Telecom :
une victoire pour notre champion, Chamsoudine Soulé, une insulte
pour le peuple comorien
Celui
que les supporteurs d’Oumara Mgomri, nomme, ‘’ nde mwana wa
Soulé Magondzi’’, ( l’enfant du berger de moutons), le tout
puissant Agent comptable et riche de notre cité de Mitsamiouli,
Chamssoudine Soulé, alias Chamou, pour nous ses intimes, a fini par
autoriser la réintégration de l’ancien directeur général de
Comores Telecom, enfant
du quartier Djao de Mitsamiouli, Oumara Mgomri. Notre charmant Chamou
a exigé comme contre partie de cette réintégration, le soutien de
la candidature du candidat El Anrif Said Hassane, par Mgomri et les
siens. Il est vrai que Chamou a exigé que Mgomri se déclare
publiquement, mais nous avons fini par convaincre notre champion, de
le laisser faire du porte à porte, dans toute la circonscription,
Mitsamiouli-Mboudé, et Mgomri s’est déjà mis au travail.
Un coup bien réussi.
L’arrogance
de Mgomri à l’égard de Chamou, est perçue à Mitsamiouli comme
une faiblesse, de la part de cet homme qui a été directeur général
de Comores Telecom pendant 7 ans, et qui a fait fortune, mais, les 8
ans qu’il a rasé les murs, l’ont plongé dans la haine et perd
ses repères. Oui, il est vrai que notre Chamou dispose d’un compte
bien garni jusqu’à fêter ses 100 millions de francs comoriens,
mais est-ce qu’il est le seul ? Non, et tous ceux qui
ont eu à assumer de responsabilités dans cette société
juteuse, sont devenus riches, à l’instar de l’actuel agent
comptable de la SNPSF, Moussa Mladjao, avec tout l’argent qu’il a
mais nos autorités refusent de s’intéresser de ces voyous de la
République.
Aux
supporteurs de Mgomri, nous leur disons ici, que cet homme ne donne
pas une bonne image à notre ville de Mitsamiouli, car le gifle qu’il
a reçu récemment du président Ikililou, en se faisant débarquer
de la direction générale de la Mamwe, parce qu’il a voulu mettre
de l’ordre dans cette société
malade, et que le lendemain même, s’est jeté sous les pieds de
Chamou pour réintégrer Comores Telecom, prouve que l’homme n’a
pas de personnalité et ce qui lui interesse, c’est l’argent
frais. En tout cas, Chamou s’est opposé à une de ces conditions
pour rallier la candidature d’El Anrif, notamment, le versement de
son salaire depuis 2006 qu’il a quitté Comores Telecom, et qui
s’élève à plus de 40 millions de francs comoriens.
Ceci
nous mène à dire aujourd’hui, même si Chamou est le nôtre, que
cette société
a enrichi ceux qui ont eu à le diriger, et doivent tous traduits en
justice. Quand on sait qu’aujourd’hui, Abiamri Mahmoud, patron de
Comores Telecom, est devenu milliardaire sans que le président de la
République, le relève de ses fonctions, il y a de quopi à
s’inquiéter. Même si l’on sait qu’Abiamri menace de
tout déballer par rapport au contrat fantôme qu’il a signé avec
le frère du président, Soifaoui Dhoinine, le seul à approvisionner
Comores Telecom en matière de fournitures et autres. Ce contrat
fantôme fait entrer dans le compte de la famille Dhoinine, plus de
150 millions de francs comoriens par mois. La guerre qui oppose
aujourd’hui Abiamri Mahmoud à Sitti Kassim, ministre de l’emploi,
et amie du couple présidentiel, a pour origine, de l’argent.
En
vrais patriotes que nous sommes, on sait que demain, tous ces voyous
seront jugés devant un tribunal populaire, et bien sûr, notre
champion, Chamou en fait partie, mais pour nous l’intérêt
national d’abord. On ne doit pas continuer à croiser les bras face
à ce ‘’ génocide financier’’ causé par ces voleurs et ceux
qui leur soutiennent. Nous nous devons se lever pour dire non, imiter
les différentes révolutions qui libèrent les peuples opprimés
comme nous, si non, l’histoire nous jugera sévèrement. Ces
personnes s’enrichissent sur nos dos, et si aujourd’hui,
quelqu’un comme Mgomri s’est fait humilier à ce stade, cela
prouve que tout ce monde suce notre sang. Allons y, le moment est
venu, et ne nous laissons pas utilisés par ces voleurs, qui, ces
derniers jours envahissent nos villages avec leurs discours voyous
pour chercher à échapper à la prison à vie. Les burkinabé nous
regardent et rient sur nous, car ils trouvent que nous sommes
complices des malheurs qui rongent notre société.
Depuis le début de ce quinquennat, d’honnêtes gens, pourtant
premiers bénéficiaires de ce pouvoir, ont tiré la sonnette
d’alarme et on n’a pas réagi, l’histoire aujourd’hui leur
réserve une porte de sortie honorable, et tant pis pour nous tous.
Alors, chassons ces voleurs et arrachons notre liberté.
mohamed ali
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