vendredi 24 octobre 2014

Les partis politiques envisagent une marche de protestation


Les partis politiques envisagent une marche de protestation15 partis politiques se sont réunis lundi dernier suite au silence des autorités de l'Etat sur le mémorandum qui leur a été adressées. Ils envisagent de lancer des actions pour montrer leur mécontentement.

Le 15 Octobre dernier, les partis politiques avaient signé un mémorandum qui faisait état de la situation grave qui prévaut et qui présente un risque réel et sérieux sur le bon déroulement des élections. Lundi dernier, 15 partis politiques se sont réunis au Palais du Peuple pour faire suite à ce document envoyé aux président de la République, la Cour Constitutionnelle et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et qui dénonçait les nombreuses violations du nouveau code électoral, mais aussi la non application de certaines dispositions de ce code notamment dans son article 6 sur la mise en place d'un cadre de concertation.

« Depuis qu'on a envoyé ce mémorandum, nous n'avons pas eu de réponse. Nous nous sommes réunis pour réfléchir sur ce qu'on doit faire face à ce silence », déclare Mahamoudou Ali Mohamed. Le chef de file de l'ANC a montré que les partis politiques ont trop attendu et qu'ils envisagent de lancer des actions. « On devrait avoir des réponses légales et politiques et nous ne les avons pas eu. Nous allons organiser des réponses politiques à notre tour », poursuit-il.

Dans la matinée de ce mercredi, les 15 partis vont organiser une conférence de presse pour exposer les faits et une marche pacifique est prévue jeudi pour dénoncer le silence de l'Etat et « la mascarade électorale » prévisible à leurs yeux. Face à ces questions, le leader de l'ANC a fait allusion à la situation actuelle du pays à savoir le manque d'électricité, d'eau et les arriérés de salaires des agents de l'Etat.

Au départ, 17 partis politiques étaient conviés mais deux d'entre eux ont brillé par leur absence, le RADHI et le mouvement Orange. « Je partage le contenu de ce mémorandum et continuerai de soutenir toute initiative allant dans le sens du respect du cadre légal et du strict respect du cadre légal », avance le leader du parti RADHI joint par La Gazette des Comores, Houmed Msaidie.

Mohamed Daoud connu sous le nom de Kiki a quant à lui rappelé que son parti (Orange) n'est pas signataire du document. « Nous avons soulevé des problèmes de fond surtout sur les anomalies des listes électorales, la question sur la Cour constitutionnelle. Nos préoccupations ne sont pas prises en compte. C'est pourquoi on n'était pas là », indique-t-il, avant d'ajouter que « nous sommes dans cette dynamique mais nous voulons qu'il y'ait des élections » à tout prix.

Mohamed Youssouf
HZK

Le mercredi 29 octobre sera une journée d' une première action !


Le mercredi 29 octobre sera une journée d' une première action !Les chefs et représentants des localités, les conseillers des îles, les représentants des associations de jeunes et des associations socioprofessionnelles se sont réunies au Conseil de l île de Ngazidja pour faire le point sur la réaction du Président de l Union et du gouvernement à leur lettre demandant une fourniture quotidienne de courant électrique.

Ils ont constaté un mépris total de l exécutif. Ils ont décidé que mercredi 29 octobre sera une journée d' une première action où les habitants des villages démontreront leur indignation et leur refus d être les victimes de l incompétence et de la gabegie de la Mamwe et de l indifférence du gouvernement en s asseyant au milieu des routes. La situation sera pacifiquement bloquée dans l île. Une lettre sera envoyée à la communauté internationale pour l informer du ras le bol de la population.

Une récitation de surat Yasin a été lue place de l indépendance comme serment d engagement pour l action à la fin de la réunion . Le Dr Soumaihat, médecin, s est présentée à la réunion avec une pétition de 50 signatures collectées en 2 heures au quartier de Mangani à Moroni. Le quartier est privé d eau depuis 2 semaines. Le médecin s inquiete pour la santé des habitants et appelle à la mobilisation.

Said Mchangama

Les élections reportées sont reportées

NO COMMENT NO COMMENT : 1 er tour mars 2015 hoho



URGENT

Les élections reportées sont reportées

Prévues en novembre 2014, reportées en décembre 2014, les élections législatives et communales viennent d'être renvoyées en mars 2015. Le feuilleton des reports des élections n'a pas livré tous ces secrets.


IKILILOU est bien le président des Comores mais ce n'est pas lui qui préside. Dépassé par les événements, la situation est hors de contrôle...

Toyb Ahmed


NB:La cour constitutionnelle déclare le décret portant convocation du corps électoral non conforme à la loi électorale.

Des nouvelles dates seront annoncées dans les jours qui viennent. Probablement, les élections pourraient se tenir en mars 2015.

Communiqué : LA CENI PREND ACTE DE L'ARRÊT DE LA CC !!!


Comores-Elections: La CENI Communique !



UNION DES COMORES



Unité – Solidarité – Développement



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COMMISSION ELECTORALE NATIONALE INDEPENDANTE

COMMUNIQUE
La Commission Electorale Nationale Indépendante prend acte de l’Arrêt N°014-013/CC du 22 octobre 2014, qui statuant à la demande d’un requérant, a constaté que le délai de 90 jours requis pour arrêter le fichier électoral n’est pas respecté et qui ordonne par conséquent aux autorités en charge du processus électoral de prendre toutes les dispositions nécessaires permettant de dresser un nouveau calendrier électoral en conformité avec le cadre juridique régissant les élections en Union des Comores.

La CENI informe ainsi les partis politiques, les candidats, les électeurs, le peuple comorien et les partenaires que les dates précédemment arrêtées pour le processus électoral, sont reportées.
Un nouveau calendrier électoral, sera communiqué très prochainement.
La Commission Electorale Nationale Indépendante, confirme à cet effet, son engagement à organiser des élections libres, transparentes et démocratiques.

Moroni le 23 Octobre 2014

L’opposition accentue la pression contre le gouvernement



La pression monte d’un cran à quelques semaines des élections harmonisées. Avant la grande marche prévue de se dérouler ce matin, l’opposition saisit ce mercredi la communauté internationale sur de « graves violations » du code électoral. Des élections que cette même communauté finance à coup de millions.

L’étau se resserre sur le gouvernement à quelques semaines des élections harmonisées : députés, conseillers des îles et municipales. Une large coalition de 15 partis politiques de l’opposition menace le gouvernement d’actions pacifiques à partir de ce jeudi pour le contraindre à revenir sur des décisions jugées anticonstitutionnelles.

Au cours d’une conférence de presse, ces leaders politiques ont montré leurs inquiétudes sur le « mutisme observé par l’Exécutif » par rapport au mémorandum qu’ils ont adressé au chef de l’Etat le 15 octobre dernier. La pression monte alors d’un cran avant la marche pacifique d’aujourd’hui. Ces partis politiques ont saisi la communauté internationale, principale bailleur de fonds du processus électoral en cours par ce même mémorandum. « On a assez fait preuve de patience. Maintenant, on doit recourir à la rue pour dénoncer le mutisme du gouvernement par rapport à nos revendications mais aussi par rapport à la crise qui frappe le pays », avance Mahmoudou Ali Mohamed, leader de l’ANC.

Même son de cloche pour Me Ahamada Baco du Ridja. Cet avocat au barreau de Moroni pense que si le gouvernement persiste dans sa stratégie d’ignorer les revendications de l’opposition, « rien n’empêche un boycott » de ces échéances électorales. « On ne cautionnera pas une mascarade d’élections », met-il en garde. Ce secrétaire régional du parti Ridja se demande même si vraiment ce régime veut réellement organiser des élections.

S’il y a un ennemi à designer, c’est unanimement la Cour constitutionnelle qui a été la cible de toutes les interventions. « Une cour anticonstitutionnelle » comme a ironisé Moustoifa Chamsoudine, secrétaire général du PEC. « Les partis politiques dénoncent la posture indigne et dangereuse pour la démocratie de la Cour constitutionnelle et leurs arrêts tendancieux en matière d’élection », lit-on dans un communiqué de presse distribué à l’issue de cette conférence de presse. Ces partis s’indignent du fait que la « pluralité politique continue à être ignorée du fait que les membres des commissions insulaires et communales chargées de gérer les élections ne sont pas représentatifs de l’ensemble des citoyens et des partis qui les représentent ». Et de conclure, « les partis signataires s’inquiètent des proportions inimaginables de la corruption qui s’est institutionnalisée, de l’eau et de l’électricité qui sont devenues un luxe et de la situation des fonctionnaires accumulant plusieurs mois de salaires et du gouvernement qui demeure sourd aux cris lancés par la population portant les prestations des services sociaux de base ».

Maoulida Mbaé

La responsable des NTIC finalement suspendue



La responsable des NTIC finalement suspendue

Mise en examen, puis libérée sans l’accord du juge avant de reprendre son poste de Responsable des Nouvelles Technologies de l’information et de communication (NTIC) à Comores Telecom, Nazlye Said Ali a été suspendue ce mercredi jusqu’à nouvel ordre par la direction générale qui l’avait protégée jusqu’ici.

Nazlye Said Ali a été finalement suspendue de son poste de responsable du département des Nouvelles technologies (NTIC), a-t-on appris hier. Mise en examen dans le cadre d’une affaire de détournement à Comores Telecom, elle avait été relâchée avant de reprendre ses fonctions la semaine dernière. La « petite-protégée » aurait été éjectée par la direction qui l’avait jusqu’ici « gâtée » et « défendue » selon des employés de l’entreprise publique.

Comme nous l’avions déjà écrit dans nos colonnes, le détournement a été révélé par la commission interne de lutte contre la fraude et la corruption de Comores Telecom. Le plan a été malheureusement dissout par la direction, avant même d’avoir pu ouvrir l’enquête, sans la moindre justification. Nazlye Said Ali n’est pas l’unique cerveau de cette opération, selon nos informations. D’autres hauts responsables de la société nationale des télécommunications seraient aussi impliqués dans cette affaire qui aurait causé un préjudice avoisinant les 400 millions de francs. Un jeune cadre a également été arrêté.

Le nom de la jeune femme avait été cité pour la première fois dans nos colonnes après la fuite d’un code qui aurait permis à des particuliers de pirater un service de Comores Telecom et de passer des appels en illimités vers l’étranger, à tout moment. Les cas de malversation et détournements dans cette société publique sont légions. Si la majorité des affaires sont étouffées, d’autres ont été révélées par la Commission anti corruption.

L’ex-directeur général de cette institution, Charikane Bouchrani, a été cité comme complice dans un dossier de surfacturation de pylônes. L’actuel directeur, Abiamri Mahmoud, qui était directeur administratif et financier, était lui aussi cité dans cette affaire. Il était dans la ligne de mire de la commission anti-corruption pour fausse déclaration après avoir fait dédouaner des conteneurs suspects sur le compte de Comores Telecom.

A.A.H.

HZK

jeudi 23 octobre 2014

La pré-campagne du Vice-Président MAMADOU



La fin justifie les moyens disait Machiavel. La Pré-campagne du Vice-Président Mamadou en est l'exemple type. Pour verrouiller la campagne et se donner rune hypothétique chance en 2016 sans aucun projet politique, économique, ni de société, Mamadou ne lésine pas avec l'argent public qu'il distribue dans sa circonscription de Hamahamet - Mboinkou.
Pendant la période du mois d'Août de grands-mariages ( Machouhoulis), il a versé dans chaque famille de l'époux ou de l'épouse une somme équivalente à deux boeufs, soit deus millions de francs comoriens.
Son Directeur de cabinet natif aussi de Mbéni et son conseiller politique Ali Aboudou originaire de Chézani avaient la charge de l'acheminement et la distribution de l'argent dans les familles concernées.

Pendant le mois du Pélerinage à la Mecque, le Vie-Président Mamadou veut que Dieu soit toujours à ses côtés pour lui accorder ses bénédictions et les meilleures victoires en 2016. Pour y parvenir, ses conseillers politiques ont recensé tous les imams et les chefs des villages de sa circonscription électorale pour le grand voyage à la Mecque. Dans le Hamahamet, une trentaine de notables ont bénéficié les largesses du ministère des finances pour se rendre à la Mecque. La petite région de Mboinkou s'est vue octroyée une vingtaine de places malgré les protestations des notables de cette petite région.
D'après notre informateur à la Direction du budget, le coût de financement des grands-mariages et les voyages des 50 pèlerins s'élèvent à 450 millions de francs comoriens.

Si les fonctionnaires comoriens entament leur quatrième mois sans salaires, tout s'explique en partie par cette pré-camapagne marquée par une grande corruption pré- électorale et des détournements de fonds publics des plus en plus flagrants.

A l'heure où nous menons nos investigations, Mamadou part à Washington pour négocier encore quelques lignes de crédits auprès de la Banque Mondiale pour assurer le versement de trois mois de salaires des fonctionnaires. Encore et encore de la dette pour dépenser et non pas pour investir.C'est ça le génie et la spécialité de notre éternel ministre des finances Mamadou.

A suivre Spéciale investigation/ Komoreinfo. km

dimanche 19 octobre 2014

Sambi prêt à faire un chèque pour payer les fonctionnaires Comoriens


Sambi prêt à faire un chèque pour payer les fonctionnaires Comoriens
C'est l'information qui circule actuellement aux Comores. Sambi veut aider le président Ikililou à payer deux mois de salaire aux fonctionnaires.
L'ancien président Ahmed Abdallah Sambi a annoncé à son entourage qu'il est prêt à faire un chèque pour aider le gouvernement à payer les deux mois d'arriérés de salaire, selon nos sources. L'ancien président pose quand même une condition au gouvernement d'Ikililou. Il exige que ce dernier fasse une déclaration officielle pour dire que « le paiement de deux mois de salaire est fait par l'ancien président Sambi comme cela est le cas quand un pays apporte son aide à notre pays, le gouvernement le fait savoir à tout le monde».
Il n'y a pas encore eu une déclaration officielle du gouvernement pour confirmer cette proposition.  Et si l'information se confirme, on peut se poser la question de la provenance de l'argent que dispose l'ancien président.
force est de constater que tout le monde sait d'où vient cet argent, si bien que chacun se tait. Mais, ce n'est pas étonnant, car Sambi est celui qui a vendu notre dignité au plus offrant, personne sauf Sambi ne sait le nombre de passeport vendus aux bédouins, ni le prix de chaque passeport.
ce qu'il faut aussi rappeler, c'est qu'au début l'argent provenant de la citoyenneté économique était viré dans un compte privé, ce n'est que lorsque l'actuel vice président Mohamed Ali Soilihi est nommé ministre de finance et de l'économie que l'argent était viré dans un compte à la banque centrale.
parallèlement, l'argent du projet habitat, beaucoup de dégats de corruptions et de détournements perpétrées par Sambi et consorts font d'eux des richissimes criminels .
mais pourquoi Sambi veut aider le pays, c'est pour se faire passer de l'homme de la situation et duper le peuple comorien afin de réclamer son retour au pouvoir.
allez au diable Sambi avec vos milliards qui vous enverront en enfer car c'est de l'argent mal acquis.
tu t'es servi de la caisse du pays sans pour autant servir le pays, bon vent et cesser de prendre vos rêves comme de la réalité.

Corruption, détournements, favoritisme au cœur de l'action du Dr Ikililou Dhoinine. Que faire ?


Corruption, détournements, favoritisme au cœur de l’action du Dr Ikililou Dhoinine. Que faire ?Autre cas non moins éloquents, la «convention de partenariat», signé le 21 août 2012, entre Comores Telecom avec la société Luck Telecom. Le problème est que les informations de la société Luck Telecom fournies par la base de données «Sirene» soulève quelques incohérences quant à l'existence de ladite société au moment de la signature de l'accord.

En effet, l'inscription de Luck Telecom, spécialisée dans le conseil en systèmes et logiciels informatiques, date de janvier 2013, avec l'identifiant siren 791 020 399. Cette base de données de l'Institut national de la statistique et des études économiques, qui répertorie toutes les sociétés enregistrées sur le territoire français.
La société, enregistrée au nom de Dhoinine Soifiyoudine, conseiller chargé du suivi des dossiers européens, porte deux adresses différentes dans la convention et la déclaration de l'entreprise. Cette convention «s'inscrit dans le cadre du développement des îles Comores en Nouvelles technologies de l'information et de la communication». Elle recouvrait le volet de renforcement des capacités de ressources matérielles et logistiques de Comores Telecom, ainsi que le renforcement des capacités en ressources humaines et techniques'', lit-on dans le journal gouvernemental, Alwatwan.

Qui est ce conseiller chargé du suivi des dossiers européens du président Ikililou Dhoinine ? Il s'agit du frère du président, résidant en France, nommé conseiller aux frais de la République pendant qu'il exerce un autre travail en France, patron d'une société fantôme '' Luck Telecom'', autre instrument de vol et de détournements de l'argent de Comores Telecom au profit de la famille du président avec la complicité de l'intouchable, Abiamri Mahmoud, directeur général de Comores Telecom.

A la question que faire face à ce mépris à l'égard de tout un peuple ? La réponse est simple chers frères et sœurs. Il faut que nous accélérions cette révolution citoyenne, la seule réponse à cet homme qui trompe les comoriens. Il est impensable que nous nous laissions longtemps utilisés par cet homme qui n'a ni foi, ni cœur, mais sa préoccupation première est de s'enrichir et d'enrichir sa cour. Et pendant que le peuple continue à souffrir, les plus naïfs croient à de probables élections qui ne verront jamais le jour.

En révélant cette escroquerie en bande organisée entre le directeur général de Comores Telecom, le frère du chef de l'Etat, avec la complicité de Beit-Salam, le directeur général du journal Alwatwan, Mohamed Abdou Soimadou, a voulu prouver à l'opinion que la guerre qui oppose son mentor le vice-président Mamadou au président Ikililou continue son chemin. Hier, Soimadou n'a pas hésité de censurer l'article incriminant le garde du corps de Mamadou qui a tiré sur un innocent, et aujourd'hui, il a validé l'article qui dénonce le frère d'Ikililou avec toutes les magouilles qu'il opère avec l'aval de son frère, le Dr Ikililou Dhoinine. Ceci pour prouver que Mamadou n'est pas le seul qui magouille, mais le chef de l'Etat aussi.

Tout ceci montre combien notre pays est dans un impasse et qu'il faut absolument le libérer. C'est le chaos total qui guette notre pays. Pour maquiller leurs dérapages au sommet de l'Etat, Ikililou limoge et nomme, et ce, pour convaincre qu'il maîtrise la situation, or, ce qui préoccupe ce mec, est de se compter parmi les hommes riches de l'Afrique, et tout est justifié avec ces détournements déguisés.

La révolution est maintenant, et après, ça serait trop tard. Chassons ces voleurs et redonnons à nos enfants la fierté de se sentir des comoriens.

Mouvement pour la libération des Comores

Un scandale au sommet de l'Etat: la révolution c'est maintenant


Un scandale au sommet de l'Etat: la révolution c'est maintenant A Comores Telecom, c'est la stupéfaction totale ce matin. La dame des 400 millions de francs comoriens, détournés dans le cadre de rechargement des crédits à Comores Telecom a repris ce matin le travail dans son bureau avec les mêmes fonctions, le sourire aux lèvres. Ordre est donné à Abiamri, directeur général par la première dame Hadidja Aboubacar, épouse Ikililou Dhoinine, de réintégrer la protégée ou l'intouchable comme on l'appelle à Comores Telecom, et sans discussions. Il faut rappeler que cette dame a été arrêtée et placée en détention après avoir détourné plus de 400 millions de francs comoriens, qu'elle s'est partagée avec la première dame et quelques complices selon ses dires. Jetée en prison par un juge d'instruction, la Chambre d'accusation a été sommée de la libérer, et classer sans suite son dossier.

Déterminée à tout déballer, si on persiste de la laisser en prison, cette protégée de Beit-Salam a retrouvé sa liberté et continue depuis ce matin à exercer son travail. Cerise sur le gâteau, tous ceux qui l'ont critiqué parmi les employés de Comores Telecom, ont eu droit à de mises à pied allant de 15 jours à un mois. C'est pour vous montrer à quel point le pays sombre dans l'anarchie. La révolution c'est maintenant .

Le procès CEAUSESCU

mercredi 15 octobre 2014

Aux Comores, un terrain attribué à deux ambassades crée un incident diplomatique

 Aux Comores, un terrain attribué à deux ambassades crée un incident diplomatique
La parcelle a été attribuée à la Libye pour la construction de son ambassade alors qu'elle avait déjà été attribuée à l'Iran dans les années 1990.

Deux panneaux, l'un libyen, l'autre iranien, sont plantés sur un même terrain à bâtir aux Comores attribué deux fois par erreur à ces deux pays pour construire leur ambassade respective, créant un conflit insoluble lundi, a-t-on appris auprès du ministère comorien des Affaires étrangères.
Une réunion prévue en fin d'après-midi avec les deux parties n'a rien donné, aucun des deux pays n'ayant envoyé de représentant. «C'est plus qu'une situation désagréable ou un malentendu, c'est une grosse gaffe», a commenté auprès de l'AFP un haut fonctionnaire du ministère qui a requis l'anonymat. Au moment de l'immatriculation de la parcelle par la Libye, un fonctionnaire des services domaniales avait pourtant alerté les autorités qu'un décret présidentiel avait déjà attribué le même site à l'Iran au début des années 1990. Mais en fin de semaine dernière, les deux pays ont planté côte à côté, chacun un panneau revendiquant la propriété du site, situé dans le quartier de Hamramba, au sud de la capitale, en face de l'Assemblée fédérale à Moroni. «La propriété est détenue par l'ambassade de la République islamique d'Iran», dit le panneau iranien. «Propriété de l'ambassade de Libye. Attribué par l'Etat comorien à l'Etat libyen», dit celui de la Libye, suivi des références sur les numéros d'immatriculation et du permis de construction.
Les autorités comoriennes envisageraient de régler le litige en réattribuant à chacun un autre terrain dans la région de Bahani, à une dizaine de kilomètres sur les hauteurs de la capitale, Moroni. Mais «je crains que cette solution ne satisfasse aucune partie. En tout cas l'Iran nous a clairement fait savoir que ce n'était pas une petite affaire, et qu'il veut son terrain», a expliqué le haut fonctionnaire. Un autre fonctionnaire du ministère a confirmé le litige, évoquant une «affaire pas aisée». Contacté par l'AFP, l'ambassade libyenne à Moroni a indiqué que «des négociations étaient actuellement en cours avec le ministère (comorien) des Affaires étrangères sur cette affaire». L'ambassade de l'Iran a refusé de s'exprimer«pour l'instant».
AFP

Kapvatsi Mwendje : tragédies du quotidien



Hier et aujourd’hui, les réunions de concertation se sont succédées à la FCC. S’expriment la colère, la détermination à lutter et, il faut aussi l’avouer, la détresse de ceux dont cette longue période sans électricité a fragilisé sinon détruit l’activité professionnelle.

Youssouf Said Mze, président de l’Association de Développement des Eleveurs Comoriens -ADEC (debout en boubou à gauche sur la photo) : "les éleveurs ont perdu 700 doses de sperme pour l’insémination artificielle. A 25000 F la dose, cela fait 17 500 000. C’est beaucoup d’argent pour nous, mais c’est surtout la disparition de nouvelles bêtes".

Mme Naama Idriss, propriétaire et gérante du Jardin de la Paix, un hôtel-restaurant de Moroni, très apprécié des touristes et des nationaux : "tout ce qu’on gagne on le dépense à acheter de l’eau puisque la Ma-mwe ne livre plus de l’eau".

Le Secrétaire-général de la Fédération des parents d’élèves : " c'est la catastrophe, nos enfants n’étudient plus le soir".

Le dimanche lors de la cérémonie d’installation du cercle de Djomani ya Mbude de la FCC, le Dr Halifa Youssouf, chef du laboratoire du CHN d’El Maarouf a cité deux exemples où les coupures de courant ont failli avoir des conséquences immédiates désastreuses pour les patients : Le Dr Chakour faisait accoucher une femme par césarienne, un autre médecin essayait de retirer une pièce de monnaie avalée par un enfant.

Pour mettre fin à ça : Rendez-vous le jeudi 16 à 10h à la salle de conférence du Conseil de l'île de Ngazidja.

JE SUIS CANDIDAT A L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2016



LETTRE OUVERTE A TOUS LES COMORIENS ET LES COMORIENNES.

Objet: Je suis candidat à l'Election présidentielle de 2016 aux Comores, car l'Heure du Changement à déjà sonné
Chers Compatriotes,

Notre Pays se trouve,depuis déjà 40 ans, dans une situation chaotique, et cela sur le plan économique, social,institutionnel,politique et militaire. Durant toutes ces années,des générations, toute catégorie confondue, se sont succédé au pouvoir,dont certains avec le seul objectif de devenir des richissimes, malgré la confiance que les comoriens leurs avaient toujours accordé à travers des élections ou des votes référendaires.

Encore gravissime, ces quatre dernières années, le Régime actuel, caractérisé par la corruption à grande échelle, le détournement des deniers publics, la gabegie, le favoritisme, le clientélisme, etc.., conduit, à grand pas, notre Pays, vers le chaos généralisé.

De ma part, en tant que citoyen soucieux de la Bonne Gouvernance et du Changement, j'ai transformé ma page Facebook, depuis 2011, en espace de communication politique, en adressant des Lettres Ouvertes aux autorités, dont 50 au Chef de l'Etat, 60 à ses Vices-Présidents et à ses Ministres, ainsi qu'aux autres hauts fonctionnaires à la merci de sa politique. Malgré tous mes efforts, le Président de la République et son Gouvernement demeurent insensibles à mes cris d'alarme. Cette fois ci, tout mon espoir était reposé sur la CRC, l'un des partis d'Opposition, plus particulièrement sur ses trois principaux responsables, tels que Monsieur Azaly ,Monsieur Msaidié et Monsieur Bolero, avant d'apprendre, avec stupéfaction,la nomination de Bolero au poste de Directeur de Cabinet du Chef de l'Etat et ensuite, la division de mon parti par Azaly Assoumani et Houmed Msaidié, dont tous les deux animés d'ambitions présidentielles, au lieu de désigner un seul Candidat pour porter notre couleur.

Après plusieurs tentatives, sans succès, de les réconcilier, j'ai pris la décision de quitter le parti pour voler au secours du Peuple comorien souffrant de tous les maux. Ce sont donc les raisons pour lesquelles, j'ai décidé de me porter Candidat indépendant à l'Election présidentielle de 2016 dans notre Pays, pour aller changer les choses moi même. Sur ce, je vous demande de m'apporter tout votre soutien et de voter pour moi.Cependant, je m'adresse aux Officiers supérieurs de l'Armée Nationale de Développement, pour leurs mettre en garde contre toute manipulation, de la part des Hommes politique, que ça soit du Pouvoir ou de l'Opposition, pour compromettre la Paix et la Sécurité avant 2016. Par ailleurs, je m'adresse aux Chefs d'Etat du Monde Entier et aux Secrétaires Généraux des Organisations Internationales, Régionales et sous Régionales. L'heure du Changement aux Comores a déjà sonné. C'est ainsi que je vous demande de bien vouloir adhérer à ma cause et de la soutenir activement.

Veuillez agréer,Chers Compatriotes,l'assurance de ma très haute considération.

Hamidou Abdou

DEBAT ET OPINION : LA CENI EST MISE SOUS TUTELLE


Parmi la cascade de décrets présidentiels du mois d'août dernier relatifs aux prochaines élections législatives, cantonales et municipales, un décret semble échappé à la vigilance des commentateurs avisés et de la classe politique avertie. Pourtant, ce texte s'emploie de façon notoire à réduire les garanties d'avoir, à l'avenir, des élections libres, démocratiques et transparentes. Il s'agit du Décret N°14-128/PR du 2 août 2014 instituant une Direction Générale des Elections(DGE) au sein du ministère de l'intérieur. Celle-ci est chargée de la gestion des élections. Ce décret est pris en violation de plusieurs dispositions de la loi N° 14- 004/AU du 12 avril 2014 portant Code électoral et a vocation à faire revenir le ministère de l'intérieure dans l'organisation et la gestion des élections.


La DGE n'est pas prévue par le code électoral


En effet, conformément à l'article 30 du code électoral, les élections sont gérées par un organe impartial technique permanent dénommé « Commission Electorale Nationale Indépendante » (CENI) dont le fonctionnement est déconcentré sur le territoire
La direction générale des élections n'est prévue nulle part dans le code électoral. En dehors de la CENI et ses démembrements insulaires, Commission Electorale insulaire Indépendante(CEII) et communaux, Commissions Electorales Communales Indépendantes (CECI), aucune autre structure administrative n'est chargée de la gestion des élections.


Ensemble les articles 49, 52 et 53 de la portant code électoral énumèrent expressément et de manière complète les missions et les obligations de la CENI, les responsabilités et les obligations de ses membres, ainsi que les missions du Bureau de celle-ci.


Bien que conformément à l'article 29 du code électoral, le Ministère chargé des élections a le pouvoir d'arrêter des mesures d'ordre général et réglementaires, il faut reconnaitre que les dispositions du code électoral ne laissent aucune place à une structure autre que la CENI pour la gestion des élections.


Force est de reconnaitre qu'au regard de l'organisation, du fonctionnement et des missions de la Direction Générale des Elections, celle-ci empiète sur les attributions dévolues par le code électoral à la CENI. Il apparait clairement que cette prétendue Direction des Elections étend ses compétences sur le champ défini et exclusif des compétences de la Commission Electorale Nationale Indépendante, telles la formation des agents électoraux ou l'élaboration du budget des élections, pour ne citer que ces compétences.


Empiétement des compétences dévolues à la CENI


Par ailleurs, la Commission Electorale Nationale Indépendante dispose, conformément aux dispositions de l'article 33 de la loi portant code électoral, d'une autonomie administrative et financière par rapport aux institutions exécutives et législatives de l'Union des Comores.
Cette commission est indépendante. Cette indépendance implique toute absence de toute tutelle de la part du pouvoir exécutif. Elle ne doit recevoir ni d'ordre, ni d'instruction de la part du gouvernement. C'est cette indépendance qui forge la crédibilité et la légitimité d'une institution qui officie dans un domaine aussi sensible que celui des élections.


Or, la création d'une autre structure chargée de la gestion des élections et l'empiétement de celle-ci sur les missions légalement dévolues à la CENI risque de compromettre cette autonomie et de consacrer, de fait, une mise sous tutelle de celle-ci.



La transparence des élections semble compromise


En outre, la constitution de l'Union des Comores dispose dans son préambule que le peuple comorien affirme solennellement sa volonté de se doter de nouvelles institutions fondées sur l'Etat de droit, la démocratie, et respectueuses de la bonne gouvernance et de marquer son attachement aux principes et droits fondamentaux tels qu'ils sont définis par la Charte des Nations Unies, celle de l'Organisation de l'Unité Africaine, le Pacte de la Ligue des Etats Arabes, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme des Nations Unies et la Charte africaine des Droits de l'Homme et des Peuples.


Ce qui revient, entre autres choses, à organiser des élections démocratiques, justes, honnêtes et transparentes. Et pour ce faire, il est de tradition aux Comores, depuis l'avènement de la démocratie dans les années quatre-vingt-dix, de confier la gestion des élections, de façon exclusive, à une structure indépendante des pouvoirs publics et des partis politiques. Cette commission agit au nom de l'Etat et dispose d'un réel pouvoir sans pour autant relever de l'autorité du gouvernement. Elle échappe à toute autorité hiérarchique tout en agissant au nom de l'Etat.


Traditionnellement, la philosophie qui caractérise la création d'une commission électorale autonome et indépendante de l'Etat devant assurer la gestion des élections est justement de disqualifier le ministère de l'intérieure ne fournit pas un gage de transparence des élections. Créer par voie réglementaire une direction des élections et charger celle-ci de la gestion des élections en superposition de la CENI, la structure prévue par la loi, semble compromettre l'organisation d'élections démocratiques et transparentes.

ABDOU ELWAHAB MSA BACAR

COMORESplus

CONFEDERATION DES TRAVAILLEUSES ET CTC



CONFEDERATION DES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS DES COMORES (CTC)

La grève nationale de 48 heures des 30 septembre et 1er octobre, dans la fonction publique, a été suivie, d’une façon satisfaisante à Ngazidja et moyennement à Anjouan, n’en déplaise l’auteur du commentaire de la page économique d’Al-watwan du 08 octobre.



De surcroît, la CTC n’a aucune leçon à recevoir de quelqu’un qui ne parle de dialogue tripartite que pour faire genre mais ne nourrit aucune foi en ses vertus. Il n’est nullement homme de dialogue, car il pratique la censure comme un despote et avec opportunisme. Le personnel qu’il dirige en témoignera. Et visiblement il ne sait pas compter ou fait semblant d’ignorer que les fonctionnaires, les autres agents de l’Etat et les retraités ne comptabilisent pas 1 mois d’arriéré mais 2 mois, et bientôt 3 mois. Et que fait l’Etat ? Rien. Sans parler des 18 mois d’impayés (31 mois à Anjouan) cumulés de 1995 à 2000 et dont l’actuel Vice- Président en charge des finances est grandement responsable.



A Mohéli, les syndicats sont tout simplement réduits au silence par un pouvoir insulaire autoritaire, au vu et au su du gouvernement central, en violation des libertés démocratiques, des principes et droits fondamentaux au travail, conformément aux Conventions 87 et 98 de l’OIT.



Quant à la manif du 30 septembre, elle aurait pu compter plus de fonctionnaires dans la rue mais les intimidations et les pressions subies par les personnels des ministères et commissariats ont été très fortes. Ne pas faire allégeance au régime en place c’est à ses risques et périls.



Encore récemment, le Directeur de l’Autorité de Régulation des Tics (ARTIC) a réuni son personnel pour l’informer, sur un ton autoritaire, que quiconque s’aviserait de le gêner politiquement le paierait cher.


Au sujet de ces violations flagrantes des droits élémentaires, la CTC interpelle la Commission Nationale des Droits de l’Homme, car telle est l’atmosphère qui règne à l’approche des législatives.



Cependant, la grève et la mobilisation du 30 ont eu un écho au- delà de nos frontières : la CGT a sorti un communiqué de presse pour soutenir la CTC et les travailleurs comoriens. Le 1er octobre, Radio France Internationale (RFI) s’étonnait qu’on parle encore d’arriérés de salaire aux Comores.



Aussi, les « conjonctures difficiles » ne sont que le fallacieux prétexte qu’on veut prendre pour maquiller l’inaction du gouvernement, dépassé par les évènements, incapable de fournir des réponses aux maux sociaux qu’endurent au quotidien la population en général et les travailleurs en particulier.


L’Aid El Kabir a été fêtée sans le moindre salaire pour les 13000 fonctionnaires et agents publics, une première dans le pays depuis bien longtemps. La population est excédée par le manque d’eau et d’électricité. Les malades sont condamnés à se saigner à blanc pour supporter les 85000fc de frais d’hospitalisation journalière au nouveau bloc opératoire de l’hôpital El- Maarouf.



L’autre aveu d’impuissance mais qui ressemble plutôt à une déclaration de guerre contre les enseignants, c’est lorsque le Directeur du budget déclare que parmi les solutions envisagées pour que l’Etat soit en mesure de payer, c’est de revenir à la situation d’avant janvier 2014. La signification est claire : ils veulent geler les avancements des enseignants.


C’est pourquoi, très vite et tous unis, nous devons préparer la réplique contre cette volonté visant à casser nos acquis et pour engager le gouvernement dans la recherche, à court terme, de solutions viables aux problèmes de l’eau et de l’électricité, en attendant … « les solutions pérennes ».



Par ailleurs, la CTC attend que l’exécution du budget 2013 soit rendue publique, pour qu’on sache combien concrètement l’Etat-a-t-il empoché d’argent du Programme de citoyenneté économique et qu’est-ce qui en a été fait véritablement. Et le directeur du budget ment quand il déclare qu’il n’y a pas de citoyenneté économique depuis décembre 2012. En vérité, 11650 passeports ont été vendus de novembre 2011 à décembre 2013, à raison de 2600 euros le passeport. Faites vous-mêmes les calculs.
D’ailleurs, nous dénonçons la décision du gouvernement, qui s’apprêterait à vendre des centaines de milliers de nouveaux passeports. Nous militons plutôt pour que tout soit tiré au clair. La population est en droit de connaître les tenants et les aboutissants de cette citoyenneté économique.


Le Bureau Exécutif

Les ordures freinent les travaux de la Mairie de Moroni



Photo: Med Farouk Attoumani

Directeur technique de la Mairie de Moroni
Les ordures freinent les travaux de la mairie de Moroni

Mise en place par le commissariat en charge de l’Environnement de Ngazidja depuis le 15 septembre dernier, la direction technique se plaint de ne pas pouvoir démarrer son plan d’action. La cause reste le problème des ordures qui s’accumulent chaque jour un peu plus et les charges qui y sont liées.

« Pourquoi la mairie et le gouvernorat n’arrivent pas à gérer les problèmes de la propreté de la capitale ? ». C’est la question que se pose le directeur technique de la mairie de Moroni, Mohamed Farouk Attoumani lors d’une conférence de presse. A cela, des problèmes s’enchainent. Au niveau de la mairie, les conférenciers ont soulevé le problème budgétaire. « Nous nous sommes rendus compte que depuis que nous sommes ici, le problème majeur qui frappe notre mairie dans la réalisation de ses tâches est un problème d’argent. Une mauvaise gestion d’une part et peu de recouvrement d’autre part alors que les taches sont nombreuses », avance Mohamed Farouk Attoumani.

Actuellement, les prestataires de service comptent 7 mois d’arriérés de salaire, raison pour laquelle il y a toujours des problèmes d’assainissement. Ceux-ci freinent la direction technique quant à l’exécution de son plan d’action. « Le gouvernement doit verser chaque mois 12 millions de francs dont 5 millions seraient pour Saïd Business avec un prélèvement de 5% pour les prestataires de service. Les 7 millions seraient pour Campagnard avec un prélèvement de 10% pour les prestataires. Ce que nous ignorons, c’est : Est-ce que c’est le gouvernement qui ne verse pas l’argent ou bien s’agit-il d’une mauvaise gestion du gouvernorat ? », s’interroge à son tour Abdillah Ibrahim, président du comité de pilotage du site de Itsoundzou.

Ce dernier a rappelé qu’aucun contrat signé entre Itsoundzou et le gouvernement n’a été respecté. « Quand il a été décidé que notre site allait servir de site de décharge, nous avons signé un contrat avec le gouvernement. Il était notamment question de s’assurer de la bonne santé de nos citoyens, entre autres. Malheureusement, ça n’a pas été respecté », a-t-il dénoncé.



Dhouria Abdou

HZK

M'DAMA l'étoile montante de la politique à Anjouan



M'DAMA MISSUBAH DEFIE MOHAMED DOSSAR A MUTSAMUDU
AJAO NA DJE !!!
Missubah Mdama, l’étoile montante de la politique à Anjouan, entre en dissidence

Il va éteindre l’éclair fugitif de l’étoile filante, le parachutiste Mohamed Bacar Dossar

Par ARM

 Depuis des années, les Comoriens se plaignaient de la fadeur et de la léthargie politiques à Anjouan: «En politique, il ne se passe rien à Anjouan. Sur cette île, la vie politique rime avec monotonie et ennui, et le seul acteur politique qu’on y voit et qu’on y entend, c’est Ahmed Sambi, et pour être vu et être entendu, il faut se mettre sous son ombre». Désormais, ce discours ne tient plus. Missubah Mdama, le jeune prodige en politique, le chouchou politique de Mutsamudu, la coqueluche des jeunes et des moins jeunes, est venu mettre de l’ordre dans tout ça. Il a décrété la fin de la récréation. Il a décrété la fin du monolithisme politique à Anjouan. Il a décrété la fin de la «pensée unique» à Anjouan. Il a eu le grand mérite de dire «Stop» à la grande arnaque politique constituée par le parachutage tronqué et frauduleux du parachutiste Mohamed Bacar Dossar à Mutsamudu par l’émérite pionnier du parachutisme politique et électoral comorien qu’est Ahmed Sambi. En réalité, l’ancien satrape refuse systématiquement de tirer des leçons de ses parachutages politiques, qui ne lui réussissent jamais. Pour preuve, en 2010, il a choisi Ikililou Dhoinine au détriment de Fouad Mohadji et Mohamed Larif Oucacha, et il a regretté amèrement cette option parce que celui qui était considéré comme le «Mohélien de service», «le relais qui rassure», «le petit garçon gentil et effacé d’Ahmed Sambi» a refusé de regarder dans les airs pour voir le Transall qui l’a parachuté à Beït-Salam. De même, Mohamed Abdouloihabi Abdallah, a refusé de regarder au ciel pour voir l’avion militaire de type Hercule C130 qui l’a acheminé à la Présidence de l’Île autonome de la Grande-Comore. Ce n’est pas que ces deux hommes d’État sont ingrats envers Ahmed Sambi, mais qu’ils ont fini par comprendre qu’ils avaient de la valeur et que celle-ci ne pouvait se négocier pour un soutien apporté en période électorale par un Ahmed Sambi qui aime tout contrôler, y compris les hommes.



 Aujourd’hui, à Mutsamudu, Ahmed Sambi a parachuté le parachutiste Mohamed Bacar Dossar pour en faire un emblématique Député du crypto-sambisme, tout en sachant que cet homme honni et impopulaire a fui sa ville natale depuis un quart de siècle. Pour Missubah Mdama, dans l’affaire, ce qui est dangereux ne vient pas du parachutage lui-même, mais du parachutage d’un homme qui va être battu même par son ombre et même s’il se représentait seul contre lui-même, sans adversaire. Pourquoi présenter un candidat bancal, inconnu mais malaimé, surtout depuis que sous la présidence d’Ahmed Sambi, il arborait une ridicule moustache à la Adolf Hitler? Missubah Mdama explique à tout le monde qu’une élection est une grande gageure parce que personne ne peut se targuer d’en connaître à l’avance et de manière absolument certaine l’issue exacte et définitive. Mais, dans le cas particulier du parachutiste Mohamed Bacar Dossar, point n’est besoin d’être grand clerc pour savoir qu’il est perdu et perdant. C’est clair et net. Donc, il n’est pas question pour Missubah Mdama de soutenir une candidature qui relève de la pure mascarade et du non-sens politique.



 La candidature du parachutiste Mohamed Bacar Dossar présente tous les défauts de l’échec annoncé. Cela étant, aucune médiation ne fera reculer l’étoile montante de la politique à Anjouan. Aucune médiation ne le poussera à renoncer à sa candidature pour favoriser un «looser» professionnel, surtout en ce moment où les Comoriens sont en train de nouer avec la politique une nouvelle relation, qu’ils veulent fonder sur une plus grande responsabilisation des acteurs politiques. En d’autres termes, Missubah Mdama est entré en dissidence. Il est devenu un dissident au sein de son propre parti politique. Il présente sa candidature, qui n’est pas celle de son parti, puisqu’il refuse de cautionner un échec annoncé, une mascarade inutile et humiliante pour un parti politique qui veut partir à la conquête du pouvoir suprême en 2016 et qui va se ridiculiser en perdant une élection-test à Mutsamudu, ville natale et fief emblématique d’Ahmed Sambi, l’homme qui a eu la malencontreuse idée de parachuter un parachutiste que les gens ne connaissent que pour détester, n’aiment pas et vont snober et punir dans les urnes. Le parachutage du parachutiste Mohamed Bacar Dossar est un sale coup relevant du fait du Prince en version tropicale et au sein d’une organisation politique. Ce n’est pas vraiment sérieux de la part d’Ahmed Sambi d’avoir perdu de vue les enjeux réels de cette élection qui, s’il la perd avec son parachutiste, éclaboussera son parti politique et même sa personne. En tout état de cause, le parachutage frauduleux et contesté de Mohamed Bacar Dossar prouve qu’Ahmed Sambi a encore beaucoup à apprendre en matière d’hommes et d’élection, et qu’une élection sérieuse envisagée sérieusement par des politiciens sérieux s’organise de manière à optimiser ses chances et non en jetant dans l’arène électorale un petit toquard qui n’a aucune chance de franchir la ligne d’arrivée en position de vainqueur.



www.lemohelien.com

Dans son rêve de lutter contre la corruption


Dans son rêve de lutter contre la corruption qui gangrène notre pays, le Président de l'Union récidive dans ses discours sans lendemain destinés à faire croire à la population qu'il veut promouvoir la bonne gouvernance. En trois ans et demi de pouvoir, il a multiplié les discours populistes et démagogiques portant sur le disfonctionnement de l'administration, l'inefficacité de la justice, la corruption généralisée... En même temps, il a multiplié pendant cette période, les nominations partisanes aux plus hautes fonctions de l'Etat, à la tête des établissements publics, les violations flagrantes des textes législatifs et réglementaires en vigueur, l'insouciance des souffrances de la population....

Ce 9 octobre 2014 au palais présidentiel de Beit-Salam, il a exhorté pour la énième fois les Directeurs Généraux des sociétés d'état, des établissements publics et la Commission Nationale de prévention et de lutte contre la corruption à donner le meilleure d'eux-mêmes, pour lutter contre les mauvaises pratiques de la corruption et du favoritismes dans le respect des normes et des réglementation en vigueur dans le pays. « J'appelle chacun de vous à prendre ses responsabilités car, pour ma part, je prendrai les miennes » a – il assené devant un public habitué à ces sorties médiatiques sans lendemain. Un public qui se moque éperdument des notions de bonne gouvernance, convaincu que le Président de l'Union est incapable de les sanctionner ou de les remplacer par des gens honnêtes et intègres. Le Président de la République qui était pendant cinq ans Vice-président de l'Union en charge de plusieurs ministères stratégiques, est bien au courant du « grand bordel » qui règne dans toute l'administration, dans les établissements publics, dans les sociétés d'état, à la justice... mais il fait semblant d'ignorer cette réalité et n'ose pas prendre les mesures qui fâchent.

Il y a presque deux ans, à l'occasion de la cérémonie de clôture du séminaire gouvernemental, le Président de l'Union avait déjà parlé de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption, une corruption qui mine, selon lui, la confiance de l'opinion publique à l'égard des pouvoirs publics, menace aussi l'intégrité du marché, fausse la concurrence et nuit au développement économique. Il avait rappelé les six éléments constitutifs de la bonne gouvernance qui sont entre autres, l'obligation de rendre compte, la transparence, l'efficience, l'efficacité et la réceptivité et la primauté du droit. Il avait déclaré l'année 2013, année de la Bonne Gouvernance. Il avait exigé aux administrateurs du Ministère de l'Economie, des Finances et du Budget, le respect de l'orthodoxie budgétaire. Il avait averti que les dérapages, aussi minimes soient-t-ils ne seraient plus tolérés. Il avait intimé les administrateurs du Ministère des Relations Extérieures, qui sont la vitrine et la référence du pays à changer de comportement. Concernant le secteur de la santé, il avait demandé aux médecins, paramédicaux et personnels de santé, de prendre conscience de la situation dans laquelle se trouvent les centres hospitaliers du pays notamment le Centre Hospitalier National El Maarouf. Il avait rappelé l'urgence de porter des solutions adéquates aux maux qui frappent les hôpitaux du pays et qui rendent la santé malade. En ce qui concerne la gestion de la société d'Etat, il avait parlé, à propos de la société Comorienne des télécommunications d'Etat dans l'Etat avec des contrats occultes ainsi que certains investissements réalisés sans que le Gouvernement en soit saisi...Le Directeur de cette société, victime de plusieurs malversations financières portées devant la justice, est toujours en poste et a toujours la confiance du Chef de l'Etat.

Concernant la justice, il avait rappelé que les comoriens n'avaient plus confiance en leur Justice. En tant que Premier Magistrat du pays, le chef de l'Etat avait exhorté les acteurs de la justice à changer de comportements. Il avait demandé solennellement aux magistrats de remettre de l'ordre dans cette maison nécessaire pour la réussite de la politique de lutte contre la délinquance, les crimes organisés et la corruption. Le 11 octobre 2013, il avait livré aux magistrats du pays un message. Il avait rappelé les maux qui frappent la justice et dénoncés par une large frange de la population, par les personnalités officielles, des élus, des leaders politiques et d'opinion, la presse, les bailleurs des consultants et experts étrangers : lenteur, inefficacité, éloignement des justiciables. Il avait invité les magistrats à réfléchir sur les voies et moyens de rendre l'institution beaucoup plus fiable notamment à travers le respect des règles juridiques et d'éthique qui gouvernent la profession et le comportement professionnel ou extraprofessionnel des magistrats. Et les magistrats avaient un mois pour réfléchir et formuler des propositions. Un mois et demi après cette rencontre, le 25 novembre 2013 plus exactement, les magistrats avaient officiellement remis leurs propositions au Chef de l'Etat. Et depuis, le Chef de l'Etat n'a donné aucune suite à ces propositions.

A l'occasion de la célébration de Journée Internationale de lutte contre la corruption célébrée le 20 décembre 2011, le chef de l'Etat avait réaffirmé, sa volonté de lutter contre la corruption dans ce pays. Il avait rappelé les actions engagées depuis son investiture notamment la promulgation, de la loi relative à la transparence des activités publique, économique, financière et sociale de l'Union des Comores et de la mise en place de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption. Ces actions traduisaient selon lui, sa volonté et sa détermination, d'assurer une meilleure gouvernance et une meilleure gestion des maigres ressources du pays et d'y enraciner la culture démocratique, le respect du bien public, l'obligation de résultats et la reddition des comptes. Pour tenir ces engagements, il avait déclaré que la corruption doit être éradiquée et la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion quotidienne des affaires publiques inscrites dans les pratiques et les mœurs. La corruption est un fléau qui n'épargne personne et dont les effets néfastes se font d'abord et surtout sentir sur les couches les plus pauvres de la population qui composent la majorité de nos concitoyens selon le Chef de l'Etat.

La liste de ces déclarations d'intention est longue, mais les actions tardent à suivre.A un an et demi de la fin de son mandat, force est de constater que le Président aime discourir mais en réalité il a déjà échoué dans sa politique de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance promise dans son discours d'investiture du 26 mai 2011. La corruption a pris des propositions inimaginables. Elle s'est institutionnalisée. L'administration est sclérosée et minée par cette corruption insolente. L'eau et l'électricité sont devenues des luxes et le gouvernement demeure sourd aux critiques formulées par la population portant sur les prestations des services sociaux de base. Tout au long de ces dernières années, le Chef de l'Etat a été incapable de mettre en œuvre les reformes de grande envergure touchant notamment le secteur de la justice afin de mettre fin à l'impunité qui règne et bafoue les valeurs fondamentales de la bonne gouvernance.

Excellence Monsieur le Président , la population en a assez des discours sans lendemain, elle a besoin d'actes forts, d'engagement et de sanctions surtout. Vous avez encore 18 mois pour redresser la barre.

Comoresdroit

Le président Ikililou enfonce un nouveau clou dans le cercueil de sa fonction présidentielle


Le président Ikililou enfonce un nouveau clou dans le cercueil de sa fonction présidentielleDu jamais vu dans l'histoire de la République. Comment un chef d'Etat peut-il se permettre de cracher sur toute une nation, avec ce geste méprisant de convoquer les directeurs généraux des sociétés d'Etat pour leur féliciter après avoir commandité auprès de la Cour constitutionnelle, l'abrogation de loi interdisant ces directeurs généraux de briguer un mandat électif ? Pire encore, il convoque la Commission de lutte contre la corruption pour lui dire de continuer de dormir et ne pas évoquer un dossier de corruption incriminant ces directeurs généraux, dont on sait tous qu'ils ont détourné l'argent des comoriens. C'est un acte malhonnête qui doit attirer l'attention de la Communauté internationale, même si aujourd'hui, cette opposition de salon, amuse les comoriens en faisant semblant de crier à la démission des membres de cette Cour corrompue et vendue.

Tous les directeurs généraux conviés au bureau du chef de l'Etat sont sortis satisfaits et se sont lancés en campagne. Ils ont obtenu d'Ikililou la garantie de ne plus se faire inquiéter par la justice aujourd'hui comme demain. Et comme leur a souligné Ikililou, '' si vous voulez rester tranquille et jouir de l'argent que vous avez volé à l'Etat, faites en sorte que nous gagnions les élections et avoir un des nôtres à la tête de l'Etat en 2016. Vous pouvez utiliser l'argent public, et fermez vos oreilles. L'essentiel c'est d'y gagner''. Et qu'est-ce qu'il a dit le directeur de l'obscurité, Ibrahim Mzé, '' pourquoi pas vous Mr le président en 2016''. Applaudi par ses collègues directeurs, Ibrahim Mzé a renchérit : '' nous prenons l'engagement de faire en sorte que ça soit vous dans les cinq ans à venir''. Et sourire aux lèvres, Ikililou répond : '' je vous remercie et je vous laisse faire et sachez que si ce n'est pas moi, vous risquez gros''. La séance est levée dans une ambiance de bon enfant.

C'est la situation à laquelle notre pays vit et pendant tout cela se continue, on nous parle des élections démocratiques et transparentes. On est tous responsable devant cette situation et chacun y contribue à sa manière. Ikililou a compris que les comoriens parlent beaucoup et agissent peu. Encore une fois, c'est choquant pour un chef d'Etat, de convoquer ses directeurs généraux pour leur dire d'accompagner les élections en matière de finance et de leur rassurer que la Commission anti-corruption est un organe budgétivore à ses ordres, et aucun dossier ne sera livré à la justice.

Tous ces dérapages ont poussé ces jeunes vaillants patriotes à crier pour une révolution citoyenne que nous attendons avec impatience. Il faut que les citoyens boycottent ces élections déjà gagnées d'avance par le pouvoir et chasser ces députés tricheurs qui accompagnent le président Ikililou dans la descente aux enfers de la République. Leur préoccupation première est de continuer à percevoir illégalement leurs salaires. Où est-il passé le député Fatahou avec sa grande gueule ? On l'entend plus car il ne dénonce que ce qui ne lui apporte pas de l'argent frais. Alors, tous dans la rue pour chasser ces inconscients.

Ahmed Mohamed

lundi 13 octobre 2014

Fouad Mohadji est convaincu que Hamada Madi Bolero tente de déstabiliser le président de la République.


Fouad Mohadji est convaincu que Hamada Madi Bolero tente de déstabiliser le président de la République.Le vice-président en charge de la Santé accuse le directeur de cabinet du chef de l'Etat chargé de la Défense d'être responsable des récents troubles observés dans le pays. Dans un entretien exclusif accordé à La Gazette / HZK-Presse, Fouad Mohadji est convaincu que Hamada Madi Bolero tente de déstabiliser le président de la République.

Le directeur de cabinet en charge de la Défense, Hamada Madi Bolero serait à l'origine des troubles autour des décrets présidentiels relatifs au processus électoral. C'est ce qu'a affirmé Fouad Mohadji, vice-président en charge de la Santé. « Il est derrière toutes les sorties de décrets présidentiels dont tout le monde pense mais n'ose pas, qualifier de chiffon. Comment expliquer qu'en l'espace d'un mois, un décret ne puisse pas être répertorié dans les archives ? », s'inquiète le vice-président.

Il se dit également étonné qu'un administrateur aussi expérimenté que le chef de l'Etat ait pu signer un décret visant un autre décret inexistant sur le fond concernant les échéances électorales. Car toujours selon lui, l'article 3 du code électoral est clair. Le corps électoral doit être convoqué un mois avant la date limite du dépôt des candidatures. Le fait que la date limite ait été fixée au 28 décembre prochain « n'est pas du tout approprié étant donné que la liste n'est pas encore sortie. Bolero veut mettre le président dans les appâts », s'insurge-t-il.

La cacophonie autour de la célébration de l'Aid El Kabir serait également une des nombreuses manigances du chargé de la Défense à la présidence de l'Union, selon toujours Fouad Mohadji. Alors que le monde musulman célébrait la fête de l'Aid samedi, les autorités comoriennes ont, elles, décrété la fête au dimanche. « Comment peut-on comprendre que notre pays, qui fête l'aid el kabir au lendemain de la journée d'Arafat depuis ces cinq dernières années, ait été ramené autant en arrière ? C'est inadmissible », lâche-t-il, précisant au passage que c'est un décret signé par l'ancien président depuis 2009. « Si certains disent que ce décret n'existe nulle part, c'est parce qu'on l'enlève des archives de Beit-salam. Mais ce décret existe bel et bien ». Il ajoute : « Il voulait mettre le pays dans la zizanie religieuse mais Dieu merci, les Ulémas ont compris le piège ».

Un autre point abordé par le vice-président en charge de la Santé est l'annonce faite par la France concernant les pays potentiellement dangereux pour ses ressortissants et la présence des Comores sur cette fameuse liste du Quai d'Orsay. Une annonce qui suscite des interrogations et une certaine confusion chez Fouad Mohadji. « Est-ce que c'est à la suite de la visite du président français, François Hollande aux Comores qu'ils ont décidé d'y insérer notre pays ? », s'interroge-t-il rappelant au passage que ce dernier avait été accueilli chaleureusement par un bain de foule. « Aurait-il été victime d'agression ? », ironise-t-il.

Ibnou M. Abdou
La Gazette

LA COUR CONSTITUTIONNELLE DEVRAIT DEMISSIONNER



Un arrêt controversé provoque la colère de l’opposition




Un arrêt controversé rendu par la Cour Constitutionnelle créée une onde de choc au sein de la classe politique. Au cours d’une réunion de concertation sur cette « énième bavure » politique, l’opposition réclame la démission pure et simple des membres de cette cour accusée de « favoritisme ».

C’est un arrêt controversé rendu par la Cour constitutionnelle qui a fait sortir les griffes de l’opposition, pour la énième fois, contre le régime Ikililou. Au cours d’une réunion de concertation à la demande de l’Alliance pour les Comores (ANC), l’opposition dans la majorité, a réclamé la « démission des membres » de cette haute juridiction accusée par l’ensemble des intervenants de jouer le jeu du gouvernement.



Au cours de cette réunion, ces leaders d’opposition se sont montrés inquiets à la découverte de cette « bavure » imputée aux juges constitutionnels du pays. Houmedi Msaidié, secrétaire général du parti RADHI estime que « la cour devrait démissionner. Etant juge du contentieux électoral, elle ne rassure pas toutes les parties prenantes du processus électoral ».



Pour Ahmed Hassane Elbarwane du parti Juwa, l’opposition « a fait des complaisances avec le pouvoir qui se comporte en terrain conquis ». Une réaction que partage Ibrahim Soulé, secrétaire général du Juwa qui se dit « vraiment choqué et surpris » par cet arrêt rendu par les sages de la haute cour. Cet ancien directeur des douanes s’attendait à cela parce qu’il dit avoir « l’impression qu’il y a tout un processus mis en place par le régime pour désigner à l’avance les vainqueurs des prochaines échéances électorales. Et quand on constate qu’il y a une CENI monocolore et des CEI qui sont aussi monocolores, on comprend qu’il y a tout un mécanisme qui est mis en place dans le cas des élections à venir » a-t-il ajouté.



« Que faire ? » se demande à son tour Mohamed Bacar Dossar, autre poids lourd du Juwa. « Les préalables pour tenir des élections crédibles et audibles ne sont pas respectés », renchérit Mahmoudou Ali Mohamed, président de l’ANC. « Il faut envisager des actions » rétorque de son côté Daoud Halifa. A entendre ce secrétaire du Juwa, pour baliser la route, « le pouvoir a pris toutes les garanties pour se prévenir contre une défaite ». Une crainte d’autant plus alimentée par le fait que les décisions rendues par cette cour ne sont susceptibles d’aucun recours ou d’aucune contestation.



Interrogé par la Gazette/Hzk-presse, Idi Mouzawar, secrétaire régional de l’UPDC, parti proche du pouvoir, regrette que « l’opposition cherche à déstabiliser constitutionnellement le pays en appelant à la démission de la Cour dans une période charnière ». Un appel toujours selon lui « de nature à semer la zizanie ».



Le 27 Aout 2014, la Cour constitutionnelle a rendu l’arrêt N°14-012 abrogeant l’article 10 de la loi organique N°14-017/AU relative à l’élection des Représentant de la Nation suivant une requête formulée par Elfayadine Issoufa, secrétaire général de l’Exécutif de Mohéli. L’article 3 de l’arrêt de la Cour stipule que « la cessation des fonctions est exigible à compter de la date de convocation du collège électoral ». Il s’agit des critères d’éligibilité de certaines catégories de hauts fonctionnaires de l’Etat.



Maoulida Mbaé

Encadré
Que dit l’article 10 de la loi N°14-17/AU du 26 juin 2014 relative à l’élection des représentants de la nation ?
Sont inéligibles pendant la durée de leur fonction et durant les douze (12) mois qui suivent la cessation de celle-ci :
1) le trésorier-payeur général, les trésoriers-payeurs régionaux et les chefs de service employés à l’assiette, à la perception et au recouvrement des contributions directes et au paiement des dépenses publiques de toute nature, en fonction dans le territoire de l’Union des Comores ;
2) les directeurs généraux, les directeurs régionaux et leurs adjoints ;
3) les chefs de bureaux des douanes ;
4) les receveurs et les receveurs adjoints ;
5) les Officiers et gradés de la gendarmerie, les contrôleurs généraux de la police et les commissaires et officiers de police ainsi que les officiers et sous-officiers des forces armées ;
6) les magistrats des cours et tribunaux.

M'DAMA MISSUBAH DEFIE MOHAMED DOSSAR A MUTSAMUDU AJAO NA DJE !!!




Le parachutage du parachutiste Mohamed Bacar Dossar provoque l’éclipse du Soleil
Les trafics d’Ahmed Sambi à Mutsamudu causent une pluie de météorites sur le Soleil


Par ARM
   Ahmed Sambi, on l’aime bien, mais des fois, il en fait trop et il est impossible de le suivre dans ses zigzags et tripatouillages. Au sein de son propre parti, le Parti du Soleil de l’Enfer, son plus grand défaut, c’est qu’il ne sait pas prendre de la hauteur. Il ne sait pas se situer au-dessus de la mêlée. C’est un peu comme quand il était Président de la République et qu’il nommait même les gérants des stations-services. Ça ne fait pas joli, mais il ne veut pas le comprendre et l’admettre. Cette fois, il est allé trop loin et trop mal parce qu’il crée un vrai souk dans sa propre ville natale de Mutsamudu, là où il devait marcher sur des œufs. Que l’ancien satrape adore son parachutiste Mohamed Bacar Dossar est un fait sur lequel personne n’a envie de perdre son temps. C’est un fait. Un fait de notoriété publique. Seulement, il n’a pas voulu comprendre que son poulain n’est connu de personne à Mutsamudu, sa ville natale, puisqu’il a choisi de vivre à Moroni depuis un quart de siècle. C’est comme si ce Djoiezien, qui vadrouille d’un pays à l’autre à l’autre à l’étranger depuis septembre 1986 décidait d’aller se présenter à la députation à Djoiezi en décembre 2014 ou février 2015. Qui allait voter pour lui? Personne. Même les membres de sa famille refuseraient de se déplacer vers un bureau de vote pour lui. Voilà donc le parachutiste Mohamed Bacar Dossar parachuté par un Transall volant à une haute altitude, au-dessus de Mgnambajou, à Mutsamudu, où personne ne se souvient de lui. Seulement, il y a un hic parce que les conditions de parachutage du parachutiste Mohamed Bacar Dossar à Mutsamudu ne sont pas du goût de tout le monde. En effet, toute honte bue, Ahmed Sambi et ses crypto-sambistes «historiques» ont organisé une pitoyable mascarade qu’ils ont pompeusement baptisée «élections primaires». À l’issue de cette plaisanterie, le parachutiste Mohamed Bacar Dossar a été «élu» candidat légal, légitime et officiel à Mutsamudu du crypto-sambisme aux élections législatives comoriennes des semaines et mois à venir. Car, on ne sait pas encore à quelle date les fameuses élections auront lieu, nonobstant les péroraisons officielles, qui n’endorment et ne trompent personne.


   Seulement, voilà: Missubah Mdama (Photo) ne veut rien savoir. Il faut savoir que c’est un très bon contestataire, capable d’adresser une cinglante lettre à Radio France Internationale (RFI) en 2002 pour protester contre l’attribution de quelques minutes d’antenne à ce très petit écrivain originaire de la très petite île de Mohéli qui balançait quelques pavés sur la tête d’Azali Assoumani le jour même de son investiture, après sa fameuse «élection». Alors, de là à aller lui voler une investiture à la députation, c’est prendre le risque de déclencher une Troisième Guerre mondiale. Et c’est ce qui s’est passé parce que le parachutage du parachutiste Mohamed Bacar Dossar n’est qu’une immense fumisterie doublée d’une incommensurable plaisanterie malsaine. Le bon Missubah Mdama n’est pas un tendre, et quand il s’y met, il sait y faire. Pour lui, il ne fait pas de doute qu’«il y a eu bourrage d’urnes. On ne connaît même pas le nombre total de votants. L’opacité qui a entouré cette primaire est inadmissible», et quand on lui demande s’il va démissionner du Parti de l’Enfer, il pousse un cri perçant pour mieux se faire entendre et se faire comprendre: «C’est à eux de voir. Personnellement, je ne démissionnerai pas. Mais s’ils veulent m’éjecter, ils n’ont qu’à le faire». En homme qui sait vivre, Missubah Mdama ne s’embarrasse pas d’inutiles précautions de langage pour dire ce qu’il a sur le cœur, et pour lui, le parachutage de notre parachutiste national Mohamed Bacar Dossar procède d’un «choix venu d’en haut», c’est-à-dire d’Ahmed Sambi. Ibrahim Badrane, autre victime du parachutage du parachutiste Mohamed Bacar Dossar, pointe un gros doigt accusateur sur Ahmed Sambi, qu’il désigne comme étant le chef manipulateur qui veut imposer son homme de confiance, même inconnu à Mutsamudu. Le contestataire Missubah Mdama enfonce le clou en affirmant: «Bien sûr que je ne suis pas seul dans cette démarche, autrement ce serait suicidaire». En voilà une façon de dire et de présenter les choses au sein de cette galaxie crypto-sambiste.


   Ah bon? Maintenant, c’est «suicidaire» de protester au sein de son propre parti politique? Les gens n’ont plus le droit de protester au sein d’une formation partisane qui, pourtant, prétend militer en faveur de l’État de Droit et de la démocratie aux Comores, même quand ils y subissent de graves injustices de la part du chef de cette formation politique et de ses séides les plus proches? Il faudra donc que les Comoriens et les étrangers qui suivent l’actualité comorienne soient éclairés sur cette question cruciale car ils sont en droit de savoir ce qui se passe au sein d’une organisation politique qui se veut à la pointe de l’immense combat pour «l’alternance politique» aux Comores et qui refuse le débat démocratique en son sein. C’est la fameuse «démocratie sans démocrates».


   Missubah Mdama va plus loin dans l’affaire, estimant, s’agissant du parachutiste Mohamed Bacar Dossar qu’«on le présente comme notre candidat aux législatives. Or, selon les textes du parti, c’est le Bureau national qui tranche en dernier ressort entre les trois premiers candidats. On sent déjà la manipulation». Et ce n’est pas fini car le grand homme dit ne «pas être prêt à soutenir un candidat que tout le monde sait qu’il va perdre». Ha! Le parachutiste Mohamed Bacar Dossar va perdre l’élection malgré les millions de francs comoriens qui seront injectés sur l’opération par celui que les plus zélés de ses séides appellent désormais «Notre Guide et Papa Sambi»? Même les enfants en couches-culottes le disent. Pourquoi alors investir un candidat qui est sûr de perdre l’élection législative, à Mutsamudu, ville natale de tout ce beau monde? «Logique» de satrape habitué à tout régenter et qui va de désillusion en désillusion sans volonté de comprendre que les temps ont changé et que nous ne sommes plus en 2006, et qu’un bon chef est quelqu’un qui sait écouter sa base.


   Ahmed Sambi joue gros sur cette affaire parce qu’il continue à diviser inutilement son camp, à un moment où le départ d’Anissi Chamssidine, Gouverneur d’Anjouan, n’est pas fait pour lui arranger les choses. Mais, ce qui lui manque, comme à la plupart des acteurs politiques comoriens, c’est la capacité d’analyse politique. Il est incapable d’analyser un fait politique et d’en tirer des conclusions politiques plus ou moins logiques. C’est au-dessus de ses forces et de ses moyens. Au surplus, il ne veut pas s’entourer de vrais collaborateurs, préférant la compagnie des courtisans. Or, on n’a jamais vu un courtisan avoir des idées. Un courtisan, ça rampe, ça flatte, ça ment. C’est tout. Il doit tout de même se trouver quelqu’un parmi les crypto-sambistes pour dire au chef du Parti de l’Enfer que son jeu est très dangereux. Il n’est même pas sorti de l’imbroglio de ses dizaines de candidats à l’élection présidentielle, qu’il s’est jeté dans un autre guêpier politique et électoral. Il ne veut toujours pas apprendre que la gestion d’un parti politique demande de l’autorité mais pas de l’autoritarisme. Le départ d’Anissi Chamssidine devait lui apprendre qu’il est en train de perdre un à un ses hommes les plus emblématiques et que cela se sait. Et quand le peuple connaît les malheurs des hommes politiques, au-delà de la joie qu’il en tire, il faut tenir compte des implications politiques et électorales qui en découlent. Car, il y en a toujours…



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Le parti JUWA en ordre très dispersé à ANJOUAN !



Législatives à Ndzuani : le parti Juwa en ordre très dispersé



Le parti Juwa pourrait bien partir en ordre dispersé aux prochaines législatives à Mutsamudu, fief de l’ex-président Sambi. En effet, certains responsables et militants de base de cette circonscription contestent la transparence du processus de désignation de Mohamed Bacar Dossar en qualité de candidat.



Missubah M’dama, arrivé en deuxième position, menace même de conduire une liste dissidente. L’ambiance n’est pas franchement à la camaraderie au sein de Juwa. «Il y a eu bourrage d’urnes. On ne connait même pas le nombre total de votants. L’opacité qui a entouré cette primaire est inadmissible», accuse-t-il. Ne craint-il pas une exclusion? «C’est à eux de voir. Personnellement, je ne démissionnerai pas. Mais s’ils veulent m’éjecter, ils n’ont qu’à le faire», lance Missubah M’dama, prêt à en découdre avec ses ex-amis. Selon lui, de nombreux militants, outrés par ce «choix venu d’en haut», seraient derrière lui. «Bien sûr que je ne suis pas seul dans cette démarche, autrement ce serait suicidaire», déclare l’ex-directeur général de Socopotram/Ndzuani.



A écouter certains partisans de Juwa à Mutsamudu, la candidature de Mohamed Bacar Dossar n’est rien qu’un «parachutage». Pour Ibrahim Badrane, autre candidat malheureux à cette primaire, c’est l’ex-président Sambi qui aurait fait pression sur les électeurs pour que Dossar soit désigné. «Et depuis, on le présente comme notre candidat aux législatives. Or, selon les textes du parti, c’est le bureau national qui tranche en dernier ressort entre les trois premiers candidats. On sent déjà la manipulation», s’emporte Missubah M’dama. Au-delà des «magouilles» qui auraient entaché le scrutin, il dit surtout ne «pas être prêt à soutenir un candidat que tout le monde sait qu’il va perdre». Ambiance!



Les partisans de M’dama ne pensent pas qu’une candidature de leur champion puisse poser problème puisque, argumentent-ils, «le gouverneur de Ndzuani, Anissi Chamsidine, qui est le vice-président de Juwa, va présenter des candidats dans certaines circonscriptions, notamment à Domoni, Sima et Bandrani, aux côtés de ceux de Juwa, sans que cela déclenche une quelconque polémique».



Le secrétaire général du parti, Ibrahim Mohamed Soulé, contacté par Al-watwan, a déclaré ne pas être au courant de toutes ces contestations. «Cette primaire s’est deroulée il y a un mois et nous n’avons jusqu’ici reçu aucune requête, aucune réclamation», a-t-il assuré mercredi. Il s’étonne que Missubah M’dama n’ait pas utilisé les voies de recours prévues dans les textes de Juwa pour faire entendre ses arguments. «Le fait que je n’aie pas signé le procès-verbal des résultats aurait dû les interpeller. Je ne reconnais pas avoir été battu dans les règles de l’art», répond M’dama.



Quant à Abdoulkader Mohamed alias Medo, président du Comité de reflexion de Juwa, il admet qu’il y a bien eu quelques imperfections, mais qui «ne sont pas de nature à remettre en cause les résultats définitifs», dit-il. Et d’ajouter: «notre parti vient juste de naitre. Nous n’avons donc pas l’expérience nécessaire pour organiser ce type de scrutin. Les débuts sont toujours difficiles. Il y a donc eu des dysfonctionnements mineurs. Cependant, globalement, nous pouvons être fiers».



Il a fait savoir que les noms des trois candidats arrivés en tête de cette primaire seraient soumis au Bureau exécutif de Juwa pour un choix définitif. «Il est possible que celui qui est classé en troisième position soit désigné comme le candidat de notre parti», lance-t-il.



En tout cas, ces bisbilles dans le bastion même du sambisme et ce, à la veille des législatives, n’est pas pour rassurer les partisans du Juwa. Si l’ex-président n’arrive pas, jusqu’en décembre, à tenir ses troupes et à dégager une certaine unanimité autour de son protégé Mohamed Bacar Dossar, l’image du parti pourrait bien prendre un sacré coup. D’autant que d’autres rumeurs font état d’un même scénario de dissidence à Domoni.



Cette crise intervient dans un climat déjà délétère au sein de Juwa après la sortie du gouverneur Anissi Chamsidine. «J’ai vu le juwa (soleil) avant la création du parti Juwa», a-t-il ironisé il y a quelques semaines. Il y aurait bien de l’eau dans le gaz entre le chef de l’exécutif insulaire et son mentor.



Mohamed Inoussa, Al-watwan

Dossar assuré de correction électorale à Mirontsy


Le parachutiste Mohamed Bacar Dossar assuré de correction électorale à Mirontsi

Le parachutage du parachutiste Mohamed Bacar Dossar honni à Mirontsi et ailleurs
                                                                                                                                                                ;                               Par ARM


   À Mirontsi, ville natale du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, l’annonce de la candidature du parachutiste Mohamed Bacar Dossar est vécue comme une seconde mort brutale et impunie de l’officier assassiné le 13 juin 2011 par le régime politique Ahmed Sambi, pour foutre le souk dans le pays, à un moment où l’ancien satrape refusait systématiquement de quitter le pouvoir. À l’époque, le parachutiste Mohamed Bacar Dossar, âme damnée d’Ahmed Sambi, était l’un des principaux décideurs d’un régime politique finissant dans le désordre et dans l’assassinat politique gratuit. Ce Mirontsien de la banlieue parisienne qui rentre des Comores ne décolère pas depuis qu’il a appris que celui qu’il n’appelle que par le mot peu flatteur d’«assassin» est dans la course pour les élections législatives: «Ainsi, cet assassin revient-il sur la terre de sa victime, sur la terre où sa victime a été enterrée à la fleur de l’âge, et demande à la famille de la victime de le faire Roi pour qu’il assassine de nouveau. Nous l’attendons. Pourquoi Ahmed Sambi, le commanditaire de l’assassinat de notre frère Combo Ayouba prend-il le risque de venir raviver nos plaies jamais cicatrisées en nous imposant son assassin Mohamed Bacar Dossar? À Mirontsi, le sens de la solidarité n’est pas un vain mot. À Mirontsi, nous savons nous parler avant d’aller aux urnes. À Mirontsi, nous savons manifester notre colère, et nous la manifesterons pour barrer la route à l’assassin. Ces gens-là n’ont aucun sens de la morale, de la dignité et de la douleur. Ils ont assassiné impunément notre frère et ont brisé la brillante carrière du Général Salimou Mohamed Amiri, qu’ils avaient jeté en pâture aux chiens pour lui faire du mal, à lui et à sa famille. La circonscription dans laquelle l’assassin Mohamed Bacar Dossar veut être élu fait la jonction entre Mutsamudu et Mirontsi. Nous sommes électeurs et avons notre mot à dire à son sujet, au sujet de cet assassin. Nous préférons, et de très loin, voter pour un garçon sympathique, chaleureux et humain comme Missubah Mdama que donner le moyen à l’assassin Mohamed Bacar Dossar de revenir sur la scène politique par la voie des urnes. Nous ne lui donnerons aucune possibilité de remporter une élection sur la terre qui a vu naître le Lieutenant-colonel Combo Ayouba et qui lui sert de lieu de son repos éternel. Nous attendons les assassins Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et Mohamed Bacar Dossar pour leur exprimer la vengeance des opprimés et des pauvres».



   Voilà une nouvelle donnée du grave problème électoral auquel est confronté le parachutiste Mohamed Bacar Dossar, rattrapé par son passé ayant un goût de sang et de mort. La ville de Mirontsi a la possibilité de lui infliger une redoutable défaite électorale. Ce qui signifie que si son parti politique avait des stratèges électoraux, ils auraient dû prévoir le danger représenté pour lui par l’équation appelée Mirontsi. En effet, les gens de Mirontsi ne peuvent jamais être qualifiés de mauviettes et de lavettes. C’est une ville peuplée d’hommes ayant un caractère d’hommes, et de femmes ayant un caractère très fort, où on ne peut pas tuer un enfant de la ville et aller voir sa famille et demander ses suffrages en période électorale. En attendant, Missubah Mdama, qu’on a tendance à confondre avec son père par la composition du nom et du prénom et par la physionomie, surtout si on n’a pas vu le jeune contestataire depuis plus trois décennies, mène une campagne de proximité qui lui réussit à merveille. C’est un garçon simple et qui sait toucher le cœur des gens par un discours énergique et sincère, aux antipodes de la phraséologie sous forme de gloubi-boulga du parachutiste Mohamed Bacar Dossar, dont personne ne se souvient à Mutsamudu, sa ville natale pourtant. En fait, le parachutiste Mohamed Bacar Dossar est victime du «syndrome de Mohamed Fazul» (oncle de notre Mohamed Saïd Fazul national), du nom de ce brillant juriste et politicien mohélien qui, élu Député au début du régime politique d’Ahmed Abdallah après le putsch du 13 mai 1978, s’était installé à la Grande-Comore, oubliant Mohéli pendant une législature de 4 ans. Quand, en 1982, il sollicita de nouveau le suffrage des Mohéliens, il fut bien conspué par les électeurs de sa circonscription, qui l’accusaient de les avoir «oubliés et trahis». Il avait été battu par Abdoulkhaffar Mohamed Soilihi dit «Magellan», un novice en politique, qui avait axé sa stratégie électorale sur «la désertion et la trahison» de Mohamed Fazul.


   Quand on demande aux proches de Missubah Mdama s’ils ne soufflent pas sur les braises à Mirontsi pour causer le mal électoral suprême au parachutiste Mohamed Bacar Dossar, ils s’en offusquent et disent qu’ils n’ont même pas besoin de perdre leur temps «sur quelqu’un qui court le risque de perdre cette élection même s’il se présentait seul face aux électeurs, tant son passif est lourd, tant il est inconnu à Mutsamudu et tant il n’est connu que pour être antipathique, impopulaire et répulsif». Voilà une belle façon de présenter un adversaire politique. En tout état de cause, l’élection dans la circonscription de Mutsamudu sera une élection nationale et sera suivie avec une attention soutenue parce que l’échec programmé du parachutiste Mohamed Bacar Dossar sera considéré comme l’échec général du crypto-sambisme «historique», et surtout l’échec personnel d’Ahmed Sambi. Et puis, l’échec électoral du parachutiste Mohamed Bacar Dossar ne sera pas l’échec du parlementarisme comorien, qui n’aura rien à perdre, mais celui d’une vision tronquée des affaires de l’État. On sait ce que cet homme et ses semblables ont apporté au pays en termes de détournements de fonds, de division des Comoriens, de népotisme, de mépris envers ceux qui ne leur ressemble pas, et de dévergondage politique, le summum de toute cette anarchie étant la repoussante et hideuse «citoyenneté économique», de sinistre mémoire.



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La levée de certaines exclusions d'éligibilité fait débat



Processus électoral en cours : la levée de certaines exclusions d’éligibilité fait débat



Le décret présidentiel n°14-150, publié le 20 septembre dernier, fixe pour le 28 décembre prochain le premier tour des élections des députés et l’élection des conseillers des îles. Quant au second tour des législatives, qui sera couplé avec le vote des conseillers communaux, il est prévu pour le 1er février 2015. La Cc a décidé, pour sa part, de lever l’inéligibilité de certaines catégories de fonctionnaires pendant la durée de leur fonction. Un débat politico-juridique s’en est suivi!



Une dizaine de partis politiques se sont retrouvés, mercredi 8 octobre à la salle de conférence du conseil de l’île de Ngazidja, pour demander la démission de la Cour constitutionnelle. La réunion a rassemblé le groupement de cinq partis politiques (Anc, Apsi, Chuma, Dudja, Ridja) ainsi que les représentants des partis Crc de l’ancien président Azali, Juwa de l’ex-président Sambi et du parti Radhi de Houmed Msaidié.



Principal pomme de discorde, l’arrêt n°14-012 rendu par la Cc, le 20 septembre dernier, déclarant non applicable les dispositions de l’article 10 de la loi organique n°14-017 relative à l’élection des représentants de la Nation. Ce texte dispose, en son article 10 alinéa 2, l’inéligibilité de certaines catégories de fonctionnaires pendant la durée de leur fonction et durant les douze mois qui suivent la cessation de celle-ci.



Il s’agit du trésorier-payeur général, les trésoriers-payeurs régionaux et les chefs de services employés à l’assiette, à la perception et au recouvrement des contributions directes et au paiement des dépenses publiques de toute nature, en fonction dans le territoire des Comores. Sont aussi concernés, les directeurs généraux, les directeurs régionaux et leurs adjoints, les chefs de bureaux des douanes, les receveurs et receveurs adjoints. Egalement visés, les magistrats des cours et tribunaux, mais aussi les officiers gradés de la gendarmerie, les contrôleurs généraux de la police et les commissaires et officiers de la police, ainsi que les officiers et sous-officiers des forces armées.



La Cour constitutionnelle considère que «indépendamment de leur volonté et devant l’impossibilité temporelle de cesser leurs fonctions dans les délais prescrits», ces personnes ne sont pas tenues aux exclusions de l’éligibilité pour les élections en cours.



«Le G5, qui s’était réuni en urgence sur deux points que nous jugeons de graves, a jugé utile d’appeler les autres partis politiques pour leur faire part de la situation qui prévaut. Parmi ces points, la violation quasi permanente de la loi par la haute Cour supposée la protéger», a déclaré



Mahamoudou Ali Mohamed, leader de l’Anc au cours de la conférence.


Sur cet arrêt, la Cour constitutionnelle a été saisie, au mois d’août dernier, par une requête d’Elfayadine Issoufa, secrétaire général de l’exécutif de l’île de Mwali, demandant à la Cc de déclarer non applicables les dispositions de l’article 10 de la loi organique relative aux élections législatives.

Interrogé sur cette question, Djaé Ahamada Chanfi, secrétaire général du Rdc, parti de la majorité, soutient: «vu la date de promulgation de la loi sur l’élection des représentants de la Nation et le calendrier des prochaines élections, il est évident que ce préalable de douze mois avant de pouvoir se porter candidat pour certains fonctionnaires de l’Etat n’est pas applicable dans les circonstances actuelles. Il fallait donc des mesures transitoires, d’où la décision salutaire de la Cour constitutionnelle».
La Cc considère que la période entre la date de promulgation de loi organique et la date de la tenue du premier tour des élections législatives est inférieure à celle de douze mois: «vu le décret n°14-127 en date du 2 août 2014, abrogé et remplacé par le décret n°14-150 en date du 20 septembre 2014, les élections des représentants de la Nation auront lieu les 28 décembre 2014 et 1er février 2015; qu’il y a lieu, en conséquence, de constater qu’entre le 29 août 2014, date de la promulgation de la loi organique n°14-017 susvisée et le 28 décembre 2014, date de la tenue du premier tour des élections législatives, s’écoule une période de quatre mois; que cette période est manifestement inférieure à celle de douze mois exigés pour la cessation des fonctions pour les citoyens cités à l’alinéa 2 de l’article 10 de la loi organique suscitée, souhaitant faire acte de candidature aux élections législatives en cours».

Kamardine Soulé