mardi 27 janvier 2015

LA RUMEUR SE CONFIRME

Le chef de la diplomatie comorienne, Dr El-Anrif Said Hassane, candidat malheureux aux législatives se trouve dans l'obligation de remettre sa démission au chef de l'Etat, en conséquence, le remaniement ministériel s'avère indispensable.

En effet, les tractations continuent puisque arracher le Mirex n'est pas ce que l'on peut qualifier de promotion, mais plutôt une intégration complète à l'action gouvernementale sur les grandes décisions aux instances internationales.

Toutefois, le télephone de Beit Salam continue à sonner, car chaque ministre privilégie ses propres consultations pour que son candidat le remporte au second tour, une victoire qui serait acquise si le ralliement du troisième et quatrième candidat se concrétise. Alors que les candidats malheureux s'en moquent des promesses et font chanter les vices présidents Nourdine Bourhane et Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou.

Et oui le futur ministre des relations extérieures sera un pion de Mamadou ou de Nourdine Bourhane, ainsi sera t'il grand comorien ou anjouanais.

Mais Mamadou pourra jouer la carte que sa protégée à ce poste Mohamed Taki Karim est anjouanais de Domoni et aussi grand comorien de Mbeni, une idée qui pourrait jouer en sa faveur devant le chef de l'Etat.

Force est de constater que si Mohamed Taki Karim accepte cette nomination afin de se rallier à la cause gouvernementale, cela ternirait l'image de son père le feu président Mohamed Taki Abdoulkarim, que ses détracteurs pourront lui attibuer tous les qualificatifs mais pas celui de corrupteur et de corrompu, il était fier de ses convictions politiques et n'a jamais cédé à la tentation, il a lutté bec et ongle à ses principes et n'a jamais trahi ses compagnons politiques.
Mais, tout est possible puisque derrière le feu nacquit des cendres.

lundi 26 janvier 2015

DES TRACTATIONS INCROYABLES

Le parti du pouvoir qui ne sera jamais majoritaire à l'assemblée nationale se contente de faire des négociations inadmissibles dans les circonscriptions où un candidat du pouvoir est en ballotage au second tour.

Ces consultations pour que le troisième ou le quatrième candidat réjoigne leur camp, le gouvernement est prêt à payer n'importe quel prix puisque selon nos investigations les candidats malheureux refusent les promesses.

Ils veulent du concret, du réél. Ainsi le gouvernement va jouer sa dernière carte en prenant le pays en ôtage en faisant tout ce qui est possible pour arriver à leur fins.

Alors, un remaniement ministériel et des nominations planent à l'horizon. Et oui certains candidats seront prochaimenet des ministres ou des directeurs généraux afin qu'ils acceptent se rallier avec les candidats du pouvoir au second tour.

en clair, les candidats malheureux de Itsandra sud, itsandra nord  mbadjini ouest et hamahamet boinkou , ceux qui accepteront de se rallier au pouvoir en apportant leur électorat au parti UPDC auront vraisemblablement une promotion de grande importance. Alors à quand le remaniement et les nominations, puisque le pays est devenu un bien personnel et il faut tout faire pour siéger confortablement.

L'histoire vous jugera.

Toutefois, la population comorienne est loin d'être dupe, car le peuple reclame le changement , l'honnétếté.

vendredi 23 janvier 2015

SAMBI, LE PROVOCATEUR OU SAMBI QUI IGNORE LA LOI ?



Depuis que le président Sambi a fait la passation de pouvoir avec son élève apostat, le chef de l'Etat comorien, Ikililou Dhoinine, l'ancien Raïs s'est éclipsé. Nombreux sont ceux qui croyaient que ses ambitions politiques ont pris fin. C'est aussi après avoir constaté qu'il fait l'objet de plusieurs soupçons et plusieurs tâches. Pendant le pouvoir, de nombreuses bavures, de nombreux abus, des injustices et mêmes plus graves, alimentaient l'opinion publique. Détournements de fonds publics, détournements de projets, disparitions des hommes sur lesquelles on se pose toujours des questions, vente de la citoyenneté comorienne.

Quelques plaintes même si fantaisistes, ont été déposées contre l'ancien Raïs Sambi. Mais ce dernier a profité du laxisme des autorités, de la complicité de quelques amis hautement placés, des pions qu'il plaçait à la cime de la justice comorienne... pour cracher sur cette institution, c'est-à-dire la justice. Des auditions, des enquêtes... qui n'ont rien abouti, or des preuves s'avéraient tangibles... pour un vrai procès. De cette justice, Sambi se pose en victime. Les sambistes compatissent. On se rappelle bien de la réunion qui serait déroulée à Bambao Mtsanga, le 18 Août 2013, et annulée par le préfet. Avec cela, Sambi voulait défier le pouvoir qu'il a nourri avec son propre lait. C'était deux mois de la naissance de sa formation politique Juwa. Cet homme qui ignore et qui crache sur la loi, n'est autre qu'un semeur de trouble, en posture de charlatan. Et pendant un temps, Sambi se retirait du sol comorien et s'exilait volontairement ailleurs.

« Ce vendeur de rêve n'est qu'un provocateur.»

La constitution comorienne, même s'elle n'est pas du tout favorable au pays, a fait que la présidence doit être tournante. Le tour d'Anjouan, est déjà passé. Comme celui de Moheli qui voit son terme s'approcher. Mais après avoir constaté que les réseaux et les opportunités sont accaparés par une autre équipe, brillante en malveillance et malversation aussi que Sambi, le président du parti Juwa n'arrive pas à digérer cette prise. Il la rumine à chaque lever du soleil. Donc, quelles que soient les circonstances, il veut revenir au pinacle. Ce prêcheur et hypnotiseur patent, a réussi à envouter quelques jeunes qui malgré le temps auraient quelques pas de bons patriotes. Le trouble, la provocation, la zizanie... sont donc l'arme que l'enturbanné utilise pour réaliser ses fins.

Ce provocateur accompli, fait tout pour que le pays perdure dans la misère dont il est parmi les artisans : insécurités, désordres, mafias, mensonges, tueries, démantèlement des sociétés d'Etat... pour ne citer que ces méfaits. En vérité quel bilan que les comoriens connaissent de Sambi et ses hommes ? Destruction de l'hôtel Galawa longtemps fermé par le pouvoir d'Azali avec le mot « galawa ila sinde ra ibaya, sinde ridjo hu ibuwa », classement des Comores dans le rang des pays les plus dangereux au monde, qui est l'un des fruits de la vente des nationalités comoriennes aux bédouins sans foi ni loi par ce même Sambi agissant sans scrupule, des morts des autorités sans aucune suite, comme celle de Colonel Combo, de Mohamed Farouk, de Dr Assad Said Omar... le dossier sur les 152 personnes de Yémenia Airways... Un paquet très suffisant pour un bon procès. Sambi doit répondre à ces questions, donc, les autorités doivent cesser d'être naïfs, attentistes et sournois. Et aussi, la justice comorienne a une part de responsabilité, d'avoir laissé Sambi troubler le paysage sociopolitique comorien, Sambi sur qui plusieurs soupçons reposent.

« Ignorant de la loi ou semeur de désordre ? »

Sambi sait très bien qu'il n'est pas éligible à Ngazidja en 2016. La constitution ne le permet pas. Ses amis, ses conseillers, ses journalistes, ses séduits, ses prétendants... doivent donc le conseiller de se comporter en bon citoyen. Qu'on lui apprenne la loi, qu'il la respecte et qu'il s y soumette. Les embrouillements que Sambi sème sur l'île comorienne de Ngazidja, n'a aucun aspect de patriotisme. Plutôt du séparatisme car, après le 18 août 2013, personne n'a entendu Sambi bouger son petit doigt à Anjouan. Du séparatisme car, mettre Ngazidja dans le désordre est pour lui, un malin plaisir. Et les iliens, ses complices qui l'applaudissent ? D'ailleurs, Ibrahim Mhoumadi Sidi, a un compte à rendre car lors de l'assassinat du colonel Combo, c'est ce fameux Sidi qui était ministre de la défense. Sur la vente des nationalités, Sidi a aussi des explications à fournir car, député qu'il était, après désertion de la séance sur la loi de la citoyenneté de la honte, par l'ancien président de l'assemblée Said Dhoifir Bounou, il dirigeait de force cette session, suivant les indications de son mentor, raïs Sambi.

Mais quand la corruption devient monnaie courante chez les autorités, la complicité est de mise. Ici donc on comprend que si Ahmed Sambi tombe, Mamadou, Ikililou, ces deux anciens ministres de finances... seront eux aussi dans le filet. Donc voilà, silence on copine en appliquant la célèbre théorie mamadouinne « wandru dositirilana ». Sambi doit donc attendre le tour de l'île comorienne d'Anjouan, voir si ces insulaires lui feront confiance. Ngazidja ne doit pas être un champ de batails. Si Sambi et les sambistes de tous bords, espèrent le bain de sang à Ngazidja, ils ne le verront pas.

SAID YASSINE Said Ahmed

Le Président Ikililou a convoqué les siens et aurait proposé de quitter le pouvoir



Ayant compris que les heures sont comptées pour lui, vis-à-vis de la misère que vit le peuple comorien, le président Ikililou a convoqué les siens et aurait proposé de quitter le pouvoir. Une cellule de crise s'est constituée autour de lui pour le convaincre de renoncer à ce qu'ils appellent une '' folie'', mais après avoir visionné les scènes du peuple burkinabé qui a sommé Blaise Compaoré à quitter le pouvoir, Ikililou sombre dans la peur et n'est pas prêt pour un exile doré.

Selon des visiteurs du palais de Beit-Salam, il a fallu qu'hier Ikililou apprenne à travers les blogs qu'il lise souvent ces derniers temps, qu'un détournement de plus de 11 millions de francs comoriens de timbres fiscaux par le directeur administratif et financier du MIREX a été détecté par le Trésor public, pour qu'il prenne conscience et s'atteler à d'autres faits de détournements à Comores Telecom, Onicor, Hydrocarbures, direction nationale des infrastructures, vice-présidence en charge des finances, AIMPSI, Comair, et d'autres. Ceux qui ont croisé le président ce matin, trouvent un homme abattu et en veut à tout le monde en commençant d'abord à sa femme, qui lui a toujours caché la vérité sur ces malversations financières. Mais ceux qui connaissent Iki savent que l'homme a su tout, mais comme ses prédécesseurs, croit que les comoriens sont naïfs et sont incapables de se soulever, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

Au Mirex, la situation est alarmante car Mr Mashouhouli de Founga, l'indéboulonnable DAF, n'entend pad payer tout seul. Le secrétaire général du Mirex comme le super directeur de cabinet, ne savent où poser les pieds car Mashohouli continue à menacer et n'entend pas mourir tout seul. Toujours aux côtés de ''l'honnête'' ministre des relations extérieures, Dr El Anrif Said Hassane, mashohouli se sent protégé car dans sa tête, ce ministre candidat est un fils d'Ikililou, et comme ce dernier doit absolument gagner aux législatives, une part de cet argent peut être utilisé, et le reste partagé par ces mauvais élèves de la République. Et pendant tout ce temps, Mohamed Halifa, président de la Commission anti-corruption dort tranquille avec son équipe, et s'enfiche de ces détournements. En tout cas Nomane de Moheli, inspecteur de cette commission, aura de comptes à rendre au peuple car c'est l'un des piliers de la corruption qui empoisonne notre pays.

A suivre

Idarousse Said Bacar

Hadidja Aboubacar, épouse Ikililou Dhoinine, avec sa fondation Halouatété !


Plus, la certitude d'une révolution dans ce pays, se confirme, plus Ikililou et son épouse, se désolidarisent de leurs proches auxquels ensemble ont volé à ce pays et ont transformé le peuple comorien en mendiants. Mme la première du premier, Son Excellence, Hadidja Aboubacar, épouse Ikililou Dhoinine, avec sa fondation Halouatété, a remis mercredi 21 janvier, un lot de 200 matelats à la maison d'arrêt du Moroni. Ces matelas sont destinés aux détenus mais à la grande surprise des hommes et des femmes présents lors de cette triste cérémonie, une vingtaine de matelas, portent les noms de celles et ceux, soupçonnés avec la complicité du couple présidentiel avoir détourné de l'argent public. Quelques noms ont attiré la curiosité de l'assistance. Il s'agit par exemple de Kiabi, un commerçant, qui arrache de marchés et qui se partage l'argent avec les courtisans de Beit Salam. Un matelas de qualité porte le nom d'un autre commerçant, Mr Kachich de Nioumadzaha Bambao, un grand voyou qui sert les deux pouvoirs : Iki et Mouigni Baraka. Cet homme, a ruiné les comoriens avec ses magouilles dont les premiers complices sont ces deux hommes censés nous protéger. D'autres matelas portent les noms de Abiamri, directeur général de Comores Telecom, Chamsoudine Soulé, agent comptable comores telecom, Omar Mohamed, DG AIMPSI, Chamou, beau-frère de Mma Halouoi, et DG Comair, Msa Mladjao, agent comptable SNPSF, Mme Moinaecha Mohamed, Contrôleur finacier et ancienne DAF de la vice-présidence en charge des finances, daroumi, DG Onicor, etc...

Pourquoi tous ces noms ? Tout simplement parce que, la première dame veut prouver son innocence face aux dérapages financiers de ces hommes qui n'hésitent pas un instant à piller les caisses de l'Etat. Tous ces prisonniers ont demandé à rencontrer le chef de l »'Etat pour lui cracher la vérité sur le visage car ils estiment qu'ils ne sont pas les seuls et exigent que d'autres matelas soient réservés à leurs complices tels que la ministre Sitti Kassim, Darousse Allaoui, chef protocole du chef de l'Etat, le minable Daniel, conseiller à l'ambassade des Comores en Chine, et tant d'autres.

Alors, avançons vers cette révolution car l'heure de la vérité a sonné. Vive la révolution.

Assiata Chanfi Wa Kassim

Telecom : une victoire pour notre champion,


Telecom : une victoire pour notre champion, Chamsoudine Soulé, une insulte pour le peuple comorien



Celui que les supporteurs d’Oumara Mgomri, nomme, ‘’ nde mwana wa Soulé Magondzi’’, ( l’enfant du berger de moutons), le tout puissant Agent comptable et riche de notre cité de Mitsamiouli, Chamssoudine Soulé, alias Chamou, pour nous ses intimes, a fini par autoriser la réintégration de l’ancien directeur général de Comores Telecom, enfant du quartier Djao de Mitsamiouli, Oumara Mgomri. Notre charmant Chamou a exigé comme contre partie de cette réintégration, le soutien de la candidature du candidat El Anrif Said Hassane, par Mgomri et les siens. Il est vrai que Chamou a exigé que Mgomri se déclare publiquement, mais nous avons fini par convaincre notre champion, de le laisser faire du porte à porte, dans toute la circonscription, Mitsamiouli-Mboudé, et Mgomri s’est déjà mis au travail. Un coup bien réussi.

L’arrogance de Mgomri à l’égard de Chamou, est perçue à Mitsamiouli comme une faiblesse, de la part de cet homme qui a été directeur général de Comores Telecom pendant 7 ans, et qui a fait fortune, mais, les 8 ans qu’il a rasé les murs, l’ont plongé dans la haine et perd ses repères. Oui, il est vrai que notre Chamou dispose d’un compte bien garni jusqu’à fêter ses 100 millions de francs comoriens, mais est-ce qu’il est le seul ? Non,  et tous ceux qui ont eu à assumer de responsabilités dans cette société juteuse, sont devenus riches, à l’instar de l’actuel agent comptable de la SNPSF, Moussa Mladjao, avec tout l’argent qu’il a mais nos autorités refusent de s’intéresser de ces voyous de la République.



Aux supporteurs de Mgomri, nous leur disons ici, que cet homme ne donne pas une bonne image à notre ville de Mitsamiouli, car le gifle qu’il a reçu récemment du président Ikililou, en se faisant débarquer de la direction générale de la Mamwe, parce qu’il a voulu mettre de l’ordre dans cette société malade, et que le lendemain même, s’est jeté sous les pieds de Chamou pour réintégrer Comores Telecom, prouve que l’homme n’a pas de personnalité et ce qui lui interesse, c’est l’argent frais. En tout cas, Chamou s’est opposé à une de ces conditions pour rallier la candidature d’El Anrif, notamment, le versement de son salaire depuis 2006 qu’il a quitté Comores Telecom, et qui s’élève à plus de 40 millions de francs comoriens.



Ceci nous mène à dire aujourd’hui, même si Chamou est le nôtre, que cette société a enrichi ceux qui ont eu à le diriger, et doivent tous traduits en justice. Quand on sait qu’aujourd’hui, Abiamri Mahmoud, patron de Comores Telecom, est devenu milliardaire sans que le président de la République, le relève de ses fonctions, il y a de quopi à s’inquiéter. Même si l’on sait qu’Abiamri  menace de tout déballer par rapport au contrat fantôme qu’il a signé avec le frère du président, Soifaoui Dhoinine, le seul à approvisionner Comores Telecom en matière de fournitures et autres. Ce contrat fantôme fait entrer dans le compte de la famille Dhoinine, plus de 150 millions de francs comoriens par mois. La guerre qui oppose aujourd’hui Abiamri Mahmoud à Sitti Kassim, ministre de l’emploi, et amie du couple présidentiel, a pour origine, de l’argent. 



En vrais patriotes que nous sommes, on sait que demain, tous ces voyous seront jugés devant un tribunal populaire, et bien sûr, notre champion, Chamou en fait partie, mais pour nous l’intérêt national d’abord. On ne doit pas continuer à croiser les bras face à ce ‘’ génocide financier’’ causé par ces voleurs et ceux qui leur soutiennent. Nous nous devons se lever pour dire non, imiter les différentes révolutions qui libèrent les peuples opprimés comme nous, si non, l’histoire nous jugera sévèrement. Ces personnes s’enrichissent sur nos dos, et si aujourd’hui, quelqu’un comme Mgomri s’est fait humilier à ce stade, cela prouve que tout ce monde suce notre sang. Allons y, le moment est venu, et ne nous laissons pas utilisés par ces voleurs, qui, ces derniers jours envahissent nos villages avec leurs discours voyous pour chercher à échapper à la prison à vie. Les burkinabé nous regardent et rient sur nous, car ils trouvent que nous sommes complices des malheurs qui rongent notre société. Depuis le début de ce quinquennat, d’honnêtes gens, pourtant premiers bénéficiaires de ce pouvoir, ont tiré la sonnette d’alarme et on n’a pas réagi, l’histoire aujourd’hui leur réserve une porte de sortie honorable, et tant pis pour nous tous. Alors, chassons ces voleurs et arrachons notre liberté.


mohamed ali

Fahmi proteste contre l'utilisation abusive des moyens


Fahmi proteste contre l’utilisation abusive des moyens d’Etat
L'avocat et homme politique de la place Me Fahmi Said Ibrahim n'a pas attendu son dernier grand rassemblement pour envoyer ses derniers cartouches au régime. Il s'est emporté au cours d'une conférence de presse contre certaines autorités qu'il accuse de « dévaloriser leurs fonctions respectives » en participant dans des meetings partisans, « ce qui est contraire à leur titre et leur fonction ».
Dans sa ligne de mire les deux vice-présidents, celui des finances et celui de l'aménagement ainsi que le gouverneur de Ngazidja. « J'ai du mal à croire que des élus de la nation comme eux prennent part sans gêne dans des meetings de leur partisans. On ne l'a jamais vu dans aucun pays dans ce monde », fait-il savoir.
 
 
En parlant de ces autorités, le leader du PEC « dénonce l'utilisation frauduleuse des moyens de l'Etat ». A l'entendre ces agissements et comportements présagent un mauvais signal pour ces élections, des « petites manœuvres qui ne font qu'augmenter la suspicion ». Il reste toutefois confiant que les « comoriens ne se laisseront pas abuser ».
Cet ancien ministre des affaires étrangères qui accuse sans les nommer certains leaders politiques qui tentent d'acheter les voix des électeurs par des « distributions de sacs de ciments et des antennes paraboliques dans la région d'Itsandra », sa circonscription. « J'appelle les comoriens à ne pas prêter attention à cela, c'est avec votre propre argent qu'on essaie de vous amadouez », a-t-il martelé.
 
 
Cet avocat de son Etat semble avoir des réserves sur la fiabilité des cartes d'électeur annoncées au début comme biométriques, option finalement abandonnée, pour des cartes à infrarouge. Ce candidat à sa propre succession au palais de Hamramba dit faire de l'éducation nationale et la santé publique son cheval de bataille, une fois qu'il aura la confiance de sa circonscription. Notamment rendre les urgences des hôpitaux gratuites en rehaussant le prélèvement de RAU à 10%.
 
Maoulida Mbaé

Le roi Abdallah d'Arabie saoudite est mort


Le roi Abdallah d'Arabie saoudite en 2008. 
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite en 2008.
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite est mort ce vendredi 23 janvier. C'est le prince Salmane, 79 ans, qui lui succède sur le trône du premier pays exportateur de pétrole, qui est un acteur-clé du Moyen-Orient.
"Avec une grande tristesse, son Altesse Royale, le prince héritier Salmane Ben Abdel Aziz, Al-Saoud et tous les membres de la famille et la nation expriment des condoléances au Gardien des deux mosquées sacrées, le Roi Abdallah Ben Abdel Aziz Al-Saoud, qui est décédé à 1 heure vendredi" (23 heures jeudi en France), a annoncé un présentateur à la télévision d'Etat après la récitation d'une prière du Coran.
Abdallah a officiellement gouverné le royaume saoudien pendant une décennie, mais il en tenait en réalité les rênes depuis l'attaque cérébrale dont avait été victime son demi-frère, le roi Fahd, une décennie plus tôt.
Multiples hospitalisations
Souffrant d'une pneumonie, Abdallah, qui était âgé d'environ 90 ans (sa date de naissance exacte est inconnue), avait été hospitalisé le 31 décembre à Ryad. Son état de santé avait nécessité la mise en place d'un tube pour l'aider à respirer.
L'âge avancé du souverain et ses multiples hospitalisations alimentaient régulièrement les rumeurs sur l'avenir du royaume saoudien, allié de Washington et des Occidentaux dans la lutte contre les djihadistes du groupe Etat islamique et Al-Qaïda.
Le président américain Barack Obama a très vite rendu hommage au roi Abdallah, saluant un ami précieux et un dirigeant "sincère" ayant pris des décisions courageuses au Moyen-Orient.
François Hollande a "salué la mémoire d'un homme d'Etat dont l'action a profondément marqué l'histoire de son pays et dont la vision d'une paix juste et durable au Moyen-Orient reste plus que jamais d'actualité".
En 2002, la Ligue arabe avait adopté un plan saoudien pour la paix entre Israël et l'ensemble des pays arabes qui fait toujours référence aujourd'hui.
Fort rebond des cours du pétrole
Plus récemment, l'Arabie saoudite avait pris la tête des pays qui avaient lutté avec fermeté pour le maintien à son niveau actuel de la production pétrolière des pays de l'Opep, au risque de voir s'accélérer la chute des prix du brut (-50% depuis juin).
Les cours du pétrole échangé à New York ont marqué un fort rebond après l'annonce du décès d'Abdallah. Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars s'appréciait de 0,93 dollar, soit 2,01%, à 47,24 dollars dans les premiers échanges électroniques en Asie après être monté de 3,1% à New York.
Son demi-frère Salmane lui succède
Le roi sera enterré vendredi après les prières de l'après-midi et les citoyens seront invités à prêter allégeance au nouveau roi et au prince héritier au palais royal, a ajouté la déclaration officielle sur la disparition du souverain.
Son demi-frère Salmane, âgé de 79 ans et qui avait été nommé prince héritier en juin 2012, lui a succédé sur le trône. Et Moqren, demi-frère d'Abdallah, est devenu prince héritier, a précisé le communiqué du palais. Le prince Salmane Ben Abdel Aziz bénéficie d'une réputation de probité et est considéré comme un arbitre respecté au sein de la famille royale.
Ces derniers temps, les apparitions publiques du roi étaient devenues de plus en plus rares, et il se faisait régulièrement représenter par le prince Salmane Ben Abdel Aziz, comme lors du dernier sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) début décembre au Qatar. Le prince Salmane cumulait également les fonctions de ministre de la Défense depuis octobre 2011.
Abdallah a certes gardé la première puissance pétrolière mondiale à l'abri des crises du monde arabe, mais a déçu les attentes des réformateurs, notamment sur la place de la femme dans la société. De fait, il s'est souvent trouvé tiraillé entre les ailes libérale et conservatrice de la famille royale, ce qui a certainement paralysé son action.