Le chef de la diplomatie comorienne, Dr El-Anrif Said Hassane, candidat malheureux aux législatives se trouve dans l'obligation de remettre sa démission au chef de l'Etat, en conséquence, le remaniement ministériel s'avère indispensable.
En effet, les tractations continuent puisque arracher le Mirex n'est pas ce que l'on peut qualifier de promotion, mais plutôt une intégration complète à l'action gouvernementale sur les grandes décisions aux instances internationales.
Toutefois, le télephone de Beit Salam continue à sonner, car chaque ministre privilégie ses propres consultations pour que son candidat le remporte au second tour, une victoire qui serait acquise si le ralliement du troisième et quatrième candidat se concrétise. Alors que les candidats malheureux s'en moquent des promesses et font chanter les vices présidents Nourdine Bourhane et Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou.
Et oui le futur ministre des relations extérieures sera un pion de Mamadou ou de Nourdine Bourhane, ainsi sera t'il grand comorien ou anjouanais.
Mais Mamadou pourra jouer la carte que sa protégée à ce poste Mohamed Taki Karim est anjouanais de Domoni et aussi grand comorien de Mbeni, une idée qui pourrait jouer en sa faveur devant le chef de l'Etat.
Force est de constater que si Mohamed Taki Karim accepte cette nomination afin de se rallier à la cause gouvernementale, cela ternirait l'image de son père le feu président Mohamed Taki Abdoulkarim, que ses détracteurs pourront lui attibuer tous les qualificatifs mais pas celui de corrupteur et de corrompu, il était fier de ses convictions politiques et n'a jamais cédé à la tentation, il a lutté bec et ongle à ses principes et n'a jamais trahi ses compagnons politiques.
Mais, tout est possible puisque derrière le feu nacquit des cendres.
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