mardi 22 décembre 2015

C'EST QUOI PRÉSIDER UN PAYS




Voilà la polémique la plus vaine de la semaine. Aux dire de quelques commentateurs proches du pouvoir, le Moufti a commis une faute politique en affichant clairement son soutien au parti CRC. Le Moufti qu'Allah lui bénisse est comme tous les comoriens. Il veut que celui ou celle qui présiderait les destinées du pays ait un comportement exemplaire, irréprochable. Et le Moufti ne peut pas se coucher les yeux et dire qu'il ne sait rien, qu'il n'a rien vu. Il connait le comportement des uns et des autres. Nous sommes un pays de religion musulmane, donc celui ou celle qui présidera demain le pays doit avoir un comportement exemplaire, soucieux de ce qu'il faut faire et de ce qu'il ne faut pas faire. Comme disait Philippe Séguin, pour présider un pays il faut savoir se présider.

Said Youssouf Mouigni Housseine, Facebook

lundi 21 décembre 2015

Crash du vol Yemenia : Les familles des victimes pointent la lenteur de la justice


Les familles des victimes de l’accident de l’Airbus A-310 de Yemenia Airways ont effectué hier un sit-in au palais de justice de Moroni. Objectif : demander la rédaction et la publication du jugement rendu le mercredi 29 septembre sur les indemnisations que la compagnie yéménite est tenue de verser à chaque ayant-droit. Ce jugement fait suite à l’audience devant le tribunal de première instance de Moroni du 27 janvier 2015.
Selon Anziz Boina Boina, depuis que la justice a vidé son délibéré et fixé le montant des ces indemnisations, le dossier n’a connu la moindre évolution. ‘‘C’est maintenant qu’il faut agir parce que si d’ici à la fin de l’année, le jugement n’est pas exécuté, il n’aura aucune espèce d’importance’’, estime-t-il.

Ils demandent ainsi aux autorités nationales et à la justice de faire en sorte que la décision soit publiée afin de permettre aux avocats des familles des victimes d’exiger son exécution, c’est-à-dire les réparations civiles.
Kadjaye Ahamada a expliqué que la compagnie Yemenia était condamnée à verser des indemnisations pour tous les préjudices subis, ainsi que des réparations civiles aux ayants-droit qui varient entre 13 et 60 millions de fc selon le lien de parenté. ‘‘Mais, nos avocats ne peuvent rien faire sans ce jugement’’, déplore-t-il.
Les familles des victimes ont déclaré avoir rencontré le ministre de l’Intérieur et le procureur de la République qui leur auraient dit combien ils sont attachés à ce dossier. Elles entendent tout faire pour que les greffiers chargés de l’affaire puissent établir le jugement avant la fin de ce mois de décembre.
 Ahmed Ali Amir

Le président et le secrétaire général de la Ceni sommés de démissionner



L’audit sur les comptes de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) n’en finit pas de faire des remous. Cette fois, certains membres de l’institution n’hésitent pas à demander ouvertement la démission du président et du secrétaire général de la Ceni, respectivement Ahmed Mohamed Djaza et Ali Mohamed, qu’ils accusent d’être responsables des dérapages constatés par la Section des comptes de la Cour suprême par rapport à la gestion des élections de 2015.
Après avoir reçu de «manière officielle» le rapport définitif d’audit des comptes de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), certains membres de cet organe de gestion des élections exigent la démission du président et du secrétaire général de la Ceni qu’ils tiennent pour ‘‘comptables de fait’’ des anomalies relevées par la Cour des comptes.
La question de cette démission aurait même été abordée lors de l’assemblée générale de l’institution, jeudi dernier. Les intéressés auraient clairement fait savoir qu’ils n’avaient pas l’intention de rendre leur tablier.
Ce n’est un secret pour personne : l’audit  sur les élections harmonisées de janvier et février 2015 suscite beaucoup de questions. L’utilisation des fonds mis à la disposition de la Ceni comporte de nombreuses zones d’ombres. «La gestion de la Commission électorale nationale  indépendante est entachée de mauvaise imputation comptable, de dépenses sans pièces justificatives, de dépenses sans justificatifs de services faits, et de dépenses doublement payées» lit-on dans le rapport.  La section des comtes  de la Cour suprême fait état d’un peu plus de 153 millions dépensées «sans pièces justificatives soit avec insuffisance de pièces justificatives».

D’abord, il apparait que «les états financiers de la Ceni n’ont pas été préparés en accord avec les principes comptables admis». Ce qui conduit la Cour à émettre «une réserve sur la sincérité du tableau d’exploitation des comptes présentés ainsi que sur la viabilité des dépenses».
Les auditeurs ont ensuite «constaté que la Ceni ne dispose pas de bilan comptable retraçant son patrimoine aux termes des élections» concernées. Il ressort également que «la Ceni ne dispose [aussi] d’un compte de résultat enregistrant la gestion de fonds alloués» aux élections de 2015.
«De tels manquements graves en matière de gestion de fonds publics sont susceptibles de plusieurs interprétations lesquelles certaines sont parfois mal ressenties par les responsables concernés, mal perçues par les autorités et les citoyens».
Face aux conclusions de la Cour des comptes, les membres de la Ceni somment les deux premiers responsables de l’institution de remettre leurs démissions. Il faut dire que depuis quelques semaines, ils demandent la mise à l’écart d’une partie de l’équipe à qui ils reprochent  de vouloir  «ternir l’image et la réputation» de l’organe en cette «période charnière» de la vie du pays.

A titre de rappel, le président de la Ceni avait échappé de justesse à une motion de censure lors des dernières élections.
De longues négociations ayant notamment impliqué les plus hautes autorités de l’Etat avaient permis de calmer le jeu. L’on reprochait justement au Dr Djaza Ahmed son «opacité» dans la gestion de l’organe.
En cause: la passation de marchés sur la fabrication des cartes électorales. Il apparaît dans l’audit de la Cour des comptes que, sur 161.235.040 Fc dépensés sur les listes et cartes d’électeurs, 22.260.000 millions ont été dépensées sans pièces justificatives. «Si le président et le secrétaire général ne se plient, nous nous référerons à la loi», a laissé entendre un membre de la Ceni. «Il en va de la confiance de l’organe», a dit-il dit.
 Saminya Bounou

AHMED BEN SAID DJAFFAR A ENFIN COMPRIS QU'IL N'ETAIT PAS UN HOMME A SE FAIRE TRAINER DANS LA BOUE PAR SAMBI


Vous m'avez toujours qualifié de menteur manipulateur mais qui vivra verra
chers amis et amies le torchons brûle dans le camps de Sambi Juwa est entrain de s’éclipser dans l'horizon.
MWEZI WOUPWARA trop de chaleur 90 degrés un soleil très brûlant, les partisans du secte appelé Juwa déchirent leurs cartes, se chamaillent rien ne va plus mais rien ne va plus.
Bourhani Hamidou choisit par Sambi pour une candidature aux présidentielles se dispute avec maître Fahmi Saïd Ibrahim, ce dernier ne veut pas tomber dans le même piège que Ahmed ben Saïd DJAFFAR exige une reconnaissance au moins vu les risques qu'il a pris jusqu'à la division de son parti Pc.
Laisser Bourhani Hamidou lui volé cette chance alors que son niveau intellectuel pourra compromettre ces chances Maître fahmi ne veut pas se laisser faire. Pas lui.
demain une personne très active de se secte avait cru à un moment donné que c’était un parti politique mais il a compris trop tard mais rien n'est trop tard quand on a sa tête sur les Épaules comme Ahmed Ben Saïd Djaffar.
Monsieur Ahmed Ben Saïd Djaffar qui a réservé un vol pour demain vers Anjouan, le but de son voyage s'est d'aller démissionner de ce secte et rendre son tablier avant que ça soit trop tard.
L'homme a fait son choix au bon moment de n'est pas miser sur un cheval boiteux.
Nous espérons que son ami Mohamed Abdel Kader alias MEDO suivra aussi mes conseilles et ne se laissera pas tomber dans le piège du mollah Sambi.
Des rumeurs circulent à présent que l'homme sage pense se rallier avec son ancien ami le colonel Azaly Assoumani pour retrouver son honneur et son temps perdu avec un fœtus mort né.
Le bébé Juwa est né mort comme je l'ai toujours dit chers amis.
VIVE ANJOUAN VIVE MAYOTTE VIVE COMORE ET VIVE MOHELI
ENSEMBLE OSONS LE VRAI CHANGEMENT
Monsieur Chamssidine Maanfou

PLAN B DE ‪#‎_SAMBI‬



Fahmi Said Ibrahim a déposé "secrètement" sa candidature hier soir
Je suis en mesure de vous confirmer que FSI a déposé sa candidature hier soir à la Cour Constitutionnelle comme candidat titulaire de l'élection présidentielle de début 2016. Le Plan B, pourtant catégoriquement démenti par l’ayatollah, vient se concrétiser comme suit:
Me FAHMI aura comme vice-présidents
à Ngazidja DJANFAR Mansoib ancien député de Mitsamiouli/ Mbudé et cadre du Parti Juwa
à Ndzuwani Mohamed Bacar DOSSAR, actuel député de Mutsamudu, très proche de Sambi
à Mwali Mohamed ELHAD, qui n'est autre que le coordinateur de Juwa à Mwali.
Fin du suspens. Ce plan B, sans doute validé, par l'ancien président Sambi, atteste deux hypothèses. Première déduction, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi reconnait que sa candidature ne respecte pas la volonté de la Tournante.
Deuxième déduction, la Cour Constitutionnelle va pouvoir éliminer la candidature du candidat populiste sans risque de troubles l'ordre public.
Il serait convenu que cette candidature de FSI sera retirée au cas où la candidature de Sambi venait à être validée par la CC.

LA PHRASE MAGIQUE DE MAMADOU




Pour la deuxième fois en un mois, le candidat Mamadou a sorti samedi, lors de l'officialisation de sa candidature, cette phrase qui m'intrigue tant : "letrengwe lilemewa, karinawubabuha haku".
Que cache cette phrase? Le manque d'un discours digne d'un candidat à la présidentielle d'un pays ruiné par tous les maux que Dieu a fait envoyer sur terre? Le manque de mots pour faire un bilan possible après plus de 30 ans dans l'administration du pays? Quel jour miraculeux les participants au rassemblement ne seront pas fatigués?
Badi uka kandida nyangu!

 Nadjlou Abdelfatah

Mamadou candidat de la jeunesse



Mamadou candidat de la jeunesse ? C'est un drôle de spectacle auquel nous assistons ces derniers temps.On nous dit que le vice-président sortant qui n'est ni comptable du bilan de Sambi,( alors qu'il était son ministre des finances pendant 3 ans), ni comptable du bilan d'Ikillillou ( alors qu'il est son vice-président et ministre des finances) cause la jeunesse. ça fait vraiment rire.
Moi, je vois Mamadou candidat de la douane puisqu'il nous affirme que l'avenir des Comores c'est la douane.
Moi, je vois Mamadou candidat des directeurs des Comores Telecom, d'ONICOR, des Hydrocarbures, de la Chambre de Commerce, des Impôts , des Pseudo-entrepreneurs qui sont là pour siphonner les compte de l’État, enfin il est le candidat de la caste. Certains Mamadouides peuvent continuer à faire le clown mais tout le monde sait avec qui le vice-président cause. C'est l'oligarchie. Vous rendez compte que ce monsieur soutient la candidature au gouvernorat, un directeur des impôts qui fait campagne avec l'argent du contribuable comorien. La politique doit avoir aussi de la morale.


Said Youssouf Mouigni Housseine, Facebook

La rumeur se confirme et elle n'est pas à son avantage: se réduirait-il au silence



A moins de 24 heures de la fin de dépôt de dossiers de candidatures aux élections présidentielles et de gouverneurs, la coalition Juwa-Pec traverse une crise sans précédent. D'après les rumeurs de la capitale, la candidature '' unique'' de l'Oustadh honorable A.A.M.Sambi comme l'appellent ses partisans est jetée dans les poubelles ainsi que trois d'autres que nous aurons l'occasion de vous les communiquer. L'inquiétude monte dans les rangs sambistes et les militants s'interrogent sur la détermination de Sambi face à ce rejet alors qu'il a promis un bain de '' sang'' si jamais on lui refuse ce droit qui lui est acquis selon ses propres paroles.

Ceux qui connaissent Sambi en matière de peur savent qu'il n'est pas capable d'aller jusqu'au bout alors qu'il répète à qui veut l'entendre que sa candidature est irrévocable. Comme dit ce militant abattu moralement après cette rumeur qui se confirme une minute à une autre, '' Sambi est tout sauf un homme avec conviction, et on savait qu'il est un Perreux et ses plans B, C, D en témoignent ce que je relate aujourd'hui''.

Au domicile de Sambi, c'est le silence radio. Toutes les stratégies sont mises en place pour sauver le soldat Sambi. Les plus extrémistes sont allés jusqu'à évoquer un appel à la scission de l'Île d'Anjouan, une idée bien accueillie par les supporteurs du Mollah, à l'exception de quelques uns qui veulent jouer de la démocratie face à un homme qui ne voit que ses propres intérêts.

Ira -t-il ou non jusqu'au bout? C'est la question que tout Ngazidja se pose. En se réfugiant derrière sa peur son hypocrisie, l'histoire donnera raison au tout puissant ministre des insultes comme l'appellent les partisans de Sambi, Houmed Msaidié, qui a défié Sambi et les siens et dont certains n'ont pas cru à ses menaces quand ils observent la carrure et la carapace d'un Sambi qui fait comprendre à tout le monde qu'il ne reculera jamais devant sa candidature.

Au domicile de Sambi on se croirait dans une morgue où le cadavre du pape est exposé aux yeux de ses disciples, et on voit même des larmes qui coulent. Non pas parce que le candidat unique est défié, mais parce qu'ils pensent à l'énergie qu'ils ont versé pour cet homme qui ne fait que construire une montagne de fumée et mentir à tout le monde. Mais en toute honnêteté, Sambi abandonnerait-il les siens? On attend voir mais d'autres militants sont prêts à allumer le feu et tant pis pour le gouvernement qui n'a jamais arrêté de montrer ses muscles.

Ben Ali Mohamed

Juwa-Pec : le feu brûle chez Sambi



A force de vouloir jouer les gens, Sambi se trouve aujourd'hui dos au mur. Celui qui croyait que les faibles et ignorants lui sont acquis, s'est mis le doigt dans l'œil, et ce sont ces derniers qui lui mènent la vie dure. En choisissant Ikililou au détriment de personnalités politiques mohéliennes qui ont le sens de l'Etat et dont quelques uns lui sont restés fidèles, Sambi paie aujourd'hui son hypocrisie et sa mauvaise foi. C'est exactement ce qu'il a fait en obligeant le caporal Bourhane Hamidou à déclarer sa candidature depuis Dakar alors que du haut de son immeuble qu'il a acheté à Dubai avec l'argent de la citoyenneté économique, a fait savoir aux plus naïfs qu'il briguera la tournante de Ngazidja. Tant pis pour ses aboyeurs qui ont cru à son spectacle.

Le spectacle désolant qui s'est déroulé devant Sambi entre ses enfants de '' cœur'' est lamentable, mais ceux qui font la propagande du Mollah refusent d'admettre la réalité. Pour ceux qui n'ont pas vu Bourhane s'énerver en ont découvert le vrai visage de cet homme. Militaire de carrière et un des portes valises de Bob Denard, Bourhane a appris à frapper et à faire peur. Lorsque Sambi lui demande au nom du parti Juwa et Pec de se ranger derrière Fahmi Said Ibrahim ou l'inverse, le caporal s'est emporté jusqu'à agresser Fahmi Said Ibrahim qui a vite pris sa voiture pour aller se cacher dans son cabinet. Très remonté contre les manœuvres de Sambi, Bourhane a vidé son cœur et Sambi n'en revenait pas. C'est au tour de Djaffar Mohamed Mansoib, d'essuyer les insultes et la colère du caporal Bourhane. Ceux qui ont assisté à ce spectacle honteux nous ont révélés que Bourhane a sorti de sa bouche une vérité qui a surpris tout le monde et Djaffar Mohamed Mansoib s'est évanoui. Qu'est-ce qu'il a dit ? On préfère respecter nos lecteurs et on leur laisse s'occuper de leur cuisine interne.

A l'heure qu'il est à peine réveillé de son cauchemar, Djaffar Mohamed Mansoib accompagné de Dossar et Oukacha de Mohéli, se sont rejoints à Fahmi pour composer un autre ticket dénommé '' plan C''. Il s'agit d'un Fahmi, titulaire avec comme vice-président à Ngazidja Djafar Mansoib de père anjouanais, et de Dossar comme vice-président à Anjouan de père et de mère anjounaise et de Elarif Oukacha à Mohéli de mère anjouanaise. Comme quoi, Fundi adore Anjouan et c'est normal s'il fait appel aux anjouanais pour l'accompagner dans sa folie du chacun pour soit.

Il faut dire la vérité aux comoriens que les plans B et C ont échoué et se sont soldés en coup de poing.

Hamadi Mhoma

dimanche 20 décembre 2015

Appel de soutien à Azàli Assoumàni




Nous, signataires de cet appel, issus d’horizons et d’opinions divers, étudiants, acteurs

d’éducation, écrivains, sociologues, économistes, historiens, juristes, journalistes, médecins,

politologues, avons tous en commun une seule exigence : la défense de l’intérêt de la nation

comorienne.

Nous considérons que l’Union des Comores, évoluant dans une relative stabilité, ne serait pas

ce qu’elle est aujourd’hui si elle n’avait pas connu les Accords de Fomboni, acte fondateur de

l’équilibre des îles, patronnés par Azali Assoumani.

Nous considérons aussi que durant sept ans de gouvernance, Azali Assoumani a valorisé

l’identité comorienne, rehaussé l’intérêt de la nation, mis au plus haut niveau le respect des

institutions démocratiques et a donné ses lettres de noblesse à la fonction présidentielle.

Pendant son séjour à Beit-Salam, nombreuses de nos écoles ont été réhabilitées, des

laboratoires ouverts, une université créée...

Il est temps que l’espoir réapparaisse aux Comores : espoir d’une éducation pour tous, d’une

école juste, d’une université compétitive et surtout espoir d’un emploi après l’obtention d’un

diplôme.

Il est temps qu’on mette en place une économie forte et solidaire, celle qui ne se réduit pas

seulement à la production ni à la consommation des biens, mais qui organise également une

redistribution dont le but est d’offrir une égalité d’opportunités à tous les Comoriens : une

économie qui permet aux entrepreneurs de créer des richesses et à la jeunesse de trouver des

emplois.

Il est temps que les hôpitaux cessent d’être des mouroirs pour qu’ils deviennent de vrais

établissements de soin accessibles à tous.

Il est temps que nos maisons, quartiers, villes t villages, régions et ils soient éclairés, et dans

la mesure du possible avec des énergies propres.

Il est temps que nos routes soient de vraies routes praticables au service de la circulation des

biens et des personnes.

Il est temps que notre administration se modernise et intègre l’ère numérique pour une

meilleure efficacité et que les fonctionnaires soient valorisés et considérés comme les

premiers acteurs du développement du pays.

Parce que nous pensons que les défis à relever sont gigantesques, nous sommes convaincus

qu’il ne faut pas au pays une personne inexpérimentée, ni un opportuniste rêveur, ni une

personne âgée affaiblie et inefficace et encore moins un populiste vendeur de vent ; mais

plutôt un homme à la hauteur des enjeux, un homme bien formé et expérimenté.

Cet homme, nous en sommes convaincus, est l’ancien président Azali Assoumani. Par sa

stature, son charisme, sa maîtrise des dossiers, son autorité, son habileté et sa force de travail,

il cumule les qualités requises pour porter une charge si lourde.

C’est pourquoi nous appelons à le soutenir pour faire gagner les Comores.

Signataires :

1. M. Bindjad Ismael, Anthropologue, Fonctionnaire, Clamart

2. M. Said Ali Boina Ali, Ancien Ministre de la production, Marseille

3. Dr Nassurdine Ali Mhoumadi, Ancien enseignant à l’Université des Comores,

Professeur de Lettres, Lyon, France

4. Dr Abdou Katibou, Economiste, Professeur, Paris

5. M. Djouneid Djoubeir, Chef de projet et consultant, Grigny

6. Hayat Nasserdine, Consultante, Paris

7. M. Nassurdine Haidar, Politologue, Adjoint au Maire, Marseille

8. Mme Maissara Ben Hassan, Assistante de direction, Paris

9. M. Ali Abderemane Hadji, Informaticien, Gennevilliers

10. Ben Moussa Mohamed Arif, Chef de production et Rédacteur en chef à Albilad,

Nantes

11. M. Omar Mirali, Historien, Stains

12. M. Chabane Mchangama, Comptable, Argenteuil

13. Ryadhduidine Idrisse, 100 blagues, Artiste, Marseille

14. Mme Imani Foumouma Zéina, Chef de projet informatique, Clamart

15. Mme Halima Tabibou, Secrétaire, Marseille

16. M. Abdou Saïd, Chargé d’Affaires, Montreuil

17. Mme Fatoumia Mohamed, Dembeni

18. Mme Amina Lavani, Assistante de Gestion, Marignane

19. M. Chanfiou Mohamed Mbayé, Doctorant en relations internationales, ancien

enseignant à l’université des Comores, Martigues

20. M. Ahmad Houmadi Mze, Ancien Conseiller à la Présidence, Marseille

21. M. Sahala Adrami, fonctionnaire, Marseille

22. M. Msa Ali Djamal, Sociologue et éditeur, Sens

23. M. Ibrahim Mmadi Hassan, Ethno-sociologue, Nice

24. M. Youssouf Toibib, Agronome, Avignon

25. Mme Nassabia Hanafi, Responsable des Ressources Humaines, Avignon

26. M. Said Mavouna, Professeur, Avignon

27. M. Ali Moussa, Chimiste, Avignon

28. M. Ali Soulé Mhadjiri, Economiste, Fiscaliste, Grigny

29. M. Mohamed Mouigni Said, Gestionnaire, Marseille

30. M. Ahamada Ali Raffion, Comptable, Avignon

31. M. Youssouf MOISSULI, Journaliste, Marseille

32. M. Ali Ibrahim, Educateur, Montélimar

33. Mme Fatima Mzé Hamadi Moussa, Economiste, Marseille

34. M. Mohamed Elamine, Gestionnaire, Montpellier

35. Mogni Afrah , Etudiant, Metz

36. Mlle, Roukia Allaoui, Etudiante, Carpentras

37. M. Maécha Abdullatuf, Ancien militaire de l’armée française, Valence

38. M. Antoissi Mohamed Soulé, Professeur des lycées, Lyon

39. M. Hakim Mavouna, Assistant huissier de Justice, Lyon

40. M. Yousouf Moindjie, Ancien Technicien à la direction des hydrocarbures, Valence

41. M. Wathik Prince, Entrepreneur, Avignon

42. M. Allaoui Adjib, Agent associatif, Lyon

43. M. Mohamed Abdallah, ancien gendarme, Lyon

44. Mme Ichata Talou, Médiatrice sociale et culturelle, Chatenay Malabry

45. Mlle Hassane Mariama, Journaliste, Marseille

46. Mme Mze Hamadi Fatima, Professeur des écoles, Marseille

47. M. Talou Ahmed, Ancien militaire retraité, Chargé de sureté et sécurité aéroport,

Marseille

48. M. Abdallah Rachidi, Professeur des écoles, Marseille

49. M. Youssouf Abdou Mgomri, philosophe, Marseille

50. M. Miradji Hamza, Secrétaire, Marseille

51. Mme Anturia Mohamed Abdou, Secrétaire, Marseille

52. M. Mohamed Mouigni, Comptable à la trésorerie publique, Marseille

53. M. Abou Ahmed, Professeur d’arabe, Marseille

54. Sitti Hamdani, Secrétaire au ministère de justice, Moroni

55. Marie Bacar, Secrétaire au lycée Said Mohamed Cheikh, Moroni

56. Mariama Ali Hila, Secrétaire, Lyon

57. Mariama Hassani, professeur de Mathématiques, Paris

58. Chanfi Iliassa, Restaurateur, Annecy

59. Said Charif, Agent de maintenance, Annecy

60. Abdou Babou, Electricien, Annecy

61. Bilal Mohamed, Architecte, Annecy

62. Nadia Soihir, Médecin, Valence

63. Chando Hadji, Infirmière, Marseille,

64. Chadhouli Machabay, Chef cuisinier, Annecy

65. Aboubacar Ismael, Adjoint au maire, Villiers sur Marne

66. Souef El Marwane, Assistant juridique, Drancy

67. Nawamissi Bacar, Ingénieur, Montreuil

68. Zakiat Mze, Doctorante, Paris

samedi 12 décembre 2015

La Société Civile peut- elle- rester les bras croisés ?



Son Excellence Zile Soilihi
A l'heure où les comoriens se préparent à choisir celui ou celle qui va prendre la tête de notre pays , force est de constater que la société civile se retrouve encore une fois ballottée dans des partis qui , mis à part quelques exceptions , ont du mal à nous exposer un programme d'actions susceptibles de mobiliser le peuple comorien et d'apporter un remède aux maux qui enfoncent année après année le pays dans les bas-fonds de la pauvreté , de la misère, et du sous-développement

Des intellectuels, des cadres, des entrepreneurs de jeunes étudiants ou lycéens, ceux qui font et feront la force du pays, suivent pour certains les chemins des maitres du verbe et de l'apparat.

Le régionalisme, cette maladie qui veut que le fait d'être d'un village, d'une région ou d'une île donne des vertus et des talents nous ronge et nous tue depuis longtemps à petits feux ;
C'est ainsi depuis l'indépendance !
C'est ainsi que nous regardons le train du progrès passer, voir d'autres pays hier moins avancés que nous, retrouver le chemin du bien-être et du développement.
Et pourtant ce ne sont pas les talents qui manquent !
De nombreux Comoriens brillent dans notre pays et d'autres apportent leur énergie et leurs idées à d'autres régions du globe.

C'est à ces Comoriens jeunes et moins jeunes, hommes et femmes qui ressentent le désir impérieux du changement que je veux m'adresser aujourd'hui.
Nous ne pouvons plus rester les bras croisés !

Rassurez-vous !

Je ne vous invite pas à créer un nouveau parti politique ou un groupuscule quelconque sur la base de telle région ou tel village !
Non ! Je vous invite à réfléchir !
Nos fonctions, notre expérience nous ont permis, nous qui construisons ici et là - bas d'avoir une vision du monde qui va au-delà de nos clivages habituels.

Cette vision des Comores de demain, chacun d'entre vous en détient une part de la clé.
Mais il convient cette fois ci, de construire ensemble cette vision commune !
Cette construction je souhaiterais qu'elle se fasse hors de considérations liées à des partis
C'est la voix de la Société civile qui cette fois doit s'exprimer.
Je vous invite à apporter ensemble une réponse à la question

QUE VOULONS-NOUS POUR NOTRE PAYS ?

Sommes-nous capables de formuler avant les élections une réponse partagée à cette question ? Avons-nous le temps et l'énergie pour cela ?
Ma conviction personnelle est que nous avons le devoir impérieux d'essayer !
L'exercice est difficile mais il n'est pas impossible en priorisant les choses, de construire une vision partagée du devenir de notre pays dans le délai imparti.
Comment ?

Je vous propose une méthode, l'exploitation d'un espace d'échanges sur, et un forum,
La méthode repose sur une concentration du « tir » sur les sujets principaux, ceux qui demandent plus que d'autres une réflexion articulée. Nous faisons le choix de travailler sur des thèmes prioritaires et pour ces thèmes de dégager des projets que nous jugeons à fort impact à court et moyen terme. Il n'est pas essentiel que nous abordions tous les chantiers possibles.

Ce que je vous propose est de définir pour chaque thème des projets à victoire rapide, qui peuvent rapidement enclencher la démarche du changement. L'exercice est difficile car il force à sortir des sentiers battus pour imaginer des réponses originales aux défis auxquels est confronté notre malheureux pays.
Voici les thèmes qui de mon point de vue doivent retenir notre attention
.L'Energie
. Le tourisme
.Les Comores et la transition numérique
.Le système de formation
. Le système de santé
. L'entreprenariat.
.La gouvernance

Ce sont ces sujets qui vont être la matière principale du Forum « de la Société Civile » que je propose d'organiser en Janvier aux Comores sur une durée de 3 jours
Les participants à ce FORUM sont des volontaires de la DIASPORA associés à d'autres volontaires résidant en Union des Comores, appartenant à la Société Civile et liés par une volonté commune de construire les propositions et les projets qui feront rentrer le pays dans une démarche vertueuse de progrès et de développement.

Pour une réflexion aboutie, je souhaite pouvoir compter au minimum sur 25 volontaires de la DIASPORA et 25 volontaires au pays (Cadres, Intellectuels, médecins, professeurs, entrepreneurs, étudiants de l'enseignement supérieur, ingénieurs, économistes, experts des thématiques mentionnés supra, etc.).

Tous les thèmes mentionnés ci-dessus ont reçu pour la plupart de nombreuses contributions de consultants nationaux et internationaux intervenant au pays.

Des rapports, pour beaucoup pleins d'enseignement dorment sur des étagères sans aucune capitalisation.
La première étape de préparation de notre réflexion consiste d'abord à puiser dans ce matériau, à en faire une synthèse claire. Ce travail sera mené en partie par des volontaires résidant aux Comores.
Cette étape sera finalisée une semaine avant la tenue effective du Forum.
D'autres projets peuvent être proposés au travers d'un groupe FACEBOOK privé, modéré situé à l'adresse suivante « Des idées pour les Comores de demain ».

Je compte sur cet outil pour mobiliser toute l'intelligentsia comorienne du monde entier.
Les contributions en ligne feront, l'objet de synthèses coordonnées avec celles des études marquantes existantes traitant des thèmes du Forum.

Le Forum sera un grand moment à l'issue duquel nous exposerons nos propositions aux partis politiques, aux organisations internationales, aux pays partenaires présents en Union des Comores
Ce sera l'occasion de montrer pour la première fois dans l'histoire de notre pays que l'intelligentsia en mettant de côté toutes les considérations politiques et partisanes, proclame aux yeux du monde
NOUS NE RESTERONS PLUS LES BRAS CROISES

P.S : Les volontaires prêts à s'investir, à effectuer le déplacement par leurs propres moyens aux Comores, à y séjourner une semaine à fin Janvier, sont priés de se faire connaitre en envoyant un mail à zszsoilihi@gmail.com ou à s'exprimer dans le groupe « Des idées pour les Comores de demain"

Cinq enfants tués et jetés dans la morgue de l'hôpital El Maarouf : un sacrifice planifié


Selon de sources dignes de foi, un des candidats à la course présidentielle et qui, coûte que coûte, veut atterrir à Beit-Salam renoue avec les sales méthodes de sacrifier des nourrissons, et rien que pour se faire appeler Monsieur le Président.

De retour dans un pays de golfe où il est parti chercher de fonds pour faire campagne, cet homme sans cœur a fait escale à Pemba en Tanzanie, une ville connue pour un maraboutisme de haut niveau, pour consulter un marabout qui n'a pas manqué de lui conseiller ce suicide qui lui sera collé au dos jusqu'à la fin de sa vie.

Une question hante ces pauvres comoriens sacrifiés tous pour le compte personnel de ces gens sans cœur : pourquoi le Grand Moufti de la République a assisté à cette mascarade sans poser les vraies questions ?

Ce qui nous amène à dire que dans notre pays, le degré de la corruption a atteint son apogée car même dans la religion, le système déroge les règles de l'Islam. Il faut que la justice aille jusqu'au bout, mais le doute est permis aussi car cela pourrait être possible dans un pays normal, or nous sommes dans un pays anormal.

Que le peuple comorien prenne ses responsabilités car il se laisse berner par ces élections qui ne sont qu'une mascarade car on continuera toujours à l'utiliser alors qu'il a la capacité de s'imposer et de faire partir tous ces politiques corrompus, toutes catégories confondues.

Cet assassinat ne doit pas passer inaperçu et devant Dieu, nous rendrons compte nous tous pour notre complicité.

A suivre !

Moinaécha Hamada Mmadi
Cinq corps d'enfants non-identifiés ont été enterrés à Moroni !
«Aucun responsable du ministère de la justice n'était au courant de l'existence de ces enfants décédés et c'est à travers la radio Labraka Fm, que nous avons eu l'information», a déclaré l'inspecteur général des services judiciaires, Idi Bazia.

Le grand mufti de la République, le Croissant rouge comorien et le parquet de Moroni ont enterré, mercredi dernier, cinq enfants âgés d'un mois à un an qui se trouvaient depuis plus de cinq ans à la morgue de l'hôpital El-Maarouf.

Selon le responsable de ce service, Ali Bacar, ces enfants y ont été déposés depuis 2009 par des agents du Centre des opérations de secours et de la protection civile (Cosep). La plupart a été retrouvé au bord de la mer par le Cosep et le dernier au sein de l'hôpital El-Maarouf, il y a près de deux mois.

D'après des médecins, ces enfants étaient âgés entre un mois à un an et aucun d'entre eux n'avait pas été identifié. Devant des cas pareils le travail du service consiste à informer la justice et il revient, par la suite, au parquet et au ministère de faire les enquêtes pour connaitre l'origine des enfants et les causes de leur mort.

« Nous avons crié auprès des responsables et personne n'a entendu nos cris. C'est hier (mercredi,Ndlr), seulement, que des responsables de la justice accompagnés du Croissant Rouge et du grand mufti sont venus les récupérer pour aller les enterrer «, se dédouane-t-on au service de la morgue.

Selon l'inspecteur général des services judiciaires, Idi Bazia, c'est à travers les médias que le ministère a eu vent de cette affaire. Le ministre de la Justice va, donc, ordonner l'ouverture d'une enquête pour connaitre la (ou) les personnes qui ont donné l'autorisation de l'enterrement de ces enfants et les raisons qui les ont poussés à donner un tel ordre. Mais surtout, retrouver les origines de ces enfants et les causes de leurs décès.

Selon l'inspecteur général, cette enquête pour déterminer l'identité de ces corps sans vie devait avoir été menée avant l'enterrement de ces enfants. Malheureusement, «aucun responsable du ministère de la justice n'était au courant de l'existence de ces enfants décédés et c'est à travers la radio Labaraka Fm, que nous avons eu l'information», a déclaré Idi Bazia. L'ancien procureur de la République a « du mal à comprendre » comment une telle affaire est arrivée jusqu'à ce stade sans qu'aucun responsable du ministère de la justice n'en soit au courant.

Ali Abdou
alwatwan

Elections 2016 : La communauté internationale veut s’assurer du respect des décisions de la Cour



L’ensemble des partis politiques, invités hier au Palais du peuple, ont plaidé pour le «respect de la Constitution».  Au nom de l’alliance Pcdp-Updc, Inoussa Assoumani en a appelé au strict respect de  «l’esprit et de la lettre» de la tournante.

Etes-vous disposés à respecter le verdict de la Cour constitutionnelle»? Telle a été la question posée aux partis politiques comoriens conviés hier, jeudi 10 décembre, à une rencontre au Palais du peuple, par la communauté internationale, partie prenante dans le processus électoral en cours. Les représentants des partis se sont ainsi prononcés oralement sur la question, le document au bas duquel ils devaient apposer leur signature n’ayant pas été prêt.
«La question a été très claire», a souligné l’ambassadeur de France à Moroni, qui s’exprimait en tant que représentant de l’Union européenne (Ue). Au nom de ses pairs, Robby Judes a fait part de sa «grande satisfaction»  suite à l’engagement pris par la plupart des formations politiques de «reconnaitre la Cour constitutionnelle et de respecter la constitution comorienne».

«C’est une démarche préventive», nous a expliqué l’ambassadeur de l’Ua à Moroni, interrogé sur les motifs de cette initiative, étant donné que, dans  l’histoire des élections aux Comores, jamais une décision de la Cour n’avait souffert d’une contestation. Pour Me Said Larifou, cette démarche serait motivée par la candidature de Sambi, qui aurait retiré la veille le formulaire de demande de candidature à l’élection présidentielle.
«La démarche de Sambi n’est pas tout à fait ordinaire, mais c’est son droit et la décision de la Cour sur le dossier sera très importante pour l’avenir constitutionnel du pays», a souligné le candidat du parti Ridja à la présidentielle et allié de Juwa dans la défense de la candidature de l’ancien président de la République. Les leaders de Juwa et Pec (Parti pour l’entente comorienne) ont promis de «respecter la décision de la cour», tout en se disant confiants que celle-ci «ne violera pas le droit».
L’ensemble des intervenants ont plaidé pour le «respect de la constitution».  Au nom de l’alliance Pcdp-Updc, Inoussa Assoumani en a appelé au respect de  «l’esprit et de la lettre» de la tournante.
La séance a permis à certains partis d’exprimer leur position par rapport à l’organisation des prochaines élections. «Nous ne sommes pas là pour faire le bilan de la gestion du pays, mais plutôt pour répondre à une question qui s’inscrit dans le cadre des élections», devait rappeler Robby Judes.
Saminya Bounou

Chaise vide à Mrodjou


Mouigni Baraka Said Soilihi, le chef de l’exécutif de l’île, devant donner sa démission à la suite de sa volonté de briguer la présidence de la république, serait en train de chercher un intérimaire à Mrodjou qui ne devrait pas être cet imperturbable Younoussa Saïd, le président du conseil de l’île.

Car le jeune président l’a "déçu". Avec son soutien, il s’est fait élire conseiller. Ce sera avec le même soutien qu’il allait parvenir au perchoir du conseil. Younoussa Said, naïf, croyait en l’homme, au parti le RDC, et était convaincu qu’il allait faire de la politique. Au sens noble du terme. Il ne pouvait pas s’imaginer que son gouverneur, lui, ne faisait pas de la politique "pour aller au paradis". Lui, c’est ici et maintenant. Et dans la poche. En achetant des hectares et des hectares de terrain pour ne citer que cela.

Quand Younoussa Saïd s’est révélé être le président du conseil et non la potiche à laquelle rêvait Mouigni Baraka, les divergences ont vite apparu. Le courroux du locataire de Mrodjou s’aiguise inexorablement jusqu’à tenter une destitution du président du conseil. S’étant révélé périlleux pour Mrodjou, le projet n’avait pas connu le moindre début d’exécution. Mais Mouigni Baraka ne s’est pas assagi pour autant.

Il consulte tous azimuts pour se trouver un gouverneur par intérim à sa dévotion et les juristes d’être consultés jour et nuit pour trouver la faille dans la loi ou l’interpréter en sa faveur afin de trouver l’homme idoine pour l’intérim à Mrodjou où Younoussa, l’impénitent, ne doit pas mettre les pieds.

Aux dernières nouvelles, l’homme serait presque trouvé. Ce devrait être un commissaire qui ne l’est pas encore mais qui pourrait faire son entrée dans l’équipe de Mouigni Baraka sous peu.

Tout est mesuré dans ce choix. La qualité première de l’intérimaire doit être une obéissance aveugle au patron et non à la loi, il ne doit rien connaître de la loi et jouir d’une incapacité totale à comprendre la chose écrite. Tout cela pour qu’il ne s’embarrasse pas des textes législatifs et réglementaires trop contraignants.

Plus il sera gros, estime-t-on à Mrodjou, plus il conviendra à la mission qui n’est pas une mince affaire.

Mohamed Hassani
HZK

vendredi 4 décembre 2015

Sur les ondes de LABARAKA FM à Moroni !


Farouk Mhadjou l'homme sans langue de bois a encore fait jaser sur les ondes de LABARAKA FM, sans tergiverser il a nommé l'assassin de Combo et à parler de sa démarche de chercher la nationalité française, mais encore d'autres scoops !

Le porte parole du parti ORANGE, le Député/Conseiller Farouk Mhadjou, l'élu comorien qui circule ostensiblement avec la photo d'Hollande ( coller sur le pare brise de sa voiture ) a déclaré sur les ondes de la Baraka FM :

1- Je le dis à l'assemblée nationale et je le répète maintenant sans trembler c'est Sambi qui a tué Combo.

2- A la question d'AGWA ,comment le parti Orange compte financer les prochaines campagnes électorales en l'absence de la RAU car kiki n'est plus à la douane, sa réponse : c'est pas si compliqué, car lors des précédentes élections, moi personnellement j'ai investi 40 650 000 f ( Quarante millions six cent cinquante mille francs donc ...)

3- Donc les dires du porte parole du Djuwa Ahmed EL-Barwane disant que les leaders du parti Orange sont les petits chiens de la France, s'avère vrai car avec tout cet argent c'est sans doute la France qui vous Finance, est ce la raison que t'as collé sa photo sur ta Voiture ( AGWA) ?

Sa réponse, Barwane n'a qu'à tenir sa langue sur sa poche, est d'ailleurs le petit caniche de la France c'est Sambi, car la France l'utilise pour avoir des informations de l'iran, donc la venue de Nedjad aux Comores s'inscrivait dans cette lignée. Et pour preuve la fille de Sambi qui vient de faire son mariage a eu la légion d'honneur. Or cette dernière est remise aux enfants qui ont des parents ayant rendu service à la France.
- Et au sujet de la France je ne me cache pas, j'ai entamé une démarche pour avoir la nationalité Française....et d'ailleurs si je l'obtiens je compte adhérer au parti socialiste.

4- Le porte parole du parti DJUWA a dit ici, que c'est KIKI et sa bande qui ont saccagé les chaises dans l'optique de saboter le rassemblement, et d'ailleurs le ministre de l'intérieur qui a sorti l'arrêté est du mouvement orange...vous faites tout cela par peur du parti JUWA ( AGWA) ? :
- Barwane doit mesurer son langage, et il ne doit pas coller les dérapages de certains au parti orange, ou est ce qu'il est responsable de la mort de Combo car il est ami avec Sambi. Si la nature humaine poussait à la vengeance systématique, Barwane ne doit pas soutenir Sambi car c'est bien lui qu'il avait emprisonné à cause de ces détournements....et j'attire l'attention de tous que tout membre du parti Juwa qui osera venir sur ces plateaux pour me répondre que je sortirais tous les dossiers.

Saleh Assoumani

Addis Abéba, le 4 décembre 2015:

Addis Abéba, le 4 décembre 2015: À la demande de la Présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, et dans le cadre de l'appui de l'UA au processus de stabilisation des Comores, l’ancien Président tanzanien Jakaya Kikwete a effectué une visite de 24 heures à Moroni, le 30 novembre 2015. La mission a eu lieu dans un contexte marqué par la préparation des élections prévues en février et en avril 2016 pour les postes de Gouverneurs des Iles autonomes et la présidence tournante de l'Union des Comores. Le bon déroulement de ces élections contribuera grandement à la consolidation des avancées enregistrées par les Comores au cours de la dernière décennie, après une longue crise séparatiste et institutionnelle, qui a pu être surmontée grâce aux efforts conduits par l'UA, avec le soutien de la communauté internationale dans son ensemble.
L'objectif de la visite était d’insister auprès des parties prenantes comoriennes sur la nécessité pour elles de faire preuve d’un sens élevé des responsabilités et de contribuer à la tenue, en 2016, d’élections paisibles, transparentes et régulières, conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution comorienne, y compris celles relatives à la présidence tournante de l'Union des Comores. À cet égard, il importe de rappeler qu’en sa 545ème réunion tenue le 21 septembre 2015, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) avait souligné l'importance que revêt la bonne tenue, en février et en avril 2016, de l’élection présidentielle et de celle des Gouverneurs des Iles autonomes, comme une étape cruciale dans le processus d’approfondissement de la réconciliation et de renforcement des institutions comoriennes. Le CPS avait également exprimé sa préoccupation face aux tentatives de certains acteurs politiques comoriens de remettre en cause le principe de la présidence tournante, tel que consacré par la Constitution comorienne. Il avait mis en garde contre ces tentatives et contre toute autre action de nature à engendrer des tensions et à compromettre les avancées enregistrées dans le processus de réconciliation et de stabilisation des Comores.
Au cours de sa visite, l’ancien Président Kikwete a rencontré le Vice-Président Bourhane Nourdine, qui assurait l’intérim du Président Ikililou Dhoinine, en mission officielle en dehors du pays; le Vice-Président chargé du Ministère des Finances, de l’Économie, du Budget de l’Investissement et du Commerce Extérieur, chargé des Privatisations, Mohamed Ali Soilihi; le Ministre des Affaires étrangères par intérim, Mohamed El-Had Abbas; le Ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation, chargé des Relations avec les Institutions, Porte-parole du Gouvernement, Houmed M’Saidie; le Directeur de Cabinet du Président, chargé de la Défense ; et le Président de l'Assemblée nationale, Abdou Ousseine. Il a également rencontré les anciens Présidents Azali Assoumani et Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, ainsi que d'autres acteurs politiques, à savoir le chef du Parti pour l’Entente comorienne (PEC), Fahmi Saïd Ibrahim, et le Secrétaire général du Parti JUWA, Ibrahim Mohamed Soule. L’ancien Président Kikwete a été appuyé sur le terrain par le Bureau de Liaison de l'UA aux Comores et l'Ambassade de la Tanzanie.
Dans toutes ses réunions, l'Envoyé spécial de la Présidente de la Commission a réitéré l'engagement de l'UA à continuer de soutenir le processus de stabilisation et de réconciliation aux Comores. Il a souligné la responsabilité primordiale qui incombe aux parties prenantes comoriennes de veiller à ce que les avancées enregistrées par leur pays au cours de la décennie écoulée ne soient pas remises en cause. À cet égard, il s’est fait l'écho de l'appel lancé par la CPS à toutes les parties comoriennes pour qu’elles œuvrent à l’instauration de l’environnement nécessaire à l'organisation des élections prévues dans les conditions requises de paix, de transparence et de régularité, et se conforment aux dispositions pertinentes de la Constitution de leur pays.
L’ancien Président Kikwete a été encouragé par l'engagement exprimé par tous ses interlocuteurs à faire en sorte que les avancées enregistrées par les Comores ne soient pas remises en cause. En particulier, il a noté avec satisfaction leur détermination à ne ménager aucun effort pour permettre le bon déroulement des prochaines élections.



L'Union des Comores est elle un pays démocratique ?

L'Union des Comores est elle un pays démocratique ? pourquoi le vice- Président Mamadou refuse de répondre aux questions des Députés ? Plusieurs fois invité à l'Assemblée nationale par ces derniers , notre Mamadou, puissant ministre du ciel et de la terre, refuse et défie les représentants du peuple souverain des Comores . II fuit ses responsabilités et refuse de s'expliquer sur ses crimes économiques : les milliards d'argent relatif à la citoyenneté économique, la signature au mépris des règles et à l'insu du ministre chargé de l’énergie d'un contrat de vente de notre pétrole avec une société étrangère, le surendettement des Comores durant ces 5 ans ( plus de 75 milliards de FC), l'explosion de la masse salariale ( 1,7 a 2,4 milliards / mois), l'utilisation des recettes étatiques , la procédure d'attribution de la deuxième licence au profit de la société Telma, l’exploitation du site de Handuli,......, le Wazir wa hemalené refuse de répondre aux questions des députés alors que d'autres ministres acceptent le jeu démocratique en l' occurrence le ministre de l'Intérieur , Houmed Msaidie. Dommage que cet homme passionné de politique , plusieurs fois ministre , députe , directeur de cabinet et qui vit modestement sans compte bancaire à l'étranger, n'en déplaise à ses détracteurs , accepte de s'allier à un homme attiré par les milliards et qui a passé sa vie à faire du mal à son pays depuis le début des années 80 comme l'avait bien écrit son ami et co-villageois imposé à la BAD, Abdallah Msa, dans son livre bilan des 25 ans d'indépendance. Il en ressort que Mamadou est responsable de 42 % de la dette contacté à l'époque d'Abdallah. J'invite les députés comoriens à persévérer dans cette bataille. Ils pourraient sensibiliser l'opinion publique sur ce comportement puéril et antidémocratique de notre vice-président. Ils pourraient aussi légiférer pour qu'un tel comportement irresponsable ne soit pas ériger en modèle par les futurs responsables de notre pays. La Cour constitutionnelle devrait faire sienne cette bataille. La classe politique devrait aussi exiger que notre vice-président joue le jeu démocratique à défaut le pousser à démissionner. Les Chercheurs comoriens devraient se pencher sur les crimes économiques perpétrés par notre Mamadou . Les générations futures qui seront contraints de payer les pots cassés ont le droit de savoir la réalité. L'Histoire est le seul juge avait coutume à dire feu Président Ali Soilih.


Abdou Katibou

SAMBI ET SON PARTI JUWA PRIENT EN PANIQUE

SAMBI ET SON PARTI JUWA PRIENT EN PANIQUE DEPUIS LA NOTIFICATION DE L'UA DES SOMMES SONT SUPPOSÉES ETRE VERSES AU PRÉSIDENT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLES POUR CORROMPRE LA COUR EN ECHANGE DE VALIDATION DE SA CANDIDATURE
Pris de panique le partis Juwa a demandé à monsieur Abdillah Sidi Haidar son cousin connu au surnom de MBALDE à retirer sa candidature à défaut c'est le parti Juwa lui même qui le fera.
Monsieur abdillah furieux et encolére l'a fait savoir au parti et le lendemain il reçoit une lettre lui notifiant la décision irrévocable du parti.
Entre le Dr Salami le candidat favori de Sambi et le Ahmed said Djaffar son ancien ex-ministre des affaires étrangères c'est la même chose.
Si Sambi soutient Dr Salami les soutenant de Ahmed said Djaffar promet de quitter le parti d'autant plus que ce dernier à créer des réseaux parallèles car il sentait la trahison de Sambi arrivée.De ce faite il s'est rallier avec l'association ulangua.
Le plus surprenant de tout est le faite que Sambi à l'intention de corrompre la cour constitutionnelle, nous apprenons qu'il aurait proposé beaucoup des sommes à certains membre de la cour et aussi à son président pour valider sa candidature et certains aurait déjà empoché des sommes ce qui a permis à Sambi de faire bras de fer avec l'UA lors de sa visite à Moroni.
VIVE ANJOUAN VIVE MAYOTTE VIVE COMORE ET VIVE MOHELI
ENSEMBLE OSONS LE VRAI CHANGEMENT DE NOS ÏLES


Monsieur Chamssidine Maanfou


LE COUP DE GRACE POUR SAMBI ET SON PARTI JUWA

LE COUP DE GRACE POUR SAMBI ET SON PARTI JUWA LES JEUX SONT FAITS LE PLAN B3 RISQUE DE SE METTRE EN ROUTE SOIYEZ VIGILENTS COMME NOUS.
L'ancien président de la république unie de Tanzanie, jakaya Kikweté mandaté par l'union africaine, a effectué une visite éclaire le 30 novembre dernier, au cours de laquelle, il a rencontré le gouvernement, les anciens présidents Azaly Assoumani et Ahmed Abdallah Sambi, ainsi que la communauté internationale.
Il s'est conforté dans sa détermination à ne ménager aucun effort pour la prévention et la consolidation de la paix, de la stabilité et de la cohésion nationales en union des Comores en vue de promouvoir la démocratie et l’équité entre les entités de l'union des Comores, et déterminé à faire respecter le calendrier électoral....
de son coté le parti Juwa de Ahmed Abdallah Sambi s'est fendu d'un bref communiqué qui indique que des échange fructueux ont eu lieu et ont porté sur la situation politique, en général, et sur les scrutins venir, en particulier.
A noter que selon le même communiqué, les discutions se sont déroulées dans une ambiance fraternelle et de compréhension mutuelle.
Il a par ailleurs ajouté que : non seulement la candidature de Sambi était anticonstitutionnelle, mais le bon sens, le souci qu'est la préservation de la paix et de la sécurité nationales doivent aussi l’empêcher de présenter car nous devons tous œuvrer pour la consolidation et le renforcement de la paix.
De ces rencontres, initiées par l'organisation panafricaine rien, encore, n'a filtré du coté de son siège à Addis-Abeba.


CHAMSSIDINE MAANFOU


Hydrocarbures-Comores

45millions fkm détournés sur fond d'escroquerie à ciel ouvert
On dit souvent que le bonheur des uns fait le malheur des autres. Oui, c'est vrai hélas! Surtout aux Comores, le pays des nuls et des lâches, où certains se croient tout permis. Cette fois-ci, c'est la Société des Hydrocarbures des Comores qui est sur la sellette. Longtemps critiquée pour sa gestion opaque et son incompétence à assurer l'approvisionnement d'une manière pérenne des produits pétroliers aux Comores, elle est devenue une Societe voyou qui s'enrichisse sur le dos des pauvres. Son bonheur fait donc le malheur des Comoriens.
Des sources sûres ont tenu à dénoncer avec vigueur la dilapidation et le détournement des fonds publics sans état d'âme par certains hauts dirigeants de cette société qui, assis sur un piédestal doré, se sentent intouchables au mépris du peuple comorien. Ils decident de tout et ils se mettent plein les poches.
L'affaire remonte à seulement 2ans, le cours du pétrole venait de dégringoler, passant de 120 dollars le prix du baril de Brent à 50 dollar, soit moins 60% sur le marché mondial.

On pensait qu'avec cette embellie de baisse du prix de pétrole, les Comoriens allaient eux-aussi en principe ressentir, quelques mois plutard, par l'allègement des frais de transports, de l'essence ainsi que des billets d'avions.
Mais au lieu de cela, le tout puissant directeur des Hydrocarbures a décidé de maintenir le même prix de l'essence à la pompe, faisant ainsi un profit record de plus 60 millions fkm en l'espace de 6 mois.
Sur les 60 millions fkm de profit réalisé sur la méme période, 45millions fkm ont disparu des caisses de la Societe des Hydrocarbures. Certainement pour être dépensé dans des grands mariages et de cérémonie de tout genre. Selon toujours la même source, certains ministres étaient même complices puisqu' ils n'ont pas exigé aux dirigeants de la société de baisser le prix du pétrole dans les 9 mois qui ont suivi. Ce qui n'est pas normal. Ils auraient reçu une part des profits réalisés.
Du coup, c'est le même prix qui est appliqué à ce jour. Dans les transports par exemple, Moroni en taxi ville, les frais s'élèvent à 250 fc, soit 50 centimes d'euros, alors que c'est les mêmes frais appliqués il y a 5ans. Normalement, avec la baisse du pétrole au niveau mondial, les frais de taxi Moroni ville devraient baisser à 150 fc ou à 200fc, soit 30 centimes d'euros. Pire encore, la situation des transport se détériore et les usagers réclament des gestes jusqu'à maintenant mais en vain. Comment peut-on appliquer le même prix du pétrole dans des périodes différentes où le cours sur le marché mondial est différent? C'est absurde, non ?
En principe, si le prix du pétrole baisse sur le marché mondial, dans les autres pays, on peut ressentir les effets positifs à la pompe à partir de 3eme mois. En revanche, aux Comores, cela ne s'est jamais passé ainsi. Jamais de la vie!

Dans notre pays, quand le prix augmente, les dirigeants s'empressent à augmenter le prix mais quand le prix baisse, eux, ils ne bougent jamais le petit doigt pour baisser. Ils ne suivent jamais le cours mondial quand il s'agit de baisser. C'est un mépris fait au peuple comorien qui se laisse faire. Comment expliquer qu' aujourdui , jamais le prix du pétrole n'a été aussi bas et bon marché à 50 dollar le baril, on applique le même prix qu'il y a 4 ans.
Ce n'est ps normal monsieur le directeur des Hydrocarbures. Il faut aider ton peuple et arrête d'agir à ta guise sans te soucier des conséquences que cela peut engainer sur tout le passage.
Ce qui est normal pour nous aujourd'hui était pourtant impensable pour nos encastres et le système actuel est entretenu pour nous maintenir toujours à l'âge de pierre.
Mais ce n'est pas grave, les élections s'approchent et nous allons tous les sanctionner tous ces voyous!

Nasra Ahamada

TELMA A VERSÉ, MERCREDI DERNIER, LES 7, 10 MILLIARDS


Deux mois après l’obtention de la seconde licence d’établissement et d’exploitation d’un réseau de communications électroniques, le consortium Telma Mobile / Sofima / Njj Capital a versé, mercredi dernier, les 7,10 milliards de francs, son ticket d’entrée dans le marché des télécommunications nationales.
le département de communication de l’Autorité nationale de régulations des Tic (Anrtic) a confirmé ce versement dans les comptes de l’Etat et de l’Anrtic. En effet, le règlement de l’appel d’offres stipule que 90% de cette somme devra être versé dans un compte de l’Etat communiqué par le ministère des Finances. Tandis que les 10% restants seront donnés à l’Anrtic sur un compte communiqué par le régulateur.
A l’heure actuelle, l’autorité de régulation est en train de tout mettre en œuvre pour officialiser l’obtention définitive de la seconde licence de télécommunications. Jusqu’ici Telma n’était que détenteur provisoire de ladite licence. Une situation qui va changer dans les prochaines heures ou les prochains jours, assure le département de communication de l’Anrtic.
Les opérateurs Telma et Mauritius Télécom avaient été retenus dans la dernière ligne pour l’obtention de la licence. Mais pendant que Mauritius Télécom proposait une offre financière de 3,931 milliards de francs et obtenait une note technique de 86 points sur 100, l’opérateur malgache lui en proposait donc 7,10 milliards de francs et recevait une note technique de 82 sur 100. La somme proposée par le consortium malgache a fait la différence, coiffant au poteau les Mauriciens
Le déboursement de la somme proposée par Telma devait se faire trente jours après l’obtention de ladite licence. Mais cette transaction avait été reportée suite aux remous de certains élus de l’Assemblée nationale, dont le président et le premier vice-président de l’institution parlementaire (lire Al-watwan du 2 novembre 2015).

Dans une lettre de Maoulana Charif premier vice-président de l’Assemblée nationale, adressée à la ministre des Télécommunications, Bahia Massoundi, la deuxième personnalité du parlement demandait l’annulation de la licence.
L’ancien ministre des Finances d’Azali Assoumani expliquait alors que «le bureau de l’Assemblée demande, par conséquent, au gouvernement de bien vouloir sursoir toute démarche allant dans le sens du parachèvement du processus d’attribution de la licence à la société Telma en attendant les conclusions de la commission parlementaire créée à cet effet».
Une position critiquée par de nombreux élus au sein même de l’assemblée. C’est cette zizanie qui avait créée le report, d’un mois, du versement du prix d’achat de la par l’opérateur malgache.
Abdallah Mzembaba
Alwatwan