vendredi 17 juillet 2015

Mohamed ZEINA : DE LA CHAMBRE DES DEPUTES DES COMORES AU SECRETARIAT GENERAL DU C.R.I.F.


En cette fin du mois sacré du Ramadan, ma pensée va à celui qui, il y a une vingtaine d'années a permis à la France d'harmoniser les dates du début et de la fin du mois sacré des musulmans, mettant fin aux multitudes de fêtes. Entre l'Aid des Algériens, incarnée à l'époque par la Grande mosquée de Paris, l'Aid des Marocains incarnée par l'UOIF et les autres qui s'alignaient sur leurs pays d'origine, le désordre était flagrant.

En 1991, Michel Rocard, Premier Ministre de la France, considérant l'importance de la question des cultes dans la société française, a décidé de créer le CORIF (Conseil de Réflexion sur l'Islam en France). Cette structure est placée sous la présidence du Ministre de l'intérieur. Le secrétariat général est confié à Mohamed ZEINA.

Cet autodidacte, qui ne doit sa carrière qu'aux concours internes de la fonction publique, était cadre au ministère de l'intérieur, chargé de la direction internationale de la sécurité civile. Il coordonnait les aides françaises et l'envoi du personnel de la sécurité civile, partout où il y avait des cas de calamités. Aujourd'hui à la retraite, il aura marqué cette nouvelle responsabilité par la création de la marque Halal en France, l'introduction des repas Halal dans les cantines scolaires, le quatrième repas halal pour les militaires.

Il a réussi à sauvegarder les bonnes relations entre la France et l'Algérie sur la question de la gestion de la mosquée de la Place Monge. En effet Paris a signé avec ce pays, en 1946, une convention qui lui confère la nomination des recteurs.

Mohamed Zeina, est un des députés comoriens, qui, le 6 juillet 1975, ont voté l'indépendance des Comores. Après le coup d'état du 3 Août 1975 il se démarquera de ses amis du parti Vert, parce qu'ils ont refusé de suivre ses recommandations pour arrêter Ali Soilihi à son retour de France. Il devient directeur de cabinet de Salim Hadj Himidi au ministère de l'intérieur et de la décentralisation en 1976. Après la dissolution du gouvernement qui a vu la disparition des ministères, il quittera les Comores en même temps qu'Ali Mlamali, pour Madagascar, avant de regagner Paris en 1977. Une fois en France, il a sollicité et obtenu sa réintégration à la fonction publique en qualité d'administrateur civil, par décret du premier ministre Raymond Barre, fonction qu'il a occupée aux Comores, avant de devenir député en 1968.

Son action au sein du CORIF, sous l'égide de Pierre JOXE, puis de Paul QUILES lui a valu la reconnaissance du Président français François MITTERRAND. En janvier 1992, lors d'une conférence au centre des Hautes Études sur l'Afrique et l'Asie Moderne à Versailles, il a esquissé à travers l'exemple des Comoriens de France, les bases de ce que les autorités françaises devaient éviter pour ne pas sombrer dans l'islamophobie alors même que la Révolution était en cours en Iran et que la guerre du Golf se profilait à l'horizon. Il a dit en substance : « ... l'islam, l'une des grandes religions qui a contribué aux progrès de la science, de la technique, de la civilisation et de l'humanité, qui apparaît aujourd'hui comme synonyme de fanatisme, de ferment d'instabilité politique et de régression sociale. Cette vision réductrice et potentiellement mobilisatrice, altère bien évidement l'image de l'immigration en France, qui, je vous le rappelle regroupe 3,5 millions de musulmans ».

Cette approche lui vaudra auprès de ses amis du RPR, dont il fut membre du bureau politique et membre fondateur, un certain isolement. Ceci, d'autant plus, qu'il habite dans le département des Hauts de Seine dont Charles PASQUA, est le patron. Pour mémoire, c'est ce Charles PASQUA qui, avec Pierre MESSEMER, Bernard PONS sous la houlette de Michel DEBRE, animaient le lobby anti-Comores et partisans très actifs du démantèlement des Comores.

De la confiance tissée avec la présidence de la République française, il sera son émissaire attitré dans plusieurs pays du Golf.

Convaincu du bien- fondé du rôle des musulmans en France, MITTERRAND choisira la ville, où il a été longtemps Maire, Château Chignon, pour abriter l'Institut Européen des Hautes Études des Sciences Humaines, seule école à former des Imams en France. C'est à Mohamed ZEINA qu'est revenu l'honneur de présider la cérémonie d'ouverture, rehaussée par la présence du Grand Moufti du Quatar, Abdallah Khardaoui et du ministre saoudien des universités, Mouhsine Tourqui. L'Afrique noire était représentée par nourdine Mohamed Toiouilou et Mohamed El Kabir.

En 1993, la France le désignera comme Chef de Délégation, à la place de Rollad Dumas, ministre des Affaires étrangères, à la Conférence sur l'Art Musulman organisé par le gouvernement comorien et l'ISESCO à Moroni sous la présidence de Said Mohamed Djohar.

A son retour, alors que les méfaits de l'instauration du visas Balladur, commençait à se sentir, Mitterrand décide de lui proposer comme Préfet de Mayotte. Une manière de lui mettre en pot à faux avec ses amis du RPR, notamment Charles PASQUA qui était son patron au ministère de l'intérieur. Lors d'un échange de vue sur la question avec Bernard BOUQUET chargé des collectivités, Mohamed ZEINA évoqua qu'il ne pouvait accepter ces fonctions car il fut député des Comores au moment de la proclamation de l'indépendance et que Mayotte en fait partie. Colère de PASQUA pour ce rappel l'ordre, mais satisfaction au fond, car il lui a tendu une perche pour s'opposer à la nomination. Il justifiera son refus auprès du Président, par un manque budgétaire. Mitterrand, non convaincu de la raison évoquée, lui a nommé Préfet Hors Cadre.

Si son œuvre au sein du CORIF est peu connu des Comoriens, il est pour les Musulmans de France, une référence en la matière, depuis son discours au premier rassemblement de l'UOIF au Bourget où il remplaçait le ministre de l'intérieur français Paul Quilès.

Il a annoncé :
- la création des organisations auprès des mosquées de Paris et Lyon, certificatrices de la viande Halal pour financer les lieux de cultes musulmans en France et leur fonctionnement,
- la création de carrés musulmans dans les cimetières de France,
- la présence d'imams à Météo France pour déterminer le début et la fin du ramadan.
- L'obligation pour les Imams venus de l'étranger de parler français.

Il était accompagné à ce grand rassemblement par d'autres personnalités du CORIF comme l'Ambassadeur d'Algérie en Arabie Saoudite, M.Tajine Adame, le colonel Chabaga de Villeurbanne, M. LEMON directeur de la caisse de dépôt et consignation et Mohamed Halil Moufti de Marseille.

Lorsque les éditions Rameau ont invité Ahmed DIDATE, un sud africain, pour une conférence à Paris et que PASQUA l'a expulsé à son arrivée à Roissy, alors qu'il avait un visa, Mohamed ZEINA a exigé et obtenu du gouvernement français, des excuses à son endroit et au gouvernement sud africain désavouant ainsi l'excès de zèle du ministre PASQUA.

Après les événements de janvier 2015, l'actuel ministre Bernard Cazeneuve, l'a reçu pour une audience de près d'une heure, afin de réexaminer les voies et les moyens, de remettre à plats ses recommandations abandonnées par la droite, au moment où Nicolas Sarkozy a décidé de dissoudre le CORIF pour le remplacer par le Conseil Français du Culte Musulman. Au cours de cette rencontre la question de la pratique par la communaute comorienne, a été évoqué et un message particulier a été adressé à la communauté comorienne.

A tous les Musulmans de France, des Comores et du monde, bonne fête Aïd El Fitr. Que cette fin du ois de Ramadan ouvre de nouvelles perspectives pour la paix en France et dans le monde, que la cohésion soit la règle dans une société française apaisée dénuée de ces fondamentalistes qui poluent la bonne marche de la société.

Paris le 16 juillet 2015



Etats-Unis: Obama veut faire de la fin du ramadan un jour férié dans les écoles





Barack Obama a souhaité ce jeudi aux musulmans un "Joyeux Aïd", en référence à la fête de l'Aïd el-Fitr marquant la fin du mois du jeûne du ramadan et que le président américain veut voir devenir un jour férié pour les écoliers de son pays.
"Un jour férié est un moyen de rappeler à tous les Américains qu'il est important de respecter toutes les croyances et religions", a affirmé Barack Obama dans un communiqué louant l'initiative de la ville de New York d'ajouter deux fêtes musulmanes aux jours de congés dans ses écoles.
Une reconnaissance de la diversité
A partir de la rentrée prochaine, la décision prise par le maire Bill de Blasio en mars sera mise en place et les écoliers n'auront pas classe pour l'Aïd el-Fitr et pour l'Aïd el-Kébir (ou Aïd al-Adha), la fête du sacrifice. Cette décision "est une reconnaissance de la diversité et du caractère inclusif qui ajoutent à la richesse de notre nation", a souligné Barack Obama.
Le président avait invité en juin plusieurs musulmans à la Maison Blanche pour partager le repas de l'iftar, qui marque la rupture quotidienne du jeûne. Durant le ramadan, mois de piété et de prières, les fidèles musulmans s'abstiennent de manger, de boire et d'avoir des rapports sexuels du lever au coucher du soleil.

mardi 14 juillet 2015

Il était une fois un Mamadou qui rêvez de devenir Calife! Hélas, il faut rendre des comptes!


L’État Comorien est en faillite!

Une vérité de La Pallice! Certes, mais dites nous qui est responsable de cette faillite?Connaissez-vous Mohamed Ali Soilihi Mamadou? Non, nous lisons des informations le concernant, avez-vous des informations sur cet individu? Oui, mon cher Ali, il est l'exemple vivant de ce que sont tous les hommes politiques que nous avons eu depuis plus de quarante années d'indépendance: écoutes et tu comprendras:

Depuis plus de trente ans , Mohamed Ali Soilihi Mamadou a été de tous les gouvernements et à occuper des postes ministériels, aujourd'hui il est devenu le tout puissant Ministre de l'économie et des finances de l'union des Comores, Vice-Président , du Gouvernement de Ikililou. Il ne se passe pas une année sans que nous apprenions de diverses sources les coups tordus que ce prince de l'arnaque met en musique pour ses besoins personnels, essayons d'y voir clair!

les problèmes en suspens sont nombreux: énergie, les arriérés de salaires, les routes impraticables, l'état en démembrement des hôpitaux du Pays,la déscolarisation importante qui sont de la responsabilité de cet individu, mais là nous ne voyons que ce qui ne bougent pas, qui sont à l'abandon, voyons maintenant ce qu'il a fait et vous constaterez que vous n'êtes rien à côté de ses intérêts, voyez-vous il se présente, il ose le faire, à l'élection de la Présidence de la République de l'Union des Comores.

Auparavant, demandez-lui qu'il vous présente son bilan, il faut qu'il se rende compte que la population est angoissée,que couve en elle la colère,que la confiance est nulle envers son action. Il a été un Ministre de la période de Sambi, nous en parlerons un peu plus loin, mais si nous savons qu'actuellement l'Ayatollah des comores ne peut se présenter à cette élection, connaissant la ferme volonté de ces Sambistes pour reprendre le pouvoir, nous nous attendons à tout, et notre action a pour but de disloquer, ce plan de sécession , qui certes sera plus difficile à mettre en place, car les temps changent et la mondialisation en ce domaine de développement permettent de poser rapidement les jalons pour rendre tous actes de ce genre illicite et sans avenir.Mais quant on est averti, on peut prendre ses précautions.

Le 8 janvier 2013, les parents d'une jeune fille âgée de 13 ans, se plaignent auprès des forces de l'ordre, concernant l'enlèvement et la séquestration dans une maison appartenant à un ami de notre Mamadou. Et le suspect décrit par l'enfant est le vice président , chargé du Ministère des finances, de l’Économie, du Budget, de l'investissement , du commerce extérieur et aussi de la privatisation Monsieur Mamadou, oui vous lisez bien notre Mamadou est pris dans les filets d'une sordide histoire de pédophilie. Imaginez la suite, cette brave famille dont le père est un Pompier face à cette redoutable vérité. que fait-elle, conseillée par des anciens, elle en parle à qui, devinez? vous donnez la langue au chat? Oui! Bon à Monsieur le Directeur de Cabinet, chargé de la défense Monsieur Hamada Madi Bolero! Vous connaissez la suite: silence et un peu de pression et on oublie....Malheureusement pour ces deux pitres de la politique, la presse internationale et les blogs privés ont tous donnés la même version et la pédophilie fait partie des délits avec le terme :crime ce qui veut dire que la Justice peut agir encore pendant fort longtemps, d'autant plus qu'il semble que cet homme n'a pas terminé sa descente dans l'horreur, nous vous laissons lecture d'une information donnée par un blogueur comorien ces derniers jours :" Mohamed Ali Soilihi surnommé Mamadou, serait un homme très courtisé par les jeunes filles à Anjouan: durant son séjour à Anjouan ces derniers temps, il aurait donné un rendez-vous à deux jeunes filles à l'hôtel AL-AMAL. Mais les problèmes commencent à leur sortie de la chambre, quelques temps plus tard. selon des témoins présents à l"hôtel les deux jeunes filles auraient alors commencé à se disputer très violemment.Une dispute que les gardes de corps du Vice-Président , n'auraient pas réussi à maîtriser et la gendarmerie aurait ainsi été appelée en renfort.Après avoir été embarquées par les forces de l'ordre pour aller s'expliquer à la gendarmerie , le vice-président Mamadou aurait lui même appelé les responsables de la gendarmerie pour faire relâcher ces deux jeunes filles et leur éviter un interrogatoire qui aurait pu être embarrassant pour notre élu." Maintenant savez-vous quel était l'âge d'une jeune fille: tout juste 16 ans! Alors, on ouvre le fichier national des pédophiles aux Comores! Et cet individu vient encore demander aux Comoriens de lui faire confiance!

Connaissez-vous cette adresse: 24 rue de Trachel à Nice, c'est l'adresse d'un très beau duplex T5, d'une valeur de 580.000 euros . Propriétaire Monsieur Mohamed Ali Soilihi dit Mamadou, oui vous lisez bien pour votre compréhension cela fait 286 millions de Francs Comorien. Question on veut connaître le montage financier!

Le Vice Président en charge de l'énergie monsieur FOUAD MOHADJI et notre bien heureux grand argentier ont un sérieux différent, pourquoi? Vous vous rappelez notre précédent blog où nous vous avons parlé de cette histoire rocambolesque de BOULE MINING GROUP, un scandale financier qui est encore en suspens et que IKILILOU devra d'une façon ou d'une autre s'occuper: figurez-vous que pour percevoir une commission de plusieurs zeros, notre Mamadou a pris en charge la signature d'un contrat de recherche pétrolière alors que ce n'est absolument pas dans ses attributions! L'argent perçu, le gouvernement annonce à la Société BOULE MINING Group, que le contrat est caduque! vous devinez qui va payer? et notre Mamadou en grand prédateur pour éviter de rendre des comptes essaie de tromper les Citoyen. Mais c'est fini, les veilleurs et sentinelles sont maintenant à vos trousses, on va bientôt s'amuser!

Monsieur Mohamed DAOUDOU ALIAS KIKI, Directeur général des douanes, accuse ses supérieurs de détournements! Le même directeur fier de son travail et celui de son équipe annonce qu'en 2009 12 milliards de francs comorien de recettes ont été effectuées! où sont- elles? Mamadou on va savoir, car figurez-vous que lorsque AZALI, mon Colonel adversaire certes mais pas mon ennemi, a quitté le palais présidentiel pour y laisser la place au grand SAMBI, il nous a été donné les chiffres des fonds laissés: lisez et admirez: 450millions de francs comoriens de taxes uniques sur le riz, 623 millions de francs comoriens de taxes sur les hydrocarbures, 400 millions au titre du fonds sur l'énergie, 2 milliards de francs comorien à titre d'avances et statutaires et un milliard 500 millions d'IBD de la SCH et de comores telecom.

Nous ne voulons pas ici faire les louanges d'AZALI mais mon cher Mamadou à côté de vous c'est un vrai gestionnaire, nous nous sommes renseigné: la PAIX retrouvée, c'est lui! les routes bitumées c'est lui! les nouveaux pavillons de l'hôpital ELMAAROUF,c'est lui! les centrales électriques c'est lui! le téléphone portable c'est lui! l'université c'est lui! le versement des salaires c'est lui!

Allons Mamadou, retirez votre candidature, vous risquez à vous moquer de la sorte de connaître de véritables tribulations, rentrez chez vous et que l'on ne vous entende plus , ce serait une sagesse qui certes ne fera guère plaisir à vos acolytes mais croyez nous ce serait pour vous un geste vers le pardon de vos concitoyens.

  Par Philippe Divay
club médiapart

lundi 13 juillet 2015

Handouli : un acte irréfléchi



DÉBAT ET OPINION: HANDOULI, UN ACTE IRRÉFLÉCHI




Les personnes, qui ont volontairement mis le feu à des gros engins de la société Colas à Handouli, ont commis une faute lourde de conséquences.
Elles doivent être jugées et punies


Primo, dans un pays civilisé, les litiges se règlent devant les juges et non pas par le feu. Secundo, rien n’est plus nuisible à notre économie que de détruire volontairement les équipements des quelques entreprises qui opèrent chez nous. Tertio , cela peut écorner durablement l’image de notre pays dans les milieux d’affaires…


Tous les acteurs nationaux doivent donc condamner cette action irréfléchie. et stupide.


Cela dit il est vrai que beaucoup Comoriens pensent, et non sans raison, que la société française se comporte comme au bon vieux temps de la colo.
En violation de nos lois, elle a passé un petit accord en cantimini pour extraire de notre sol des roches dont la valeur n’a pas été fixée par des experts agréés et les exporter au Mozambique sans que les scientifiques comoriens, les écologistes, le gouverneur de la Grande Comore , les élus locaux , les propriétaires des parcelles concernées, les économises n’aient leur mot à dire.. Et cela sans la moindre étude d’impact accessible malgré la loi qui l'exige.


Mais il aurait fallu affronter Colas devant les juges avec des arguments, des faits, des chiffres, nos lois.


Maintenant, il faut savoir faire la part la des choses : les puissantes entreprises n’ont pas vocation à faire œuvre de charité. Elles visent le plus de profits possible parfois au détriment des intérêts et des valeurs populations riveraines à leurs activités.


Il appartient alors aux autorités étatiques de servir de rempart, de réguler, de protéger les populations contre les appétits aiguisés . D’où la nécessité d’un leadership national fort, éclairé et moral .


Si en la matière, l’Etat avait été plus soucieux des intérêts des populations de cette zone, une poignée de personnes n’auraient jamais pu brader notre patrimoine.


Et c’est précisément parce que dans ce dossier, l’Etat est resté sourd aux alertes des citoyens que ces malheureux ont été conduits à commettre une faute impardonnable qui va sans doute briser leur vie.


AMj

Nourdine Bourhane et Mohamed Ali Soilih alias Mamadou sont les Responsables de la situation qui affecte les habitants de Vanamboini !


Nourdine Bourhane et Mohamed Ali Soilih alias Mamadou sont les Responsables de la situation qui affecte les habitants de Vanamboini !Nourdine Bourhane et Mohamed Ali Soilih alias Mamadou

Envoyer l'armée contre une population civile est un acte de guerre de surcroît disproportionné et criminel. Il faut en finir avec cette loi de la jungle où les plus forts écrasent les autres. La population de Voinamboini est dans son plein droit de s'opposer à cette exploitation abusive et illégale.

Oui cette exploitation est illégale par le fait que la vente magouilleuse n'est pas conforme à la procédure de la dite vente. En effet, dans notre pays comme partout d'ailleurs, il est obligatoire de faire des études préalables de sous sol et des fouilles archéologiques avant de vendre pour exploitation de terrain à fortiori à une société étrangère qui exporte directement nos matières premières. Après les études scientifiques dans les fouilles archéologiques, le contrat doit faire l'objet d'une loi soumise au parlement avec les conclusions détaillant les études faites et les finances exactes que l'opération va rapporter à la nation.

Si aujourd'hui, la population de Vanamboini se trouve menacer, c'est parce qu'il y a un contrat qui vient d'être signé par le Vice-président chargé du Ministère de l'Aménagement du Territoire , des Infrastructures , de l'Urbanisme et de Habitat qui octroie à la société COLAS le droit exclusif d'extraire et de disposer de tous les matériaux techniquement et économiquement exploitable sur le site dit Handouli , avec l'apport du Vice-président en charge des finances, Mohamed Ali Soilih alias Mamadou qui est récidiviste dans ce genre de magouilles .

Ces deux vice-présidents ont engagé le gouvernement dans cette malheureuse aventure sans tenir compte de deux choses .

Premièrement, pour établir un tel contrat, il fallait procéder à une étude préalable sur ces gisements qu'on vient de céder à COLAS. Comment ils pourraient décider arbitrairement d'accorder à COLAS de transpercer notre sol jusqu'à 80 mètres de profondeur et prendre tout ce qu'elle va trouver et exporter tout, sans aucune étude ? De l'aberration, bien sûr.

Deuxièmement , selon notre Constitution , tout contrat de ce genre doit faire l'objet d'une loi. Or, l'Assemblée nationale ignore l'existence de ce contrat. C'est le même drame qui nous est arrivé avec Boule Mining Groupe , dont aujourd'hui, les Comores dépensent des centaines des millions de francs comoriens pour payer des avocats après avoir été traînées en justice devant la Cour d'arbitrage située en Angleterre. Tout seul avec ses complices, Mamadou a usurpé la signature de son collègue, Dr Fouad Mohadji en voyage à l'étranger pour signer vite ce contrat dont aujourd'hui ce sont les contribuables comoriens qui paient ce que Mamadou et ses complices ont touché comme pot de vin . Et personne n'accompagne aujourd'hui, la déclaration du vice-président Fouad qui exige une enquête parlementaire dans cette affaire Boule Mining Groupe.

Autrement dit , ce même Mamadou a déjà abrégé la procédure d'octroi de contrat de nos gisements pétroliers très vite pour pouvoir doubler Fouad Mouhadji Ministre Responsable de l'Energie et a fait une vente illégale qui nous coûte aujourd'hui un procès aux conséquences énormes sur notre pauvre petit budget des fonds publics.

Aujourd'hui, ces deux vice-présidents refont la même vente express méprisant la procédure pour pouvoir cacher le vrai prix et ainsi déclarer ce qu'ils veulent et volent la plus grande partie. Ce contrat de bail a été établi sans respecter les procédures normales , sans que le Gouverneur de l'Île Autonome de Ngazidja Mouigni Baraka Said Soilih soit tenu informé , ce qui est contraire aux dispositions de notre constitution . De même cet accord avec COLAS est en violation des textes en vigueur en Union des Comores , relatifs à l'environnement et à l'exploitation des carrières .

En foulant au pied la procédure légale de ces genres de transactions, l'Autorité Comorienne qui a signé ce contrat de bail est en violation de la loi , camoufle le prix exact de la vente quitte à prendre le risque de vendre sans savoir autre richesse plus importe enfouie dans le sous sol. Et si en creusant, COLAS y découvre un gisement d'or ou de pétrole ou de gaz ? Ces ventes illégales et aveugles nous coûtent peut-être beaucoup plus que nous savons .

Dans tout ça , les Forces de l'ordre du régime d'Ikililou vont jusqu'à massacrer honteusement la population de Vanamboini dont le seul tord c'est de s'opposer à ce crime qui se commet chez eux. Les comoriennes et les comoriens et plus particulièrement ceux de Ngazidja aujourd'hui doivent savoir que le pays est assiégé par des voyous qui le vendent sans état d'âme pour se garantir des ressources financières tout de suite et au delà de leur mandat.

Allons nous rester les bras croisés et les laisser faire sans rien faire ? En sachant les détails de ces crimes, allons-nous regarder en toute lâcheté et trouver le courage de nous regarder dans une glace ? TROP C'EST TROP ! Ces bandits jamais jugés ni punis ni même pas inquiétés ne s'arrêteront pas à Vanamboini mais vont sans doute recommencer encore et encore. Personne ne pourra dire qu'il ne savait pas.

Soyons cohérents avec nous-mêmes et regardons en face la vérité. Si nous sommes arrivés devant cette situation qui affecte les habitants de Vanamboini, c'est parce que deux hommes , le premier s'appelle Nourdine Bourhane , Vice-président chargé du Ministère de l'Aménagement du Territoire , des Infrastructures , de l'Urbanisme et de Habitat , et le second Mohamed Ali Soilih alias Mamadou , Vice-président en charge des finances , ont voulu ce contrat sans tenir compte de tous ces paramètres. Cette situation n'est pas descendue du ciel et elle a des origines.

Nourdine Mohamed Ali

La fin de l'exploitation du peuple de Ngazidja s'annonce imminente : dites enfin adieu au pacifisme grand comorien


La fin de l’exploitation du peuple de Ngazidja s’annonce imminente : dites enfin adieu au pacifisme grand comorienCe que les autorités de ce pays nous font endurer depuis les temps, exige de nous une réaction immédiate, pour libérer le peuple de Ngazidja longtemps utilisé pour enrichir les destructeurs de notre destin. Le vice-président Mamadou a franchi la ligne rouge et ensemble, descendons dans la rue pour arracher notre liberté. Cet homme qui, depuis 1978 est au cœur des affaires de l'Etat, a commis l'irréparable et nous devons tous le juger. Et ce jugement n'est possible que lorsqu'on descend dans la rue, à l'instar de nos frères et sœurs Arabes et Africains , qui, avec courage et persévérance, ont chassé du pouvoir les diables , et aujourd'hui, aspirent à vivre une vie meilleure.

A Vanamboini où Mamadou et ses complices ont sacrifié nos gisements en signant avec Colas un contrat voyou, qui, aujourd'hui, expose notre île de Ngazidja à un danger que nous tous voyons venir, notre devoir est d'aider et d'accompagner nos sœurs et frères, aujourd'hui chassés de leur village parce qu'ils ont osé dire stop à cette mascarade. Nous tous, sommes complices car c'est le moment ou jamais de marquer sur nos visages '' nous sommes tous Vanamboini'', envahir les rues de la capitale pour demander le départ de ces hommes et femmes qui sont à l'origine de nos malheurs. Nous déplorons cette naïveté d'une armée nationale, qui accepte d'obéir aux injonctions de ces traitres de la nation. Les militaires qui, depuis vendredi commettent l'irréparable à Vanamboini seront traduits tous devant une justice populaire car on a compris que les Wangazidja sont déterminés à mourir pour la défense de leur environnement.

L'arrestation du président de l'association des consommateurs, une manière de faire peur au peuple de Ngazidja, ne fera reculer d'un pas, toutes et tous, déjà prêts à manifester à Moroni lundi prochain pour exiger le départ de Mamadou et l'ensemble du gouvernement. Finies les intimidations car on aurait peur de ne pas mourir alors qu'on est déjà mort il y a longtemps. Ne soyons pas naïfs en acceptant cette tradition qui nous impose le silence pendant le mois de ramadan, car ceux qui devraient l'observer et en particulier les autorités nationales, ont ouvert le feu à Vanamboini et ont fait rendu le village inhabitable. Comment vous pouvez comprendre qu'un vendredi du mois sacré de ramadan, on fait partir tout le monde et la prière du vendredi n'ait pas lieu ? Voyez-vous, c'est une forme de terrorisme, et si aujourd'hui, on ne réagit pas, croyez-nous, notre mort sera effective.

Notre pays est vendu par cette bande de voyous, et pendant que tout parte, on est resté les mains croisées, noyé dans une forme d'impuissance qui nous fera rentrer tous dans l'enfer. Nous aurons beau à crier et à envahir la toile pour verser nos larmes, mais rien ne s'arrangera tant qu'on ne prenne pas notre destin en main en déclarant cette révolution qui reste notre dernière alternative. On le dit haut et fort à qui veut l'entendre que la révolution s'impose, et celles et ceux qui pensent que c'est à travers facebook que la solution viendra, se trompent. Cette masturbation intellectuelle est une fuite en avant, alors unissons-nous tous ce lundi pour exiger le départ des traitres de la nation.

Vous verrez à travers cette image qui caractérise la gourmandise de cet homme (Mamadou) qui ne pense qu'à remplir des mallettes d'argent pour son bien et celui de sa famille. Et pendant qu'il vole à l'Etat, avec ces contrats fantômes, les Wangazidja se bousculent dans des réunions inutiles pour parler des présidentielles de 2016. Détrompez-vous, ces élections ne sont qu'un moyen pour ces gens qui nous volent chaque jour d'arriver au pouvoir pour nous massacrer après. Alors, oubliez ces élections et vive la révolution.

Mamadou Hamada Youssoufa

Contrat de Handouli






dimanche 12 juillet 2015

TRAITES RELATIFS A LA COLONISATION DES COMORES


Avril 1841 – Janvier 1892



INTRODUCTION

L’analyse des mobiles profonds de la pénétration européenne dans le continent africain reste un grand sujet de controverses: recherche de matières premières, de zones d’influence, missions civilisatrice, humanitaires etc. Aux Comores l’implantation française d’abord à Mayotte et progressivement sur l’ensemble de l’archipel répondait incontestablement à des préoccupations à la fois stratégiques, économiques et politiques.

Pour prendre possession des quatre îles, les colonisateurs se sont employés à obtenir des princes locaux, au pouvoir contesté, des traités de vente, d’annexion ou de protectorat. La population indigène dépossédée de ses terres s’est, à maintes reprises soulevée pour rejeter ces traités notamment ceux signés entre DJOUMBE FTIMA et LAMBERT à Moheli, entre SAID ALI et LEON HUMBLOT à la Grande Comores.

A Mayotte, c’est avec un prince malgache usurpateur ANDRIANATSOLI que le représentant de la France PASSOT signe le traité d’annexion. A Anjouan, le traité de protectorat est signé avec un vieux sultan : ABDALLAH III atteint d’une cécité et ruiné par une longue guerre qu’il mène à l’aide d’une armée d’esclaves appelés les WAMAKUWA contre son frère l’Emire MOHAMED lequel est soutenu par l’aristocratie foncière de l’île. A Mohéli, le traité de protectorat est passé avec le Conseil de ministres en l’absence d’un pouvoir régulièrement constitué. A la grande Comores, la France signe le traité de protectorat avec le sultan SAID ALI qu’elle vient de réinstallé elle-même au pouvoir après une guerre meurtrière contre MSAFUMU .

Ces principaux textes sont inaccessibles au public des Comores parce que gardés dans des dépôts d’archives à l’étranger. Leur publication permettra peut-être à chacun de se faire une idée de la colonisation dans notre pays.

ALI MZE

Libéré de garde à vue – empêché de manifester


Le contrat de bail et les traités coloniaux
24h de garde à vue
Un interrogatoire de 5 questions qui s’est éternisé pour cause d’un ordinateur poussif. Mahamoudou Ali Mohamed, directeur de CBE, a subi le même traitement. Les gendarmes étaient très corrects. Les locaux de la Brigade de Recherche de la gendarmerie seraient promis à une très prochaine rénovation (comprenez entre demain et 2025). Prions pour le personnel qui devrait porter des casques sous les plafonds et les poutres qui tombent en morceaux.
Tahamida m’a amené « Briser la Spirale des conflits » avec le sous-titre Guerre civile et politique de développement de la Banque Mondiale et La Petite Roque, un recueil de nouvelles de Maupassant, que je lisais très paresseusement ces derniers jours. Maupassant est souvent plus journaliste qu’écrivain mais il reste un des meilleurs, à travers son inventaire des moeurs de la deuxième moitié du 19ème siècle en France, pour qui cherche à comprendre les us et coutumes des Français du 21ème siècle. Le truc de la Banque Mondiale, publié dans la collection Nouveaux Horizons se veut un outil de réflexion à l’attention des professeurs, des chercheurs et des étudiants ….et tous ceux qui s’intéressent à l’économie et à la politique des pays en voie de développement ». Ouais. Ça se lit en garde à vue, mais pour la réflexion il doit y avoir mieux.
Les gendarmes faisaient justement de leur mieux pour trouver des questions et ne pas décevoir les très hautes autorités qui leur avaient ordonné de nous priver, Mahamoudou et moi, du plaisir de passer le samedi à faire les soldes de la fin du ramadan. La Brigade de recherche ne dispose pas de connexion internet, les Officiers de police judiciaire ne bénéficient pas d’allocation pour la 3G, il y avait zéro copie-papier de mes articles et posts publiés sur internet sur la base desquels les commanditaires de ma garde à vue, jugeaient mon influence incommensurable sur la population. Dites ça à Irasi, à mes enfants et à mes neveux.
J’ai réaffirmé ma conviction que le contrat-bail sous conditions suspensives qui donne Handuli à Colas est un héritier des traités coloniaux signés volontairement ou imposés au Sultans Said Ali (Ngazidja) Adrian Souli (Maore) Abdallah bin Sultan Salim (Anjouan) et la reine Djoumbe Fatima (Mwali) voir mon site perso – où vous trouverez aussi d’autres documents sur Handuli et relisez mon post « A qui profite la violence »
A 11h – Pile poil, le Colonel Chigou, commandant de la gendarmerie nationale est venu, en grande tenue blanche (du dimanche ?) nous signifier notre liberté. Le commandant de la brigade nous a dit de manière moins solennelle que nous étions invités à revenir le lundi matin à 8h-9h. L’heure du sit-in contre maesha madziro place de l’indépendance. 


SAID MCHANGAMA

mardi 7 juillet 2015

Orgueil quand tu nous tiens !


Ari gavo yasuhenda amwa la cérémonie de célébration de l'indépendance des Comores ba ari wadja unda invitation d'honneur. Et si on ne s'y rend pas en tant qu'invité d'honneur, on ne peut pas s'y rendre en tant que citoyen?
Ça me fait penser à une histoire, alors que le président AA Sambi était au pouvoir, lors d'une célébration comme celle d'aujourd'hui, un autre ancien chef d'état a été écarté exactement comme aujourd'hui (un sage comorien a dit "zoso liva unu").

 Est ce que aux yeux du mollah Sambi l'ex président Azali Assoumani n’était pas un président?
Pourquoi le 06 juillet 2006 et le 06 juillet 2007 le président Azali n’était pas invité à la cérémonie officielle pour la fête de indépendance et sa n'a pas fait un tollé?
Pourquoi ce deux poids et deux mesures
 À l'époque, il n'y a eu aucun scandale. Ceux-là mêmes qui ont perdu le sommeil aujourd'hui ont dormi paisiblement à l'époque. Comme quoi...
Sha nidazo ba mina gozi bi!


MANIFESTE DU MOUVEMENT NARILAMHE


Le Mouvement citoyen NARILAMHE a tenu une conférence de presse ce matin à Moroni. Il a diffusé son manifeste que je publie intégralement ci-dessous

RILAMHE est un mouvement citoyen pour le réveil de la nation comorienne. RILAMHE est lancé à l’occasion du 40ème anniversaire de l’indépendance du pays.

PREAMBULE

Le constat est amère. Après quarante ans d’indépendance, le pays se trouve dans une situation lamentable :
- L’indépendance est inachevée, MAORE s’est encore éloignée de l’Union
- L’unité nationale est menacée par un séparatisme insulaire virulent devenu le pain béni des populistes de tout bord
- L’enseignement public est sinistré à tous les niveaux et laisse à désirer
- Le système de santé est défaillant et les voyages sanitaires se multiplient
- La justice est quasiment inopérante
- Les services publics (électricité, eau, télécommunications, hydrocarbures,…) pénalisent la vie quotidienne des citoyens et des entreprises

LES RESPONSABILITES DES DIRIGEANTS

La responsabilité principale de cette situation doit être endossée par les régimes successifs qui se sont succédés à la tête de l’Etat depuis 1978. Les dirigeants du pays ont subi les diktats de la France, tourné le dos a tout sentiment patriotique et sombré dans une corruption à grande échelle qui a ruiné le pays. Cette démission nationale, cette irresponsabilité et cette veulerie s’expriment dans les pseudo programmes de développement du pays élaborés par le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et l’Union Européenne sans une participation décisive des forces nationales.

LES RESPONSABILITES DE LA NATION

L’adage dit : « les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent ». La responsabilité qui incombe à chacun de nous et à nous collectivement est lourde. Elle tient en un mot : démission. Elle s’explique par l’attitude inqualifiable des dirigeants qui « divisent pour mieux régner » ; qui ont « normalisé » la corruption et le clientélisme. Elle s’explique aussi par les désillusions : on a cru à telle formation politique, à telle personnalité politique et les résultats ont toujours été catastrophiques. D’où un pessimisme fort qui assoit, qui rend passif à tous les malheurs qui s’abattent sur le pays.

NARILAMHE appelle à un nouvel éveil de la nation, accomplit le premier pas avec espoir. L’objectif est d’œuvrer pour que les nouveaux dirigeants qui seront issus des prochaines présidentielles soient d’un nouveau genre et ouvrent une nouvelle page au pays.

NOTRE ORIENTATION

• NARILAMHE va opérer durant les prochaines élections présidentielles avec pour objectif : contribuer à l’avènement à la tête du pays de citoyens responsables, intègres, patriotes, compétents, respectueux des libertés fondamentales du pays, du peuple et des citoyens.
• NARILAMHE se veut un instrument qui aidera les citoyens à effectuer le meilleur choix. Et à ce titre il s’adressera aux candidats, il organisera des conférences-débats et des meetings, il animera les réseaux sociaux et fera tout ce qui sera possible pour élever le niveau du débat électoral et peser sur les élections.
• NARILAMHE deviendra à l’issue des élections un OBSERVATOIRE CITOYEN s’exprimera dans le cadre d’un rapport annuel sur le degré de réalisation du programme électoral de l’équipe élue

NOS REVENDICATIONS IMMEDIATES

• Il n’est pas acceptable que la TOURNANTE soit limitée à trois îles sans une expression formelle des institutions du pays Cour Constitutionnelle, Assemblée Nationale. NARILAMHE s’adressera formellement à ces institutions et prendra toutes les initiatives qu’il jugera utile
• La TOURNANTE est dévoyée. Elle est réduite au règne d’une île. NARILAMHE demande que le rôle des Vice-Présidents soient valorisés puisqu’ils sont, eux aussi des élus et non des simples ministres que le Président ne peut pas renvoyer.

NARILAMHE souhaiterait au final qu’un CONGRES NATIONAL extraordinaire, rassemblant les élus de tous les niveaux, les organisations de la société civile et une délégation de Maore se tiennent avant les élections pour faire le bilan de la TOURNANTE

Pour tout contact

Nom - Prénom Portable Adresse électronique
Ahmed Thabit 333 12 05 Ahmed.thabit025gmail.com
Ibouroi Ali Tabibou 332 23 03 ialitabibouroi@yahoo.fr
Idriss Mohamed 333 53 25 idriss@comoresinformatique.com
Mansour Said 333 36 13 Manssourys04@gmail.com
Moindjie Ali 333 13 72
Mourchid Mohamed 337 18 57 Sgvp_mourchid@yahoo.fr
Saadi Nidhoim 331 24 82 Ali.mouzna@hotmail.fr

Moroni le 07 juillet 2015

Adresse du Président de la République à la Nation à l’occasion du 40ème anniversaire de l’acession du pays à l’indépendance

Adresse du Président de la République à la Nation à l’occasion du 40ème anniversaire de l’acession du pays à l’indépendance

- Comoriennes, Comoriens
-  Mes Chers compatriotes ;

Il y a exactement 40 ans, dans le bâtiment mythique sis à la place de l’indépendance, alors « Chambre des députés des Comores », une édifice qui renferme une partie essentielle de l’histoire politique de notre pays, que Feu Président Ahmed Abdallah Abdérémane, soutenu par les députés des Comores et tous les comoriens, proclamait unilatéralement, l’Indépendance de l’Archipel des Comores dans ses frontières coloniales, le 6 juillet 1975.

En tant que musulmans donc, les Comoriens savent la particularité d’un 40ème anniversaire dans une vie, et ceci quelque soit son contenu.

En effet, c’est dans la 46ème Sourate du Coran, Sourate AL AHQAF, au verset 15 qu’Allah nous informa, je cite : « Et Nous avons enjoint à l’homme de la bonté envers ses père et mère : sa mère l’a péniblement porté et en a péniblement accouché ; et sa gestation et sevrage durant trente mois ; puis quand il atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il dit : "Ô Seigneur ! Inspire-moi pour que je rende grâce au bienfait dont Tu m’as comblé ainsi qu’à mes père et mère, et pour que je fasse une bonne œuvre que Tu agrées. Et fais que ma postérité soit de moralité saine, Je me repens à Toi et je suis du nombre des Soumis ».

Comme vous le constatez, selon le Coran, notre pays a atteint ses « pleines forces » depuis ce 6 juillet 2015.

Certainement d’aucuns s’interrogent et se demandent :« 40 ans déjà » ? D’autres, par contre, trouvent ce parcours de quatre décennies, trop long !

Cependant une chose est sûre : en comparant les évolutions des autres pays du continent et dont l’indépendance est acquise dans la même période que nous, nous relevons des différences parfois énormes et constatons que notre pays accuse un retard considérable dans plusieurs domaines.

Ce déséquilibre en matière de développement, cette inégalité dans des domaines aussi variés qu’importants, est dû essentiellement aux choix approximatifs que nous avons opérés lors de prises de décisions face aux options pourtant riches et variées qu’offraient aux dirigeants que nous fûmes et que nous sommes, les conjonctures internationales.

Cela fut accentué surtout par le retard que notre pays a pris lorsque le monde entier subissait les conséquences géopolitiques de la fin de la guerre froide ainsi que lorsqu’il devait profiter des avantages des Nouvelles Technologies d’Information et de Communication.

C’est ainsi, Mes Chers Compatriotes, que nous ne pouvons pas nous contenter des nouvelles évolutions notables et palpables que connaît notre pays depuis son accession à l’indépendance, surtout en matière d’éducation donc de formation, dans la consolidation de l’Etat de droit mais aussi en diverses réformes impliquant nos institutions économiques et financières.

Aussi, nous ne devons pas considérer que le fait d’avoir réussi pour la première fois dans notre pays le parachèvement de la mise en place des institutions pour soutenir d’une manière efficace notre jeune démocratie, serait une source d’autosatisfaction !

Et enfin, s’il est vrai qu’aujourd’hui notre pays, grâce à une diplomatie offensive, est revenu dignement sur la scène internationale, il est aussi vrai que le chemin à parcourir pour que l’Union des Comores occupe d’une manière effective la place qui est la sienne dans le monde, reste long et difficile.

Voyez-vous, Mes Chers Compatriotes, nul n’a besoin d’être diplômé pour faire ce constat malheureusement amer de l’évolution de l’archipel des Comores depuis 40 ans !

Ne faudrait-il pas faire valoir des circonstances atténuantes mais également prendre en compte les conséquences de nos petites querelles qui ont souvent été les fondements de nos divergences dont la première victime fut notre pays et toutes les générations qui suivirent ?

Toutefois, Mes Chers Compatriotes, nous célébrons les 40 ans de l’Indépendance de notre pays et le 6 juillet 2015 constitue ainsi pour le peuple comorien, une occasion symbolique et exceptionnelle de commémorer dans l’Union, la Fraternité et la Solidarité, l’accession de notre pays à la souveraineté, le 6 juillet 1975.

La proclamation unilatérale qui consacra ce jour-là, l’indépendance des Comores, a été et reste un motif de légitime fierté pour le peuple comorien mais la célébration de ce quarantième anniversaire en ce 6 juillet 2015, doit être également, une opportunité, pour toutes les composantes de la société comorienne, de jeter un regard lucide sur le parcours de notre pays durant ce laps de temps.

Je suis certain que depuis une semaine, c’est ce que vous faites à travers les réseaux sociaux, dans les places publiques et jusqu’aux lieux de travail.

C’est pourquoi vous emboîtant le pas, je voudrais à cette occasion, tout d’abord rendre un hommage mérité, aux grands hommes d’Etat qui ont combattu avec détermination, pour la dignité du peuple comorien et qui ont su, avec intelligence et patriotisme, mener notre pays vers sa souveraineté internationale. Ainsi, au nom de la Nation, je salue avec grand respect, la mémoire du père de l’indépendance, Feu le Président AHMED ABDALLAH ABDEREMANE qui a proclamé l’indépendance des Comores et dont le charisme a galvanisé tous ceux qui, au risque de leur vie, ont œuvré avec lui, en vue de l’accession de notre pays à la souveraineté, le 6 juillet 1975.

Je salue les élus de la Chambre des Députés de l’époque, les leaders et les militants de la première heure de notre indépendance, les partis politiques et les mouvements de l’indépendance qui, à l’intérieur du pays et à l’étranger, ont su rendre irréversible, la marche de notre Nation, vers sa dignité.

Je m’incline devant ces Hommes et ces Femmes sans aucune autre référence que celle d’avoir combattu le colonialisme dans toutes ses formes afin que les générations suivantes que nous sommes, vivions dans la dignité.

Que les âmes de ces grandes figures de notre pays qui nous ont quittés, reposent en paix, et qu’Allah accorde une longue vie, dans la santé et le bonheur, à ceux d’entre eux, qui sont encore parmi nous.

Je saisis cette opportunité, pour exprimer la reconnaissance de la nation comorienne, à l’endroit de tous ses partenaires bilatéraux et multilatéraux, pour leur accompagnement multiforme, tout au long de ces quarante dernières années d’Indépendance.

Parmi ces grands amis des Comores, j’adresse une mention spéciale aux Nations qui ont immédiatement cru en notre capacité de réussir la libération de notre Peuple : il s’agit, et vous l’avez deviné, de la République Populaire de Chine, de la République Unie de Tanzanie, qui ont été des tous premiers pays à avoir reconnu notre indépendance.

Mes chers compatriotes,

La proclamation de l’indépendance de notre pays, le 6 juillet 1975, signifiait que la Nation comorienne, constituée de femmes et d’hommes libres, qui sont nés libres et qui devaient nécessairement le demeurer, avait pris la décision souveraine historique, de reconquérir ses droits légitimes, qui lui étaient déniés par le colonisateur, et de proclamer sa détermination à faire face, en toute souveraineté, à ses obligations. Durant ces quarante années d’exercice de notre souveraineté, notre pays a connu des déstabilisations parfois même sanglantes. Deux de nos Chefs d’Etat furent assassinés tandis qu’un troisième fut déporté. La mort subite d’un quatrième de nos Présidents a laissé les Comoriens très perplexes !

Notre pays a adopté cinq constitutions si nous faisons abstraction des multiples modifications dénaturant même parfois les engagements pris les uns face aux autres.

L’apothéose de cette série de déstabilisations qui mirent en péril la Nation Comorienne fut incontestablement la crise séparatiste déclenchée dans l’Ile Comorienne d’Anjouan alors que le pays continue de chercher les voies et moyens de recouvrer la totalité de son intégrité territoriale.

Cette crise sécessionniste a fini par nous obliger à nous mettre autour d’une même table afin de trouver un cadre institutionnel nouveau respectant les aspirations légitimes des comoriens mais surtout préservant l’Unité Nationale et l’Intégrité Territoriale du pays.

Le processus de Réconciliation Nationale dit « Processus de Fomboni » consacra pour notre pays la « Présidence Tournante » entre les Iles, ainsi que leur « Autonomie ».

Permettez-moi de saluer également les négociateurs de l’Accord de Fomboni du 17 février 2001 qui ont permis à notre pays de vivre presque une quinzaine d’années dans la stabilité et dans l’équité en ce qui concerne l’exercice du pouvoir.

Certes, la situation n’a pas toujours été facile à gérer mais nous devons reconnaître les bienfaits de ce nouveau cadre institutionnel.

Mes Chers Compatriotes,

Je ne voudrais pas aller au terme de mon mandat sans avoir mis fin à cette situation humainement compliquée et en tant que Premier Responsable du pays il est de mon devoir, avec l’appui de la Communauté Internationale notamment de l’Union Africaine, de faire en sorte que tous les Comoriens se réconcilient et se pardonnent.

C’est dans ce sens que je me suis adressé aux Autorités de notre Organisation Panafricaine, l’Union Africaine, pour qu’ensemble nous entamions les démarches qui permettront le retour dans leur pays, de ceux qui ont quitté leur pays après l’opération « Démocratie aux Comores ».

Cette démarche m’est dictée par le seul objectif de permettre à tous les comoriens de se retrouver un jour réunis pour bâtir la Nation.

Je vous demande donc Mes Chers Compatriotes, de m’accompagner comme vous l’avez toujours fait, dans cette phase nouvelle de consolidation de l’Unité du pays et de la Cohésion Nationales.

Mes Chers Compatriotes,

Quarante ans, c’est certes peu de temps, pour apprécier l’évolution d’une Nation et la vie d’un peuple. Toutefois, quarante ans pour un pays, constituent une période de temps appréciable, pour qu’un peuple se situe, par rapport à ce qu’a été son histoire, et se détermine par rapport aux enjeux présents et futurs.

L’évolution d’une Nation, s’apprécie, au minimum en plusieurs décennies, très souvent en siècles, voire même en millénaire.

Voilà pourquoi, nous restons optimistes, quant à l’évolution de la destinée de l’île comorienne de Mayotte, et son retour dans son giron naturel. A la prochaine Assemblée Générale des Nations Unies, je ferai part, comme je l’ai promis, des évolutions de nos négociations avec la France et je parlerai avec franchise à tous les pays amis des Comores sur les propositions que nous avons faites et donc sur notre position.

Parce que, nous ne devons pas insulter l’avenir et sous-estimer le génie et l’intelligence des générations présentes et futures de notre pays. Au moment où les Iles de l’Océan Indien comme tous les Etats du monde, aspirent à des relations fructueuses entres elles, comment ne pas concevoir l’unité des Comoriens, qui ont tout en partage : un espace géographique commun, l’histoire, la civilisation, la culture, la religion, le sang et la langue.

Nous devons, 40 ans après, pouvoir dire à nos frères et sœurs mahorais, qu’en dépit de l’éloignement politique de l’île sœur de Mayotte, et dont nous subissons en tant que pays souverain les conséquences, qu’ils ne peuvent pas nous dénier le droit de fraternité à leur égard et surtout ils ne peuvent pas imaginer un seul instant leur avenir, celui de nos familles communes, en dehors de ce cadre géographique, historique, socioculturel.

Au-delà de notre droit légitime, nous estimons que dans un monde de globalisation, la seule alternative reste l’Union qui, comme cela est admis, fait la force.

Notre grand intérêt à tous, Comoriennes et Comoriens, c’est de nous retrouver, entre frères, dans des formes qui restent bien entendu, à déterminer.

À cela s’ajoute aussi l’intérêt de l’espace COI et COMESA.

L’unité de l’Archipel des Comores, c’est enfin l’intérêt de notre grand partenaire, la France, puissance de notre région du fait de l’appartenance de l’île de la Réunion à la France.

Ainsi donc, nous devons faire preuve de plus d’imagination, de sérieux, de pragmatisme et surtout de travail.

Nous devons prendre en compte les profondes mutations en cours, dans le monde où la politique de tout ou rien a laissé la place au temps des compromis.

Mes chers compatriotes,

Dans quelques mois, nous allons organiser des élections présidentielles, au niveau de l’Union.

À cette occasion, les Comoriens de l’île de Ngazidja auront l’honneur de nous présenter, au cours des primaires, les trois candidats de leur choix, parmi lesquels nous devrons choisir le futur Chef de l’Etat, Président de l’Union des Comores. Nous leur faisons entièrement confiance et il ne pourrait en être autrement, car c’est cette île qui est notre dénominateur commun.

La présidence tournante, a été conçue, pensée et adoptée par la grande majorité des électrices et électeurs comoriens, afin de préserver l’unité du pays, et non le contraire.

Le Gouvernement de la République, est mobilisé pour qu’il en soit ainsi.

Je reste persuadé qu’à l’issue de ces élections, les Comoriennes et les Comoriens auront la femme ou l’homme qu’ils auront librement choisi, pour présider à la dessinée du pays, dans le respect de la Constitution et de la Loi et dans le cadre de scrutins libre, crédibles, démocratiques et transparentes.

Mes chers compatriotes,

Au moment où nous commémorons les 40 ans de notre indépendance, je voudrais rappeler que la souveraineté ne confère pas que des droits ; elle confère aussi des devoirs sur le plan international.

Ainsi, notre pays, qui a bénéficié, à plusieurs reprises, au cours des quarante dernières années, de la solidarité soutenu des pays membres du Concert des Nations, est aujourd’hui lui aussi appelé à son tour son soutien.

Notre pays doit en outre contribuer aux efforts déployés par tous les membres du Concert des nations, contre les fléaux du terrorisme sous toutes ses formes, du crime transfrontalier, les maladies endémiques et pour éradiquer la pauvreté, la précarité.

Comoriennes, Comoriens, Mes Chers Compatriotes,

Pouvons-nous aujourd’hui affirmer que la longue période d’instabilités politique, les crises séparatistes et institutionnelles, sont derrière nous ? Nous le souhaitons.

Certes, avec la signature de l’Accord cadre de réconciliation nationale de Fomboni, la mise en place progressive des institutions du Nouvel Ensemble Comorien, les alternance pacifique de 2006 et 2011, dans le cadre de la présidence tournante entre les iles, le peuple comorien a fait le choix de s’engager sur la voie de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne gouvernance et du développement.

Toutefois, en ce jour mémorable je voudrais très solennellement rappeler à tous ceux qui semblent l’avoir oublié, que la situation actuelle est le fruit d’un consensus national et que si nos institutions ont fait la preuve de leur viabilité, elles restent encore très fragiles.

La crise séparatiste qui a éclos, en août 1997, dans l’île d’Anjouan, le débarquement contre la rébellion 10 ans plus tard et les réflexes insulaires, sont toujours présents dans nos paroles et nos actes.

C’est pourquoi, nous devons cultiver le respect de l’unité nationale qui ne consiste pas en de paroles démagogiques, lancées ici et là, à des fins électorales mais qui est un devoir se traduisant par des actes et des comportements responsables qui s’imposent à tout citoyen, quel que soit son rang, passé, présent ou à venir, quel que soit son ile ou son lieu géographique d’origine, quel que soit sa catégorie sociale ou sa fonction.

Ainsi, l’attitude ambiguë de certains hommes politiques, consistant à clamer et à afficher par opportunisme, une volonté pour l’unité du pays, tout en adoptant des démarches politiques qui sont autant d’actes de division et d’érosion de l’unité nationale doivent cesser.

L’unité de notre pays est sacrée et j’ai la responsabilité constitutionnelle pendant les mois qui me restent à la tête de l’État, de tout faire pour qu’elle soit préservée.

Je ne faillirai pas à ce devoir.

Vive la République, Vive l’Union des Comores, dans la paix et le développement ! Bonne fête à toutes et tous, Je vous remercie !

Le Chef de l’Etat a présidé la cérémonie de celebration du 40ème anniversaire de l’accesion du pays à l’indépendance



L’Union des Comores vient de célébrer ce 6 juillet, le 40ème anniversaire de l’indépendance des Comores, proclamée le 6 juillet 1975 par feu le Président Ahmed Abdallah Abderrahmane devant la Chambre des Députés de l’époque.

À cette occasion, le Président de la République, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine a présidé la cérémonie tenue à Moroni Place de l’Indépendance en présence des Vice-présidents, des membres du Gouvernement et du cabinet présidentiel, des présidents de l’Assemblée Nationale, de la Cour Suprême, de la Cour Constitutionnelle, des élus, des responsables de toutes les juridictions, du Gouverneur de Ngazidja et des commissaires, des leaders politiques nationaux, des représentants du Corps diplomatique et des organisations internationales accrédités en Union des Comores.

De nombreux invités de la Tanzanie, de Madagascar, de la France, de l’Ambassadeur du Ghana, des membres du CIJ en visite de travail à Moroni, des notables, des oulémas, des cadres, et une grandes assistance de femmes et des jeunes ont également fait le déplacement à Moroni pour cette fête du 6 juillet.

La foule a commencé à déferler sur la Place de l’indépendance dès l’aube sous les rythmes de la fanfare de l’AND.

Après la revue des troupes par le Président de la République, l’hymne national, le Chef de l’État a officiellement inauguré la nouvelle stèle portant l’inscription : « Aux patriotes artisans de l’indépendance des Comores ; la Nation reconnaissante », dressée en mémoire de tous ceux et celles qui ont milité pour l’indépendance des Comores.

La cérémonie a commencé par la Fatiha prononcée par Son Éminence le Grand Mufti, suivie de la lecture des versets du Saint Coran.

Le mot de bienvenue a été prononcé par M. Mohamed Daoud, en sa qualité de Maire de la capitale. Dans son allocution, M. Daoud a remercié la population comorienne, les partis politiques, les mouvements associatifs et toute l’assistance, pour leur présence massive à la place de l’indépendance. Il a ensuite salué les efforts accomplis depuis 1975 même si les réalisations sont en deçà des attentes en raison de circonstances politiques connues de tous.

Il a ensuite rendu un vibrant hommage au Président de la République, Dr IKILILOU Dhoinine, pour avoir érigé la stèle commémorative en l’honneur des patriotes artisans de l’indépendance des Comores. « Cette œuvre d’art est une véritable leçon d’histoire et de patriotisme gravée dans le marbre pour les générations actuelles et futures », a-t-il déclaré.

Le maire de Moroni n’a pas manqué de rappeler la nécessité du statut particulier de la ville et sa détermination à créer à Moroni, un environnement sain et un urbanisme respectueux des règles établies qui lui permettent de retrouver son surnom d’antan : Moroni Sourouri, Moroni la joyeuse. Il a enfin remercié le Président de la République pour avoir parachevé les institutions de l’Union des Comores.

Après le mot de bienvenue du maire, le Président de la République a décerné la médaille de Chevalier dans l’Ordre de l’Etoile d’Anjouan à huit personnalités pour services rendus à la Nation. Il s’agit de : M.M. Said Mansoib Said Ali, Kamal eddine Said Ali, Mbaraka Abdallah Charif, Athoumani Soubira, Boina Riziki Mhimidi, Mohamed Ahamada Djimbanaou, Ali Abdallah et Mohamed Mzé.

Un détachement de l’AND a ensuite présenté une parade militaire suivi d’un sketch, résumant l’histoire politique des Comores de 1975 à 2015, représenté par une troupe de jeunes, sous la conduite de Mohamed Zeine.

La fête de ce matin a pris fin comme à l’accoutumée par le défilé militaire.

Quand Comores Telecom tombera, personne ne la pleurera



Comores Telecom joue gros en provoquant en permanence la colère et la frustration de ses clients et surtout en affichant autant d’indifférence à l'égard de leurs attentes.
Déja, elle avait créé l’incompréhension générale en supprimant l’utilisation de la vidéo aux utilisateurs du logiciel Skype accusé d'avoir empiété sur les plate-bandes de la société nationale..
Comme si cette idée saugrenue n’avait pas été vigoureusement dénoncée par des milliers consommateurs, voici qu'elle vient encore frapper au portefeuille : elle décide de surfacturer désormais l’utilisation d’applications mondialement gratuites comme Imo, Viber , whatsapp.
Tout se passe comme si l’entreprise n’entend tolérer la moindre exploitation libre de la voix IP. « L’internet qu’on nous offre c’est un peu comme si on nous vendait une vache sans les abats,» lâche un enseignant excédé. Un service vidé !
Certes ce reflexe de panique va-t-il rapporter de l’argent à l’entreprise à court terme mais elle met à nu une dramatique absence de vision qui risque de lui coûter cher.
Personne, pas même les plus brillants des ingénieurs de Comorestelecom, ne peut contenir indéfiniment la vague déferlante des nouvelles technologies de la communication. Il faut se rendre à l’évidence que les nouvelles technologies font disparaitre inévitablement des secteurs d’activités et font en émerger de nouvelles. S’accrocher , dès lors, a l’idée de protéger le téléphone de papa à l’heure des live box, c’est nager à contre courant.
Google, Facebook, Skype, twitter vont façonner notre vie et notre manière de communiquer avec d’autant plus de facilité que ces nouvelles technologies font baisser les prix des services.
L’absurdité de la politique de Comores Telecom est de renchérir les prestations d’une technologie conçue précisément pour casser « les coûts » dans le but de rendre encore plus effectif le concept de « village planétaire ».
D’un autre côté, aucun économiste sérieux n’envisage la croissance - donc l’emploi- sans le développement des entreprises des Ntics. Les milliards investis pour faire venir aux Comores la fibre optique visaient notamment à favoriser le lancement de start ups. La politique menée éloigne cet objectif.
De toute manière, si Comores Telecom persiste dans sa politique actuelle de racket et d’obstruction, elle perdra tout crédit. Et le jour inévitable où la concurrence l’avalera, il n y aura personne pour la pleurer.


                                                                           AMj

lundi 6 juillet 2015

« Ayatollah » Sambi ne brulez pas notre Etat Archipel


« Ayatollah » Sambi ne brulez pas notre Etat Archipel



 Son Excellence Said HILALI et l'Ancien Président Ahmed Abdallah SAMBI

C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai suivi l'affaire des (vrai-faux diplômes) de l'ancien ministre des affaires étrangères du Président Sambi, je ne m'étendrai pas sur ce point et si je l'évoque ici c'est parce que cette affaire est symbolique du mensonge érigé en système par l'ancien président et ses affidés. En vérité ceci traduit à la fois l'esprit de tricherie, l'absence de moralité, la tromperie sans honte, la mauvaise gouvernance et le mépris pour tous ceux qui réussissent honnêtement par des gens qui furent aux affaires dans le pays.

Cette culture du mensonge ne semble pas avoir gêné le moins du monde celui qui fut Président de la République des Comores durant 5 années et demie, nous ne notons en effet aucune réaction de Sambi à l'énoncé de ces turpitudes. Est ce vraiment surprenant? La réponse est cinglante tant elle est évidente: NON, ce n'est pas une surprise, les mensonges de l'ancien Président recouvrent un périmètre impressionnant, on a presque l'impression qu'il prend plaisir à mentir. Comment appeler autrement que mensonge une promesse dont on sait qu'elle est irréaliste? Comment un honnête homme peut il sans gêne exprimer des contrevérités qui n'ont aucune chance de voir le jour. Sambi est en campagne électorale permanente et il a annoncé à ses électeurs qu'il allait relier nos îles par un pont!!! Ce serait une prouesse technique d'un tel niveau qu'elle est impossible à envisager. Imagine -t-on un pont qui permettrait de traverser une mer profonde par endroits de plus de 3000 mètres!!! Et ce n'est pas tout puisqu'il annonce carrément pour les comoriens de véritables voitures volantes qui traverseront les mers par les airs !!!

L'art du mensonge consiste toujours à dissoudre le faux dans un fond de vraisemblance, en l'occurrence l'exploit serait une conséquence de la maîtrise du progrès technique alliée à une volonté et une capacité
d'action sans équivalent. Sambi veut promettre, promettre toujours plus pour rallier à sa cause des hommes que pour cela il suffit de tromper et ça ne le gêne pas. Lorsqu'on y regarde de plus prés c'est carrément du mépris pour tous les comoriens. Promettre l'irréalisable est un acte posé sans vergogne dans le seul but d'abuser, de gagner des voix, une de plus est toujours bonne à prendre. Mais c'est au détriment des valeurs qui font la dignité de l'homme, c'est au final au détriment de la République qu'on bafoue et qu'on piétine.

Les promesses de Sambi ne l'engagent pas, il les oubliera, il le sait déjà. Ses promesses n'engagent en fait que celui qui les écoute.

Mais tous les comoriens doivent savoir à qui ils ont affaire et alors ils condamneront sans réserve, ce ne sera que justice. De la même façon la communauté internationale doit dénoncer ces sentiers tortueux dans lesquels il s'égare et où il voudrait voir le peuple s'embourber. Nous le refusons car c'est carrément la confiscation de notre dignité qui est en jeu.

Les turpitudes de Sambi revêtent en fait un très large périmètre, il ne s'arrête pas au mensonge. Les comoriens l'ont déjà vu à l'œuvre, il a déjà fait un mandat, il fut élu dans un cadre constitutionnel qui
prévoyait un mandat de 4 ans avec une présidence tournante. En fait il a fait 5 ans et demi, il a rajouté un an et demi à ses fonctions, un an et demi de plus pour trahir l'esprit constitutionnel, un an et demi de plus pour entraîner les Comores dans la tourmente et les actes malveillants. Un an et demi de plus pour s'enrichir personnellement et ne rien faire d'autre.

Car il n'est pas possible d'oublier les zones d'ombre de sa présidence, de passer sous silence les détournements, les recettes évaporées, la mauvaise gouvernance érigée en système de gouvernement.
On ne sait toujours pas où sont passées les aides exceptionnelles qui furent accordées au pays! Elles étaient pourtant loin d'être négligeables, il s'agit de dizaines de millions de dollars!!! Il y a eu ces fonds provenant de l'Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis, du Koweit, du Qatar, de l'Iran et de l'aide des hydrocarbures de la Libye dont le budget de l'Etat ne donne aucune trace, il y a eu ces ventes de passeports, ces droits de souveraineté cédés dans l'obscurité absolue, ces affaires des bidounes et la liste est tellement longue qu'il suffit de résumer par une conclusion: TROP C'EST TROP.

Sambi est Comorien d'Anjouan, tout le monde le sait et lui le premier. C'est au titre de cette qualité qu'il a été élu une première fois. Maintenant il veut être élu au titre de la Grande Comore ! c'est du jamais vu! C'est un mépris total de la Loi Fondamentale et donc c'est une insulte à l'égard de tous les comoriens. Une constitution n'est rien d'autre que la colonne vertébrale d'un peuple, la violer revient à mépriser le peuple et à se comporter en dictateur, mépris affiché pour les électeurs et volonté affichée de mentir pour rallier à sa
cause le plus grand nombre!!! En fait il n'y a qu'une seule réponse : nous devons crier notre colère. Non, personne n'est investi du pouvoir de mentir en permanence pour aboutir à ses fins.

La constitution prévoit une présidence tournante, elle ne peut être modifié que par les élus et le peuple à partir d'un référendum et selon des critères bien précis. Personne n'est dépositaire du droit de la violer. Un homme d'Etat se doit d'être un exemple et irréprochable. Sambi doit méditer cette leçon de morale.

Un homme qui prétend postuler aux plus hautes fonctions et qui les a d'ailleurs déjà assumées qui se conduit ainsi est un despote en filigrane, et ce comportement est inacceptable. Demain il déménagerait
à Mohéli et se déclarerait à ce titre éligible une troisième fois! Il n' y a pas de limites à l'outrecuidance une fois que les limites ont été gommées. Personne ne peut raisonnablement l'accepter. Ce n'est pas le chemin vers un monde de liberté, ce serait là un aller simple vers le chaos et l'enfermement de la dignité qui deviendrait indésirable aux Comores. Nous ne le voulons pas. Nous ne l'accepterons pas.

Le comportement de Sambi est en fait une synthèse de tout ce que les Comores doivent rejeter. Les 40 ans d'indépendance ne nous ont pas donné ce que nous attendions et Sambi est le symbole achevé de nos
échecs. Le bilan de ces années ne nous satisfait pas, loin de là. Nous devons redresser la tête, refuser les errements que nous promettent des confusions entretenues, conforter la paix, sociale, religieuse dans l'esprit de l'islam tolérant de l'imam Al-Chafi'i, nous devons prendre garde à ne pas nous égarer car les sirènes du genre de celles de Sambi sont toujours pernicieuses pour répandre un poison mortel pour nos âmes. Nous devons penser à nos enfants, aux droits élémentaires qui leur sont niés, aux besoins d'éducation, d'infrastructures de base, de droits humains. Ceci se résume en un mot la bonne gouvernance, la justice, l'état de droit. Demain il faudra bien que ceux qui ont pillé le pays rendent des comptes, il faudra que les milliards perdus ( pas pour tout le monde) retrouvent le chemin des caisses de l'Etat, c'est la voie que nous devons choisir, la voix du peuple le réclame. Nous voulons pouvoir dire aux jeunes qui nous suivent que nous nous battrons pour leur dignité, c'est notre devoir d'hommes. Les années qui viennent doivent décliner le contraire absolu de ce que nous avons vécu jusqu'à présent.


Said Hillal

Le directeur général de la police nationale accompagné de ses hommes ont perquisitionné le domicile de l'ancien président Sambi


Le directeur général de la police nationale accompagné de ses hommes ont perquisitionné le domicile de l’ancien président Sambi La machine est lancée contre Ahmed Abdallah Sambi et ses hommes, déterminés à déstabiliser le pays et à verser du sang. A l'heure qu'il est le directeur général de la police nationale accompagné de ses hommes ont perquisitionné le domicile de l'ancien président Sambi, situé à Voidjou. Selon nos informations, les dignitaires du parti Djuwa seraient dans le collimateur de la police. La police serait surprise des découvertes qu'ils ont faites mais se garde le droit de ne rien révélé.

Traumatisé par cette perquisition, Sambi n'a pas apparu dans son traditionnel Darsa à la mosquée de la coulée. Les jours à venir s'annoncent difficiles.

A suivre ...
Sultan Said Fakridine
S.S.F

vendredi 3 juillet 2015

Appel à un ancien Président de l'Union des Comores et ancien Chef d'Etat Major de l'armée comorienne pour une opposion groupée


Message à un adversaire, mais non un ennemi: Excellence Monsieur L'ex Président de la République des Comores, Colonel ancien Chef d'Etat-Major des Forces Comoriennes, vous avez dans le cadre de vos responsabilités renversé le Président par intérim Tadjidine Ben Said Massounde négociait avec les représentants de l'île d'Anjouan, une des trois îles qui forme l'Union des Comores, une autonomie plus grande, voire l'indépendance.Nous étions en 1999.

Nous avons été vous et moi des adversaires politiques, moi j'étais du côté de SAÏD SAÏD HAMADI, avec lequel nous avions organisé un Gouvernement en exil à Mayotte.

J'ai toujours respecté l'Homme et le militaire que vous étiez, depuis hélas vous avez un peu oublié cette déontologie qui nous est propre: tout pour l'ETAT,rien pour NOUS!

Mais ceci est un dossier à régler avec ALLAH, non avec nous pauvres humains, aujourd'hui, je veux réveiller votre fibre patriotique, que je sais toujours intacte, oui, Président, l'Union des Comores est en danger, pourquoi?

Le grand vizir AHMED MOHAMMED SAMBI, souhaite se présenter aux élections présidentielles de 2015 et 2016, alors que c'est le tour de la Grande Comore! Je me suis posé la question plusieurs fois pourquoi se présenter?

Parceque voyez-vous l'esprit cesséssion d'Anjouan est toujours dans sa tête, pour celà créer des incidents, qui obligent les forces de sécurité d'intervenir, puis devant la montée des graves incidents de personnes et de biens, créer la base de la guerre civile. Pourquoi?

Parceque cher Président, les résultats des recherches pétrolières et gazières, démontrent que les sources se trouvent sur les sites compris entre Mayotte, Anjouan, Le Mozambique et les îles éparses. Imaginez cher Président, le Colonel ABEID avec comme monnaie d'changes des sites de production.....?

Aussi, Excellence, Mon Colonel je me permets de faire appel à votre esprit patriote, pour mettre en place une plate forme avec Madame MOINAECHA YOUSSOUF DJALALI, puis tous ceux qui représentent la grande Comore et aussi Mohéli, pour faire barrage à cette intrusion de force de celui qui se prend pour l'ayatollah des Comores. des erreurs ont été faites par vous et votre équipe, mais si vous comprenez l'importance de cet appel, vous vous apercevrez que la population tiendra compte de votre volonté de donner aux Comores la démocratie et le développement qu'elles méritent, car en spécialiste des problèmes de la zone, je peux vous assurer que cette attitude de Sambi, homme intelligent, subtil et puissant, ne concorde pas à sa personnalité.

Oui, je n'ai pas honte de vous tendre la main, car les Comores valent largement un peu de concession et j'en suis fier.



  Par Philippe Divay
médiapart

LA RÉPONSE DU MINISTRE DE L'INTÉRIEUR A ÉTÉ CLAIRE : LA PAIX ET LA STABILITÉ DU PAYS SERONT PRÉSERVÉES


LA RÉPONSE DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR A ÉTÉ CLAIRE : LA PAIX ET LA STABILITÉ DU PAYS SERONT PRÉSERVÉES


Le Ministre de l'Intérieur, en charge des élections et Porte-parole du Gouvernement, Houmed Msaidie a tenu une conférence de presse pour répondre à l'ultimatum lancé par le parti JUWA dans une conférence organisée plus tôt ce vendredi matin.

Le Ministre de l'Intérieure a réaffirmé la position du Gouvernement : les prochaines élections présidentielles se dérouleront dans le respect de la tournante et des principes appliqués en 2002, en 2006 et en 2010.
Le parti JUWA évoque l'organisation d'un référendum comme en 2009 et affirme que c'est le seul moyen d'éviter une « guerre civile », en d'autres termes il se dit prêt, par tous les moyens, à imposer la candidature de l'ancien président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Le Parti Juwa et ses alliés font semblant d'ignorer les limites financières du pays mais aussi les multiples problèmes d'ordre social auxquels le peuple comorien doit faire face.

De son côté, le Gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires afin de garantir la stabilité et la sécurité des citoyens. Il ne s'agit pas d'influencer la Cour Constitutionnelle, mais plutôt de prendre des mesures préventives, sachant que c'est aussi le rôle de l'Etat de préserver la paix et la stabilité du pays.
Le porte parole du Gouvernement a révélé aux partis politiques que la tournante revient à l'île de Ngazidja. Il a ajouté que l'Etat prendra toutes les dispositions nécessaires pour maintenir la stabilité du pays.

Moroni, le 3 juillet 2015
Yasmina Mohamed Chaihane
Service Presse du Ministère de l'Intérieur

Pas d'esprit séparatiste mais l'équité pour toutes les régions des Comores !


Pas d'esprit séparatiste mais l'équité pour toutes les régions des Comores !Au risque de choquer certains esprits ici, soi-disant ''unionistes'', il faut qu'on s'interroge sur ce laisse aller , sur les circonscriptions relatives aux élections législatives entre les îles . En effet , plusieurs circonscriptions à Ngazidja , beaucoup plus d'électeurs et plus peuplées que l'île de Mohéli , se retrouvent avec un seul Député ; quant à l'île de Djoumbé Fatima , toute seule , comptabilise sept Députés dont quatre au suffrage universel et trois qui sont complétés en raison de trois élus par chaque conseil insulaire. Et prenons l'exemple de la circonscription de Mitsamiouli-Mboudé avec un seul Député pour ne pas citer d'autres , montre bien et d'une manière explicite cette injustice anti-démocratique ! N'est-il pas nécessaire de s'interroger sur l'instauration d'une vraie démocratie aux Comores en ciblant l'équité dans toutes les circonscriptions ?

Comment sont reparties les cotisations de recettes de chaque île ? Grande Comores donne 28 Milliards de francs comoriens, Anjouan, 3 Milliards de francs Comorien et Mohéli cotise en moyenne, 600 Millions de francs comoriens. Soit un total de : 31 Milliards 600 Millions .

Voici les quotes-parts fixées arbitrairement une fois toutes les recettes versées dans un compte spécial : Grande Comores 36%, soit 11Milliards 160 Millions ; Anjouan 32% soit 10 Milliards 112 Millions ; Mohéli 8% soit 1 Milliard 860 Millions et l'Union des Comores se trouve avec 8 Milliards ! Si vous regardez bien, c'est la Grande Comores qui, avec ses recettes initiales de 28 Milliards, '' arrose'' Mohéli, Anjouan et l'union des Comores ! Enfin Ngazidja se retrouve seulement avec 11 Milliards, 160 millions de francs comoriens, et au final cette somme est détournée par le pouvoir central, au bénéfice de petits escrocs Mohéliens, avec le soutien d'Ikililou.

Nous allons encore une fois choquée quelques esprits mais qu'on sache que par rapport à ce que verse Mohéli dans les caisses de l'Etat, il est impensable qu'au niveau de postes du gouvernements et des directions générales de l'Etat, Mohéli asphyxie les autres îles et cela ne préoccupe pas Ikililou mais tous sur la ligne défensive : '' Mtsiriboneya'' ( vous nous méprisez).

La proportionnalité n'est pas vérifiée au niveau de répartition de postes de l'union des Comores ! Non seulement que la population de Mohéli est largement inférieure à celle de Moroni ou d'autres régions de la Grande-comore , avec 13 ministres qui composent le gouvernement d'Ikililou , cette petite île avec leur 600 Millions de recettes , occupe 7 postes ministérielles représentant 53,85 % , Ngazidja, 3 ministres, soit 23 , 07 % malgré sa cotisation de recettes à la hauteur de 88 , 61% , et Anjouan 3 ministres comme Ngazidja !

Cette inégalité de répartition de postes se constate dans les différentes sociétés d 'Etat, plusieurs Moheliens occupent plusieurs postes des Directeurs Généraux et ont envahi toutes les Missions diplomatiques des Comores accréditées à l'étranger. Un exemple simple : l'ambassadeur comorien en France est un Mohélien, ceux de la Belgique et de l'UNESCO sont des Mohéliens. Tout cela est pour alerter les Wagazidjas que plusieurs régions de la Grande-comore , plus peuplées que l'Ile de Djoumbé Fatima , n'ont ni Ministre ni Directeur Général et ni Ambassadeur dans le monde ...

Dans tout cela , Ikililou érige un régime politique basé sur les détournements de fonds publics , la corruption , l'injustice malgré le sacrifice de Wagazidjas qui donnent leurs argents à Mohéli , Anjouan et à l'Union des Comores , mais il continue toujours à dépouiller le peu restant à Ngazidja !

Il apparaît clairement que la contribution Mohélienne dans notre budget global ne représente même pas 2%. Une telle réalité des chiffres devrait conduire nos frères Moheliens à observer une certaine modération dans leurs pratiques actuelles en matière de répartitions des postes et au delà. Or, on constate que dans l'exercice du pouvoir actuel, on peut s'indigner de constater que sur 13 postes ministériels, 7 ministres sont Mohéliens et que d'une façon générale, on peut dire sans se tromper que Ikililou a par son esprit fait de sa présidence une affaire Mohélienne au lieu de comorienne. Avec les moins de 2% de contribution financière de l'île de Mohéli, Ikililou et son équipe de gouvernement Mohelien gèrent et détournent plus de 98% de contribution exclusivement Grand-comorienne et Anjouanaise dont la Grande-comore toute seule cotise 88, 61% . Il est manifestement clair que l'esprit d'équité voulu par les accords de Fomboni n'est pas du tout ce qui se passe dans la pratique. Dans ces conditions, il n'y aura parfaite équité que si chaque île gère ses propres affaires et que l'on aille vers un modèle d'union semblable à celle de l'union européenne.

N'en déplaise aux complices de cette gestion mafieuse mais nous continuerons à le dire et à préparer l'opinion sur cette révolution qui doit s'opérer pour se débarrasser d'un régime malhonnête. La révolution , c'est maintenant.

MLPC

Fuite et vente des épreuves du baccalauréat 2016 : un feuilleton anjouano-anjouanaise


Fuite et vente des épreuves du baccalauréat 2016 : un feuilleton anjouano-anjouanaiseBahia MASSOUNDI, la Ministre des Transports de l'Union des Comores

L'enquête se poursuit et elle aurait d'infinies ramifications avec dénominateur commun l'insularité. L'ONEC (Office national es examens et des concours) devenu une affaire anjouanaise, bientôt cinq ans sans que cela interpelle les grands comoriens et encore moins les mohéliens. Le directeur du juteux office, laisserait entendre que tout touche à sa fin. Il nous reste moins de huit mois de la fin du mandat mohélien. Je dois maintenant ou jamais m'enrichir. Et à sa femme également, la ministre des transports de s'enrichir. Elle confierait à son entourage : '' moi je vais en Chine accompagnée d'Abou OUBEIDI, avec ce gros dossiers du port de Mohéli évalué à plus de 65 milliards de francs comoriens, certainement j'aurais ma part car mon accompagnateur s'y connait très bien dans ce genre d'exercice''.

Dans ses bagages, la ministre a amené sa fille, et vous avez donc compris que pendant que Mohamed Bacar époux du Ministre Bahia se trouve en garde à vue pour vente des sujets et fuite massive des sujets sa femme se trouve en Chine.

Tenez-vous bien car les choses se compliquent. Madame Zaitoune Mounirou alors commissaire à l'éducation à Anjouan débarqué de son poste par le gouverneur d'Anjouan, Anisse Chamssidine, conçoit le sujet d'anglais mais, ayant quitté son poste avec trois mois d'arriérés de salaires, sérieuse et intègre fut elle jadis considérée, elle a eu aussi à vendre des sujets. Quelle honte? Quelle surprise?

Que faire? Pendant que j'étais commissaire aux côtés d'Anisse, j'ai l'ai vu s'enrichir avec centaines des millions, de l'argent volé aux contribuables anjouannais, surtout la taxe sur le girofle. D'ailleurs je pense que c'est pourquoi il a trahi Sambi. j'ai voulu gagner moi aussi mais hélas advienne que pourra!

A suivre !

Fuite et vente des épreuves du baccalauréat 2016 : un feuilleton anjouano-anjouanaise

Fatima Hamada

COLAS aux Comores !


COLAS aux Comores !Nous ne devons pas interpréter la fermeture des sites de la COLAS dans l'Union des Comores "pour non paiement d'impôts" comme une victoire. Ce que nous revendiquons c'est l'arrêt de l'exploitation du terrain de Handuli. Nous ne devons pas nous endormir et réduire notre vigilance. En mettant en avant les impôts impayés de la Colas, le gouvernement espère calmer le jeu face à la mobilisation contre l'exploitation de Handuli, tout en ouvrant des possibilités de retour pour Colas. Le gouvernement n'a pas encore reconnu, noir sur blanc, l'illégalité du contrat de bail et de tous les documents attribuant le terrain à la Colas. Des impôts impayés peuvent être payés. Et on aura déplacé le problème, pour dire à la population , voila Colas respecte la loi, elle vient de payer les impôts.

Le gouvernement affiche Colas comme un mauvais payeur. Bien. Qu'il en tire les leçons quand il attribue des marchés à la société sans respecter la loi sur les passations de marchés publics. Mais nous ne revendiquons pas le bannissement de Colas des Comores. Le Modec (Mouvement des Entrepreneurs Comoriens) et ses membres sont engagés dans des batailles pour que Colas soit traitée sur un même pied d'égalité, que ses concurrents nationaux et étrangers. L'unité démontrée le mardi 30juin, au Conseil de l'île de Ngazidja, entre les élus et la société civile est scellée pour mettre fin à l'exploitation illégale de Handuli.
Puisque le gouvernement constate que le pays prend conscience du caractère colonial du "contrat" de Handuli, qu'il ose l'annuler et faire enfin preuve de responsabilité. Provoquer la population ne fait que rendre une situation sociale difficile explosive.COLAS aux Comores !

La fin d'un début s'annonce imminent !


La fin d'un début s’annonce imminent !Les comoriens ont- ils une mémoire gommeuse? Cette question vient d'être posée par Maître Bacon hier ici à Moroni, et pourquoi selon lui Mamadou doit être traduit devant la justice pour haute trahison et ce depuis quarante ans? Une question que cet avocat au Barreau de Moroni pose et livre ses réponses.

''Ministre des finances depuis Taki à nos jours, bientôt cinq ans toutes les malversations financières émanent de lui :

Boule Mining, dilapidations des fonds de citoyenneté économique, pots de vins à toutes entreprises souhaitant investir au pays, contrats mafieux avec une société juive et enfin la vente de la carrière de Handouli. Maitre Baco exige l'application de l'article 30 et demande à Mamadou de mettre fin à son rêve de devenir président de ce pays''. Le dernier scandale est la disparition d'une aide budgétaire de trois mois de salaires octroyée par l'Etat du Qatar. Cette manne financière a disparu dans les radars de la banque centrale, et le doute est permis. Retenez-vous bien chers compatriotes, il s'agit de 13 millions 500.000 dollars. Le récent voyage éclair de MAMADOU à Paris aurait comme objectif, placer cette somme quelque part pour financer ses élections présidentielles. C'est la thèse avancée ici et là, partout sur l'ensemble du territoire de la République, depuis la divulgation de cette information. Dans les mosquées après la prière du Taraweh ou encore après les darsa, on ne raconte que ça.

Pour vous ouvrir les yeux, on vous livre ici une partie du contrat signé par Mamadou avec Colas sur la vente du site de Handouli. Un contrat établi sur mesure dont le premier bénéficiaire est Mamadou et son entourage. D'ailleurs vous avez vu la colère des comoriens au foyer de Moroni face à ce danger qui menace la République. On ne demande qu'une chose, avoir pitié de ce peuple qu'on continue à sacrifier pour les intérêts d'une minorité de mauvais élèves de la République.

Affaire à suivre !La fin d'un début s’annonce imminent !

Ali Ahamada

Sambi-Anjouan : La sale guerre


Sambi-Anjouan : La sale guerre


Monsieur Djaanfar Salim Allaoui
Ancien Vice-Premier Ministre des Comores
Ancien Ministre de l'Intérieur de L'Ile Autonome D'Anjouan
Secrétaire Général et Porte-parole de GNEC Rénové

Chronologie et aspects factuels de la crise à Anjouan

Il est un devoir pour tout un chacun d'entre nous de donner l'éclairage nécessaire à l'opinion publique afin de l'aider à mieux cerner les prémices du contentieux électoral du 10 juin 2007 à Anjouan, source d'opposition à l'origine du recours à la force par Sambi contre l'Ile Autonome d'Anjouan.

Je vous invite à nouveau à une visite guidée sur les dessous et les non-dits de la crise Anjouanaise dont ma préoccupation majeure est de rétablir la vérité, toute la vérité et rien que la vérité ;

En effet, face à la double énigme de faire valider le scrutin présidentiel du 10 juin 2007 à Anjouan et la démarche défendue par l'exécutif de l'Union des Comores de refaire uniquement l'élection à Anjouan, ce qui, électoralement parlant, n'est pas du ressort du Gouvernement Central ;

A ce défi, j'ai vu, en ma qualité de Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, s'opposer deux courants de pensée politico-juridictionnelle ceci en tenant compte que durant la période de transition, Sambi, alors Président de l'Union, à travers les Accords de Dar-Nadjah avait explicitement intimé l'ordre à la Communauté Internationale d'insérer une disposition dans ledit Accord obligeant le Président Bacar à céder son fauteuil et m'interdisant personnellement de ne plus occuper un portefeuille ministériel et ce n'importe lequel à l'opposé de la Loi Fondamentale de l'Ile Autonome d'Anjouan, ce qui bafouait de manière flagrante toute forme de démocratie.

En fait, que me reproche Sambi ? Tout simplement de ne pas adhérer à sa vision des choses. C'est là une façon pour lui d'étouffer la contradiction et toute opposition. Qu'a fait la Communauté Internationale face à un tel comportement anti -démocratique ? Et que fait-on de l'autonomie des îles et de la tournante présidentielle constitutionnellement consacrées ?

Il faut rappeler que c'est cette même Communauté Internationale en harmonie avec les parties comoriennes en conflit, qui a initié, financé et organisé la mise en place des Nouvelles Institutions Comoriennes (N.E.C.) parmi lesquelles on trouve en premier lieu l'autonomie des îles, la tournante présidentielle et l'unité et la solidarité des Comores.

Tout cela a donné lieu à la tenue des deux réunions ad 'hoc sous les auspices de l'Afrique du Sud, pays coordonnateur du processus de réconciliation nationale aux Comores, au pays de la nation arc-en-ciel.

D'entrée de jeu, une première réunion d'échanges de bons procédés a eu lieu à Anjouan à la Présidence de l'île, convoquée en urgence par l'Afrique du Sud, en présence des Etats membres du comité des pays de la région de l'Union Africaine sur les efforts aux Comores. Ce mini sommet avait regroupé presque une dizaine de pays riverains des Comores venus s'enquérir des derniers développement liés à l'élection à Anjouan du 10 juin 2007.

A l'issue de ces travaux préliminaires qui avaient tenu en haleine tous les participants, l'espace d'un après-midi du 24 juin 2007, est ressortie l'idée de faire tenir des assises sur la problématique électorale à Anjouan en terre sud-africaine, une fois les contours posés afin d'asseoir les bases d'une discussion franche et sereine entre parties comoriennes.

D'abord, du 7 au 9 juillet 2007 à Pretoria, s'est tenue une réunion d'informations de l'Union Africaine placée sous la Présidence du pays hôte et regroupant les différents protagonistes c'est à dire une délégation de l'Union des Comores, une délégation de l'île autonome d'Anjouan et le comité des pays de la région en présence du conseil Paix et Sécurité de l'Union Africaine.

Ces premiers échanges faisant suite à l'élection contestée du 10 juin 2007 ont permis d'instaurer un dialogue certes indirect mais néanmoins constructif entre les intervenants impliqués dans la médiation même si les résultats escomptés n'ont pas été au rendez-vous.

Et enfin, du 27 au 28 septembre de la même année, encore une fois en Afrique du Sud mais cette fois dans une ville symbolique de l'ex- régime de l'Apartheid à quelques encablures de l'ilot Robben Island où gisent encore les vestiges de la célèbre prison qui a abrité en son temps Nelson Mandela, j'ai cité la ville de Capetown, a eu lieu une réunion de l'Union Africaine, la troisième du genre pour semble-t-il ,sceller définitivement le sort des pourparlers inter-comoriens sous la menace à peine voilée de l'Union Africaine en direction de la délégation anjouanaise.

Cette démarche partiale de l'Union Africaine avait son explication sur la fin du terme du mandat de monsieur Alpha Omar Konaré, alors président de la Commission de l'Union Africaine et de ses collaborateurs lesquels s'apprêtaient à quelques mois près à passer le témoin à la nouvelle équipe du gabonais Jean Ping et consorts.

En effet, l'ancien Président malien, Président de la commission de l'Union Africaine en exercice et ses collaborateurs avaient juré avant de rendre leur tablier d'en découdre avec Anjouan. Dans cette optique, l'envoyé spécial du Président de la commission de l'Union Africaine, monsieur Madeira s'est ainsi exprimé sans équivoque dans la presse locale en ces termes ; je cite : « ...quelque chose doit être cassé à Anjouan et s'il faut passer par là... », fin de citation.

En vérité, monsieur Francisco Madeira avait fait du litige électoral à Anjouan une affaire personnelle et s'était promis de régler son compte au Président Bacar allant jusqu'à déclarer publiquement qu'il va faire de sorte que Bacar regrette d'être venu au monde. Drôle de façon d'agir pour un diplomate censé privilégier le dialogue sinon la médiation ou la conciliation.

Personnellement, j'aurais plutôt cru qu'en matière de diplomatie, le parti pris, les menaces, le comportement belliqueux et le chantage ne doivent pas être de mise en pareille conjoncture. C'est vrai qu'on est en Afrique mais tout de même.

Il faut dire qu'en ma qualité de responsable politique ayant pris une part active au processus de réconciliation nationale ayant requis la caution de la communauté internationale, je déplore amèrement cette manière calamiteuse de gérer un simple malentendu par la destruction de ce qu'on a bâtit dans la douleur.
Dans cette affaire, chacune des parties comoriennes a eu l'opportunité de donner son point de vue, d'argumenter sa démarche sur la base des faits avérés quoique séparément. Les débats contradictoires ont été le théâtre de différents acteurs, soucieux ou de mettre un terme au contentieux issu de l'élection du 10 juin 2007 ou de prolonger le suspens.

Irréversiblement attaché à sa position celle de ne pas reprendre l'élection, Anjouan en invoquant dans son argumentaire les faits d'unilatéralisme et de violation en série des textes en vigueur par Sambi, continue de camper dans sa logique et ne veut rien concéder.

Il faut reconnaître que la démarche aventurière de Sambi qui consiste à réviser le Code électoral, à faire amender le règlement intérieur de la Cour constitutionnelle des Comores pour ensuite procéder à la mise d'un bureau de ladite Cour, un bureau forcément acquis à sa cause, a, de mon point de vue, sonné le glas au bon fonctionnement de cette structure ô combien importante et planté de fait les jalons à une situation explosive en devenir.

On a tendance à ignorer voire à occulter tous ces errements d'un monarque investi de pouvoirs divins, on le retrouve aujourd'hui ce même Sambi dans sa quête démesurée à reconquérir le pouvoir par tout moyen.

Pendant toute cette période, la Cour constitutionnelle des Comores a subi de graves atteintes qui ont compromis son indépendance d'action, ce qui constitue en soi un dysfonctionnement patent des nouvelles institutions comoriennes et Sambi en est le dépositaire de ces égarements.

Pour rappel et là les faits sont indiscutables, les instances électorales, nationales et insulaires habilitées, chargées d'organiser et de conduire le scrutin du 10 juin 2007 avaient statué sur la tenue de l'élection à Anjouan. Elles ont par la suite validé l'élection et proclamé les résultats. Anjouan s'en tenait à cela.

L'île d'Anjouan soutient par ailleurs qu'à l'instar des scrutins transparents et démocratiques partout dans le monde, la suspension de plein gré à la participation au scrutin d'un candidat et l'absence volontaire de certaines catégories d'observateurs ne peuvent aucunement dicter ou conditionner le report ou encore moins l'annulation du scrutin. Telle est la lecture linéaire de toute loi électorale classique.

Autre les motifs antérieurement évoqués, Anjouan précise dans la foulée que conformément au Code électoral en vigueur, les élections doivent se tenir en s'appuyant sur les mêmes textes et que toute remise en cause éventuelle de ces mêmes élections devaient être étendues aux autres composantes insulaires comoriennes, à savoir Mohéli et N'gazidja.

Dans sa plateforme revendicative, Anjouan est allée loin dans sa volonté de recherche d'une solution négociée par le biais d'une conférence intra-comorienne devant s'atteler aux questions liées à la bonne gouvernance, aux dysfonctionnements institutionnels voire du réexamen de l'élection du 10 juin 2007 et de tous les autres aspects inhérents aux élections.

De tout ce qui précède et comme si cela ne suffisait pas pour accabler et condamner au banc des accusés l'île d'Anjouan, Sambi a conçu des plans démentiels pour discréditer et diaboliser l'île étoile au travers d'un tissu de mensonges sur des prétendues exactions, une série de viols qui n'aura obéi qu'à son imaginaire et de toute sorte de privations des droits humains afin de conditionner, d'orienter et de plier l'opinion publique nationale et internationale sur l'hypothèse d'une expédition militaire à Anjouan afin d'y couler le sang.

De cette force de propositions de la partie anjouanaise, Sambi a répondu par l'indifférence et le mépris.

Suite de la Chronique
« Les secrets d'une tragédie »
« Sambi – Anjouan ; La sale guerre »