samedi 27 septembre 2014

SCANDALE: SAMBI détourne une imprimerie offerte par la Chine



Sambi détourne une imprimerie offerte par la Chine

L'ancien président de la République, Ahmed Abdallah Sambi, a détourné une imprimerie offerte aux Comores par la Chine lorsque celui était au pouvoir, a confié un des dignitaires du régime Ikililou sous le seau de l’anonymat.

L'ex-chef de l'Etat, qui a imprimé des affiches à son effigie et brandies dans l'île d'Anjouan le mois dernier, avait réceptionné cette grosse machine pour servir le pays, notamment l'impression du journal de l'Etat, Al-Wtwan.

Ahmed Abdallah Sambi, connu pour son caractère de tribun, veut renforcer sa communication lors des prochaines élections harmonisées et présidentielles. Il cherche à déployer un arsenal de communication, avait confié Ahmed Said Abdallah, l'ancien directeur général de la société comorienne des hydrocarbures sous son régime.

L'homme au turban est souvent soupçonné d'être le propriétaire de l'hebdomadaire L'Observateur. Un important matériel audiovisuel appartenant à Sambi était passé aux douanes, l'année dernière, dont le Lta est attribuée à l'Ortc. Une enquête a été ouverte mais très vite étouffée.

Les biens publics mal acquis devraient lui servir d'un important dispositif de communication pour accéder au pouvoir. Dans cette affaire d’imprimerie, le gouvernement préfère, encore une fois, garder le silence au lieu d'ouvrir une information pour déterminer la manière dont Sambi a acquis cette grosse machine capable d'imprimer des milliers d'exemplaires.

Abdoul Youssouf

 Alfajr

dimanche 21 septembre 2014

CONVOCATION DU CORPS ELECTORAL LE 28 DEC 2014


CONVOCATION DU CORPS ELECTORAL LE 28 DEC 2014

 Convocation du corps électoral le 28 décembre 2014 pour le premier tour et le 01 février 2015 pour le  second  tour.

 media

L’Union Africaine a déjà dépêché à Moroni un expert constitutionnaliste tandis qu’un autre expert en élection est attendu ce 20 septembre.

Nous sommes en droit d’espérer que les membres de la CENI vont faire de leur mieux pour éviter au pays un vide juridique.

L'honneur que nous a fait notre pays est un facteur


«L’honneur que nous a fait notre pays est un facteur d’encouragement et d’émulation»
Amine Kalfane du Groupe AGK, très stimulé par la visite du Président de Zanzibar


EAU MOHELI : DIPTYQUE REND HOMMAGE A L'YLANG- YLANG

Par ARM


  Comme on sait, mercredi 17 septembre 2014, le Docteur Ali Mohamed Shein, Président de l’Autorité autonome de Zanzibar et Vice-président de la République unie de Tanzanie, effectuait dans les locaux du Groupe AGK (famille Kalfane) une visite très marquée, et dont parle encore la presse comorienne. En termes élogieux. À raison parce que dans un pays dont la plupart des indicateurs sociaux et économiques sont au rouge, il est impératif d’encourager ceux qui travaillent pour le bien commun par la production de richesses, de valeurs ajoutées et d’emplois. En organisant la visite des locaux du Groupe AGK pour le Docteur Ali Mohamed Shein, le gouvernement comorien est sorti de sa léthargie pour dire implicitement aux uns et aux autres: «Si vous aussi travaillez sérieusement comme le fait le Groupe AGK, vous serez récompensés». En tout état de cause, pour Amine Kalfane, Président-Directeur général du Groupe AGK, tout est à placer sous le signe de l’honneur, un honneur qui se mérite: «C’est un grand honneur que mon pays m’a fait», et ce d’autant plus que pour lui, «l’honneur que nous a fait notre pays est un facteur d’encouragement et d’émulation. Cet honneur nous pousse à ne jamais nous éloigner du sens de la responsabilité, de l’éthique, du sérieux et de la détermination qui ont fait notre bonne réputation. Quand on est honoré de cette façon par les autorités de son pays, on ne peut que redoubler d’efforts pour mériter cet honneur. Comme on sait, l’honneur, surtout quand il est public, et même quand il est rendu dans un cadre strictement privé, n’est jamais dû mais toujours mérité. Cela signifie que nous ne devons pas dormir sur nos lauriers et que nous devons faire en sorte de ne jamais donner aux autorités comoriennes un seul motif de regret de l’acte par lequel elles nous ont beaucoup honorés. Nous sommes conscients du fait que l’effort est un processus continue et que nous ne devons pas prendre prétexte de la confiance des autorités de notre pays à notre égard pour prendre la grosse tête. Bien au contraire, nous devons tout faire pour qu’à chaque instant de la vie de notre Groupe, tout le monde soit convaincu de notre sérieux, de notre sens de l’éthique et de notre crédibilité».

Le président de Zanzibar en visite aux Ets AGK


  Les Comores sont l’Archipel aux Parfums, et Zanzibar l’Île aux Épices. En termes d’exotisme, il y a complémentarité entre les parfums et les épices, et les effluves de Zanzibar ne sont pas sans rappeler les parfums des Comores. Quand nous y ajoutons la très longue Histoire commune liant les Comores à Zanzibar, nous sommes en présence d’une redécouverte qui aurait due être faite depuis très longtemps, mais tard vaudra toujours mieux que jamais. Dans les locaux du Groupe AGK, à Mdé, près de Moroni, le Président Ali Mohamed Shein, l’homme de Zanzibar, l’Île aux Épices et aux Effluves, n’était pas dépaysé en découvrant les lieux de traitement et de stockage de la vanille, ou en retrouvant le girofle qui n’est pas sans lui rappeler celui de Zanzibar. Que dire de la distillerie de l’ylang-ylang notamment de Djoiezi, chez moi (je le redis avec fierté et en repoussant un bruyant «cocorico!», et qu’on n’essaie pas de m’en empêcher), cet ylang-ylang qui a désormais donné naissance à la merveille des merveilles parfumées, «L’Eau de Mohéli», un parfum ayant gagné ses lettres de noblesse dans les milieux internationaux de la parfumerie, en commençant par Grasse et Paris, en France, mais aussi en Suisse?

Visite_president_Zanzibar



  En tout état de cause, le mérite du Groupe AGK est grand car, non seulement il fait entrer aux pays les produits de consommation courante dont ont besoin les Comoriens dans leur vie quotidienne, mais en plus, fait tout pour valoriser la production locale de girofle, vanille et ylang-ylang, notamment. Première entreprise privée du pays, premier employeur privé des Comores, premier créateur de valeur ajoutée des Comores, et premier exportateur comorien, le Groupe AGK fait remarquablement un parcours sans faute, et Amine Kalfane, son épouse et les collaborateurs disent ne rien faire pouvant ternir l’image d’une entreprise qui a fait sa bonne réputation depuis des décennies, grâce à une rigueur sans concession. Selon Amine Kalfane, «pour réussir dans n’importe quelle œuvre humaine, il faut avant tout de la volonté, de la rigueur, de la constance et de la détermination. Si nous voulons réussir quelque chose dans notre pays et pour notre pays, nous devons faire en sorte que l’intérêt général soit notre fil conducteur, même dans le cadre d’une entreprise privée. En réalité, l’entreprise privée est et doit être un vecteur d’intérêt général, puisqu’elle doit participer à l’émergence d’une culture d’intérêt général. En nous donnant l’heureuse opportunité de la visite du Président de Zanzibar dans les locaux de notre Groupe, le gouvernement comorien nous a fait un grand honneur qui nous rappelle cette obligation, et nous ne l’en remercions jamais assez».



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samedi 20 septembre 2014

La BAD octroie 486 millions de francs pour l'achat de gasoil



La BAD octroie 486 millions de francs pour l’achat de gasoil

L’Union des Comores vient de signer avec la Banque Africaine de Développement, un projet d’appui au secteur de l’énergie. Dans un premier temps, la BAD a octroyé à l’Etat une enveloppe de 486 millions de francs comoriens pour l’achat du carburant.

Le gouvernement de l’Union des Comores a signé avec la Banque Africaine de Développement (BAD), un Projet d’Appui au Secteur de l’Energie (PASEC). Ce projet, à hauteur de 7 milliards de francs comoriens, consiste à réhabiliter le réseau électrique de la Ma-mwe, à réviser ses moteurs pour augmenter la capacité de production et enfin, financer des études sur les énergies renouvelables.

Mais face à la crise énergétique qui frappe le pays, le gouvernement a reformulé une requête auprès de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour l’appuyer sur l’achat du gasoil. Cette dernière a répondu favorablement à la demande et a donné à l’Etat comorien une enveloppe de 486 millions de francs comoriens, soit 1 million 200 litres de gasoil. « LA BAD a déjà payé 20% de cette somme, soit plus de 97 millions. C’est pourquoi depuis vendredi dernier, la capitale est éclairée de manière permanente », déclare Abal Anrabe Abdou Chacourou, le coordinateur du Projet de Renforcement des Capacités Institutionnelles (PRCI).

Face à cette nouvelle situation, la BAD va payer l’Etat comorien par tranche, pour raison de stockage à la Ma-mwe. « La Ma-mwe ne peut stocker 1 million 200 litre de gasoil. C’est pourquoi on va aller par étape », précise-t-il. Sur le projet PASEC, le gouvernement attend le recrutement du personnel pour pouvoir démarrer les travaux et trois unités de gestion du projet ont été prévues pour le bon déroulement de ce dernier. « Une unité centrale sera ouverte à Ngazidja et une unité régionale dans chaque île », annonce Abal Anrabe Abdou Chacourou.

Le projet a une durée de 38 mois et selon Abal Anrab, qui est en même temps coordinateur du PASEC, le projet est déjà en vigueur et n’attend que la mise en place des unités et le recrutement du personnel. Au côté de la société comorienne de l’eau et de l’électricité, ils ont déjà entamé la révision des moteurs. « Actuellement, on ne fonctionne qu’avec 3 moteurs. On va fonctionner avec ceux-là en attendant la fin de la révision des autres », avance Ali Mbaraka, le directeur adjoint de la Ma-mwe.

Concernant la fourniture du courant, la capitale sera éclairée jusqu’à 13 heures et un retour à 17 heures. Pour les périphéries, ils auront l’électricité de 13 heures à 17 heures, mais pas toujours comme le précise cette entreprise publique.

Mohamed Youssouf

HZK

Financée par le contribuable comorien, est une honte



Djaé Ahamada Chanfi ''satisfait'' du déplacement du Rdc en France.
M. le vice-président, le contraire nous aurait étonné. Mais, cette petite virée de votre parti en France, financée par le contribuable comorien, est une honte. Et vous n'avez pas à en tirer on ne sait quelle fierté. A votre place, je me serais montré plus humble.
En tant que vice-président de l'assemblée, on s'attendait à ce que votre conférence de presse aborde les préoccupations majeures des Comoriens (problèmes d'eau et l'électricité, cherté de la vie, corruption ...). Votre escapade en France n'intéresse grand monde, sauf peut-être vos militants et, là encore, je n'en suis pas sûr.

Dans cet article d'Al-watwan, le même Djaé parle de l'incident qui a eu lieu en région parisienne quand des jeunes ont fait irruption dans la salle de réunion pour dénoncer l'incapacité des autorités insulaires à assurer le minimum vital aux Comoriens.

Réponse de notre honorable député: ''Si ces jeunes étaient là depuis le début, ils auraient su qu'on a parlé des sujets relatifs à leurs revendications'' (SIC).

Sauf que, M. le vice-président, on ne vous demande pas ''de parler de ces sujets'' dans vos réunions politiques en France, on vous demande juste d'y apporter des solutions pérennes.
Mais quand notre exécutif insulaire est incapable d'assurer la propreté dans la capitale, je me demande de quoi il est vraiment capable.

Bon retour parmi nous mon ancien patron à Al-watwan

M.Inoussa


Visite du président de l'île autonome de zanzibar chez AGK !

Le président de l’île autonome de Zanzibar, dans le cadre de sa visite officielle dans le pays, a été accueilli aux Etablissements Agk à Mde pour apprécier, dans l’après-midi de mercredi, le processus de traitement de la vanille, du girofle et de l’ylang ylang, les trois principaux produits de rente des Comores. L’île de Zanzibar étant aussi particulièrement connue pour ses épices.

Visite_president_Zanzibar

Ali Mohamed Shein et sa délégation ont été satisfaits de la visite dans la mesure où leur île fait partie des territoires qui ont signé la convention de la vanille des îles. «Je suis très heureux de la visite. Ça nous a permis de voir comment la vanille, le girofle et l’ylang sont préparés. Ces produits ont une grande importances», a soutenu le président de l’autorité autonome au terme de la longue visite. Le gérant des Etablissements, Amine Goulamaly Kalfane, a manifesté une grande fierté pour les Comores d’avoir organisé une visite de grande envergure pareille. «J’aimerais remercier le gouvernement, puisque c’est lui qui nous a fait confiance en nous envoyant des autorités de cette importance», a déclaré avec fierté ce grand commerçant de vanille.

A en croire Amine Kalfane, la visite a été instructive vu qu’elle a permis des échanges et de démonstrations de leurs méthodes de travail. Il a aussi confié que la délégation zanzibarite, à son tour, a expliqué ce qu’ils font sur le girofle, dont les îles de Zanzibar et de Pemba assurent l’essentiel de la production mondiale.

«Je pense que cette visite est la reconnaissance de notre expertise par l’Etat. Et ça ne peut que nous renforcer dans ce que nous faisons pour encore mieux faire, pour encore faire briller l’étoile de notre pays dans le monde», s’est réjoui en outre le patron de Agk.

Il est à rappeler que la visite officielle, entamée depuis lundi à Moroni par le président de l’île autonome de Zanzibar, est la réponse d’une invitation du président Ikililou Dhoinine qui a été convié en janvier dernier aux festivités de la célébration de la révolution Okello de Zanzibar.
«Lors de la récente visite du chef de l’Etat à Zanzibar, il a profité de cette occasion pour inviter le président de l’île autonome de Zanzibar à visiter les Comores, vu les bonnes relations qui unissent les deux pays», a rappelé l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Union des Comores auprès de la République unie de Tanzanie, dont Zanzibar fait partie. A en croire le diplomate Ahamada El Badaoui Mohamed, une convention existe déjà entre les deux pays et elle touche le commerce, d’où la nécessité de cette visite dans le site Agk.

Nazir Nazi



Alwatwan

Le président de Zanzibar en visite aux Ets AGK



Le président de Zanzibar en visite aux Ets AGK

Coopération

Le président de Zanzibar en visite aux établissements AGK

En visite aux Comores depuis lundi, le président de Tanzanie, Ali Mohamed Shein, s’est rendu mercredi après-midi, avec une forte délégation, dans les établissements AGK où il a pu constater l’évolution des travaux sur l’Ylang Ylang, le Girofle et la Vanille.

L’opérateur économique et homme d’affaires du pays, Amine Kalfane, a reçu le président de Zanzibar hier au sein des établissements AGK, une visite qui entre dans le cadre des échanges économiques et commerciaux entre les Comores et la Tanzanie. La société privée exporte plusieurs produits sur l’international, dont le Girofle, l’Ylan Ylang et la vanille.

Le chef du gouvernement de Zanzibar a dit apprécier la qualité des produits et exhorte AGK de faire valoir les épices comoriennes issues de cultures et de cueillettes dans son pays, en général, et dans son île natale en particulier. «Chez nous, la culture de ces épices est quasi-inexistante que les Comores pourraient tirer profit en les exportant dans mon pays», a déclaré devant les journalistes le Dr Ali Mohamed Shein.

De la distillerie des liqueurs, le président de Zanzibar, avec toute sa délégation et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des Comores en Tanzanie, ont pu constater le travail des Comoriens sur les produits de rente.

«Je dirais que c’est une reconnaissance que l’Etat comorien, c'est-à-dire mon pays, a voulu réserver aux établissements AGK de par notre expertise dans ce domaine», s’est réjoui Amine Kalfane, remerciant au passage le président Ikililou Dhoine pour son engagement à vouloir ouvrir des nouvelles perspectives aux opérateurs économiques du pays avec des hautes personnalités du monde entier.

Amine et Shama Kalfane ont offert un bouquet au Dr Ali Mohamed Shein au terme d’une visite bien réussi.

ABDOUL AZ. YOUSSOUF

Les Comores célèbrent les comoriens qui travaillent


Les Comores célèbrent les Comoriens qui travaillent, et font fuir corrupteur et corrompu

AGK honore les Comores devant la Tanzanie, Shemir Kamoula et Hassane Ali Tabibou fuient

Par ARM
 
 Quel pays! Sincèrement, quel est ce pays où, une fois qu’il se passe un événement éminemment positif et honorable pour toute sa communauté nationale, celui se superpose à des événements fâcheux dans lesquels les vilains mots de «corrupteur» et «corrompu» nous imposent leur hideuse présence? Ah! Que le monde serait merveilleux sans les vilains et mauvais garçons! Aujourd’hui, on n’a qu’une seule envie, une envie qui ferait du bien et de l’honneur à tous les Comoriens sérieux et aimant leur pays: parler de la visite hautement symbolique qu’Ali Mohamed Shein, Président de l’Autorité autonome de Zanzibar, a effectuée ce mercredi 17 septembre 2014 au siège du Groupe AGK (Famille Kalfane) à Mdé, près de Moroni. Au lieu de cela, on se retrouve dans l’obligation de se coltiner Môssieur Shemir Kamoula, ancien PDG de NICOM, qui, au lieu de se rapprocher des Comores, fuit «son» pays et Madagascar pour aller se cacher en France, où il est arrivé ce mardi 16 septembre 2014, en fuyant la Grande Île par peur d’extradition vers les Comores. Encore lucide après la tempête qui vient de le ravager pour de bon, il sait que les dirigeants de COFIPRI (actionnaire majoritaire de NICOM) entretiennent de très bonnes relations avec Hery Rajaonarimampianina, le Président de Madagascar. Et, chose curieuse, alors que tout le monde attendait le débarquement des Députés shemiristes à Madagascar pour aller dorloter leur chef déchu et tombé du tomatier, le parlementaire Hassane Ali Tabibou s’est caché pour arriver à Paris ce mercredi 17 septembre 2014 (drôle de coïncidence) par un avion qui a atterri à Paris alors que la France était encore plongée dans les ténèbres, croyant qu’il ne serait pas vu. Mais, il a été vu car on ne cache rien aux Comoriens, des gens venus d’un pays où la notion de secret n’a jamais existé. Donc, c’est à Paris que le corrupteur va raconter le corrompu. En même temps, sadiques et caustiques, certains Comoriens posent publiquement deux questions: est-ce que le Député Hassane Ali Tabibou a finalement décidé de venir se constituer prisonnier en France, où il fraude le revenu de solidarité active (RSA) à la fois à Lyon et à Paris, notre homme ayant un épouse dans ces deux villes françaises, et utilisant deux identités différentes pour mieux organiser sa petite fraude scélérate? Est-ce que, pour fuir l’opprobre dans un pays où il a fait la pluie et le mauvais temps, le Député au «harem de 5 voitures» a décidé d’affronter la terrible Justice française, qui le considérera juste comme un petit délinquant sans envergure, plutôt que d’avoir à répondre à l’infâmante plainte déposée à Moroni par ceux qui l’accusent, à juste titre, d’escroquerie pour leur avoir soutiré de l’argent sans leur faire procurer des Visas Schengen?



  Loin de ces mauvais garçons, intéressons-nous à nouveau à l’événement majeur du jour, celui du gouvernement comorien honorant la communauté nationale en récompensant AGK pour le sérieux et la crédibilité de sa gestion, ses prouesses, ses performances, son «patriotisme économique» et sa participation à l’effort de développement national. C’est un effort qui est très simple à résumer: création de centaines d’emplois dans un pays sans stratégie nationale en matière d’emplois, approvisionnement des Comores en denrées de première nécessité, valorisation de la richesse nationale, notamment par la culture de l’ylang-ylang, du girofle et de la vanille. Le Djoiezien que je suis est fier de savoir qu’AGK, dont une succursale existe à Djoiezi depuis le début des années 1970, fournit l’huile d’ylang-ylang qui sert à la fabrication du parfum Channel n°5, de très bonne réputation mondiale, et est le grand fournisseur en huiles essentielles de la firme multinationale Givaudan, qui emploie 12.000 salariés à travers le monde. L’ylang-ylang de Gnombéni, à Djoiezi, parfume le monde, et qu’on ne compte pas sur le Djoiezien que je suis pour ne pas pousser un tonitruant «cocorico!». Foin de palinodies et de jalousie, qu’il faut fuir, pourquoi ne pas parler d’un autre motif de fierté, celui en relation avec le lancement par AGK du parfum «Eau de Mohéli», également de classe mondiale? Or, quand on parle d’AGK à Mohéli, il faut avant tout regarder vers Djoiezi. Il ne s’agit pas de pousser une crise de «chauvinisme villageois», mais de faire en sorte que les faits soient exposés dans toute leur réalité.

  Ce mercredi 17 septembre 2014 donc, c’est un Amine Kalfane fier comme Artaban qui a reçu, en présence de ses collaborateurs et d’officiels comoriens, Ali Mohamed Shein, Président de l’Autorité autonome de Zanzibar, arrivé en visite officielle aux Comores le lundi 15 septembre 2014. La visite du Président de Zanzibar au siège d’AGK a été couverte par la presse audiovisuelle et écrite du pays, mais aussi par notre correspondant à Moroni. C’est un accueil qui a été préparé d’une main de maître par les plus compétents des collaborateurs du Président de la République. Dès lors, nous devons nous poser la question de connaître les raisons qui ont incité le gouvernement comorien à faire un tel honneur à AGK. La raison est très simple: une reprise en main de la situation des grandes entreprises, surtout depuis que les Députés shemiristes (Hassane Ali Tabibou et Abdoulfattah Saïd Mohamed en tête) ont fait la honte du Parlement et du pays, en affichant un ostentatoire «soutien sonnant et trébuchant» à Môssieur Shemir Kamoula. Il s’agit donc d’un geste de reconnaissance officielle à AGK du statut de principal opérateur économique privé du pays, et ce, d’autant plus que cette entreprise, à la grande différence de NICOM aux temps de Môssieur Shemir Kamoula, n’a pas un budget mensuel de 30 millions de francs dont le seul usage est la corruption. Si seulement le gouvernement comorien pouvait continuer à encourager les Comores qui se lèvent très tôt et qui travaillent pour le bien du pays, en dehors de toute surexposition médiatique négative, en dehors de toute pratique frauduleuse et illicite!



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AGK : C'est un grand honneur que mon pays m'a fait



Amine Kalfane : « C’est un grand honneur que mon pays m’a fait ! »

Visite_président_Zanzibar
En voyage officiel depuis ce lundi dans le pays, le président de l’île Autonome de Zanzibar, Dr Ali Mohamed Shein a effectué une visite ce mercredi, dans les installations de la société AGK de l’homme d’affaires Amine Kalfane. Un passage qui a agréablement marqué cet entrepreneur de renom, propriétaire de la nouvelle marque du parfum « Eau de Mohéli ».

C’est sous les you-yous et les chants traditionnels que les employés des établissements Amine Goulam Kalfane (AGK) ont accueilli le président de l’île Autonome de Zanzibar. Un évènement de taille, qui ne saurait passer inaperçu aux yeux de tout le monde. Accueilli dès sa descente de la Mercedes blindée de la présidence par le patron et propriétaire d’AGK et sa femme, le président Ali Mohamed Shein a d’abord visité le magasin de traitement et de stockage de la vanille avant de continuer avec sa délégation composée d’hommes d’affaires de son île, le tour de la distillerie de la fleur d’ylang-ylang et de l’entrepôt du girofle.

Dans ces installations uniques dans le pays, l’homme d’affaires comorien d’origine indienne a joué les guides en expliquant à cet hôte de marque le processus de traitement de la vanille, ainsi que la distillerie de la fleur d’ylang-ylang dont la société AGK est le premier exportateur du pays et dont l’essence, extraite de cette matière, est très prisée par les fabricants de parfum. La visite s’est poursuivie dans le magasin de tri et de stockage du girofle où les employés, en tee-shirts rouges, ont accompagné le chef de l’Autorité de Zanzibar jusqu’à l’entrepôt où des échantillons ont été exposés, comme pour la vanille, pour faire apprécier ces produits de rente qui font la fierté du pays.

Emu après le départ de celui qui est également vice-président de la République-Unie de Tanzanie, Amine Kalfane cache difficilement sa joie qu’il a tenu à partager avec l’ensemble de ses employés et les journalistes présents, autour de petits fours issus de la spécialité locale : « Je remercie le gouvernement comorien. Parce que c’est le gouvernement comorien qui nous a fait confiance en nous envoyant des autorités de cette envergure », s’est-il réjoui. « Ma foi, c’est un grand honneur que mon pays m’a fait. Un encouragement de ce que nous faisons pour encore mieux faire pour faire briller l’étoile de notre pays », a-t-il continué.

Cette visite marquera probablement pour toujours le patron de la marque de parfum « Eau de Mohéli », déjà commercialisée, surtout à l’hexagone, et lui sera « instructive » comme il l’a affirmé. Et lui d’ajouter, « nous avons pu échanger nos méthodes et eux, ils ont pu nous dire ce que eux par exemple, font du girofle ».

La courte intervention d’Ali Mohamed Shein accordée à la presse s’est justement basée sur l’échange des produits et d’expertise. Le chef de l’Autorité de Zanzibar a parlé de développement commun en exploitant la potentialité de chaque île, sous le label des « îles vanille ».

Amine Kalfane est à la tête d’une firme d’import-export employant plus d’une centaine d’employés. Cet entrepreneur de la place a récemment ouvert une succursale sur l’île de Djumbé Fatima d’où est fabriqué le parfum « Eau de Mohéli » dont un échantillon a été offert à Ali Mohamed Shein.

Maoulida Mbaé

La gazettedescomores

BRAVO AMINE KALFANE DE VOTRE PATRIOTISME



FIROZALI Dramsi, ancien président de l'Opaco et actuel président d'honneur du Modec

Le professionalisme est l'atout majeur à exploiter pour nouer des partenariats solides avec nos voisins et nos frères.



Cet opérateur économique installé aux Comores depuis 1836 et qui défend les valeurs réelles du pays ainsi que de son potentiel tellement mal exploité mérite toutes nos félicitations toute notre admiration.




Bravo Monsieur Amine KALFANE de votre patriotisme et de l'amour que vous portez à ce pays qui nous a donné tout ce que l'on possède aujourd'hui je ne parle pas de matériel mais de valeurs et traditions comoriennes.


Vous méritez toute mon admiration
Le Président d'Honneur du Modec

Firozali DRAMSI

Comores-Elections: les Partis du G5 communiquent



COMMUNIQUE DE PRESSE

Le G5, groupe des cinq partis d’opposition, estime de son devoir de tenir l’opinion informée des graves dysfonctionnements des institutions constitutionnelles du pays.

Au cours de la réunion organisée le 16 septembre 2014 entre les partis politiques et la CENI, celle-ci a fait état des faits précis et circonstanciés qui sont de nature à compromettre la tenue des élections législatives, municipales et des conseillers avant fin décembre 2014, notamment :

- Le fichier électoral est endommagé et qu’un expert étranger a été déplacé pour le réparer. La durée de son intervention est estimée à deux à trois semaines. Il faudrait attendre sans doute début octobre 2014 pour connaitre si l’état du fichier électoral biométrique sera opérationnel pour les prochaines échéances électorales,
- Les commissions électorales insulaires (CEI) ne sont pas encore mises en place,
- Le budget n’est pas encore ficelé, (les engagements des bailleurs internationaux ne sont pas jusqu’à lors honorés) et un gap de 844.667.293FC reste à combler, on ne sait pas comment ?

- Des contraintes sérieuses pèsent quant au respect du calendrier déjà annoncé,
- Les 580.000.000FC annoncés par le gouvernement ne sont pas encore atterris dans leurs comptes,
- Etc.….,

Ces échecs relèvent de la responsabilité exclusive du Chef de l’Etat.


Il nous semble important de rappeler que :
Conformément à l’Article 5 de la constitution, rappelé par la cour constitutionnelle en son Arrêt rendu en septembre 2013, le Mandat des députés a pris fin en avril 2014,

Que nous avons rencontré le président de l’Union à deux reprises pour lui exprimer notre préoccupation quant à la décision prise par l’exécutif de l’Union de prolonger le Mandat des députés jusqu’à décembre 2014,
Que le président de l’Union nous avait rassuré avoir pris toutes les dispositions pour la tenue des élections renouvelant notre parlement et les conseils des îles aux dates indiquées et qu’il n’accepterait aucune prolongation au delà de ces dates.
Nous constatons sans surprise que les engagements pris par le Président d’organiser ces élections en novembre ne seront pas tenus.
Nous déplorons par ailleurs le fait qu’aucune garantie sérieuse n’a été donnée pour la tenue de ces échéances conformément aux dispositions de la Loi électorale en vigueur.

En effet, les craintes exprimées par l’opposition depuis 2013 sur la volonté du gouvernement à ne pas tenir ces élections, sont maintenant confirmées et que le vide institutionnel que nous avons tant appréhendé se confirme.
Compte tenu de ce qui précède, le G5 attire l’attention du Président de l’Union Monsieur IKILILOU DHOININE sur la nécessité de s’asseoir autour de la même table avec les forces vives de la nation à savoir les partis politiques d’opposition, la société civile, et lui-même, pour trouver ensemble les compromis politiques possibles pour sauver la nation et l’éviter de tomber dans des crises beaucoup plus profondes que celles auxquelles elle se trouve confrontée aujourd’hui.




Conférence de Presse du G5, ce samedi 20 septembre

Anissi présentera ses propres candidats: SAMBI KO DEBOUT


Anissi présentera ses propres candidats
Le locataire de Dar Nadja, rentré d’un voyage au Mans (France), a tenu à adresser un message samedi dernier à la population de Ndzouani au sujet des prochaines échéances électorales. Après avoir dressé le bilan de son voyage en France, Anissi Chamsiddine a annoncé avoir lui aussi, des candidats pour la prochaine course électorale (les législatives et municipales).

« Je ne veux pas qu’on me demande de choisir entre mon père et mon frère, entre mon pays et mon Ile », a d’emblée lâché l’actuel numéro un de l’ile d’Anjouan, après son retour de France, à l’aéroport d’Ouani. Devant une foule nombreuse venu l’accueillir, Anissi Chamsiddine a déclaré : « Mon Gouvernement est candidat à toutes les échéances qui arrivent, donc toute mon équipe passera cet examen », confirmant ainsi les rumeurs qui circulaient déjà depuis un moment sur l’ile. « J’ai vu le juwa (soleil) avant la création du parti JUWA », a ironisé le gouverneur de l’ile d’Anjouan.

Ce dernier dit être là « pour les intérêts des Comoriens de Ndzouani. « J’ai pris des engagements envers vous. Je n’ai jamais cessé de penser à l’Ile de Ndzouani, qui a repris ses bonnes odeurs, ici et ailleurs ». Ce discours, qui devrait créer une certaine ferveur au sein de la population, n’a pas dû en revanche, faire vibrer le cœur des militants du parti JUWA dont il est pourtant lui-même un des fondateurs, avec l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.

Selon Chamsiddine, seuls les résultats compteront. Confiant, il clôt son discours par une prière : « qu’Allah bénisse la population comorienne en général, et celle de mon Ile en particulier ».

Nabil Jaffar

HZK

Elections: Anissi Chamsidine limite sa fidélité à Sambi !


Elections: Anissi Chamsidine limite sa fidélité à Sambi !Il se dit depuis un temps que la mayonnaise ne prend pas tout à fait bien entre le gouverneur de l'île de Ndzuani, Anissi Chamsidine, et son gourou, l'ex-président Ahmed Abdallah Sambi. De par les annonces faites par Anissi, le samedi 13 septembre dernier à l'aéroport de Wani, devant un parterre d'Anjouanais venus l'accueillir, ce qui semblait être une rumeur prend maintenant un air sérieux. Du moins, l'on peut affirmer qu'entre le gouverneur et Juwa, le parti de l'ex-raïs dont il est membre, ce n'est pas tout à fait l'harmonie.

Anissi Chamsidine rentrait d'un voyage en France. A l'aéroport, il s'est adressé à ses administrés, venus en masse (ou plutôt, pour être juste, recueillis en masse dans leurs villages au moyen de bus affrétés par Dar-nadjah) l'accueillir. Cette adresse a été précédée d'une intervention d'un uléma-notable du nom d'ustadh Asnadi, qui a «parlé au nom des Anjouanais», pour faire part au gouverneur de leurs préoccupations du moment. Ustadh Asnadi a, de ce fait, interpelé le chef de l'exécutif insulaire au sujet de ses «voyages incessants». Il a ensuite souhaité savoir quelles sont ses consignes pour les prochaines élections des représentants de la Nation. Mais si pour la seconde question, le gouverneur n'a pas tergiversé, les explications données pour la première doivent plutôt être laissées à l'appréciation de chacun.

Au sujet donc de ses pérégrinations internationales: «si j'avais su que l'on me poserait cette question ici, j'aurais apporté mes tickets de voyage! C'est pourtant l'année où j'ai effectué moins de déplacements à l'étranger», a-t-il commencé par dire. Avant d'enchainer: «L'année dernière, nous avons beaucoup voyagé et nous nous sommes dit qu'il faut cette année réduire les déplacements et attendre les fruits de ceux déjà effectués».

Au juste, le «peu de déplacements extérieurs» que le gouverneur aura effectués cette année se «résume» à un «voyage de formation de 25 jours en Chine», une tournée en Tanzanie pour «régler des problèmes de nos étudiants là-bas», une autre virée à Maurice pour «régler des détails de l'accord de coopération avec la ville de Port-Louis», et puis la France d'où il vient, et où il avait pris part à la cérémonie de soutenance d'étudiants de l'université du Mans. Ces étudiants ont mené une étude sur l'aménagement d'une partie du territoire de l'île de Ndzuani, l'année dernière, sur invitation du gouverneur. Osons, cependant, dire que cette liste des voyages n'est pas tout à fait exhaustive.

S'agissant de politique et spécifiquement des élections en vue, Anissi Chamsidine a été on ne peut plus clair sur ses rapports avec son parti, Juwa. «Après les résultats des élections, je serai jugé certes en tant que membre du Juwa, mais aussi et surtout en ma qualité d'autorité suprême de cette île qui a eu ou pas de bons résultats. Les membres de mon exécutif seront candidats aux élections des députés et des conseillers, et celui qui ne le veut pas devra me remettre sa démission. Après les élections, il y aura un nouveau gouvernement, mais si je ne donne pas la chance à mes commissaires de voir ce qu'ils valent aux yeux des Anjouanais avant de les remplacer, je n'aurai pas été juste avec eux», a-t-il soutenu. «Il est vrai que Juwa est mon parti, mais j'ai vu le juwa [soleil] avant le Juwa», a-t-il lancé cette antanaclase ironique, laissant ainsi entendre qu'il a avant tout une légitimité d'élu à sauvegarder, et une équipe à défendre.

Car il semble que le problème entre Sambi et Anissi soit le même que celui qui oppose l'ancien chef de l'Etat à ses autres anciens compagnons politiques: une volonté de dicter sa volonté à ceux qu'il juge redevables, notamment lorsqu'il s'agit de qui doivent-ils ou pas hanter.

Sardou Moussa - Alwatwan

mercredi 17 septembre 2014

Et si on disait la vérité


Nombreuses sont les interrogations que le peuple comorien se pose suite au sommet de la COI dont François Hollande a participé.
en effet, la question la plus suspecte c'est le temps que le président Français François Hollande a passé aux Comores sans avoir ingéré quoi que ce soit. Une des qualités comoriennes, c'est de concocter des mets pour ses invités. Ce qui veut dire qu'un grand diner a été organisé pour les convives dont les chefs d'Etat, alors pourquoi François Hollande n'a pas participé au diner, voire même pourquoi il n'a rien mangé pendant ces quelques heures qu'il a passé à Moroni.

en clair, Benn Haidari, un grand chef cuisiner comorien, qui a préparé le diner d'Obama lors de sa visite au Kenya, a décliné la préparation du diner offert par Ikililou Dhoinine lors de la messe de la COI aux Comores, au motif que la cuisine de Beit Salam ne répond pas aux normes internationales d'hygiène pour un tel diner.

Le président François Hollande répond à Said Larifou



L’ASSOCIATION DES NOTABLES COMORIENS DE LA REUNION
LE RASSEMBLEMENT DES ASSOCIATIONS COMORIENNES DE MARSEILLES
LA COORDINATION DES COMORIENS DE L’EXTERIEUR
L’ASSOCIATION COMORESPOIR
5, RUE MARIUS ET ARY LEBLOND
BP : 320 97458 SAINT PIERRE
DE LA REUNION CEDEX

Saint-Denis(Ile de la Réunion), le 21 Juillet 2014

A
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République Française

OBJET: Doléances des associations franco-comoriennes vers le Président de la République Français, Monsieur François HOLLANDE

Monsieur le Président, son excellence,

Par lettre en date du 20 juin 2013 dont copie ci-jointe, les comoriens de Marseille et de la Réunion avaient exprimé leur sentiment de fierté et se sont réjouis de la rencontre entre vous et votre homologue Ikililou DHOININE Président de l’union des Comores. Nous avons émis beaucoup d’espoirs à cette rencontre qui devait renforcer l’attente franco-comorienne mais aussi examiner les moyens pour renforcer le lien profond entre nos pays qui repose sur l’importance proportion de comoriens qui ont choisi d’unir leur destin à celui de le France.

Ces liens se perpétuent sur deux territoires : la France métropolitain et la Réunion, Département d’Outre-Mer. Outre les franco-comoriens, les malgaches, mauriciens et seychellois, il y a pas moins de 2 Millions de français établis dans les Iles de l’Océan Indien et qui rencontrent des difficultés pour tisser des liens avec leurs proches ou les autres communautés de l’Océan Indien. Les difficultés de circulation entre les territoires de l’Océan Indien constituent un handicap sérieux pour leur développement alors qu’il y a un mouvement et un souhait irréversibles et légitimes des populations au demeurant francophones à développer des échanges qui s’opèrent déjà malgré les obstacles administratifs. Citoyens de ces deux territoires, nous souhaitons aujourd’hui vous demander d’intervenir pour l’assouplissement des conditions de délivrance des visas aux ressortissants des pays de la zone.

Dans l’attente,
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments les plus dévoués.

Pour le Collectif

Saïd LARIFOU

vendredi 12 septembre 2014

COMORES : Les caisses de l'Etat sont trouées


COMORES : Les caisses de l’Etat sont trouées
Près de 13 000 agents de l'Etat n'ont toujours pas reçu leurs salaires des mois de juillet et août 2014. Depuis le début de l'année, la machine du paiement des salaires s'est grippée avec l'asséchement des fonds de la citoyenneté économique et surtout l'augmentation des indices des enseignants visant à mettre fin à la paralysie de l'enseignement public. Alors que les pays riches font des économies pour assainir leurs finances publiques, notre gouvernement se donne le luxe d'augmenter les dépenses publiques. Depuis le mois d'août, le Président de l'Union a passé un mois à l'extérieur du pays pour participer à des conférences et réunions avec une cohorte de courtisans dont le montant total   des frais de déplacement et de séjour suffirait largement à aménager des routes, à améliorer les services sociaux de base.
 
Pays placé en 6e position dans les 10 pires économies africaines, les autorités de notre pays ne mesurent toujours pas l'ampleur de la crise économique et sociale qui mine le pays.  Le sans foutisme est devenu une règle de gouvernance pour ceux qui n'hésitent pas à qualifier ce pays de « Tsi ya mafitsi ».   Les dépenses de l'Etat continuent d'augmenter tandis que les recettes ne suivent pas. Les missions des services du Fonds Monétaire International (FMI) encouragent constamment  nos autorités à redoubler d'efforts pour redresser la situation budgétaire, mais le gouvernement ne prend pas les mesures de grande ampleur qui s'imposent pour accroitre les recettes intérieures et maîtriser des dépenses publiques. Des recettes intérieures qui sont plombées par cette corruption insolente qui gangrène l'économie du pays et une gestion chaotiques des entreprises publiques.  Une corruption qui ralentit considérablement le développement économique en plaçant les petites entreprises dans l'impossibilité de surmonter les « coûts initiaux » liés à la corruption. Les entreprises publiques qui contribuaient dans la passé au budget de l'Etat, sont en cessation de paiement. Leurs comptes sont plombés par une masse salariale exorbitante, des frais généraux qui dépassent  l'entendement et des achats fantaisistes, surfacturés et sans appel d'offre qui enrichissent une poignée de leurs dirigeants.  Les taxes et impôts qu'elles versaient à l'Etat sont en chute libre alors que leurs chiffres d'affaires augmentent.

Le Président de le l'Union avait souligné lors de son discours d'investiture de mai 2011 « l'importance de mettre en œuvre, une lutte sans merci contre les pratiques du favoritisme et les passe-droits, sources de frustration et de découragement et de mettre en œuvre, une lutte implacable contre la corruption dont les effets contribuent à saper gravement le sens et le goût de l'effort ». Bien que la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption soit mise en place depuis 2011, celle-ci est devenue une coquille vide, inefficace qui assiste impuissante au détournement des bien de l'Etat. Elle connait une fuite de ses membres qui sont partis occuper des postes de Secrétaire Général au Ministère de l'énergie et de conseiller à la Cour Constitutionnelle.

Notre pays va de mal en pis et il serait temps à notre Chef de l'Etat de se ressaisir et de donner une nouvelle orientation à  sa politique économique et sociale avant qu'il ne soit pas trop tard.

COMORES : 44 millions pour le déplacement de trois hautes autorités à l'extérieur


Pendant que les agents de l'Etat alignent leur troisième mois sans solde et que la crise énergétique s'intensifie, les hautes autorités de l'Etat font fi de cette situation, sautent d'un avion à un autre et se permettent des voyages prolongés à l'extérieur. Décryptage du coût qu'engendrent ces voyages budgétivores de nos dirigeants.

C'est le chef de l'Etat qui ouvre au cours de ces deux derniers mois le ballet des déplacements des hautes autorités de l'Etat à l'extérieur. En seulement deux sorties à l'étranger, Dr Ikililou Dhoinine aurait séjourné à peu près un mois sans discontinuité en dehors du pays à raison de 15 jours par sortie hors du territoire national. D'abord aux Etats-Unis d'Amérique pour le sommet Etats-Unis/Afrique dont l'itinéraire aller-retour prend 15 jours avec une escale relativement longue en Europe. Le chef de l'Etat fera le chemin de retour quelques jours après Washington juste à quelques mètres nautiques du continent américain, dans les îles Samoa. Parti de nouveau le 1er septembre, avec une cohorte de personnalités, il est attendu selon le site de la présidence le 11 septembre.
Ce qui importe, aux yeux de l'opinion, ce n'est pas le nombre de voyages successifs, mais plutôt la facture que les contribuables devront supporter pour ces déplacements de plus en plus fréquents et plus longs, de nos dirigeants, aussi bien de l'Union que des Iles autonomes. Nous avons sorti la calculatrice pour les 30 jours que le chef de l'Etat aurait passés à l'extérieur et la facture est bien salée. 30 millions de nos francs, sans parler des perdiems des membres de la délégation qui l'accompagne, à raison d'un million par jour, d'indemnité de voyage légalement fixé par un décret présidentiel.
Si le président prend la direction de l'occident, celui de l'assemblée nationale vogue depuis une semaine dans les pays du Golf. Inutile de dire que dans les monarchies pétrolières, la deuxième personnalité de l'Etat se fait accompagner d'une délégation à sa taille. Ici on estime son indemnité de déplacement à 500.000 fc par jour, ce qui nous donne 7 millions en deux semaines passées à l'extérieur. Le gouverneur de Ngazidja leur emboite le pas, avec s'il vous plaît, le vice-président de l'assemblée nationale, et une forte délégation qui les accompagne pour dit-on une tournée politique.
En appliquant la même grille de dépense du président de l'assemblée au gouverneur, on aura 7 millions en deux semaines. En tout, ces trois autorités pourront dépenser 44 millions, l'équivalent d'un salaire de 880 simples agents de la fonction publique, 585 agents de l'Etat de cadre moyen. « Situation chaotique », dira Youssouf Said leader du parti Djawabu. Selon lui cela « résulte d'une mauvaise gouvernance financière, d'un manque criant de considération pour les employés de l'Etat et pour le peuple en général ».
A noter au passage que les agents de la FOP alignent leur troisième mois sans solde. Pour Houmedi Msaidié du parti RADHI, le « gouvernement semble très peu préoccupé par la situation sociale ». Selon lui, la préoccupation du gouvernement est ailleurs « aucune action pour juguler la crise ou renverser la tendance mais seulement des perspectives ». Et lui de continuer « oui pour les perspectives, mais la population demande le paiement régulier des salaires, l'électricité, l'eau et des prix accessibles. Ne pas y répondre est une forme de démission ».
Scandale crie à son tour Mahamoudou Ali Mohamed, leader de l'ANC, « depuis août 2014, l'Etat aurait déboursé pour le sommet de la COI plus de 300 millions et il a versé 580 millions pour les prochaines élections et le président voyage avec sa suite plus de 15 jours à l'extérieur du pays, donc perdiems versés, mais les arriérés de salaire laissent des familles dans le désarroi. Bien sûr il y a mauvaise gestion mais l'abus de biens sociaux n'est pas loin ». Et Youssouf Said de lâcher « Les Comores n'ont jamais été aussi mal gouvernés ».

Maoulida Mbaé

COMORES / Des morts en kwasa : Un déni organisé


COMORES / Des morts en kwasa : Un déni organisé

Des morts en kwasa, on ne dit plus qu'il y en a eu encore. Pour éviter l'indécence des chiffres de cette indifférence organisée par les Etats français et comoriens. Il y en a eu un, de naufrage, ce week-end, pourtant. Deux kwassa, au large de Jimlime. Quinze disparus, et un silence assourdissant de la part des autorités.

Les deux kwasa seraient partis de Ouani, à Anjouan, ce week-end du 6-7 juin 2014. Avec 23 passagers à leur bord, dont 9 semblent avoir été retrouvés. Tout autour, le silence, pesant. Personne pour en causer. A Bazimini, d'où seraient originaires certaines victimes, le maire, selon un journaliste d'Al-Watwan, ne se refuse pas seulement à en parler. Il nie jusqu'aux faits. Car la tragédie du Visa Balladur a ceci de particulier qu'elle permet à tous de s'asseoir sur la mémoire de ces morts. Le déni est une chose complexe, dès lors qu'un peuple, dans son ensemble, admet de fermer les yeux sur sa déchéance organisée.
Hollande est passée à Moroni il y a trois semaines. Les membres de la société civile comorienne ont hurlé de toutes leurs forces, caricaturant leurs vieilles manières au plus près, sans rien perturber au jeu. Autrement dit, ils ont rappelé les faits, comme si cela suffisait, alors que leurs voix demeurent inaudibles, au-delà des frontières nationales et des réseaux sociaux communautaires. Nous n'avons même pas la célébrité de nos malheurs, pour reprendre le mot de Rousseau. Les pros de la militance se contentent de nommer ce qui est, sans jamais chercher à acculer au mur ceux qui décident, du prolongement scandaleux de cette tragédie. Mais se sentent-ils vraiment concernés par ceux qui disparaissent en mer, ou n'est-ce pour eux qu'un argument d'existence politique ? François Hollande est passé faire de la gymnastique française en pays conquis, lors du 4ème sommet de la COI. Le président comorien, jouant de ses fausses prérogatives de pays-hôte, en a profité pour jouer les danseuses effarouchées pour calmer le jeu et donner l'impression d'une normalité, sans plus.
Ses pairs de l'océan indien, en bons mendiants auprès de sa seigneurie Hollande, ont fermé l'œil sur l'illégalité d'une situation française en ces eaux comoriennes. C'est à se demander ce que les Comores font encore dans la COI. La preuve que les carottes sont pourries de l'intérieur : le droit international n'a même pas été mise à contribution, au-delà des phrases de principe. Le président français, en pleine crise de reconquêtes des terres et des consciences jadis colonisées par son Etat (rappellons-nous le cas du Mali) a pu se pavaner tout en rondeurs sous les hourras de l'amitié, sans gêne, et avec arrogance, à Moroni, le 26 août dernoer. Les morts du Visa Balladur, qu'ils traitent de clandestins, ne pèsent nullement sur sa conscience. Ce qui ne devrait pas être le cas, ni pour le président Ikililou Dhoinine, ni pour les petits ouvriers de la diplomatie comorienne, encore moins pour le citoyen de cet archipel, que l'on empêche de circuler en sa terre.
Dans d'autres sociétés, il arrive que l'on dise que « trop, c'est trop ». COMORES / Des morts en kwasa : Un déni organiséLe gouverneur de l'île d'Anjouan, qui fit sensation, il y a quelques semaines, en accusant la France de génocide, s'est comme tu, soudain. Lui aussi s'est emparé de l'histoire comme d'une marotte en politique, histoire de faire le beau. Mais il pourrait faire mieux. Car peu de Comoriens savent que l'organisation étatique de ce pays l'autorise à mettre un grain de sable dans la machinerie française, en bloquant les refoulements, et en contraignant le gouvernement à se pencher sur cette question. Tout comme peu de Comoriens savent que leur Etat peut se rendre à la Cour pénale internationale au nom de ces morts pour contraindre la France à plus de mesures. Et si l'Etat ne le fait pas, il est toujours possible pour les parlementaires comoriens de contraindre à leur tour le président de la République, constitutionnellement parlant, en interrogeant sa responsabilité. Cela, bien sûr, si ces morts les interpellent dans leur sommeil.
Doit-on rappeler ici que les citoyens de cet archipel, qu'ils soient de Mayotte occupée ou des Comores faussement indépendantes, peuvent contraindre leurs élus à agir contre le Visa Balladur ? Nul besoin ! Car ces morts, tout le monde donne l'impression de s'en foutre. Raison pour laquelle la France peut continuer à agir en toute impunité dans ces eaux comoriennes. Aussi, parce que les Comoriens eux-mêmes se satisfont des discours, et n'ont aucune envie d'engager une action efficiente contre ce mur Balladur. Comme jadis, en situation de mercenariat, ils s'accommodent de leurs faiblesses, au lieu d'agir en conséquence. Car qui pourrait expliquer que quinze mercenaires aient pu tenir un pays douze années durant ? Aujourd'hui, c'est ce visa inique portant le nom de Balladur qui symbolise le mépris de la puissance française. Vingt ans que ça dure ! Et les Comoriens qui renoncent à eux-mêmes, à leur solidarité, à leurs morts. Ils sont en mode survie pensent-ils. Une triste vérité, pendant que « l'anonyme mort grandit » autour, comme l'écrit le poète Saindoune Ben Ali, dans Testaments de transhumance.
Une chose à rappeler, néanmoins, ne serait-ce que honnêteté. Si la question est de savoir si l'on peut réellement mettre fin à cette tragédie, la réponse est oui. Les mécanismes existent, le permettant. Mais si le principe se résume à écrire et à beugler contre la France pour se donner bonne conscience, alors oui, les militants comoriens pour Mayotte comorienne s'en sortent assez bien. La grande échéance à venir concerne l'assemblée générale des Nations Unies. Pour l'instant, aucun militant ne s'est prononcé sur l'action à mener pour contraindre l'Etat.
Basta, citoyen et indigné

Les Comores sous une pente glissante


Les Comores sous une pente glissante. Ces quinze dernières années, les Comores ont été dirigées par une main de fer qui ne dit pas son nom, et aujourd'hui, le moment est venu pour briser le silence. L'arrogance, le mépris, et le laisser aller de ceux qui nous dirigent aujourd'hui, nous obligent à sortir du silence et faire appel aux gens de bonne foi pour dire non à ces comportements qui détruisent notre pays. Dans les yeux de tous ceux qu'on croise dans la rue, on ne retient qu'une chose : la majorité silencieuse est exaspérée par la survalorisation d'une minorité de gens dont on ne peut s'empêcher de les citer ici car les dix sept mois de pouvoir qui restent au président Ikililou peuvent être fatal à notre pays. Ces sans gênes de la République qui courtisent le chef de l'Etat et qui montent les uns contre les autres sont à l'origine de cette descente aux enfers de la République. Il s'agit de : Mme Siti Kassim, ministre de l'emploi ; Said Mohamed, secrétaire général du gouvernement ; Darousse Alaoui, directeur général du protocole du chef de l'Etat ; Abiamri Mahamoud, directeur général de Comores Telecom... A cela s'ajoute la belle famille du chef de l'Etat animée par le laboratoire de la présidence de l'Union, seule unique boîte à idées de la politique du président de la République.

Quand on a quelque chose à dire et surtout quand sa touche le destin de tout un peuple, on le dit même si on doit s'attirer des ennuis. On pèse bien sûr ses mots sans en avoir peur et c'est pourquoi, aujourd'hui, on a décidé de briser le silence et dénoncer avec force ce système qui nuit les intérêts des comoriens et surtout dire à cette bande d'arrogants, que la sanction sera sans appel, et rien n'est éternel.

Il est clair qu'aujourd'hui, les yeux des comoriens sont braqués dans les prochaines échéances électorales, et surtout la présidentielle de 2016, où nous n'avons pas tous droit à l'erreur. Nous avons beaucoup souffert et ces cinq dernières années ont été desatreuses, et ne laissons-nous pas abuser par ces mauvais élèves de la République. Voici donc venu le moment du principal choix politique comorien. La nouvelle Assemblée nationale que nous attendons élire en novembre ou janvier doit être exemplaire loin de celle prise en otage par une bande d'arrivistes dont les principaux animateurs sont Andoudou, Hassan II, Abdoulfatahou, Antoisse, tous des analphabètes qui ont détruit la fonction d'un député de la République.

Notre pays est encore une terre de paix et a des potentialités pour sortir de la liste des pays entachés par un degré élevé de la corruption et des détournements des deniers publics. Notre pays est menacé de déclin en raison de ses dirigeants qui ne voient que leurs intérêts personnels et ceux de leur entourage. Qui aurait imaginé que jusqu'aujourd'hui, le directeur général de Comores Telecom, Abiamri Mahamoud serait maintenu à son poste après avoir été pris la main dans le sac dans une affaire de corruption ? Qui aurait imaginé que le chef de l'Etat tournerait le dos à la Commission anti-corruption, alors qu'il l'a mise en place pour sécuriser les biens de l'Etat, et c'est cette même commission qui est devenue la plus corrompue de toutes les instances de la République. Qui aurait imaginé que l'actuel ministre de l'éducation, Abdoulkarim, continuerait à souffler le chaud et le froid dans le gouvernement, et prétendant candidat à la députation après avoir se partager l'argent de la défunte PNAC ? Et ces contrats fantômes établis ici et là dans le cadre de l'exploration du pétrole et du gaz dans notre pays ? Pour mieux camoufler les sales opérations au ministère de l'énergie, Siti kassim et sa cohorte ont délogé manu militari le vice-président Fouad Mohadji et ont mis à la place, un jeune qui ne comprend rien mais qui a l'art de signer vite tout ce qu'on lui dicte, pourvu que Mme la ministre de l'emploi, voit sa côte de popularité augmenter au palais présidentiel. Les exemples ne manquent pas cher peuple et mobilisons nous tous pour prendre notre destin en main.

Un exemple frappant doit attirer notre attention face à la situation qui nous interpelle tous. Un pouvoir qui s'est enrichi illicitement avec la complicité des deux vice-présidents qui ont eu à gérer des milliards dans notre pays, dans le cadre de la réfection des routes et de la citoyenneté économique ( Nourdine Bourhane et Mamadou), peine à aligner des candidats dans les législatives et les conseillers des Îles. Leur préoccupation première était de remplir les poches, et aucune vision politique. Mais, il faut faire attention car tout est prêt pour gagner ces élections par le bourrage des urnes. La composition de la Commission électorale indépendante fait peur. Qui est son président ? C'est l'ancien secrétaire général à la vice-présidence en charge de la santé, Dr Jaza, connu pour son incompétence en matière administrative, mais comme fait partie des membres des visiteurs de soir du premier cercle de la première dame, il fallait imposer son élection à la tête de cette prestigieuse Commission. L'homme est connu pour son insuffisance intellectuelle, et ceux qui l'ont croisé au ministère de la santé, peuvent en témoigner. Mais comme sa mission est de cautionner une mascarade électorale, alors là, il se sent prêt. Sachez également que son départ du ministère de la santé, est une aubaine pour le frère de la première dame, un '' médecin'' mis à la porte par l'OMS et l'UNFPA pour incompétence, et qu'il fallait absolument le ressusciter avant la fin du mandat. Et où a-t-il atterri ? Sans doute au ministère de la santé pour occuper le poste de directeur général de la santé taillée dés sa nomination sur mesure. Et là-bas il pourra '' déstabiliser'' le mal aimé et indésirable vice-président Fouad Mohadji.

Devant cette situation, les comoriens doivent agir et penser à leurs enfants qui attendent beaucoup d'eux et qui refusent la fatalité : Zinu zi wumbwa''. Nous avons une lourde responsabilité devant l'histoire et on ne doit pas laisser notre destin détruit par ces hommes sans foi.

Les Indignés de la République

La loi relative à la libre concurrence en Union des Comores : les lettres de trop


La loi relative à la libre concurrence en Union des Comores : les lettres de tropTrop c'est trop. Dans un courrier en date du 06 septembre 2014, adressée au vice-président en charge des finances, Mohamed Ali Soilih, Mamadou par Hassan II, en sa qualité de président de la Commission des finances lui demandant d'annuler la licence d'alcool accordée aux Etablissements AGK, relève de la bassesse, car c'est un ensemble d'insultes à l'égard du vice-président lui-même et de son cabinet. Une demande jugée par les services fiscaux comme arbitraire et indécente car les Etablissements AGK remplissent les critères imposés par la loi. Un autre courrier est adressé au président de l'Assemblée nationale par le même Hassan II pour qu'il convoque une conférence des présidents afin d'invalider la décision prise par la Commission des finance d'octroyer la licence aux Etablissements AGK qui remplissent les conditions imposées par la loi relative à la concurrence.

Si nous tenons vraiment à vous communiquer l'existence de ce courrier adressé au vice-président Mamadou, c' est pour vous montrer à quel point notre pays que nous aimons tous est pris en otage par un seul homme en la personne de Shemir Kamoula. C'est un véritable danger pour la République. Il faut que nos autorités se réveillent car trop c'est trop. Cet homme tue l'économie comorienne et il est entrain de créer des conditions de tortures psychologiques, du fait qu'il croit qu'avec l'argent, on peut tout acheter, même les lois de la République.

Cet homme méprise notre pays et continue à menacer tout le monde et croyez-nous, il sera à l'origine d'une guerre civile. C'est triste qu'à ces moments difficiles où tous les pays de la planète traversent une crise économique, au lieu de penser à des solutions pour relever ce défi, c'est le cas Shemir qui préoccupe l'Etat. Il continue à crier haut et fort, qu'il a arrosé tout le monde du haut du sommet de l'Etat, voire même des magistrats et les petits fonctionnaires.

C'est un ennemi de la République et il faut que le président Ikililou et son équipe s'occupent de ce prince aux poches vides, et preuve à l'appui, au sein même de sa propre société, il est interdit par ses associés de signer quoi que ce soit. Et pour échapper à la colère de ceux qu'il a toujours manipulés pour ses avantages personnels, se trouve actuellement à Madagascar où il n'est pas également le bienvenu car là-bas, traine également des casseroles derrière lui.

Il faut que ces lettres restent sans réponse de la part du président de l'Assemblée nationale et du vice-président en charge des finances. Un de ses proches, un Magistrat de haute renommée, qui, malgré tout ce qu'il gagne auprès de cet ennemi de la République, nous confie que Shemir est allé jusqu'à dire que si le chef de l'Etat, ne lui donne pas satisfaction, il va tout déballer. Et le même magistrat continue : '' c'est la méthode Shemir quand il veut arracher quelque chose''. Comment alors un député de la République, peut-il se laisser manipuler jusqu'à défier la loi qu'il a votée parce qu'il a reçu des millions de francs comoriens. Et derrière ce député tricheur, se cache le visage d'un juriste, qui, au lieu de conseiller ses amis députés de ne pas rabaisser l'image de la prestigieuse Assemblée nationale, au quelle, doit protéger entant qu'homme de Droit, se laisse à son tour noyer par les billets de banque distribués par Shemir. Honte à la République.

Nous vous livrons ici, un paragraphe de trop, relevée dans le courrier de menace et d'insultes adressée au vice-président en charge des finances par Hassan II : '' Mr le vice-président, l'urgence recommande de revenir sur les décisions qui vont à l'encontre de la loi, et de scrupuleusement respecter les normes que nous produisons communément pour mieux encadrer la marche quotidienne de l'Etat afin de stopper cette machine infernale qui ne fait que créer des ordres nocifs pour ses multiples missions et autres graves d'un autre âge''. Voyez-vous ce mépris à l'égard d'un vice-président de la République ? Il faut que l'Etat se réveille et prenne acte de ce malheureux spectacle.

Mohamed Ali

Un mandat d'arrêt international contre shémir Kamoula !


Shemir Kamoula viré, Chouchou Kamoula licencié, NICOM va changer de nom
Inéluctable extradition de Shemir Kamoula de Madagascar vers l’Union des Comores

Par ARM

  Un homme fuyait la Mort et avait cru bien faire en allant se cacher à Samarkand. Au bout de quelques jours, il commença à mieux respirer, croyant que la Mort l’avait oublié et ne le retrouverait jamais dans sa cachette dans cette cité chargée d’Histoire et de gloire. Au moment où il croyait avoir vraiment échappé à la Mort, il vit celle-ci, majestueuse et «mortelle», faire son apparition. Croyant que celle-ci cherchait d’autres personnes, il lui demanda: «Que fais-tu ici?». La Mort lui répondit: «Je suis à ta recherche». C’est exactement la posture dans laquelle se retrouve aujourd’hui Môssieur Shemir Kamoula qui, après avoir ruiné la Société NICOM, est allé se cacher à Madagascar, comme cela était prévisible, oubliant ingénument et imprudemment que l’extradition existe entre les Comores et Madagascar, et surtout en ignorant également l’amitié liant Hery Rajaonarimampianina, Président de la République de Madagascar, au Directeur de COFIPRI, la Société devenue l’actionnaire majoritaire de NICOM. Donc, à moins de trouver les moyens de quitter Madagascar dans la clandestinité pour une destination extraterrestre inconnue, Môssieur Shemir Kamoula est fait comme un rat. Il a trop tiré sur la corde, et aujourd’hui, il en paie le prix fort. Sa gestion calamiteuse a valu à son frère Chouchou Kamoula une lettre de licenciement sec de NICOM ce mardi 9 septembre 2014. Mais, que reproche-t-on au juste à Môssieur Shemir Kamoula? Pour répondre à la question, il faudra mentionner les «gâteries» suivantes: un «trou noir» ayant absorbé 3 milliards de francs comoriens, un budget mensuel de 30 millions de francs comoriens destiné à corrompre les Députés Abdoulfattah Saïd Mohamed, Bianrifi Tarmindhi, Hassan Ali Tabibou, Antoisse Mohamed Ibrahime, Latuf Abdou et Attoumane Allaoui, le Grand Mufti de la République, les Magistrats, les gendarmes, les ministres de l’Intérieur, les Madi Moindjié, «Nono», «Félix» et autres mauvais garçons. S’en ajoute la mère de toutes les bêtises: un stock de boissons alcoolisées de 1 milliard de francs comoriens en voie de péremption, dont de la bière ayant une valeur de 125 millions de francs, une bière également exposée à une péremption qui va intervenir dans quelques jours et qu’il faudra jeter à la mer, au risque de souler les barracudas, cachalots, dauphins, baleines, exocets, cœlacanthes, capitaines et goujons pendant un petit siècle.



  Une fois de plus, il faut insister sur le fait que les actionnaires de COFIPRI sont des Blancs, essentiellement originaires du Luxembourg. Or, à la différence des Noirs Comoriens, ces Blancs font tout pour qu’on ne les prenne pas pour des plaisantins laxistes et je-m’en-foutistes. Ils ont juré de ne pas lâcher Môssieur Shemir Kamoula, qu’ils ont eu en beauté en lui demandant ce qu’il fallait faire pour sauver la société du déclin. Imprudemment, Môssieur Shemir Kamoula a fait exactement ce que les Blancs de COFIPRI attendaient de lui, puisqu’il lança: «Il faudra injecter de nouvelles sommes dans l’entreprise». Ce que firent les Blancs de COFIPRI. Or, alors qu’elle détenait déjà 44% des actions de NICOM, en «injectant» de nouvelles sommes sur la Société, l’entreprise COFIPRI devint l’actionnaire majoritaire de NICOM. Cela lui a permis de vider et virer Môssieur Shemir Kamoula de la tête de NICOM. Les responsables de COFIPRI sont très choqués par les manières cavalières et bananières de Môssieur Shemir Kamoula, qui a terni de la manière la plus inacceptable la réputation et le nom de la Société NICOM que désormais l’entreprise va devoir changer de nom pour fuir l’opprobre dans laquelle l’ancien Directeur l’a jetée. C’est très grave. La Banque centrale des Comores (BCC) et la Banque pour l’Industrie et le Commerce (BIC) ont déjà pris toutes les mesures qu’il faut pour bloquer toute tentative de mouvement de fonds de la part de l’ancien «Golden Boy», aujourd’hui en cavale sur les plateaux de Madagascar. Il n’échappera pas à la vindicte des dirigeants de COFIPRI, qui ont décidé de l’étrangler devant le juge, par l’estomac, la signature et le portefeuille. Comme dans toute situation pareille, on ne verra que ses seconds couteaux de type Hassane Ali Tabibou et Abdoulfattah Saïd Mohamed tenter de sauver un moribond, mais toujours par les outrances, les grossièretés, le vulgaire et le subalterne. C’est inéluctablement la fin lamentable d’un homme qui a possédé la République, l’État et ce qu’il y a dedans, dans un style ayant fait de lui «l’Al Capone des Comores», un mauvais garçon qui n’a pas su faire ses affaires louches dans la discrétion et de manière intelligente. Une fois de plus, force de constater que l’hallali a sonné pour lui le jour où il a demandé à ses vulgaires Députés de défier à l’Assemblée de l’Union des Comores le Vice-président Mohamed Ali Soilihi et le ministre Abdoulkarim Mohamed.



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Communiqué : C'est parti pour une longue lutte !!!


C’EST PARTI POUR UNE LONGUE LUTTE
Comores: sortie de crise énergétique en vue



Elle se prépare dans les foyers, les quartiers, les lieux de travail et d’études et dans les villages.



COMMUNIQUE



Le Mouvement des Entreprises Comoriennes (MODEC) et la Fédération des Consommateurs Comoriens (FCC) ont tenu une réunion le 09 septembre, dans la salle de conférence de l’ANPI, suite à la grave crise énergétique qui sévit dans le pays.


Pour rappel, nos organisations ont, à plusieurs reprises, rencontré les autorités étatiques afin de trouver une solution à ce problème récurrent qui détruit l’économie du pays, et ruine le consommateur. Mais force est de constater que le gouvernement reste sourd à nos revendications et indifférent aux souffrances de la population. Indifférence qui risque d’être une menace pour nous tous.


Aussi, d’un commun accord, nous avons décidé de rencontrer dans les jours à venir, les différents responsables des organisations de la société civile, les notables et les représentants des villages, afin que tous ensemble, nous nous mettions d’accord sur les actions à tenir. Actions qui se tiendront dans nos villages respectifs mais aussi dans la capitale fédérale.


Nous ne pouvons accepter d’être encore et toujours privés des besoins élémentaires que sont l’eau et l’électricité.
Ce mouvement pourrait s’étaler dans la durée et ce, jusqu’au jour où l’Etat qui est notre seul interlocuteur, se décidera à restructurer la Mamwe pour qu’elle soit capable de nous fournir régulièrement l’eau et l’électricité.


Les organisations signataires ci-dessous s’associent à cet appel à la mobilisation.
Moroni le 11 septembre 2014

Gestion chaotique des régies financières de l'Etat



La Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption souhaite mettre de l’ordre dans la gestion des régies financières de l’Etat. Elle vient d’effectuer des missions dans les iles pour contrôler la gestion de ces régies et le constat de ses commissaires est sévère : beaucoup d’argents disparaissent dans les comptes de ces régies, la gestion de ces régies n’est pas conforme à la loi…

Il est bien connu que les recettes de l’Etat ne sont pas versées en totalité au Trésor public. Elles sont versées dans les multiples comptes ouverts par les institutions étatiques dans des établissements financiers publics et privés. Les gestions de ces comptes sont individuelles et opaques. L’Etat perd une bonne partie de ses recettes fiscales dans la gestion chaotique de ces comptes. En juin 2011, lors de la cérémonie de passation de service au Ministre de l’Intérieur, l’ancien Ministre de l’intérieur, Ibrahim Mhoumadi Sidi, avait lancé un pavé dans la marre en affirmant qu’il n’a pas pu avoir accès aux comptes de la Direction Générale de la Sûreté du Territoire. L’ancien Directeur Général de la Sûreté du Territoire, Abou Achirafi Ali avait réagi au quart de tour en affirmant dans une conférence de presse tenue le lendemain que ses services ne géraient pas de compte, ni de régie. Selon lui, toutes les recettes de sa direction sont sous la direction du Ministère des Finances et du Trésor public. Lors de cette conférence de presse, cet ancienDirecteur Général qui voulait laver son honneur, était incapable de donner les chiffres des cartes d’identité nationale et des passeports délivrés par son service. Un scandale, d’autant plus qu’il était le principal signataire de toutes ces pièces. Rien sur le nombre de passeports délivrés aux Comoriens et aux « étrangers »naturalisés dans le cadre de la fameuse « loi portant sur la citoyenneté économique ». Il n’avait pas non plus donné le montant des fonds collectés lors l’établissement des visas d’entrée de sortie et des cartes de séjour. En effet, en plus des recettes issues de l’établissement des cartes d’identité et des passeports, la Direction Générale de la Sureté du Territoire reçoit, sans que la moindre facture soit fournie, les recettes des visas d’entrée et de sortie, de l’établissement des cartes de séjour des étrangers aux Comores. Monsieur le Directeur ignore tout de ces fonds collectés par ses services. Depuis, cet ancien Directeur Général a été limogé et a fait la détention préventive à la maison d’arrêtde de Moroni pour une histoire de trafic de passeport.

Cette affaire de gestion des régies financières du Ministère de l’intérieur, dévoile les méandres de ces multiples régies financières de l’Etat, mises en place pour faciliter le bon fonctionnement de certaines administrations, mais gérées malheureusement dans la plus grande opacité. Des fonds importants sont collectés dans les préfectures, les ministères….En janvier 2012, dans son discours en réponse aux vœux présentés par la Cour Constitutionnelle, la Cour Suprême et les Magistrats, le Président de l’Union des Comores avait ouvertement critiqué la gestion de la régie de recette et d’avance auprès des juridictions judiciaire. « Alors que la régie du Ministère des relations extérieures a versé au Trésor public près de 18 millions de francs comoriens depuis ma prise de fonction, la régie de recette et d’avance auprès des juridictions judiciaires n’a rien versé au Trésor public et je sais que ces fonds vont dans les proches de certaines personnes et je n’ai pas peur de l’affirmer » a-t-il lancé.

Depuis, la gestion des régies n’a pas beaucoup évolué, l’argent de ces régies est toujours dilapidé. En cette période de vache maigre et de chute des recettes de l’Etat, n’est-il pas temps pour le Chef de l’Etat de nettoyer les écuries d’Augias dans le secteur sensible des régies financières pour pouvoir mieux lutter contre la dilapidation des fonds publics. L’Etat perd beaucoup d’argent en acceptant cette multitude de régies financières qui enrichissent une poignée d’individus.

Comoresdroit

SAMBI EN IRAN POUR UNE LEVEE DE FONDS !!!!!!




Ahmed Sambi en République islamique d’Iran pour une levée de fonds

L’homme du passé et du passif chez ses amis chiites pour les élections de l’impossible

Par ARM



   Finalement, Ahmed Sambi a sauté le pas. Alors que n’importe quel politicien un tant soit peu prudent et respectueux des convenances aurait utilisé des voies parallèles et officieuses pour entrer en contact avec l’encombrante République islamique d’Iran, l’ancien satrape (le mot est d’origine iranienne et cela ne s’invente pas) a sauté la barrière sans complexe, ni hésitation, s’exposant inutilement à la réprobation de l’opinion publique comorienne et à l’attention très chatouilleuse et sensible des chancelleries qui se souviennent encore de lui. Très grave, quand même. Et qu’est-il parti faire sur le territoire iranien? Quelle question? Il y est pour finaliser le projet de financement occulte et clandestin de la campagne pour les élections législatives comoriennes de février 2015, sur lesquelles il veut jouer son va-tout pour sa propre survie politique, en tentant un dernier baroud d’honneur pour ses fantasmagoriques prétentions présidentielles pour 2016. L’homme du passé et du passif s’enfonce tellement dans la bêtise crasse pour vendre ce qui reste des Comores à la République islamique d’Iran qu’il ne se contrôle plus. Il fait tout pour ne pas comprendre qu’en politique comme dans le reste, l’indécence a ses limites, et celles-ci doivent être respectées. Ce sont des lignes rouges qu’on ne franchit jamais. Mais, lui s’en moque. On se demande d’ailleurs pourquoi il ne peut pas financer les élections législatives de février 2015 avec tout l’argent qu’il a volé au peuple comorien de 2006 à 2011 quand il dirigeait les Comores pour le malheur de ce pays. Ses deux cimenteries à Mtwara, en Tanzanie, ses immeubles à Madagascar, ses deux villas à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, son appartement à Paris, l’argent de sa «citoyenneté économique», les 5 milliards de francs comoriens de son introuvable et irréalisable «Projet Habitat» qu’il a détournés sans vergogne, la location qu’il fait des engins de bâtiments et travaux publics devant servir à son risible «Projet Habitat», l’argent détourné de ses pavillons de complaisance ne lui suffisent pas. Convaincu qu’avec de l’argent, beaucoup d’argent sale d’origine douteuse, il peut acheter le cœur, l’âme, la conscience, l’inconscience, la personnalité et la dignité des Comoriens, peuple qu’il a tué en grande partie, il se jette dans une levée de fonds en République d’Iran pour vendre ce qu’il n’a pas encore vendu.



   Pendant que l’ancien satrape joue les paons en République d’Iran, dans sa galaxie raciste du Parti de l’Enfer, c’est le doute qui plane. Le cœur n’y est pas. L’heure n’est pas à la sérénité. Lui-même est en plein doute. Il est un père politique qui ne sait pas gérer son entourage politique en bon père de famille. À Djaanfar Mansoib, il dit sans rire: «Djaanfar, tu es le meilleur des prétendants de notre parti pour conduire notre liste aux élections présidentielles de 2016». Au fidèle Caporal Bourhane Hamidou, empêtré dans une caporalisation de mauvais aloi, il susurre d’une voix mielleuse: «Bourhane, tu sais tout ce que tu représentes pour moi. Me vois-tu choisir un candidat autre que toi? N’écoute pas les balivernes et les fadaises qui se disent ici et là. Tu es mon chouchou». À l’oreille droite de Maître Fahmi Saïd Ibrahim, il murmure: «Fahmi, avant la politique, il y a nos relations de famille. Après le coup de Jarnac de ce Mohélien d’Ikililou Dhoinine, qui s’était fait doux pour me truander politiquement, je ne peux compter que sur un membre de ma famille. Comme toi. Occupe-toi de ton Cabinet d’avocats et de ton Parti de l’Entente comorienne et laisse-moi m’occuper de la manière par laquelle je vais faire de toi le Président de l’Union des Comores en 2016». À l’oreille gauche d’Hassane Ahmed El Barwane, il chuchote: «Hassane, pour l’élection présidentielle de 2016, tu es l’homme de la situation. Tout milite en ta faveur, et je te prie de continuer à me faire confiance». À Ali Nassor, il dit, les yeux dans les yeux: «Cheikh Ali, je ne vois que l’homme d’expérience que tu es pour conduire le pays là où il doit aller. Qu’on ne compte surtout pas sur moi pour miser sur un candidat autre que toi lors de l’élection présidentielle de 2016». Comme il se prépare à la tâche, fin août 2014, Ali Nassor avait réuni d’anciens ministres et autres membres de sa «génération sacrifiante» pour parler de la «génération sacrifiée» qu’ils ont laissée derrière eux en quittant piteusement la scène politique. Bien évidemment, tout ça finira mal, dans un désordre total, en queue de poisson car, comme toujours, et comme on dit à Mohéli, «la nuit du menteur finit toujours très vite».

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mardi 9 septembre 2014

ALERTE INFO : Shémir est viré de la direction de NICOM


ALERTE INFO : Shémir est viré de la direction de NICOM
En cavale à Madagascar, Shemir Kamoula est viré de la direction de NICOM
Destitution pour mauvaise gestion, escroquerie, corruption, prodigalité et inconscience
                                                                                                                                                                               Par ARM

   La dernière image qu’on a de lui le montre attablé quelque part à Antananarivo, sur l’île de Madagascar. Sur cette photo, il affiche la sérénité d’un bon père de famille ayant la conscience tranquille, alors qu’il peut aujourd’hui revendiquer à être appelé de la même manière que l’ancien dictateur zaïrois Mobutu Sese Seko: «Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Za Banga», «Le guerrier qui va de victoire en victoire et qui laisse le feu derrière lui». Car, Môssieur Shemir Kamoula, puisqu’il s’agit de lui, a remporté trop de «victoires» au Tribunal de Moroni – surtout quand il avait tort – pour que ses méthodes soient honnêtes, et il n’a «laissé derrière lui que du feu». Comme Mobutu Sese Seko, surnommé «le Maréchal des ripoux». Aujourd’hui, en cavale à Antananarivo, Madagascar, il est plongé dans un état psychologique proche de la folie furieuse, rêvant avec nostalgie et regret de la période au cours de laquelle il possédait la République et l’État aux Comores.


À l’heure qu’il est, même si l’information n’est pas encore rendue publique, on sait que les actionnaires de NICOM ont chassé Môssieur Shemir Kamoula de la Direction de la société pour ses «joyeusetés» ayant pour noms «mauvaise gestion, escroquerie, corruption passive et active, prodigalité, inconscience et insouciance dans la gestion de l’entreprise». Cette destitution est d’autant plus méritée que Môssieur Shemir «laisse derrière lui un feu» qui correspond à 3 milliards de francs comoriens d’ardoise. Il a été remplacé à la tête de NICOM par Ali Mzé de Foumbouni, qu’on décrit comme «roulant en Mercedes 4x4 noire ML».


Mais, Môssieur Shemir refuse de céder la place à son successeur alors qu’il a été désavoué par le Conseil d’administration de l’entreprise. Il cherche à louer même une hutte à Madagascar, et broie du noir. Après avoir joué au matamore auprès des Noirs Comoriens, cette fois, il est tombé sur un os: les Blancs Français de la Société COFIPRI, qui gère Moroni Terminal, sont très à côté de leurs sous et n’acceptent pas qu’un indélicat vienne les plonger dans des trous de 3 milliards de francs comoriens dans la gestion de leur entreprise. Du reste, le Conseil d’administration de NICOM va saisir le juge des référés, et là, le spectacle est absolument garanti.


La Banque centrale des Comores (BCC) et la Banque pour l’Industrie et le Commerce (BIC) sont alertées afin que Môssieur Shemir Kamoula ne puisse pas aller y commettre d’autres dégâts un jour. Il va y avoir de la fiesta à Moroni. En tout état de cause, on ne présente pas des condoléances pour un être vivant, mais il serait tout de même très humain, humanitaire et charitable d’aller soutenir le moral de ses fidèles employés que sont le Grand Mufti de la République et les indélicats DéputésAbdoulfattah Saïd Mohamed, Bianrifi Tarmindhi, Hassan Ali Tabibou, Antoisse Mohamed Ibrahime, Latuf Abdou et Attoumane Allaoui. Le report prochain des élections législatives les arrange, croyant que d’ici là, ils vont pouvoir voir venir. Du courage, les gars.

 Le couple ‘’Shemir-Hassan II’’ dans le collimateur de la Commission anti-corruption

www.lemohelien.com – Lundi 8 septembre 2014.