vendredi 26 décembre 2014

Elections legislatives : Mamadou fait ses propres règles. Au secours !



Elections legislatives : Mamadou fait ses propres règles
Au secours !
Dans la circonscription de Hamahamet-Boinkou, communément considéré comme fief du  vice président Mohamed Ali Soilihi, l’éternel ministre de finance qui n’a rien fait au pays que de l’endetter. Une des choses plus étrange, c’est que celui qu’on surnomme l’argentier n’a jamais pu établir un projet, mais si on lui donne la parole sur comment pouvons-nous trouver des fonds, il répond avec fierté et cœur apaisé « ne vous en souciez pas, le pays est crédible devant les institutions de bretton woods » en un mot, diriger un pays pour lui signifie mendier.
Comment un ministre de finance, de l’économie, du commerce extérieur et de la privatisation qui se veut d’être présidentiable en 2016, n’a aucun sens à la création, mais sa seule source d’inspiration c’est  de trouver  des aides, des dons, des crédits, continuer à endetter le pays, et aller réclamer un jour que nous sommes incapables de payer nos factures, alors il faut trouver un issu d’allègement voire de suppression.
Comment le plus habitué à diriger les finances et l’économie du pays, n’est pas en mesure de fructifier les dons et les fonds propres, pas pour sortir le pays de la crise tout simplement mais de pouvoir  aussi régler ces dettes.
Comment un argentier ne s’est  jamais demandé voire soucié comment se fait-il que la masse salariale est plus élevée par rapport au revenu de l’Etat et de donner des directives d’orientation. Ainsi qu’est ce qu’il compte dire au peuple comorien pour les convaincre de lui donner la destinée du pays en 2016.
En clair, Soulaimane Mohamed Soilihi est le candidat choisi par Mamadou et consorts pour les législatives, un homme neuf en politique mais avec  un passé scandaleux. Pour être plus concret Soulaimane Mohamed Soilihi est le candidat à la députation le plus endetté et l’équipe de Mamadou en est consciente de cette situation et pour se faire le patron en l’occurrence le ministre des finances Mohamed Ali Soilihi met la main dans les caisses de l’Etat pour régler les dettes à celui qui a accepté de porter ses couleurs dans les législatives.
Bien qu’il soit le vice président chargé des finances, Mamadou a soufflé le chaud et le froid pour obtenir un candidat aux législatives, personne ne voulait porter l’étiquette d’être le candidat de Mamadou. Consulté en dernier recours Soulaimane Mohamed Soilihi  a accepté en posant des conditions au vice président d’éponger ses dettes dont 60 millions de francs comoriens qu’il doit au commerçant communément appelé KIABI, 12 millions au Meck de Mbeni, et d’autres valeurs que nos investigations n’ont pas vraiment donner des chiffres précises. Comme les mosquées qu’il devrait construire et qu’il a utilisé les fonds, le marché du goudron qu’il a eu à l’époque du feu président  Mohamed Taki Abdoulkarim, paix à son âme, marché qu’il a eu avec l’ancien directeur des travaux publics connu au nom de Lavani d’itsandzeni. En fin 2006 début 2007, il fonda le F.O.N.D.E.S, nul ne connait où sont passés les fonds de cette institution, sauf Soulaimane.
Ahmed Abdou, directeur de cabinet du vice président et Mbaé Hamadi ainsi que d’autres personnes formant le cercle le plus écouté et apprécié par l’éternel Mamadou sans avoir froid aux yeux ont accepté les conditions posées. Puisqu’ils savent qu’ils peuvent s’en servir sans état d’âme et sans que personne n’ose dire non, sur les caisses de l’Etat.
Pour  monter qu’il tient ses engagements, Ahmed Abdou alias Dahi a remis 17,5 millions à Soulaimane Mohamed Soilihi pour le marché de l’impression des photos des candidats du gouvernement à ces élections.  Ce qui est absurde c’est que Soulaimane Mohamed Soilihi n’a même pas les équipements pour faire ces impressions. Ainsi  il est allé sous traiter avec un imprimeur en l’occurrence Mohamed Said Mouigni. Il a négocié avec ce dernier pour 4 millions. Alors, inutile de se demander où sont passés les 13.5 millions.
Ainsi, nous nous demandons quel électorat osera élire une personne comme lui, puisque l’un des facteurs d’un leader est l’honnêteté. Cette alliance Mamadou-Soulaimane n’est pas étonnant car ceux qui se ressemblent s’assemblent. Si Mamadou agit comme il veut en se servant dans les caisses de l’Etat comme il veut et Soulaimane accepte d’empocher ses millions et régler ses dettes sans penser si c’est légal ou non, alors nous électeurs si nous élisons cette personne, alors nous cautionnons non seulement  à la corruption mais aussi nous attribuons carte blanche à Mamadou de faire ce que bon lui semble.
Par ailleurs, il y a lieu de souligner que Soulaimane Mohamed Soilihi était un militant du PEC, d’ailleurs Fahmi Said Ibrahim , président du PEC avait sollicité à Soulaimane de porter les couleurs du PEC  aux législatives et  il  a refusé comme il a fait pacte avec ceux qui sont capables d’éponger ses dettes. Comme l’autre l’a dit qui a trahi une fois trahira une deuxième.
En conséquence, si Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a pu passer la citoyenneté économique avec la complicité du député  Mohamed Sidi, si le député  Hassan 2 et le député Abdoul Fatah étaient les marionnettes de Shémir Kamoula, alors il y a lieu de se demander ce que deviendra Soulaimane. Toutefois nous sommes confiants que les électeurs de hamahamet-boinkou sont conscients des enjeux et matures et feront un choix responsable.

jeudi 11 décembre 2014

MEMORANDUM D'ENTENTE EST UNE HORREUR JURIDIQUE



processus_électoral
 Après les notes circulaires, le mémorandum d’entente !

 Après les notes circulaires du  31 octobre 2014 et du 11 novembre 201 signées respectivement par le Ministre de l’intérieur, HOUSSEIN HASSAN Ibrahim le Vice-président en charge du Ministère des Finances,   Mohamed Ali Soilihi  qui violaient, les dispositions législatives en vigueur, voici le « mémorandum d’entente ». Un document signé par Ministre de l’intérieur, la Commission Nationale Electorale indépendante (CENI) et le groupement des partis politiques et des candidats indépendants. Ce mémorandum d’entente qui se veut légaliste en se référant aux dispositions légales a en fait pour but de contourner  les dispositions législatives et réglementaires qui ont motivé le rejet de plusieurs candidatures. En effet, les parties  signataires de ce mémorandum « se sont entendues  pour prolonger de 72 heures le délai d’examen des dossiers des candidatures et des listes des candidats » et pour permettre aux candidats de compléter leur dossier, de recomposer leur liste dans le respect de l’alternance dans le cadre des élections des conseillers communaux, de remplacer les suppléants et les conseillers communaux rejetés…

Le décret N° 14-50/PR du 25 octobre 2014 du Président de l’Union des Comores, « reportant les dates de l’élection des Représentants de la Nation, des Conseillers des iles et des Conseillers communaux ainsi que les dates de dépôt des candidatures et les dates d’ouverture et de clôture de la campagne électorale » a bien fixé au  lundi 23 novembre 2014 (sic !) « la date limite de dépôt des candidatures aux élections » et l’article 73 du code électoral dispose « qu’aucun ajout ou suppression de nom et aucune modification de l’ordre de présentation ne peut se faire après la fin de la période de dépôt, sauf en cas de décès, lorsqu’il s’agit d’un scrutin de liste ».

Ainsi ce mémorandum d’entente est une horreur juridique qui viole encore une fois le principe de légalité. En vertu de ce principe, chaque norme juridique doit se conformer à l'ensemble des règles en vigueur ayant une force supérieure dans la hiérarchie des normes. La méconnaissance de ce principe est non seulement source de désordres juridiques, mais elle constitue également une faute de l'auteur dutexte illégal, susceptible d'engager sa responsabilité. Mais nos autorités peuvent continuer à signer des documents, des notes circulaires, des notes de services,  de mémorandums d’entente   qui ne respectent pas la hiérarchie des normes, car leur responsabilité ne sera jamais engagée. Ils continuent avec l'aide des leaders des partis politiques, dans ce mémorandum d'entente, de  violer impunément,  les dispositions légales en vigueur sous pretexte "d'organiser des élections libres, transparentes et sincères dans le respect de la loi ". Sans blague !!! Ainsi va le pays du " consensus".



Comoresdroit

DEBAT ET OPINION : Le doute au bon déroulement des élections
Publié le 11/12/2014 à 10:53 par ridja Tags : image centerblog gif monde background france

Communiqué commun du parti Ridja et du collectif !                                    

Le doute au bon déroulement des électionsAprès le dépôt des candidatures aux élections prochaines (députés, conseillers, maires) prévues en janvier 2015, le doute au bon déroulement à ces élections commence à s’installer.



Beaucoup de dossiers sont déclarés irrecevable et c’est ce qui est normal lorsque la commission nationale indépendante (C N I) a constaté des irrégularités ou bien lorsque les candidats n’ont pas respecté les normes prescrites pour que leurs candidatures soient recevables.



Si aujourd’hui un bruit circule au sujet des autorités d’avoir signé un engagement avec certains dirigeants aux partis politiques et des candidats déchus en négociation avec l’illégalité, c’est scandaleux.



Le doute à des élections libres dans un climat Pacific commence par cette affaire indigne et honteuse. Encore une fois la législation est bafouée et que le scrutin aussi sera négocié.



Pour lutter contre ces manœuvres frauduleuses qui font honte au peuple comorien et qui attirent l’attention à ceux qui contribuent dans un pays qui n’a jamais pu organiser une élection sans une aide étrangère, le parti RIDJA condamne cette action qui rabaisse le pays etattirent l’attention à ceux qui contribuent dans un pays qui n’a jamais pu organiser une élection sans une aide étrangère, le parti RIDJA condamne cette action qui rabaisse le pays et fait appel à toute vigilance à l’organe chargée de faire fonctionner au déroulement des élections.

 Le respect aux institutions d’un pays est aussi respect aux citoyens qui animent ce pays, car les règles juridiques doivent être respectées par tout dans le monde, et si les autorités qui doivent faire respecter ces règles commencent à les bafouées en premier, il est certain qu’ellesne seront jamais capables de les imposer au bas peuple.

La preuve en est : un candidat aux élections dont sa candidature est rejetée selon le règlement,pourquoi une plaidoirie ? 



Hilali Moussa

SG du parti RIDJA

Les Comores au bord du chaos : le peuple est complice


Les Comores au bord du chaos : le peuple est  dans l'ensemble du pays, on ne parle que de la corruption et les détournements de fonds publics pourtant aucune réaction de la part du petit peuple, première victime de ces actes malhonnêtes et suicidaires qui détruisent le bien être du comorien. Pour empêcher le peuple de se libérer lui-même en s'accaparant du pouvoir pour mettre un terme à cette escroquerie en bande organisée, on nous sort du tiroir de la bonne gouvernance , la tenue des élections harmonisées, pour tromper l'opinion. Le gouvernement a aligné partout des candidats aux frais de la République et personne n'en parle. Tous les moyens sont bons pour faire élire les candidats de Mamadou, même ceux dont leur morale est abîmée par les affaires et qui, en principe, si on avait une justice juste et équitable, seraient encore aujourd'hui en prison. C'est le cas d'Abou Achrafi, ancien patron de la DNST qui a reconnu devant la justice les faits qui lui sont reprochés, notamment la vente illicite des passeports comoriens qui lui a rapporté plus de 8 milliards de francs comoriens. Pour le couvrir durant les 5 ans à venir, le président Ikiliulou qui a peur qu'Abou Achrafi lui dénonce avec les vice-présidents Mamadou et Nourdine Bourhane, Ikililou a cédé, à la peur et a imposé sa candidature à Anjouan et toutes les dispositions sont prises pour son élection. Une situation qui n'arrange pas Ikililou car les comoriens sont remontés et cet acte ne peut pas passer inaperçu devant le peuple qui a vite compris, qu'Ikililou précipite sa chute malgré la lenteur du peuple.

Encore une fois, il faut rappeler que ces élections servent de couverture pour Ikililou, pour empêcher le peuple de descendre dans la rue, chasser ces criminels à la tête de l'Etat qui brisent le pays . Le peuple doit comprendre que la façon dont Ikililou a procédé pour désigner ses candidats, est synonyme de sa chute même si Mamadou croit aveuglement que cet homme s'accroche encore aux 12 mois qui lui restent à Beit Salam. Pour la première fois de l'histoire politique de ce pays, au sein du gouvernement, chacun cherche à couper la tête de l'autre. Et Mamadou qui voit son rêve de 2016 s'envoler, sème la zizanie et utilise le parti présidentiel pour diviser et monter les uns contre les autres. Un ou deux cas précis doivent attirer l'attention du peuple, et vite comprendre que les carottes sont cuites et qu'il faut arracher le pouvoir. Pour briser le rêve du Ntibé d'Itsandra, Mouigni Baraka Said Soilih, gouverneur de Ngazidja, qui se voit déjà président de l'Union des Comores en 2016, Mamadou place des candidats partout pour lui barrer la route. Tant pis pour Mouigni qui ne cesse de répéter que son bilan est celui d'Ikililou et que tout va bien, car il s'entend avec Ikililou. Tout le monde sait que Mamadou n'a jamais porté dans son coeur , les deux bébés d'Ikililou, El Anrif Said Hassane et Abdoulkarim Mohamed, respectivement, ministres des affaires étrangères et de l'éducation. Dans le Ngouwengwe où Abdoulkarim est candidat, Mamadou soutient la candidature de son ami, Ibrahim Ali Mzimba.

Et dans la circonscription de Mitsamiouliu Mboudé, où est candidat El Anrif Said Hassane, Mamdou impose ses propres candidats aux conseillers des Îles et aux Communales. Une manière de défier le ministre des relations extérieures qui s'est imposé comme candidat au détriment de son suppléant Ali Rachid, que Mamadou et Mma Halouoi ont voulu comme titulaire. Pire encore, les alliances que El Anrif a tissées avec le FNJ, Dudja, FD, sont déclarées irrecevables aux yeux de Mamadou et El Anrif, ne dispose qu'une seule marge de manoeuvre. Soit retirer sa candidature pour se solidariser avec ces partis politiques qu'il a entrainés dans la descente aux enfers, ou accepter le verdict de Mamadou en s'affichant à nouveau avec les enfants de Mamadou. Il faut rappeler à l'opinion qu'au moment de la déclaration de la candidature du ministre des affaires étrangères, il s'est fait entourer des candidats issus de ces formations politiques dont les alliances sont rejetées par Mamadou.

Ce sont des exemples parmi tant d'autres qui doivent faire agir les comoriens pour prendre leur destin en mains et ne pas croire à des élections fraudées d'avance et qui contribuent à notre malheur. En laissant ses ministres et vice-présidents se déchirer, Ikililou accompagne le peuple dans cette révolution qui se prépare activement car cet enfant de Mohéli a fini par comprendre qu'il a été roulé dans la farine par ses collaborateurs et sa garde rapprochée, et regrette amèrement selon ses visiteurs de soir, de ne pas prêter une oreille attentive aux remarques de son grand frère, lui aussi vice-président, appelés tous les deux à être jugés par les mohéliens, mais se laisser berner dans les magouilles de son entourage. Il faut avouer que l'acteur principal de l'échec d'Ikililou s'appelle Darousse Alaoui, directeur du protocole du chef de l'Etat, amoureux de l'argent frais, et qui a passé son temps à berner le chef de l'Etat, en empêchant l'accès au palais de celles et ceux qui devaient conseiller Ikililou sur la bonne voie. Seuls ceux qui apportaient de l"argent à cet infirmier prothésiste se voyaient accorder un rendez-vous auprès du chef de l'Etat.

Sans perdre du temps, unissons nous tous, et sauvons notre pays car le moment est venu. La révolution, c'est maintenant.

MLPLC

Mohéli privé de ses 780 tonnes de riz : un détournement de trop


Mohéli privé de ses 780 tonnes de riz : un détournement de trop
Encore une fois, les signes d'une révolution qui s'annonce violente sont perçues dans l'Île de Mohéli avec ces hommes et femmes qui refusent les détournements des deniers publics opérés chaque jour par le gouverneur Mohamed Ali Said avec la complicité du président Ikililou Dhoinine. Tous les mohéliens qui rejettent cette escroquerie en bande organisée, s'alignent désormais derrière le Mouvement de libération pour les Comores.

Que s'est-il passé à Mohéli ? Comme chaque année, le Japon offre un don de riz à l'Union des Comores. Cette année, Mohéli a bénéficié de 780 tonnes destinés aux mohéliens à raison de 8000 francs comoriens le sac. Mais, Mohéli n'a pas senti l'odeur ni voir la couleur de ce riz qui a été immédiatement acheminé à Anjouan par le gouverneur Mohamed Ali Said, et confié au dénommé Gobolo pour être vendu à 11000 francs comoriens au lieu de 8000 francs. Lorsque les visiteurs du soir du président Alhadj Ikililou Dhoinine, ont débarqué chez lui à Djoiezi pour annoncer cette mauvaise nouvelle, le champion de la lutte contre la corruption a appelé Mohamed Ali Said devant ses visteurs, et celui-ci s'est contenté de fournir une explication médiocre qui a convaincu Ikililou. Que raconte Mohamed Ali Said à Ikililou ? '' Comme on n'a pas de l'argent pour financer les élections, j'ai jugé opportun de voler ce riz à ces mohéliens ingrats pour le vendre à Anjouan, et financer notre campagne. Et qu'est-ce qu'il a répondu Ikililou ? '' Très bonne chose, et j'appelle le directeur général de l'ONICOR, mon frère Daroumi pour qu'il vous achemine la même quantité, ce qui nous permettra d'avoir beaucoup d'argent''.

Voyez-vous, comment ce pays est pris en otage par un président qui trompe son peuple, en lui faisant croire qu'il lutte contre la corruption alors qu'il est au cœur de ce fléau. Mohéli attend le jour J pour accompagner cette révolution qui frappe à nos portes et tant pis pour les naïfs.

Oui , la révolution, c'est maintenant !

Madi Kassim

ALERTE : HOPITAUX


ALERTE : HOPITAUX
La grève du centre hospitalier de Mbeni, menace de s'étendre à tous les établissements de Ngazidja, y compris El Maarouf.

Toutes les catégories de personnel des établissements hospitaliers de Ngazidja sont en effervescence. Retard de salaires, services paralysés par manque de moyens de fonctionnement, absence de dialogue avec les autorités.

Les centres hospitaliers de Mtsudje, Fumbuni, Mitsamihuli menacent d'entrer en grève d'ici peu. Des personnels d'El Maarouf ( Centre hospitalier national et donc sous la tutelle de l'état contrairement aux autres sous la tutelle du gouvernorat de Ngazidja) annoncent une grève pour demain 10/12.

La FCC a reçu des délégations de différentes catégories de personnel et des responsables de centres, venus nous sensibiliser sur la situation.

La FCC appelle à l'ouverture du dialogue entre le gouvernorat et les personnels avec la présence de l'état.

Une grève en saison de pluies, période propice aux infections aura des conséquences fâcheuses pour la population.

Les directeurs des centres hospitaliers se rencontrent en ce moment.

09/12/2014 14h30 Moroni

Said Mchangama

Des avancements sauvages des agents de l'Etat d'Anjouan

Des avancements sauvages des agents de l'Etat d'Anjouan par le ministre candidat Abdou Ousseine réveillent les Wangazidja
Des avancements sauvages des agents de l’Etat d’Anjouan par le ministre candidat Abdou Ousseine réveillent les WangazidjaEncore une fois, Anjouan prend l'administration publique en otage avec la complicité du président Ikililou qui a fermé les yeux devant cette mascarade. Le ministre candidat à la députation à Anjouan, Mr Abdou Nassur, ministre de la Fonction publique, soutenu dans sa démarche sauvage par le vice-président Nourdine Bourhane, a avancé les agents de l'Etat de sa circonscription pour de raisons électoralistes ainsi que ceux de la circonscription où se présente, l'escroc et vendeur des passeports comoriens, Abou Achirafi, dont l'argent qu'il a amassé est estimé à plusieurs milliards de francs comoriens. Pendant qu'Anjouan écrase les agents de l'Etat de Mohéli et Ngazidja, le peuple de ces deux Îles a croisé les bras et s'est laissé berner par l'organisation des élections harmonisées qui ne sont que de la manipulation pour cacher le mal qui ronge notre pays et qui est à l'origine de cette révolution qui avance à grands pas, et qui emportera ces mauvais élèves de la République.

Ces avancements sauvages font mal, et pour se rassurer que personne les touche, le vice-président Nourdine Bourhane, a mis de son poids pour que l'intérim du ministre Abdou Nassur soit assuré par sa collègue anjouanaise, la ministre des transports, Mme Bahia Masoundi. Comme quoi, ce pays est devenu la vache à lait des anjouanais, n'en déplaise aux détenteurs du monopole '' unioniste''. De sources dignes de foi, l'on apprend que la ministre Sitti Kassim, assurant l'intérim du ministre de l'éducation, candidat à la députation, Mr Abdoulkarim, a lancé un appel à tous les agents de l'Etat de Mohéli pour la même opération. '' Mohéli aussi''. En tout cas à moins que ces mohéliens persistent dans leur ingratitude, mais un autre ministre à l'époque ministre de la Fonction publique, a fait la même chose, et beaucoup de ses faux amis ont bénéficié de ses services avec des indices au top, même si aujourd'hui, on se refuse de parler de ce bien non mérité, mais opéré dans l'élan '' Mohéli aussi''.

Et à quand les Wangazidja se réveilleront pour dire non à cette injustice et prendre leur destin en main. En tout cas, une chose est au moins sûre : '' neuf n'est pas loin de dix''. Unissons-nous pour prendre notre destin en main.

A.A.M

dimanche 7 décembre 2014

DJALIM : L'heure a sonné pour la victoire de demain


Publié le 06/12/2014 à 06:51 par ridja Tags : moi enfants photo cadre femmes jeux solidarité
DECLARATION DE CANDIDATURE ET DE PROFESSION DE FOI POLITIQUE DE MOHAMED DJALIM ALI POUR LES PROCHAINES ELECTIONS LEGISLATIVES Il m’est agréable de vous annoncer publiquement que je suis candidat pour la 23ème circonscription électorale de Moroni dans le cadre des prochaines élections législatives devant permettre de choisir les représentants du peuple au sein de l’Assemblée de l’Union des Comores. Citoyen de cette circonscription, né il y a 58 ans, j’ai la conviction qu’ensemble nous pouvons faire avancer la grande cause du peuple comorien, celle d’assurer le bien-être de ses populations. J’en ai l’ambition. Je prends l’engagement public de m’y consacrer pleinement, si vous me faites confiance. Ma candidature est une candidature de rassemblement et d’ouverture et elle est moins politique que citoyenne, moins militante au sens partisan du terme que républicaine, c’est à dire au service de tous les comoriens sans exclusion et de la nation comorienne d’abord. Je n’appartiens à aucun parti politique, certes, mais j’ai un parti pris pour les grandes valeurs qui fondent la nation, la démocratie, l’état de droit et surtout pour la défense des populations les plus vulnérables que sont les femmes et les jeunes. Je place ma confiance en vous. Je ne vous demande que de m’accorder la vôtre. Si la confiance est affaire de compétence individuelle, elle est, en la partageant chaque jour avec vous, la résultante de cette solidarité inter-quartiers observable à Iroungoudjani, Bacha, Bodoni, Poundouni, Kourani Zawiayani, Caltex-Mhoumré, Madjadjouwou, Djomani, Kourani Alphonse, Malouzini, Zilimadjou, Hamramba, Chézani, Mbouéni, Vietnam-Sada, Swafa-Marwa et je n’oublie pas, bien sûr, les sous-quartiers de la Médina. Mais cette confiance, elle est surtout la résultante d’une complicité de terroir entre vous et moi qui partageons non seulement les mêmes valeurs culturelles et la même identité sociale mais aussi les mêmes intérêts économiques. C’est maintenant ou jamais de nous battre pour un véritable changement en mettant hors-jeux ceux qui, sous couvert de servir la nation, ne cherchent qu’à servir leurs intérêts égoïstes et à consolider leur notoriété acquise par les détournements des deniers publics et par l’enrichissement illicite. Et ce ne sera pas avec ces gens-là qui ont fait ce système que nous pouvons sortir du système. Notre circonscription n’a pas besoin de politique politicienne, encore moins de politique passéiste où seule une minorité de personnes privilégiées par la fortune mal acquise, bénéficie des droits civiques et des fruits de la croissance et du développement de notre si cher pays. Elle souhaite se faire représenter à l’Assemblée de l’Union des Comores par des hommes de qualité, soucieux du bien public, de la République au quotidien. Le moment du rassemblement, de la mobilisation, de la restructuration dans nos quartiers et du bon choix a sonné pour élire des députés qui sauront aller plus loin et plus loin encore contre les déceptions et les désespoirs enregistrés par les dernières législatures. Nous devons ensemble faire preuve désormais d’esprit de rigueur, de transparence et de volonté afin d’assurer un mieux-être à nos enfants et garantir le bien-être des générations futures. Tels sont les principes qui guideront mes actions si je deviens votre député à l’Assemblée de l’Union des Comores. Parce que vos voix vont compter, chacune d’entre elles doit contribuer à la victoire de demain. MOHAMED DJALIM Ali
Ali Mohamed Djalim



DECLARATION DE CANDIDATURE ET DE PROFESSION DE FOI POLITIQUE DE MOHAMED DJALIM ALI POUR LES PROCHAINES ELECTIONS LEGISLATIVES



Il m’est agréable de vous annoncer publiquement que je suis candidat pour la 23ème circonscription électorale de Moroni dans le cadre des prochaines élections législatives devant permettre de choisir les représentants du peuple au sein de l’Assemblée de l’Union des Comores.

Citoyen de cette circonscription, né il y a 58 ans, j’ai la conviction qu’ensemble nous pouvons faire avancer la grande cause du peuple comorien, celle d’assurer le bien-être de ses populations. J’en ai l’ambition. Je prends l’engagement public de m’y consacrer pleinement, si vous me faites confiance. Ma candidature est une candidature de rassemblement et d’ouverture et elle est moins politique que citoyenne, moins militante au sens partisan du terme que républicaine, c’est à dire au service de tous les comoriens sans exclusion et de la nation comorienne d’abord. Je n’appartiens à aucun parti politique, certes, mais j’ai un parti pris pour les grandes valeurs qui fondent la nation, la démocratie, l’état de droit et surtout pour la défense des populations les plus vulnérables que sont les femmes et les jeunes.

Je place ma confiance en vous. Je ne vous demande que de m’accorder la vôtre. Si la confiance est affaire de compétence individuelle, elle est, en la partageant chaque jour avec vous, la résultante de cette solidarité inter-quartiers observable à Iroungoudjani, Bacha, Bodoni, Poundouni, Kourani Zawiayani, Caltex-Mhoumré, Madjadjouwou, Djomani, Kourani Alphonse, Malouzini, Zilimadjou, Hamramba, Chézani, Mbouéni, Vietnam-Sada, Swafa-Marwa et je n’oublie pas, bien sûr, les sous-quartiers de la Médina. Mais cette confiance, elle est surtout la résultante d’une complicité de terroir entre vous et moi qui partageons non seulement les mêmes valeurs culturelles et la même identité sociale mais aussi les mêmes intérêts économiques.

C’est maintenant ou jamais de nous battre pour un véritable changement en mettant hors-jeux ceux qui, sous couvert de servir la nation, ne cherchent qu’à servir leurs intérêts égoïstes et à consolider leur notoriété acquise par les détournements des deniers publics et par l’enrichissement illicite. Et ce ne sera pas avec ces gens-là qui ont fait ce système que nous pouvons sortir du système. Notre circonscription n’a pas besoin de politique politicienne, encore moins de politique passéiste où seule une minorité de personnes privilégiées par la fortune mal acquise, bénéficie des droits civiques et des fruits de la croissance et du développement de notre si cher pays. Elle souhaite se faire représenter à l’Assemblée de l’Union des Comores par des hommes de qualité, soucieux du bien public, de la République au quotidien.

Le moment du rassemblement, de la mobilisation, de la restructuration dans nos quartiers et du bon choix a sonné pour élire des députés qui sauront aller plus loin et plus loin encore contre les déceptions et les désespoirs enregistrés par les dernières législatures. Nous devons ensemble faire preuve désormais d’esprit de rigueur, de transparence et de volonté afin d’assurer un mieux-être à nos enfants et garantir le bien-être des générations futures. Tels sont les principes qui guideront mes actions si je deviens votre député à l’Assemblée de l’Union des Comores. Parce que vos voix vont compter, chacune d’entre elles doit contribuer à la victoire de demain.

MOHAMED DJALIM Ali

SOILIH ABDALLAH L'ESPION DE MOUIGNI A LA CENI


SOILIHI ABDALLAH: Le double jeu dangereux!

Beaucoup sont ceux qui se sont étonnés que le parti RDC de Mouigni Baraka a enregistré très peu de rejets. La réponse se résume en une seule personne: Soilihi Abdallah membre actif du parti RDC et aujourd'hui positionné au sein de la CENI par le député Djaé Ahamada Chanfi.

C'est en effet SOILIHI ABDALLAH, qui a organisé les listes des conseillers communaux du parti RDC même si certains se vantent avec fausse modestie. Il n'est pas bien sûr interdit de donner des conseils à un candidat, ce qui est interdit c'est le double jeu pour un membre qui appartient à une Commission supposée Indépendante.

Ainsi, non seulement il a coaché les listes du RDC mais a joué un rôle décisif pour faire annuler les autres listes. Ces choses-là devront être dénoncées car contraire à l'esprit du suffrage universel qui est censé permettre à tout citoyen de se présenter. Ainsi des candidats ont été rejeté non par que le quota de Femme par rapport aux Hommes n'a été atteint mais uniquement pour des histoires banales d'organisation de la liste suivant HHF ou FFH. Mais quelle connerie? Cette méthode devait assuré pour le fond au moins 1/3 de femmes dans une liste, l'ordre est tout simplement la forme.

Ces bêtises auraient pu être évitées si la CENI avait bien arrangé son formulaire. Aujourd'hui, à Moroni, il n'y a aucun candidat retenu. Il est donc impossible d'imaginer une élection municipale d'un pays sans sa capitale. Le petit jeu du parti RDC mis en oeuvre par Soilihi Abdallah n'a donc aucune chance d'aboutir car soit les candidats rejetés seront réintégrés soit les élections municipales n'auront pas lieu.

Maintenant que Soilihi Abdallah a été démasqué, nous lui prions de faire gaffe et de penser au serment de neutralité qu'il a fait la main dans le Coran devant la Cour constitutionnelle et devant le grand Mufti. Personne n'est dupe, ces élections ne seront ni libres, ni transparentes, ni indépendantes mais le groupe MITS 2014 dénoncera tous les abus et toutes les formes de tricheries machiavéliques.

Said Mohamed Cheikh

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SOILIHI ABDALLAH: Le double jeu dangereux! Beaucoup sont ceux qui se sont étonnés que le parti RDC de Mouigni Baraka a enregistré très peu de rejets. La réponse se résume en une seule personne: Soilihi Abdallah membre actif du parti RDC et aujourd'hui positionné au sein de la CENI par le député Djaé Ahamada Chanfi. C'est en effet SOILIHI ABDALLAH, qui a organisé les listes des conseillers communaux du parti RDC même si certains se vantent avec fausse modestie. Il n'est pas bien sûr interdit de donner des conseils à un candidat, ce qui est interdit c'est le double jeu pour un membre qui appartient à une Commission supposée Indépendante. Ainsi, non seulement il a coaché les listes du RDC mais a joué un rôle décisif pour faire annuler les autres listes. Ces choses-là devront être dénoncées car contraire à l'esprit du suffrage universel qui est censé permettre à tout citoyen de se présenter. Ainsi des candidats ont été rejeté non par que le quota de Femme par rapport aux Hommes n'a été atteint mais uniquement pour des histoires banales d'organisation de la liste suivant HHF ou FFH. Mais quelle connerie? Cette méthode devait assuré pour le fond au moins 1/3 de <a class=femmes dans une liste, l'ordre est tout simplement la forme. Ces bêtises auraient pu être évitées si la CENI avait bien arrangé son formulaire. Aujourd'hui, à Moroni, il n'y a aucun candidat retenu. Il est donc impossible d'imaginer une élection municipale d'un pays sans sa capitale. Le petit jeu du parti RDC mis en oeuvre par Soilihi Abdallah n'a donc aucune chance d'aboutir car soit les candidats rejetés seront réintégrés soit les élections municipales n'auront pas lieu. Maintenant que Soilihi Abdallah a été démasqué, nous lui prions de faire gaffe et de penser au serment de neutralité qu'il a fait la main dans le Coran devant la Cour constitutionnelle et devant le grand Mufti. Personne n'est dupe, ces élections ne seront ni libres, ni transparentes, ni indépendantes mais le groupe MITS 2014 dénoncera tous les abus et toutes les formes de tricheries machiavéliques."

Comores: le général Mohamed Amiri Salimou, sur RFI


Comores: le général Mohamed Amiri Salimou, sur RFILe général Mohamed Amiri Salimou

L'invité de RFI est l'ancien chef d'état major de l'Union des Comores, le général Mohamed Amiri Salimou. Devenu spécialiste des questions de terrorisme et de sécurité en Afrique, le général s'exprime sur la Somalie et l'action des shebabs. Il prépare aussi son retour en politique et n'exclut pas de se présenter à la présidentielle comorienne en 2016.

RFI : Depuis plusieurs mois le conflit somalien s’est déplacé en territoire kényan, les shebabs mènent des offensives et des raids extrêmement meurtriers sur la côte kényane. Que faudrait-il faire, selon vous, pour les en empêcher, pour stopper cette descente des shebabs vers le Kenya ?

Général Salimou Mohamed Amiri : Vous savez comme le disait le professeur de Montbrial, « le terrorisme c’est l’usage général de guerre sans frontière et sans visage ». L’ennemi peut être partout, aujourd’hui, vous le trouvez dans cette région là, mais quand il va être acculé, il va passer dans d’autres régions. Ce qu’il faut faire, c’est qu’il faut un plus grand engagement de la communauté internationale. Je pense que cette communauté internationale a tiré les leçons de l’histoire. Je voudrais vous rappeler un exemple qui s’est passé à côté, en Ethiopie, il y a de cela bien longtemps, lorsque l’Italie a envahi l’Ethiopie -qui est un pays voisin-, la communauté internationale a dit « nous n’allons pas mourir pour le Négus ». Et si elle avait, à l’époque, accepté de mourir en quelque sorte pour le Négus, on aurait peut-être évité d’autres conflits après et, probablement, la Seconde Guerre mondiale. Alors aujourd’hui, la communauté internationale a commencé à en tirer les leçons, elle comprend qu’il faut intervenir, qu’il faut une action constante et régulière pour vaincre le terrorisme, il faut beaucoup de temps et beaucoup de constance.

Dans le cas somalien, est-ce qu’il faudrait que l’Amisom se déplace plus au sud ou peut-être même en territoire kényan pour éviter que les shebabs n’évoluent des deux côtés de la frontière pour terroriser la côte kényane ?

Cela peut être une stratégie mais les shebabs trouveront toujours un moyen d’aller ailleurs. La preuve, c’est qu’ils trouvent le moyen d’aller frapper jusqu’au cœur de l’Ouganda même, ou du Kenya. Cela peut-être une stratégie mais encore une fois, il faut beaucoup de vigilance parce que c’est une guerre asymétrique.

La réponse ne peut pas être uniquement sécuritaire, c’est ce que vous dites ?

[C’est] impossible [que la réponse soit uniquement sécuritaire], … il faudra [réfléchir]… à ce que les anglicisants appellent les « root causes », les causes profondes du conflit. Autrement dit, il faudra probablement un de ces jours mettre les Somaliens autour d’une table de négociation et régler les problèmes, qui sont politiques mais qui sont aussi au moins économiques.

Général Salimou, vous êtes Comorien, vous avez dirigé un temps la Force est-africaine en attente, l’une des cinq forces régionales qui vont composer la future Force africaine en attente et cette Force est-africaine est censée être opérationnelle, ce mois-ci en décembre 2014. Peut-on imaginer qu’elle puisse jouer un rôle dans cette crise entre la Somalie et le Kenya, dans cette crise somalienne ?

Il faut bien sûr s’attendre et même espérer que cette force en attente joue un grand rôle, mais encore une fois ce sera très limité parce qu’elle n’en a pas les moyens. J’ai toujours en tête que quand j’étais président des chefs d’état-major de la brigade de l’Afrique de l’est, il fallait lancer la manœuvre de Djibouti, qui entre dans ce cadre d’opérationnalisation de la brigade. Figurez-vous que des pays comme les Comores étaient obligés de n’y envoyer que des observateurs parce qu’ils ne pouvaient pas y envoyer des troupes en tant que tel.

Est-ce que l’Afrique, la Force est-africaine et l’Afrique en général, pourrait participer à la sécurisation des mers dans l’océan Indien ?

Vaste programme… Là encore il fallait voir les moyens qu’il fallait déployer depuis Atlanta jusqu’à la coalition qui a été menée par les Etats-Unis, puis le Japon, puis la Chine. Elle peut y aller symboliquement, mais encore une fois se pose le vrai problème de la piraterie. On arrive maintenant d’une certaine manière à la stabiliser mais dès que cette coalition internationale part, le problème est qu’il n’est pas évident que la piraterie ne reprenne pas.

Général Salimou, une dernière question peut-être sur votre parcours personnel et votre avenir. Cette expérience que vous avez acquise dans les armées, dans les armées continentales, dans l’océan Indien, est-ce que vous comptez la remettre au service de votre pays un jour ou l’autre ?

Merci de résonner en terme d’expérience et d’acquis… J’ai l’habitude de faire le maximum partout où je me trouve. Maintenant, si d’autres possibilités s’offrent, pourquoi pas. Pour l’instant, je n’exclus rien, mais pour parler comme Jésus : « à chaque jour suffit sa peine », 2016 c’est un peu loin.

2016, élection présidentielle, vous envisageriez de vous présenter, c’est une question qui vous trotte dans la tête ?

Il ne faut rien n’exclure.

Vous n’y pensez pas en vous rasant, comme un président français en son temps ?

Pas seulement en me rasant, peut-être plusieurs fois.

Vous y pensez donc ?

Tout à fait.

Source RFI

La menace qui pèse sur la démocratie


La menace qui pèse sur la démocratie
Une partie des bâtiments du journal Al-watwan a été partiellement rasée hier, jeudi 4 décembre. L'ensemble des quotidiens du pays ont titré sur la menace qui pèse sur la démocratie; les libertés et la corruption généralisée. Vers 10h, les forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux. Ordre a été donnée de démolir les maisons construites dans l’arrière-cour dont le logement affecté par le journal au directeur administratif du journal, Mohamed Taoufik Thabit.

Selon l'huissier, joint au phone, parce qu'absent lors de cette opération de démolition, il s’agissait d’une ‘‘éxecution de l’arrêt de la Cour d’appel rendu le 26 mars dernier’’. Et d’ajouter que l’occupant avait ‘‘huit jours pour déguerpir’’.

Or, l’arrêt sur lequel s’appuie l’huissier de justice dit justement le contraire. Il stipule que ‘‘en ce qui concerne la demande d’ordonner le déguerpissement d’Al-watwan et de tout occupant de son chef, qu’il y a lieu de rejeter cette demande car l’Etat a depuis fort longtemps affecté un immeuble bâti à Al-watwan’’. Pour Mohamed Taoufik Thabit, qui occupait le logement affecté par le journal, le jugement rendu ne le contraignait pas à quitter les lieux, mais au contraire le protégeait.

Il faut dire que cet arrêt de la Cour d’appel a reformé le jugement rendu par le tribunal de première instance, en qualifiant toutes les demandes formulées par Mabou Zainaba de ‘‘mal fondées’’ même s’il l’avait formellement désignée comme ‘‘propriétaire légitime du terrain’’.

Ali Amir Ahmed

Soutien de la population d'Anjouan

Soutien de la population d'Anjouan

 Le gouverneur d’Anjouan - Anissi Chamsidine : « L’inquiétude des Comores c’est Mayotte… »

Soutien de la population d’Anjouan à l’idée de la Réconciliation Nationale
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Plus de 600 personnes ont été reçues à Dar-Nadjah le Samedi 29 novembre 2014. L’objet de cette rencontre était de soutenir l’idée de ‘’réconciliation nationale’’ proposée par le Gouverneur d’Anjouan, Son Excellence Anissi Chamsidine, il y a plusieurs mois.

Ces anjouanais venus de tous les coins de l’île, hommes et femmes de toutes les couches sociales, ont manifesté leurs réactions quant à cette réconciliation qui entre dans le cadre de la stabilité du pays et du maintien de la paix.
Au cours de cette grande rencontre, plusieurs personnes ont intervenu. La première à prendre la parole est monsieur Abdoulbastwa Abdouldjabar. Celui-ci a eu à traduire les versets du Coran prononcés à cette occasion. Il a entre autres, cité le fait que Dieu a dit dans le Coran que ‘’personne ne sait mieux que lui’’. D’où le fait de ‘’suivre ce qu’il a recommandé’’.

Monsieur Abdoulbastwa a cité aussi ces termes : ‘’Aimons-nous les uns et les autres’’. ‘’Pensons au développement de notre pays’’. En effet, le développement d’un pays est l’affaire de tout un chacun. Tout citoyen doit avant tout penser aux intérêts de son pays en apportant chacun sa petite pierre.

Madame Fatima Hawadhui dans ses propos, a pose la question à savoir, ‘’qui doit sauver quelqu’un qui tombe dans un ravin, son frère ou quelqu’un d’autre’’ ?

Madame Djazila Abdallah qui a parlé au nom des femmes, a réclamé la parole pour ces dernières afin que celles-ci puissent se défendre. Pour elle, ‘’les femmes en ont marre de vivre quotidiennement les problèmes familiaux pendant que leurs époux se trouvent soit déplacés vers Mayotte ou réfugiés quelque part’’. ‘’Leurs familles périssent dans la traversée entre Anjouan et Mayotte et les femmes accouchent en mer’’. Madame Djazila de préciser que ‘’leur présence à Dar-Nadjah pour cette opportunité est une fierté pour les femmes anjouanaises’’.

Enfin madame Badria Maanfou, dans son intervention, a expliqué comment elle définit le terme ‘’réconciliation’’. Pour elle, ‘’réconciliation signifie la façon dont on peut se mettre d’accord pour un compromis et aboutir à la paix’’. ‘’La réconciliation n’est pas mauvais en soi. Et en tant musulmans, nous devons suivre les recommandations de Dieu et de son Prophète Mouhammad (Que la paix soir sur lui). Badria a aussi précisé que ‘’dans un pays où la population ne s’entend pas, il n’y a pas de développement’’…., ‘’Les anjouanais doivent se féliciter pour cette rencontre’’.

Enfin, le Gouverneur d’Anjouan, Son Excellence Anissi Chamsidine, après avoir écouté toutes les différentes interventions, estime que réellement c’est la réconciliation qui est sollicitée par cette population dont il remercie pour le déplacement jusqu’à Dar-Nadjah. Le Gouverneur affirme qu’‘’il est tout à fait normal que des gens qui ont eu des malentendus, des différends, des mésententes, se réconcilient. Pour ceux qui se posent la question selon laquelle y a-t-il eu conflit pour parler de réconciliation, le Gouverneur Chamsidine, tenait à faire un éclaircissement en rappelant que ‘’pendant une dizaine d’années, Anjouan a beaucoup perdu : des parents, des enfants, des familles, des acquis… Que certains anjouanais vivent à Anjouan sans se sentir anjouanais. Que des anjouanais sont en déplacement vers Mayotte ou refugiés dans d’autres pays en laissant leurs familles, leurs biens, entre autres. Ainsi, après une mésentente, vient la réconciliation’’. Le Gouverneur a insisté sur le fait qu’il est Gouverneur de tous les anjouanais ; aussi bien pour ceux qui l’ont voté que pour ceux qui ne lui ont pas apporté leurs voix. Mais ‘’une fois Gouverneur, dit-il, je dois défendre tous les anjouanais’’. Et lui d’ajouter que ‘’depuis que j’ai lancé l’idée de réconciliation, personne ne m’a appuyé ; ce qui m’avait rendu triste. Aujourd’hui, avec ce geste, je suis content’’.

Anissi Chamsidine ‘’s’est engagé à réfléchir comment faire vite pour que cette situation soit réglée et pour que les anjouanais puissent aboutir enfin à cette réconciliation’’. ‘’Une commission sera mise en place à cet effet’’, a-t-il ajouté. Il s’est également engagé à ‘’transmettre ce message au Chef de l’Etat’’. Et le Gouverneur d’espérer que le ‘’bon Dieu nous aidera à aller jusqu’au bout’’.


Gouvernorat Ndzuwani

SNPSF : Le Préjudice est évalué à 540 millions, YA RWABI


Le sort de Mariama Athoumani et Zainaba Ibrahim, poursuivies pour faux, usage de faux et détournement de fonds dans l’affaire dite de la Snpsf, sera connu le 25 décembre. Ainsi en a décidé le tribunal de Moroni à l’issue de l’audience du 26 et 27 novembre. L’affaire remonte au mois de juin 2011. Tout le monde se souvient de ce mini-tremblement de terre qui a secoué la banque postale et dont le préjudice est évalué à 540 millions de francs comoriens.
Snpsf
Pendant deux jours, témoins et prévenus se sont succédé à la barre. Les deux receveurs citées en haut ont nié les faits qui leur sont reprochés. Le ministère public avait essentiellement focalisé le débat sur les pièces comptables. Selon le parquet, au vu de ces pièces, la Snpsf est effectivement victime d’un détournement de fonds d’un montant de plus de 313 millions. Pour l’avocat de la défense, Me Mahamoud Ahamada, ces éléments comptables ‘’tant évoqués par le ministère public ne sont que des copies, aucune pièce originale n’a été versée dans le dossier’’.

Au terme des débats et des auditions des témoins, le ministère public a demandé au tribunal de déclarer ‘’coupables’’ les deux prévenues. Pour la procureure de la République, les faits de faux et usage de faux sont établis. «Nous demandons au tribunal de les condamner à sept ans d’emprisonnement et à une amende de trois millions de francs’’, a-t-elle dit. Maoulida Djoubéir a également demandé au tribunal de prononcer la confiscation de leurs biens jusqu’au remboursement de la totalité du montant détourné.

L’avocat de la partie civile, Me Ahamada Mohamed Baco, s’est non seulement aligné sur la position du parquet, mais il a également obtenu que la constitution de partie civile leur soit accordée. Baco a souhaité, en outre, que le tribunal condamne les deux prévenues à une peine solidaire et à restituer la totalité du montant ainsi détourné.

Quant aux réparations, l’avocat de la partie civile a requis 50 millions francs de dommages et intérêts, 10 millions de francs à titre d’obligation de plaider et la restitution des cautions versées au greffe du tribunal. «Nous estimons que l’infraction est établie, cela a été prouvé et justifié pièces par pièces. Par conséquent, nous demandons l’exécution provisoire du jugement à intervenir nonobstant toute voie de recours» a-t-il poursuivi.

Quant à l’avocat de la défense, sa longue plaidoirie était axée sur plusieurs points dont l’absence de pièces originales dans le dossier et l’infraction de détournement de fonds. Selon Me Mahamoud Ahamada, le parquet avait fondé ses accusations sur des pièces originales alors que le président ne dispose que des copies. «Comment allons-nous juger et condamné sur la base de copies’’, s’est-il interrogé. Par rapport la l’infraction de détournement de fonds, il a soutenu qu’il s’agissait d’une infraction qui venait d’être insérée dans le dossier à l’issue d’un réquisitoire supplétif enregistré par le parquet en novembre 2013.

«Certes, il y a eu inculpation et une détention provisoire a été ordonnée, mais ces faits de détournement de fonds inséré dans le dossier n’ont pas fait objet d’instruction. Nous aimerions que la décision du tribunal se réfère au réquisitoire introductif de juin 2011, dont l’affaire a été instruite par trois magistrats» a demandé Me Mahmoud. Rendez-vous est pris pour le 25 décembre.

Mariata Moussa

Alwatwan

lundi 1 décembre 2014

Comores-Élections; Listes provisoires des Candidats









Liste Provisoire des Candidats Conseillers des îles












HOLLANDE : Elections libres, plurielles et démocratiques


Le président français François Hollande a mis en garde jeudi les dirigeants africains qui seraient tentés de modifier la Constitution de leur pays pour rester au pouvoir, prenant l'exemple de la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso.

Interrogé sur les pays où la constitution ne fixe pas de limitation de temps, comme au Togo, M. Hollande a estimé que dans ce cas, il fallait s'assurer que les élections soient libres, plurielles et démocratiques.

Les experts des questions togolaises prendront acte de la position du chef de l’Etat français.

Les dirigeants togolais ne sont pas dans une logique de modification de la constitution, c’est l’opposition qui la réclame.

Les derniers scrutins organisés dans ce pays (présidentielles et législatives) ont été validés par la communauté internationale car jugés libres et transparents.

Le président Faure Gnassingbé a déclaré récemment que ‘Dans tous les cas de figure, la constitution sera respectée.’ Mais il a en même temps appelé les partis de la majorité et de l’opposition à parvenir à des solutions consensuelles pour faire évoluer les institutions.

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Vers une élection sans statut particulier de la ville



Pour les élections des conseillers communaux de la ville de Moroni du mois de février prochain, près de 6 listes ont été déposées à la Commission Nationale Electorale Indépendance. Ces listes sont tous dirigées par six (6) hommes :Abbase Mohamed El Had, Cheikh ali Bacar Kassim, Moustoifa DADA, Mahmoud Ali Mohamed, Mohamed Daoudou et Ali Mze Ahmed. Ces listes sont composées alternativement de deux candidats d’un sexe et d’un autre candidat de l’autre sexe conformément aux dispositions de l'article 8 de la loi du 9 avril 2011 portant organisation du scrutin communal.    Seule la liste de Moustoifa DADA comporte une majorité de femmes. En l’absence de l’adoption du statut particulier de la ville de Moroni par l’Assemblée de l’Union qui avait fixé le nombre des conseillers municipaux à 36 repartis sur 6 arrondissements,  la composition de ces listes  est conforme à la cette loi du 9 avril 2011. L’article 1er de cette loi dispose que la commune de Moroni disposera de 35 conseillers. Ces conseillers seront élus pour 5 ans à un seul tour.


A trois semaines de la fin du mandat de l’actuelle Assemblée de l’Union, la future mairie de Moroni risque de ne pas disposer de son statut particulier fixé par l’article 2 de la constitution. En effet, le projet de loi organique portant statut particulier de la ville de Moroni n'est toujours pas adoptée par l'Assemblée de l'Union. Au mois de mai dernier, la Commission des lois de cette assemblée avait de renvoyé aux calendes grecques, le projet de loi organique portant statut particulier de la ville de Moroni présenté par le gouvernement et élaboré une équipe de technicien mise en place par la ville. D’ une part, certains députés contestaient l’intitulé du projet de loi qui ne déterminait pas les iles où siègent les institutions de l’Union. Une contestation légitime puisque   l’article 2 de la constitution de l’Union des Comores dispose que « Moroni est la capitale de l’Union des Comores et une loi organique portera statut de cette ville et déterminera les îles où siègent les institutions de l’Union ». Le projet de loi organique initial, portait sur le statut de la ville et les iles où siègent des institutions de l’Union. L’article 2 de ce projet de loi disposait qu’un décret déterminera les sièges des institutions de l’Union. D’autre part, comme l’année dernière, les habitants des villes d’Iconi, d’Itsandra Mdjini et certaines localités des Bambao qui continuent d’être reçus par les présidents de l’Union et de l’Assemblée de l’Union, contestent les délimitations géographiques de la capitale.


Et pourtant, les délimitations géographiques de la ville de Moroni contenues dans le projet de loi reprennent les délimitations historiques de la ville et des deux circonscriptions électorales de la ville. Personne n’a jamais contesté, depuis l'accession des Comores à l'indépendance que le député de Moroni sud soit élu par les habitants la ville qui vivent dans la zone géographique qui part du quartier de Mtsangani  jusqu' à la limite nord de la coulée à la hauteur de le villa Mohamed Ahmed. Personne n’a jamais aussi  contesté que le député de Moroni sud soit élu par les habitants la ville qui vivent dans la zone géographique qui part du quartier de Badjanani jusqu’à la limite Sud à la hauteur de l'ancienne villa Madeleine.  Sauf tripatouillage de dernière minute, les élections municipales de la ville de Moroni doivent respecter le découpage des deux circonscriptions de la ville de Moroni dans l’attente de l’adoption du statut particulier de la ville.

Comoresdroit

FRANCE : Justifiez votre visa par 120 euros par jour


France: Justifiez votre visa par 120 euros par jour !

La France N’exige Plus La Réservation D’hôtel Comme Justificatif D’hébergement Obligatoire Dans Le Dossier De Demande De Visa

Le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international français a annoncé dans un communiqué que la France n’exige plus la réservation d’hôtel comme justificatif d’hébergement obligatoire dans le dossier de demande de visa de court séjour.

"Depuis le 19 juin 2014, la France n’exige plus la réservation d’hôtel comme justificatif d’hébergement obligatoire (JOUE n° C 224/31 du 15 juillet 2014).

Celle-ci peut désormais être remplacée par un montant minimal journalier de 120 euros".

Cela signifie que les voyageurs peuvent remplacer, dans leurs dossiers de demande de visas de court séjour, la réservation d’hôtel par des justificatifs de leurs moyens d’existence. Dans ce cas, le montant journalier forfaitaire de référence est fixé à 120 euros par jour.

Les visiteurs étrangers pourront justifier de leurs ressources, tant auprès des services consulaires français que des Policiers de l’Air et des Frontières lors de leur entrée sur le territoire national, en produisant des espèces, des chèques de voyage, des cartes de paiement à usage international, ou tout autre moyen attestant la disposition en France d’un viatique suffisant.



Au 12 novembre 2014, sont donc concernés par cette facilitation les pays suivants :

Afghanistan

Afrique du Sud

Albanie

Argentine

Bahreïn

Bangladesh

Benin

Birmanie (Myanmar)

Botswana

Brésil

Brunei

Burkina Faso

Cambodge

Chine

Colombie

Comores

Corée du Sud

Côte d’Ivoire

Congo

Cuba

Djibouti

Dominicaine (Répub.)

Egypte

El Salvador

Equateur

Ethiopie

Fidji

Gabon

Guinée

Guinée équatoriale

Haïti

Hong Kong

Inde

Irak

Iran

Jamaïque

Koweït

Laos

Liban

Libye

Macédoine

Madagascar

Malaisie

Mali

Maroc

Maurice

Mauritanie

Mexique

Mongolie

Népal

Niger

Nouvelle-Zélande

Oman

Ouganda

Panama

Pakistan

Papouasie-Nouvelle Guinée

Paraguay

Pérou

Qatar

Sainte-Lucie

Salvador

Sénégal

Serbie

Seychelles

Singapour

Soudan

Suriname

Taiwan

Tanzanie

Tchad

Thaïlande

Togo

Tunisie

Turkmenistan

Uruguay

Vanuatu

Venezuela

Yemen

Zimbabwe »

ALERTE INFO : Haut conseil paritaire ( France/Comores )


Publié le 28/11/2014 à 06:21 par ridja Tags : image background google png article france mer

 Réunion du haut conseil paritaire franco-comorien (26 novembre 2014)

    La deuxième réunion du haut conseil paritaire institué par la "déclaration de Paris sur l’amitié et la coopération entre la France et les Comores", signée le 21 juin 2013 par le président de la République et son homologue comorien, Ikililou Dhoinine, s’est tenue à Paris le 26 novembre.

Dans le prolongement de cette déclaration et des engagements renouvelés lors de la visite du président de la République à Moroni en août dernier, les délégations française et comorienne ont poursuivi les travaux visant à mettre un terme aux drames en mer dans l’archipel et à créer les conditions d’un développement plus harmonieux, avec une attention particulière portée à la jeunesse.

Il est prévu que la prochaine réunion du haut conseil se tienne au premier semestre 2015.

Le député Hassan 2 met en gage son passeport diplomatique



Des députés faussaires qui déshonorent la démocratie !
Le Député Hassane Ali Tabibou met en gages son passeport diplomatique à Nairobi
Fuyant ses victimes en matière de visa, il ne dépose pas de candidature à la députation


Par ARM
   Cette fois-ci, la République a touché le fond, et c’est définitif. Pendant que les Comoriens se passionnent pour les élections à venir, au point de se livrer à quelques foires d’empoignes, le Député Hassane Ali Tabibou a tout simplement disparu des radars politiques. Les enquêtes activement menées pour le localiser par GPS sur une carte du monde ont permis de le situer en France. C’est tout de même bizarre parce qu’étant jeune, il devait logiquement tout faire pour retrouver son siège de Député en 2015. Or, pendant que les prétendants étaient devant la Commission électorale pour se faire enregistrer, Hassane Ali Tabibou n’a rien fait dans ce sens, et a été vu en train de se la couler douce en France, où même pendant la période de sa flamboyante députation, en tant que «chômeur en France», il percevait un revenu de solidarité active (RSA) à Paris et à Lyon, sous deux noms différents. Notre homme est en France en ce moment parce qu’il ne peut plus vivre aux Comores, où il est activement recherché par des gens à qui il a pris beaucoup d’argent contre une promesse d’obtention d’un visa Schengen. Les pauvres pigeons n’ont pas eu de visas Schengen et réclament aujourd’hui leur dû, brandissant une menace de plainte au Tribunal de Moroni. Hassane Ali Tabibou a dû fuir pour aller se cacher en France en attendant de jours meilleurs, et surtout qu’il sait qu’à compter du 23 décembre 2014, aucune immunité parlementaire, même de pacotille et dévoyée, ne couvrira ses petites escroqueries. Il est aux abois. Comme il fallait préparer l’avenir, il a eu l’idée saugrenue de commettre une autre escroquerie, mais d’un autre genre: il a mis en gages son passeport diplomatique contre beaucoup d’argent à Nairobi, au Kenya, où il a expliqué à ses nouveaux créanciers qu’il peut faire beaucoup de choses pour eux, lui qui est «Président de la Commission des Finances de l’Assemblée de l’Union des Comores», lui qui siège à la Commission statuant sur la «citoyenneté économique» et lui qui a son mot à dire sur le dossier juteux des pavillons de complaisance des Comores. Il a donc remis son passeport diplomatique contre de l’argent, continuant son voyage vers la France avec son passeport ordinaire.


   À l’heure qu’il est, le Président Ikililou Dhoinine et le Vice-président Mohamed Ali Soilihi ont été les premiers à en être informés, et la nouvelle se répand à Moroni comme une traînée de poudre. Ce nouvel avatar d’un homme sans culture à qui on avait confié d’importantes fonctions étatiques relance le débat sur la vénalité des autorités comoriennes, mais aussi sur les passeports diplomatiques que l’État attribue et étend jusqu’aux héritiers des respectables écailleurs de poissons au Marché de Volo-Volo. Il fut un temps, le Député ne voyageait qu’avec un passeport de service, et aujourd’hui, les Comores octroient ceux-ci même à des Députés qui volent des serviettes dans des chambres d’hôtel à l’étranger et qui se font humilier par les Services des Douanes à l’étranger. N’oublions pas le Caporal Bourhane Hamidou, Président de l’Assemblée de l’Union des Comores, qui s’est fait piquer à l’Aéroport parisien de Roissy Charles de Gaulle avec une valise de 80.000 euros. Aujourd’hui, aucun attribut de la République n’est respecté. La République est à son niveau le plus bas, et ce sont les Comoriens eux-mêmes qui élisent ces individus qui avilissent l’État et ses institutions. Le Président de la République n’a pas élu Hassane Ali Tabibou, mais il a nommé des voleurs et des escrocs à des fonctions stratégiques, malgré le mal qu’il pense de ces gens-là. De ce fait, il contribue à la dégradation du prestige et de la réputation de l’État comorien. Un jour, c’est son propre passeport diplomatique que les escrocs de la République vont mettre en gages à Fagatogo ou à Funafuti. Attendons, et nous verrons…

Elections harmonisées : Chamsoudine Soulé défie la République. La révolution, c'est maintenant ou jamais. Peuple, soulevez-vous !


Elections harmonisées : Chamsoudine Soulé défie la République. La révolution, c’est maintenant ou jamais. Peuple, soulevez-vous !Les ingrédients d'une révolution à la Burkinabé sont réunis et le peuple est presque prêt à descendre dans la rue pour arracher le pouvoir. Ceux qui suivent de près ce qui se passe à Moroni sont extrêmement conscients que les jours sont comptés pour ce pouvoir qui ouvre un boulevard à ses sbires qui continuent à piller l'argent de l'Etat et à défier la démocratie et les institutions. Parmi ces voyous en col blanc, figure au premier rang, l'agent comptable de Comores Telecom, Chamsoudine Soulé, originaire de Mitsamiouli, qui, devant tout le monde a convié récemment ses proches y compris des autorités du pays, dans une cérémonie où il a fêté ses 100 millions de francs comoriens qu'il dispose dans son compte. Et tout cela est passé inaperçu devant le chef de l'Etat, Dr Ikililou Dhoinine qui prétend faire de la corruption son cheval de bataille. De la poudre aux yeux !

Arrogant et prétentieux, ce jeune arriviste porte atteinte aux institutions de la République et contribue activement au départ imminent de ce pouvoir composé d'un groupe de '' cadres'' dont son objectif est de s'enrichir sur le dos de la République. Une opération qui agace et qui pousse le président de la République à la porte. Chamsoudine Soulé, menace tout ce qui bouge dans sa région de Mitsamiouli en cet instant même où on parle des élections harmonisées en janvier, même si aux yeux du peuple, elles n'auront pas lieu car le peuple n'y croit pas, et la solution qui reste est d'arracher le pouvoir. Ceux qui croient que c'est du rêve, se trompent.

Soutenu par le vice-président Mamadou, Chamsoudine Soulé se sert de l'argent de Comores Telecom pour acheter les candidats dans sa circonscription. Il est le seul autorisé à octroyer de contrats de travail à celles et à ceux, qui peuvent voter contre lui. A ce moment même, c'est la consternation totale chez les sympathisants du parti RDC du gouverneur Mouigni Baraka. Un de ses candidats aux élections de conseillers de l'Île dans la circonscription de Mitsamiouli, en la personne d'Abdallah Boina, est approché par Chamsoudine Soulé pour renoncer de porter les couleurs du RDC, en échange de plus de 10 millions de francs comoriens. L'agent comptable de Comores Telecom déclare devant les proches de ce jeune candidat : '' votre petit là, mourra pauvre. Je lui propose tout cet argent et nourrir régulièrement sa famille, et refuse cette belle offre. Et ce qu'il oublie, j'ai la confiance du président Ikililou et les deux vice-présidents. Tant pis pour lui et dommage pour vous. En tout cas, ce n'est pas le cas du candidat suppléant du parti Radhi, Mr Hassane Mdjassiri de Hadaoi, qui a accepté mon offre et qui, aujourd'hui a bénéficié d'un contrat à Comores Telecom. Sa famille a bénéficié également d'une enveloppe de 5 millions''. Et pour séduire, Chamsoudine, renchérit'' après l'opération achat de candidats, je vais procéder avec l'appui du chef de l'Etat, à l'achat des leaders des partis, surtout ceux qui se déclarent dans l'opposition''. Quelle arrogance ?

Devant cette situation, les comoriens doivent comprendre que le moment est venu pour prendre son destin en main. Et ce ne sont pas ces élections trichées à l'avance qui régleraient les problèmes des comoriens. Au lieu de punir ce voyou qui crache sur les institutions de la République, Mamadou et Ikililou ont peur de le sanctionner car dans sa tête, une fois, débarqué de ce poste juteux, entend dénoncer ses protecteurs qu'il partage avec eux l'argent de Comores Telecom.

A quand alors, le tour du peuple comorien, pour finir avec ces voyous de la République ? La révolution, c'est maintenant ou jamais !

Ahmed Ben Ali
Mitsamiouli

Dar-Nardja pris assaut par plusieurs milliers d'anjouanais pour le Retour imminent du Colonel Mohamed Bacar



Dar-Nardja pris assaut par plusieurs milliers d'anjouanais pour le Retour imminent du Colonel Mohamed Bacar Ce Matin du 29 novembre 2014 à Anjouan , plusieurs milliers d'Anjouanais prennent assaut Dar-Nardja et réclament sans condition le retour du colonel Mohamed Bacar !

« Ce n'est pas du séparatisme , mais des vrais Hommes Anjouanais agissent pour le bien-être des populations aux Comores dans un nouveau système pour un mieux vivre-ensemble. » , a déclaré un grand responsable du mouvement pour la libération des Comores .

A l'heure qu'il est , plusieurs Militaires de l'AND à Anjouan auraient fait désertion à destination de Mayotte par Kwassa-kwassa et d'autres volatilisés , selon notre correspondant dans l'île natale du Colonel Mohamed Bacar .

Les différentes interventions des délégués de la manifestation auprès du Gouverneur de l'Île d'Anjouan revendiquent le retour imminent de Mohamed Bacar et la mise en route d'une dynamique de réconciliation nationale pour apurer la crise de 2007--2008 conséquente au débarquement de l'union africaine du 25 mars 2008 .

« Je prends acte de votre demande et m'engage à transmettre votre message au président Ikililou dès ce soir en attendant l'arrivée d'Ikililou dans l'ile d'Anjouan le lundi pour lui transmettre toutes les images en CD de votre manifestation , également à l'union africaine et à la partie française .» , pour gagner du temps , a déclaré Anisse Chamsoudine , gouverneur d'Anjouan .

Affaire à suivre ...