vendredi 23 janvier 2015

Telecom : une victoire pour notre champion,


Telecom : une victoire pour notre champion, Chamsoudine Soulé, une insulte pour le peuple comorien



Celui que les supporteurs d’Oumara Mgomri, nomme, ‘’ nde mwana wa Soulé Magondzi’’, ( l’enfant du berger de moutons), le tout puissant Agent comptable et riche de notre cité de Mitsamiouli, Chamssoudine Soulé, alias Chamou, pour nous ses intimes, a fini par autoriser la réintégration de l’ancien directeur général de Comores Telecom, enfant du quartier Djao de Mitsamiouli, Oumara Mgomri. Notre charmant Chamou a exigé comme contre partie de cette réintégration, le soutien de la candidature du candidat El Anrif Said Hassane, par Mgomri et les siens. Il est vrai que Chamou a exigé que Mgomri se déclare publiquement, mais nous avons fini par convaincre notre champion, de le laisser faire du porte à porte, dans toute la circonscription, Mitsamiouli-Mboudé, et Mgomri s’est déjà mis au travail. Un coup bien réussi.

L’arrogance de Mgomri à l’égard de Chamou, est perçue à Mitsamiouli comme une faiblesse, de la part de cet homme qui a été directeur général de Comores Telecom pendant 7 ans, et qui a fait fortune, mais, les 8 ans qu’il a rasé les murs, l’ont plongé dans la haine et perd ses repères. Oui, il est vrai que notre Chamou dispose d’un compte bien garni jusqu’à fêter ses 100 millions de francs comoriens, mais est-ce qu’il est le seul ? Non,  et tous ceux qui ont eu à assumer de responsabilités dans cette société juteuse, sont devenus riches, à l’instar de l’actuel agent comptable de la SNPSF, Moussa Mladjao, avec tout l’argent qu’il a mais nos autorités refusent de s’intéresser de ces voyous de la République.



Aux supporteurs de Mgomri, nous leur disons ici, que cet homme ne donne pas une bonne image à notre ville de Mitsamiouli, car le gifle qu’il a reçu récemment du président Ikililou, en se faisant débarquer de la direction générale de la Mamwe, parce qu’il a voulu mettre de l’ordre dans cette société malade, et que le lendemain même, s’est jeté sous les pieds de Chamou pour réintégrer Comores Telecom, prouve que l’homme n’a pas de personnalité et ce qui lui interesse, c’est l’argent frais. En tout cas, Chamou s’est opposé à une de ces conditions pour rallier la candidature d’El Anrif, notamment, le versement de son salaire depuis 2006 qu’il a quitté Comores Telecom, et qui s’élève à plus de 40 millions de francs comoriens.



Ceci nous mène à dire aujourd’hui, même si Chamou est le nôtre, que cette société a enrichi ceux qui ont eu à le diriger, et doivent tous traduits en justice. Quand on sait qu’aujourd’hui, Abiamri Mahmoud, patron de Comores Telecom, est devenu milliardaire sans que le président de la République, le relève de ses fonctions, il y a de quopi à s’inquiéter. Même si l’on sait qu’Abiamri  menace de tout déballer par rapport au contrat fantôme qu’il a signé avec le frère du président, Soifaoui Dhoinine, le seul à approvisionner Comores Telecom en matière de fournitures et autres. Ce contrat fantôme fait entrer dans le compte de la famille Dhoinine, plus de 150 millions de francs comoriens par mois. La guerre qui oppose aujourd’hui Abiamri Mahmoud à Sitti Kassim, ministre de l’emploi, et amie du couple présidentiel, a pour origine, de l’argent. 



En vrais patriotes que nous sommes, on sait que demain, tous ces voyous seront jugés devant un tribunal populaire, et bien sûr, notre champion, Chamou en fait partie, mais pour nous l’intérêt national d’abord. On ne doit pas continuer à croiser les bras face à ce ‘’ génocide financier’’ causé par ces voleurs et ceux qui leur soutiennent. Nous nous devons se lever pour dire non, imiter les différentes révolutions qui libèrent les peuples opprimés comme nous, si non, l’histoire nous jugera sévèrement. Ces personnes s’enrichissent sur nos dos, et si aujourd’hui, quelqu’un comme Mgomri s’est fait humilier à ce stade, cela prouve que tout ce monde suce notre sang. Allons y, le moment est venu, et ne nous laissons pas utilisés par ces voleurs, qui, ces derniers jours envahissent nos villages avec leurs discours voyous pour chercher à échapper à la prison à vie. Les burkinabé nous regardent et rient sur nous, car ils trouvent que nous sommes complices des malheurs qui rongent notre société. Depuis le début de ce quinquennat, d’honnêtes gens, pourtant premiers bénéficiaires de ce pouvoir, ont tiré la sonnette d’alarme et on n’a pas réagi, l’histoire aujourd’hui leur réserve une porte de sortie honorable, et tant pis pour nous tous. Alors, chassons ces voleurs et arrachons notre liberté.


mohamed ali

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