométriques, option finalement abandonnée, pour des cartes à infrarouge. Ce candidat à sa propre succession au palais de Hamramba dit faire de l'éducation nationale et la santé publique son cheval de bataille, une fois qu'il aura la confiance de sa circonscription. Notamment rendre les urgences des hôpitaux gratuites en rehaussant le prélèvement de RAU à 10%.
 
Maoulida Mbaé

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