mardi 24 novembre 2015

Journées Annuelles du Coeur


la cérémonie officielle des Journées Annuelles du Coeur a eu lieu
La cérémonie, reportée deux fois à la demande du Gouvernement juste pour permettre d'abord au vice-président chargée du Ministère de la santé, ensuite au Président de la République d'être là, a eu lieu sauf que ces deux grands hommes ont eu le kilo de ne pas y prendre part.
Si Dr Fouad n'était ps là, c'est tout simplement parce que dans l'association Les Amis du Coeur, on y trouve des Médecins et apparemment il n'est pas disposé à travailler avec eux;
Quant au Président de la République, son absence est expliquée par le fait que la salle n'était pas remplie. Il était obligé de confier son discours au vice-président Mohamed Ali Soilihi pour le lire à sa place. Ironie du sort, dans ce discours, il a remercié les responsables des amis du coeur pour avoir accepté de reporter la cérémonie à ce mardi au lieu de samedi pour lui permettre d'être là. Les cadres du Ministère de la santé ont préféré également joué le jeu de leur Ministre en s'absentant de la cérémonie. D'ailleurs le Grand cadi de la République n'a pas manqué de noter que ce n'est pas une surprise si la salle n'était pas remplie, car, dit-il, les gens préfèrent aller dans les cérémonies où on raconte des mensonges. Et pourtant celle d'aujourd'hui est une réunion scientifique et de prise de conscience.
Peu importe, les activités des amis du coeur vont continuer. Nos caravanes médicales, les évacuations sanitaires, les activités de prévention dont les conférences et la publication de support de communication, entre autres, vont continuer. Très prochainement, l'association compte mettre en place un dispositif d'accompagnement aux victimes des MCV en matière de médicaments. C'est dommage que tout cela se fait avec l'aide des privés et que le gouvernement continue de dormir.

lundi 23 novembre 2015

Rétrospective des élections de Hamahamet et Mboinkou, il y a un peu plus de 20 ans.

Permettez-moi de revenir un peu en arrière et faire une rétrospective des élections de Hamahamet et Mboinkou, il y a un peu plus de 20 ans.

Quand les partis UNDC et OUDZIMA boudaient ou vraisemblablement boycottaient les élections législatives de 1992, une bonne dizaine de candidats étaient dans la course en brisant le tabou d’une et une seule voie dans le Hamahamet (4 candidats de Mbéni, moi parmi) : Qui ont bloqué qui ?
Said Mounir Yassine (MDP-NGDC) et Said Ibrahim (FD) ont été élus députés des 2 circonscriptions de Hamahamet aux détriments des candidats du parti NGUZO YA DEMOKRAS : Mohamed Elhad Mohamed Chakir et Mtsounga Abdou qui étaient en ballotage favorable dès le premier tour, par les mensonges diffamatoires des hauts responsables de l’UNDC et OUDZIMA contre le régime en place (Said Mohamed Djohar), en inventant et accusant le régime "d'acheter les consciences par un demi-kilo de riz"....Espérons que çà va cesser de l'autre côté parce que les accusateurs en 1992, étaient les auteurs de cette pratique en 2015 dans notre région.

En 2006, Mbéni avait 2 Vice-Présidents aux présidentielles anjouanaises, Qui ont bloqué qui ?
- Mohamed Ali Soilihi, colistier du Colonel Charif Abdallah (mal vu à Mbéni et ARM a raison de révéler cette question dans son 1er chapitre du livre «Mohamed Ali Soilihi, les Comores à cœur et dans l’âme ») et
- Kamar Ezamane Mohamed (enfant chouchou parce qu’il est venu informer l’empire Manding, colistier de Caambi Elyachoutru Mohamed.

En 2010, Mbéni avait 3 vice-Présidents aux présidentielles mohéliennes, Qui ont bloqué qui ?
- Mohamed Ali Soilihi, colistier du Dr Ikililou Dhoinine (validé cette fois-ci parce qu’il est…),
- Kamar Ezaman Mohamed colistier de Hamada Mmadi Bolero (moyennement accepté parce qu’il et….) et
- Abdillah Mbaé, colistier du Dr Djabir Abdou (mal vu parce qu’il ne devait pas….)

En 2015, Mbéni avait 6 candidats aux législatives sur 12 de la 22ème circonscription : Qui ont bloqué qui ?
- Soulaimana Mohamed Soilihi,
- Ahamada Ali Karani,
- Ibrahim Himidi Mohamed,
- Mohamed Taki Karim,
- Said Hassane Charif Abdou
- Amina Said Halidi

Qui ont bloqué qui ? Qui ont fait quoi et comment?

Je me rappelle très bien comme c'était hier, dès la fin des collectes des résultats des 51 bureaux de votes de la 22ème circonscription (Hamahamet-Mboinkou) le dimanche 22 février 2015 et que la défaite de notre candidat Ahamada Ali Karani aux législatives est confirmée, l'assistance présente au QG de la CRC, surtout les fervents fans de la CRC ont scandé la candidature du Dr Hamidou Karihila Hamadi aux prochaines élections des Gouverneurs de Ngazidja 2016.
Comme ce n’était pas une promesse de campagne, les responsables du parti dans la circonscription (coordination et autres) ont entamé les démarches dès le lendemain de cette pressante demande des sympathisants et fervents membres du parti CRC dans la région.

Dès l’annonce, cette semaine de la candidature du Dr Hamidou Karihila, certaines personnes de mauvaise foi réveillent les démons.

Mohamed Mbae parlant d’un choix vite fait et pose une question toute simple : si on vous demande de choisir entre une maison sans étage et une maison avec étage, laquelle aurez-vous choisie ? Quelle maison parle-t-il réellement ? Il ne veut pas citer des noms mais quand même c’est facilement compréhensible.

En commentaire Ibrahim Ahmed Ali ne veut cacher rien, il parle de notre vécu dans l’empire Manding qui n’existe plus depuis les années 90. Comme il a voulu envoyer ses méchancetés au Colonel Azali Assoumani, il obviait autour des élections du gouverneur de 2002 dont Kamar Ezamane était candidat avec plusieurs autres candidats de Hamahamet mais Salim Hassani, candidat libre proche d’ « Azali » a voulu bloquer l’enfant chéri d’être Gouverneur. Il parlait exactement les cas qui lui arrangent aujourd’hui et que j’ai voulus lui rappelé plus haut.
Qui ont bloqué qui ? Qui ont fait quoi et comment?

PS: L'Empire mandingue= (manding ho Gorini ha simay)

aux urnes citoyens

Le Président de la République a signé le décret convoquant le corps électoral pour les élections des gouverneurs des îles autonomes et du Président de l'Union des Comores.
a) 06 au 21 décembre 2015: dépôts des candidatures
b) 21 février 2016: primaires à Ngazidja pour les présidentielles et 1er tour des élections des gouverneurs des iles autonomes de Ngazidja, Mohéli et Anjouan.
c) 10 avril 2016: élections du Président et des 3 vice-présidents de l'Union des Comores et le 2nd tour des élections des gouverneurs des îles Autonomes de Ngazidja, Mohéli et Anjouan.

Mohamed Aboudou Hamadi



Un livre de Propagande ou un livre de Biographie ?


Un livre de Propagande ou un livre de Biographie ?
En lisant le livre consacré à SEM le VP de Ngazidja Mohamed Ali Soilihi (MAS) par Abdelaziz Riziki Mohamed (ARM), on note dès le premier coup d'œil que c’est un pur livre de propagande et non un livre de biographie et de bilan de l’homme qui a les Comores dans son cœur et dans son âme.
ARM n'avait rien à écrire sur MAS que ce qu'il écrivait dans son site « à l'étoile rouge » sur « un fond jaune » www.lemohelien.com. (Archives-critiques à MAS effacées), Il ne reproduisait que ce qu'il a obtenu des amis, des proches et des fidèles collaborateurs directs de l’actuel VP de Ngazidja MAS. A part quelques entretiens avec l’intéressé en quelques jours avant l’annonce officieusement de sa candidature par l’UPDC.
ARM reproduisait des paragraphes reflétant son imaginaire sur son idole (au conditionnel et en contre partie= ?), produits des Rapports des organismes nationaux et internationaux, des Conseillers Techniques Principaux et des Assistants Techniques étrangers qui travaillaient dans divers projets aux Comores et des œuvres des divers spécialistes ou écrivains qui ont écrits quelques lignes sur les Comores.
En lisant entre les lignes de l’ouvrage, on n'arrive pas à distinguer les cinq différents-semblables chapitres, les thèmes abordés dans les sous-chapitres sont plus penauds que l'auteur du livre lui-même. ARM accède même d’écrire que Mohamed Ali Soilihi est comparable pour ne pas dire égal à l'histoire des Comores depuis la seconde moitié du XXe siècle.
Heureusement que peu de comoriens aime la lecture et finir un livre de lecture ou d’histoire des classes de CE et CM , n’en parlons pas un volumineux de plus de 200 pages (exactement 272pages ) qui ne contient que des photos (qui attirent le premier, la plupart du temps les lecteurs d’un livre) sans légendes et des chapitres qui ne respectent même pas leurs titres, des chapitres qui ne contiennent que des éloges au Vice-président-candidat aux présidentielles de 2016, SEM Mohamed Ali Soilihi, considéré par ARM comme le seul candidat-homme d’Etat, avec des vrais diplômes, sans fautes, sans erreurs et qui est le seul qui a réussi dans son parcours scolaire et professionnel à 100%, pour ne pas dire semblable à l’ange Gabriel (RLA) ou le Prophète Muhammad (SAW) qui ont eu à réaliser des actes et transmettre des messages divins par la force d’Allah.
Abdelaziz Riziki Mohamed aurait rendu un grand service aux comoriens, particulièrement aux jeunes qui ne connaissent Mamadou que de nom, s’il se donnait assez de temps pour se renseigner auprès de diverses personnalités (pro et anti-Mamadou) qui ont travaillé avec lui et qui connaissent mieux Mbaba Nourdine dans tous les domaines de la vie d’un homme, un livre qui sera une vraie biographie du VP Mohamed Ali Soilihi et son vrai bilan en tant que seul comorien qui détient le record des nominations ministérielles et celui des nominations à la tête du ministère des finances, de l’économie et du budget aux Comores, comme ARM l’a bien souligné dans son œuvre.
Vaut mieux écrire 50 pages qui contiennent des choses cohérentes que 272 pages de confusions.
NGAWENA NVU BO ARM.
A bon entendeur!


Par Mohamed Aboudou Hamadi
source facebook





LE PALAIS DE JUSTICE DE MORONI AURAIT ETE CAMBRIOLE


Il y a toujours des mystères au pays de Trambwe Mlanao. En vérité si ceux que nous vivons aujourd'hui font partie de l'histoire du pays de demain, que nous allons apprendre à nos enfants, ces derniers n'auront pas du mal à nous croire ? Un monde de mystère. Un service public... dans lequel des agents de sécurités qui veillent 24/24 h et 7/7 J serait vandalisé sans tambour ni trompette. Dans la nuit du Mercredi 4 Novembre 2015, le palais de justice de Moroni, aurait fait l'objet d'une scène difficile à croire. Trois bureaux dont le bureau du Procureur Général, Me Soilihi Mahmoud dit Sako, celui du Procureur de la République, ainsi que celui du premier substitut du Procureur de la République, auraient été cambriolés. Normal. Pas de panique. Cela n'empêche pas la terre de faire ses rotations coutumières, chez les comoriens.

Que dire de cette affaire, au moment où ce lieu plus que sensible n'échappe pas à la vigilance incessante de l'(Armée Nationale de Développement) ? Ni suspects, ni indices, ni moins de traces ne seraient pas portés. Mais pourquoi une telle affaire perd son sérieux ? Même si d'autres pourraient évoquer une cause techniquement juridique mais la cause pécuniaire ne pourrait pas être exclue... Dans les bureaux du procureur général et du premier substitut, une somme de 8.000.000 fc, aurait été encaissée. Et celle-là dans le but d'organiser les prochaines assises. Mais depuis quand un palais de justice joue le rôle du trésor public ou des banques ?

« Responsable mais non coupable ?»

Certainement, l'auteur du fait ne devrait pas être un inconnu de la famille du palais. Il devrait sans doute être au courant de la percée de cette « tune » au palais de justice de Moroni... Un sifflement ou intuition en magnétisme de pigeon ? Sans doute, les comoriens ont droit du mot des hauts du palais, sur ce fait. Le Garde des Sceaux, ministre de la justice... doit agir pour ses responsabilités, afin que le ciel s'éclaircisse. Et le ministre de intérieur, chargé des ports des plaintes, ne dit rien ? La gravité de ce fait ne doit pas laisser le pouvoir en place, notamment les autorités concernées dans l'opulence. A part la somme importante, qu'on a évoquée, il faut aussi privilégier l'hypothèse d'un dossier important qui pourrait s'évader avec les mains des ces individus. Ou que peut-on dire... au moment où les prochaines assises sont prévues avoir lieu très prochainement ? Peut-on parler d'une coïncidence ?

Ce qui paraît aussi bizarre, ce sont les pas glacials des malfaiteurs, qui n'ont émoustillé ni les agents de sécurités ni l'AND déjà sur place au moment du fait. Mais c'est au pays de « ndizo mgu ya ndzao ». Il y a peine 13 ans, le service des impôts de Moroni a été incendié. Aucune suivie ni enquête sur cet acte diabolique. Sinon quelques temps après, son directeur du moment... a eu une promotion après une formation de hautes études en Rhône-Alpes. Il y a moins de dix ans, La Direction Nationale de la Sûreté... a été incendié. Et l'affaire reste lettre morte. En 2011 un chevillé de cannabis avait été volé au parquet de Moroni, au lieu de mener une enquête sérieuse, les autorités compétentes ont fait recourt aux wa gangui pour faire découvrir l'auteur des faits. Et ces adeptes de BunKassim et Said Mna ngora n'ont rien dissimulé. Sinon ont mangé et bu.

Quand est-ce que nos autorités se rendront compte du danger sur lequel se repose notre pays, à cause de leur laxisme et leur dilettantisme ?

SAID YASSINE Said Ahmed

Sambi-Anjouan : Omerta sur une sale guerre à Anjouan (suite)


La crise anjouanaise, d'ordre essentiellement électoral, commandait-elle un règlement militaire en lieu et place d'un règlement politique ? LE recours à la force contre Anjouan a fait replonger cette ile de 350.000 habitants environ dans un enfer fait de misères jamais égalées aux Comores. Tout le monde ou presque a fini par rallier en masse les positions de l'Autorité d'Anjouan de l'époque et s'accorde à se demander comment expliquer la démarche belliqueuse de Sambi et de l'Union Africaine sur la petite ile d'Anjouan.

Précédemment nous avons traité la partie relative aux responsabilités de Sambi dans ce psychodrame anjouanais, seulement nous avons omis de relater un pan de cette histoire agitée de l'ile d'Anjouan sur les manquements juridiques perpétrés par Sambi lui-même contre son ile. Nous avons et nous l'admettons volontiers, omis de relater une partie de très haute importance sur les violations juridiques de la crise institutionnelle née du report du scrutin présidentiel à Anjouan par Sambi. Nous voudrions vous demander de nous en excuser de cette omission.

Non content d'avoir foulé au pied l'article 80 du code électoral comorien, Sambi et son gouvernement de l'époque se complaisent dans l'encore des dérives qui nourrissent le toujours de la crise institutionnelle comorienne, Pour rappel, le code électoral comorien a fait l'objet d'un amendement de la part du même Sambi par rapport à la précédente loi N° 05-015/A.U du 16 octobre 2005 qui donnait la primauté aux chefs des exécutifs des Îles pour convoquer le collège électoral et pourtant c'est la loi N° 05-015/AU du 16 octobre 2005 qui a permis d'ailleurs son élection à la tête de la magistrature suprême. Celui-ci s'est donc taillé sur mesure certaines dispositions de la loi s'arrogeant ainsi les pouvoirs ,(1) de convoquer le collège électoral et (2) de faire ajourner contre toute attente et sans concertation l'élection présidentielle uniquement à Anjouan violant ainsi l'article 80 du code électoral comorien.

Pour votre gouverne, cette prérogative de report du scrutin relève exclusivement des organes de gestion des élections à savoir la Commission Electorale Nationale Indépendante et accessoirement les commissions insulaires aux élections. Outre cela, il a fait voler en éclats, discréditer et inféoder la Haute cour, la cour constitutionnelle des Comores en faisant fomenter un complot interne qui a abouti à l'éviction du Président en exercice de cette noble institution, Monsieur Ahmed Abdallah Sourette. Fait encore plus grave, il est à rappeler que les conditions de saisine de la cour constitutionnelle des comores par Sambi n'ont pas obéi aux règles d'usage édictées par la loi. En effet, les 5 conseillers qui ont destitué Mr Ahmed Abdallah Sourette ont eux aussi commis une faute encore plus grave ; ces derniers ont violé l'article 13 alinéa 2 de la loi organique sur la cour constitutionnelle des Comores qui stipule que la démission d'office est constatée au terme d'une procédure contradictoire, au scrutin secret et à la majorité de ses membres, or selon le PV de destitution de Mr Sourette, ce dernier n'a été ni convié à la réunion, ni été entendu pour présenter sa défense.

Tout à fait sur un autre volet, l'Intérim confié à Mr Mohamed Hassanaly viole les dispositions de l'article 11 alinéa 2 du règlement intérieur de la cour constitutionnelle qui dit ceci : « En cas d'empêchement ou de vacance définitive, l'exercice des fonctions du Président de la cour constitutionnelle des comores est assumé par le plus âgé des membres du bureau jusqu'à l'élection du nouveau Président. » Dans ce cas précis, l'intérim revenait légalement et légitimement à Mr Abdoulmadjid Youssouf, 1er conseiller et doyen des membres du bureau d'assumer l'intérim du Président de la cour constitutionnelle des Comores.

Nous allons nous intéresser aux autres violations en série, à savoir les accords et les textes vidés de leur substance parmi lesquels on peut citer un texte majeur qui fixait les dispositions transitoires relatives à la fin du mandat du Président de l'Ile Autonome d'Anjouan. Cet accord est communément connu sous l'appellation d'Accord de DAR-NADJAH, daté du 11 mai 2007 et signé pour l'Union des Comores, par le Vice-président IKILILOU DHOININE à l'époque, pour le Gouvernement de l'Ile Autonome d'Anjouan, par le Président sortant, le COLONEL MOHAMED BACAR, pour l'Union Africaine, par l'Envoyé spécial du Président de la commission de l'Union Africaine, Mr FRANCISCO MADEIRA et enfin pour la ligue des Etats Arabes par le Représentant spécial du Secrétaire Général, Mr SAMIR HOSNI. Le fait révélateur de cet accord est consigné dans l'Article 10 dudit accord en son alinéa 4 qui stipule que « la Communauté internationale œuvrera ;
A la sécurisation des élections des Présidents des Îles Autonomes dans le cadre institutionnel arrêté par la Commission Electorale nationale Indépendante ;
S'engage à préserver le climat de paix et de sécurité indispensables à la préparation des élections libres et démocratiques des 10 et 24 juin 2007, la Communauté internationale appelle l'ensemble des parties comoriennes et en particulier celles signataires du présent accord à s'interdire toute action de quelle que nature qu'elle soit pouvant porter préjudice aux dispositions fixées par le processus électoral en évitant toute provocation. (Malgré cela, malgré les accords signés et contresignés par toutes les parties concernées, les actes de vandalisme perpétrés par les partisans de Sambi à l'aéroport de Ouani portent une atteinte grave à l'Accord International de Dar-Nadjah démontrant ainsi le non-respect chronique et planifié de Sambi des Accords, des Constitutions des Îles et de l'Union, des lois des Assemblées des Îles et de l'Union. Il faut reconnaitre, qu'on veuille ou non, que Sambi prend un gout immodéré et quelque part perverti, à contourner, à dénaturer et à transgresser tout texte, tout engagement et toute loi de nature à favoriser la concorde nationale.
Chères lectrices et lecteurs, vous l'auriez noté de vous-même les graves violations faites au Droit comorien par Sambi pour imposer son bon vouloir envers et contre tous, il était impérieusement nécessaire de rappeler ces aspects juridiques de haute volée pour bien recadrer les responsabilités de Sambi dans le microcosme anjouanais.

De la responsabilité des partenaires extérieurs des Comores sur la crise anjouanaise

Anjouan a, à raison estimé que le mutisme de l'Union Africaine est comme une forme de désaveu et de complicité de la part de cette dernière tant les violations juridiques ont porté un coup fatal à l'ensemble du processus de réconciliation nationale. Il faut ajouter à cela que la population anjouanaise, exaspérée par la banalisation de l'impunité de Sambi dans l'encore des dérives, s'accroche à l'idée que la crise se nourrit de l'injustice chronique qui avait pignon sur rue dans l'ile d'Anjouan. Si l'on remonte l'histoire des Comores sous le règne des Sultans batailleurs, jamais ou presque les comoriens n'ont réussi à faire le sursaut pour s'asseoir autour d'une table et régler leurs différends. La cohabitation entre les iles a toujours été marquée par des conflits de leadership. Cette atmosphère a fait instaurer un climat de méfiance et de repli sur soi entre les iliens de l'Archipel. Ce qui était de loin un atout pour favoriser une atmosphère de concorde entre les gouvernants d'une manière à garantir la paix et la stabilité. Cet environnement de suspicion a toujours été un terrain de prédilection de diverses missions extérieures pour rapprocher les positions des uns et des autres. Certaines de ces missions de facilitation se sont faites remarquer brillement par des écueils à répétition, les causes pouvant émaner d'un alignement du médiateur par rapport aux positions d'une des parties en conflit ou au pire des cas par des approximations relevant d'un amateurisme qui n'a jamais fait montre d'un professionnalisme digne d'un diplomate chevronné.

Le contentieux électoral du 10 juin 2007 à Anjouan n'a pas dérogé à la règle, l'Union Africaine à la demande expresse des gouvernements comoriens successifs s'est toujours invitée aux cacophonies comoriennes sans trop de réussite. Ce qui a trop souvent conduit à la radicalisation des positions d'une ou des parties prenantes excédée par des schémas de sortie de crise, ou partisans ou stéréotypés. Ce qui est reproché aujourd'hui à l'Union Africaine et aux chancelleries en poste à Moroni s'inscrit harmonieusement aux scénarios ci-dessus exposé. L'Union Africaine, dans son aventure aux Comores n'a trouvé mieux pour pérenniser la crise et en faire un fond de commerce pour certains de ses diplomates en exercice qu'un concept d'arrangement ou autrement un bouche-trou en lieu et place de dire ou de rappeler le Droit. p Pour preuve, de toutes les médiations que l'Union Africaine a initié partout en Afrique continentale, tout s'est soldé (ou) presque par un sentiment de goût inachevé.

Il est vrai aussi qu'on ne peut pas systématiquement faire rigueur à l'Union Africaine en pleine crise structurelle et dépourvue de tout. A l'opposé de l'Union Africaine, qu'en est-il du rôle des autres partenaires extérieurs des Comores quant au règlement de la crise ? J'ai cité la ligue des Etats Arabes, l'Organisation Internationale de la Francophonie et les quelques rares chancelleries en poste à Moroni. Tous, à défaut d'agir dans le secteur du développement des Comores, ont plutôt semblé venir au chevet d'un Archipel durement éprouvé par une transition politique difficile. Chacun de ces acteurs a agi, tout au long du processus de réconciliation nationale aux Comores, soit sans trop d'ingérence dans la souveraineté des Comores soit ils se rangeaient mécaniquement derrière les injonctions de l'Union Africaine après concertation sans formuler en tout cas des propositions concrètes du règlement de la crise comorienne. Ils prenaient néanmoins le soin de participer aux travaux pléniers avec une neutralité et un droit de réserve relatifs. Quand ils devaient exprimer un point de vue aux débats, ils le faisaient à titre indicatif, ce qui a forcé pour certains d'entre eux le respect et l'admiration dans la conscience des Comoriens, à savoir par exemple, la mise en forme et l'élaboration du budget consolidé de l'Union des Comores par les experts de l'Organisation Internationale de la Francophonie (O.I.F) et j'en passe..., ce même appui structurel a été d'un concours précieux à certains égards .Même si tout à fait vers la fin du recours à la force contre Anjouan, certains partenaires se sont laissé bercer par le discours de Sambi pour verser le sang des Anjouanais, ils ne sont donc pas exempts de reproches et de critiques. Mais Franchement, qui de l'Union des Comores, de l'Ile Autonome d'Anjouan et des partenaires extérieurs des Comores peuvent se targuer d'avoir rempli leurs rôles sans bavures ?

Le débat reste ouvert et soulève des graves interrogations. La crise comorienne, qui aura abouti à un règlement militaire à Anjouan, risque de nous interpeller sur d'autres enjeux encore plus essentiels. D'ailleurs, à quelques mois du terme de son mandat à la tête de l'exécutif de l'Union des Comores, son entêtement à vouloir faire un passage en force pour la révision constitutionnelle laisse présager des lendemains sombres sur le devenir des Comores. Le positionnement des partenaires extérieurs des Comores sur cette question sera, à n'en plus douter, des plus pertinents. Mais je redoute fort une démobilisation et une lassitude ambiantes de ces mêmes partenaires des Comores de par l'usure des tensions permanentes aux Comores mais aussi la crise financière internationale qui reste un élément de nature à infléchir leur élan de générosité et de solidarité chères à l'évolution des choses.

La prochaine chronique politique portera sur la responsabilité de la société civile comorienne sur la crise à Anjouan - décembre 2015.

Suite de la chronique
« Les secrets d'une tragédie »
« Sambi-Anjouan ; la sale guerre »
Monsieur Djaanfar Salim Allaoui
Ancien Vice-Premier Ministre des Comores
Ancien Ministre de l'Intérieur de l'Ile Autonome D'Anjouan
Secrétaire Général et Porte-parole de GNEC Rénové

​ Ma modeste contribution au débat Ahmed Abdallah Sambi


Ma modeste contribution au débat
Ahmed Abdallah Sambi
La maladie de l'Afrique s'appelle la non-alternance au pouvoir. Elle est à l'origine non seulement du sous-développement, mais surtout des guerres et autres conflits sanglants qui déchirent le continent à intervalles réguliers. Une fois élu à la magistrature suprême, on cherche à le rester indéfiniment, souvent en tripatouillant la Constitution, parfois en éliminant physiquement ses opposants. Burundi, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, ...Combien de pays sont aujourd'hui au bord de l'explosion, tout simplement parce qu'un homme, de peur d'être inquiété par la justice ou grisé par les attributs du pouvoir, refuse crânement de redevenir un simple citoyen.

Aux Comores, le système de la tournante, malgré toutes ses imperfections, a ceci de fabuleux qu'il nous prémunit contre cette dérive autoritaire. Mais voilà que, pour assouvir les ambitions d'un homme, certains politiciens, peut-être nostalgiques du temps des coups d'Etat et probablement non contents de cette stabilité institutionnelle retrouvée, cherchent à nous renvoyer au passé.
Ils demandent une modification de la Constitution, non pour intégrer des dispositions consistant à renforcer la sécurité des citoyens en ces temps incertains, à protéger les plus vulnérables ou à limiter la gabegie de l'Etat, mais à permettre à un ex-chef de l'Etat, qui croit avoir été créé pour commander, de se présenter à la présidentielle de 2016. Je me rince encore les oreilles pour être sûr d'avoir entendu leur ''revendication''.

Au lieu de se pencher sur les questions sérieuses qui touchent à la vie de la population, au lieu de réfléchir sur l'avenir de ces milliers de jeunes qui sortent chaque année de l'université sans perspectives d'emploi, nos vénérables parlementaires cherchent plutôt à trouver un job à un ancien président de la République, déjà multi-milliardaire, qui passe ses week-end à Dubai et ailleurs. Un peu de décence !

Dans la défense de la candidature de Sambi en 2016, ces politiciens de Juwa disent, par ailleurs, ne pas vouloir entendre parler de logique insulaire, parce que cela renforcerait, à leurs yeux, le séparatisme. Ils me rappellent ces gens qui, pour lutter contre le racisme, proposent de supprimer le mot dans le dictionnaire. Si vous n'adhérez pas à cette thèse, ce que vous êtes séparatistes. On a franchement envie de rigoler.

Ce sont pourtant eux qui ont nourri l'hydre séparatiste en déroulant le tapis rouge à tous ceux qui avaient retourné leurs armes contre la République. Difficile de se poser en remparts contre le sécessionnisme quand on a blanchi les tenants de la dislocation du pays, aujourd'hui dans les plus hautes sphères de l'armée nationale.

Pourquoi, mon Dieu, demander l'organisation d'un congrès, c'est-à-dire dépenser tant d'énergie et d'argent dans un contexte si difficile, juste pour satisfaire l'appétit de pouvoir de Sambi ? Sambi ne peut pas demeurer un variable de réajustement de la Constitution comoriennne. En 2009, il avait imposé une reforme de la loi fondamentale pour allonger son mandat et s'arroger tous les pouvoirs au détriment de l'autonomie des îles, pourtant consacrée par les accords de Fomboni.

Aujourd'hui, il revient à la charge et demande une autre révision pour casser l'esprit de la tournante et pouvoir briguer la présidence en 2016. Où va-t-on très sérieusement ? Quelle République bananière accepterait-elle d'adapter sa loi fondamentale aux mouvements d'humeur d'un seul homme ?

Oui, la présidence tournante obéit à une logique insulaire et alors ? En quoi cela constitue-t-il une entorse à l'idée de ''nation'' ? Chaque pays organise ses institutions en tenant compte de ses équilibres internes. L'alternance au pouvoir entre chrétiens et musulmans au Liban ou au Nigeria a-t-elle affaibli le sentiment d'appartenance à une même communauté de destin ? Je ne crois pas. Le fait que tous les Comoriens pouvaient, jusqu'en 2002, postuler à la magistrature suprême avait-elle empêché la naissance d'un mouvement séparatiste à Anjouan ? Arrêtons de prendre le peuple pour des zozos !

Mohamed Inoussa

Affaire Boulle Mining : Une victoire à la Pyrrhus


« L'Etat comorien remporte le procès en arbitrage à Londres », titrait en Une nos confrères du journal Alwatwan dans leur édition du 26 octobre dernier parlant du procès opposant l'Etat comorien à Boulle Mining group(BMG). Dans son jugement du 20 octobre 2015, la cour arbitrale de Londres a, en effet, déclaré « nul » le contrat relatif à la prospection et l'exploitation énergétique dans les eaux territoriales comoriennes signé en 2011 entre Mohamed Ali Soilihi (Mamadou) vice-président en charge du ministère des finances et Boulle Mining Group (BMG). Cette société basée aux îles Vierges est condamné à payer « les frais légaux et s'acquitter d'au moins 80% des frais pour l'Etat comorien ».

Le succès obtenu à Londres est en ce sens « une victoire » à la Pyrrhus. Notre pays a incontestablement laissé des plumes dans cette sale affaire. En effet, au-delà des moyens financiers dont l'Etat comorien a perdu dans ce dossier, le pays a également vu son image écorchée. L'amateurisme dont, ont fait montre les instigateurs de ce contrat est tout simplement déconcertant. A la lecture du jugement (en anglais) rendu par la Cour arbitrale de Londres détaillant les faits qui ont conduit l'Etat comorien devant cette instance international, on se demande jusque où peuvent aller nos dirigeants politiques dans leurs turpitudes. On y perd son latin entre « les dossiers mal datés », les réunions qui se tiennent sans compte rendu et qu'on s'arrange pour le faire un peu plus tard, les approximations sur les dates et les personnes ayant signé cet accord. Retour sur un litige qui a failli coûter des milliards à l'Etat et aux contribuables comoriens.

C'est l'histoire d'un contrat signé sur un coin de table entre « copains » et qui engageait tout un pays pendant 45 ans sans que le gouvernement et non plus l'Assemblée nationale soient informés. En effet, en 2011 alors que Fouad Mohadji, vice-président en charge de l'énergie au moment des faits était absent du pays, son homologue chargé des finances Mohamed Ali Soilihi (Mamadou) conclu un contrat avec Boulle Mining Group ltd qui prévoyait des prospections dans six sites dans les eaux territoriales comoriennes.

Un deal dont la Cour de Londres a qualifié d' « amateur » car il (Mamadou, ndlr) n'était pas habilité à le faire ». L'instance basée dans la capitale anglaise rappelle également que « deux autres sociétés internationales ont bien signé un tel accord mais elles ont obtenu le feu vert de l'Assemblée nationale » alors qu'avec cet accord litigieux, il semble qu'il s'agissait juste d'un arrangement entre le vice président Nourdine Bourhane qui assurait l'intérim du chef de l'Etat à cette période et son homologue des finances qui a conduit à sa signature. Un bien mauvais service rendu à l'Etat par ses représentants...

La Cour relève ensuite le fait suivant pour démonter la théorie fumeuse de BMG qui réclamait plus d'un milliard de francs comoriens à l'Etat pour « rupture de contrat » : « un accord a été signé par un officiel dont l'autorité a été délégué oralement, cette délégation de pouvoir aura duré trois jours avec comme conséquence la signature d'un contrat quatre semaines plus tard. La délégation de pouvoir s'étend jusqu'à ce que le job ait été mené à terme. L'officiel n'a négocié que le temps d'une soirée avec des personnes ne sachant rien dans la prospection minière et il n'y a aucun relevé ou de compte rendu de cette soirée là. L'officiel a signé le document qui lui a été remis sans consulter ses pairs ». Pour la cour, Mohadji n'a pas signé, et l'exercice a été conclu par une personne « très accommodante et très engagée avec la délégation BMG ».

Il est en effet apparu que lorsque Mohamed Soilihi a signé « l'accord, Mohadji était absent des Comores et son remplaçant était le ministre de l'éducation Mohamed Issimaila et donc Soihili ne pouvait être ministre de l'énergie par intérim ».

Dans son jugement la Cour arbitrale de Londres, établi que le vice président Mohamed Ali Soilihi a surpassé ses prérogatives et contourner les procédures dans cette affaire. Son homologue Fouad Mohadji l'avait, d'ailleurs, vertement critiqué pour sa conduite. Il est indiqué que l'ancien ministre des affaires étrangères Dr M'tara Maecha, intermédiaire de la BMG aux Comores, « s'est tourné vers des personnes n'ayant rien à faire avec ce genre de contrat. Il n'a même pas tenu au courant le ministre indiqué pour un tel accord c'est-à-dire le vice président Fouad Mohadji ».

Maecha qui selon la Cour « a été très vague lors de son interrogatoire » a insisté «pour dire que l'accord a été signé le 6 novembre alors que le dossier de BMG fait mention d'une date au début de décembre ». Tout est flou dans cette affaire. On constate bien que la transparence est le dernier souci de nos excellences. « Bien que membres du gouvernement, il apparait que Mamadou, Nourdine Bourhane et M'tara ont des responsabilités clairement exposées dans l'affaire. Boulle Mining se conduisait en amateur ou colonialiste sûr d'agir dans une république bananière », commente un observateur de la vie politique nationale qui ajoute : « Si les politiques étaient bien organisés chez nous, Mamadou et Nourdine sauteraient toute suite ». Soulignons que ces deux personnalités souhaitent solliciter les voix des Comoriens lors des élections de 2016.

Faïssoili Abdou

Lettre ouverte au vice-président Fouad Mohadji


Lettre ouverte au vice-président Fouad Mohadji
Le vice-président Fouad Mohadji
Monsieur le vice-président,

Vos collaborateurs les plus zélés nous ont fermé la porte d'entrée dans votre bureau, et nous ne disposons aucun moyen légitime pour nous adresser à vous, à part ces espaces sociaux en l'occurrence le blog Mlimadji qui accepte de nous publier, et lui rendons hommage pour ce travail remarquable qui relate la vérité dans notre pays, même si nous savons que la vérité dérange ceux qui sont porteurs de mensonge et de traitrise envers notre cher pays. Jusqu'aujourd'hui, les informations qu'il livre sont crédibles, même si on cherche et c'est important pour nous tous, victimes de ces différents pouvoirs qui nous enlèvent le goût de vivre.

Monsieur le vice-président,

Nous avons été informés que vous êtes à l'extérieur et vous n'êtes pas les seuls car vos deux collègues vice-présidents sont aussi partis, laissant seul votre grand frère Ikililou Dhoinine, noyé dans la confusion, au fond de son bunker de Beit-Salam. En tout cas, vous serez tous jugés le moment venu. Nous espérons que vous allez briller comme vous l'avez été lors du procès Boul Mining dont vous nous avez évité le pire.

Cela fait à peine un mois que nous nous sommes adressés à vous à travers une lettre ouverte que vos collaborateurs nous ont rassurés que vous l'avez lue, et nous voulons revenir ici sur un sujet très important, celui qui touche votre fidélité à l'égard d'un Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, qui ne vous a jamais dit la vérité et vous n'êtes pas le seul rassurez-vous. La naïveté intellectuelle trompe des gens comme vous, et vous-même, au bout du monde où vous vous trouvez, vous êtes confronté à la réalité par rapport aux coups tordus dont vous êtes victime, et ce, par la volonté d'un seul homme, le chiite Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Ce dernier avait coutume de dire : '' je suis trahi et mal servi'', une façon de tromper l'opinion, mais à vrai dire l'homme est un menteur et n'aime que les traitres et les médiocres. Et cela se prouve dans les choix qu'il a toujours fait pour placer les siens dont le seul critère, '' la faiblesse et la manque de vision de celui qu'il choisit''.

A l'heure qu'il est, convaincu que la République n'est pas sa chose, Sambi cherche des alternatives dans le cadre des prochaines échéances électorales. Comme l'homme est un champion de la médiocrité, son choix à Ngazidja repose sur le caporal Bourhane Hamidou, et en ce qui concerne Mohéli au poste de gouverneur, Sambi, qui est égale à lui-même, son choix se porte sur un autre traitre de nature, et c'est Oukacha.

Cet homme que les mohéliens ne n'oublieront jamais pour tout le mal qu'il a fait à notre peuple. C'est lui qui a vendu le perchoir des mohéliens à Mr Mchangama pour le poste de directeur de cabinet du président Djohar, et pas plus qu'hier, a trahi Idi Nadhoim en lui soutirant son argent qu'il s'est servi pour son mariage et la construction de sa villa. A peine débarqué comme conseiller du président Ikililou, le voilà courir à Moroni pour se procurer de la carte du parti Juwa. Et comme Sambi ne vous a jamais aimé Mr le vice-président, il a avalisé ce choix et vous avez payé pour votre entêtement et votre folie de vouloir croire à l'amitié et à la fidélité.

Monsieur le vice-président,

Sachez que cet homme au turban ne vous a jamais aimé mais encore une fois, votre intelligence vous a trompée et tant pis pour nous mohéliens qui avons cru qu'aux côtés d'Ikililou, vous allez faire de cette Île un paradis, malheureusement, à force de vouloir manifester votre honnêteté à l'égard de ce traitre, vous voilà là où vous êtes aujourd'hui. Que vous demande les mohéliens aujourd'hui, et en particulier nous, fomboniens ?

C'est de dénoncer cet homme et dire la vérité aux mohéliens. Nous savons que pour vous, ça serait un exercice difficile car dans votre tête, vous êtes un fidèle aux amis mais Sambi ne pense pas la même chose. Et sachez qu'il sera jugé par le peuple, non pas parce qu'il n'a pas rempli sa mission, mais parce qu'il continue à cracher sur ce peuple qui l'a élu en l'imposant la médiocrité, et surtout en cherchant à placer à la tête de l'Etat des traitres de la nation et des ignares. Vous savez que cet homme a blessé notre orgueil en voulant se faire de la fortune et en cherchant des gens comme oukacha, c'est pour se rassurer de s'accaparer de tout. Nous savons que vous avez beaucoup de choses à dire, et c'est l'occasion de briser le silence.

Comment revenir encore sur Djoezi, cette ville qui l'a virée de la scène politique du pays. Cela prouve encore une fois que cet homme ment comme il respire et n'a pas de cœur. Continuer à le soutenir pour un éventuel retour au pouvoir est une insulte à la République car ses mensonges et ses coups bas font de nous tous des victimes.

Jeunesse mohélienne fidèle aux patriotes de notre Île

Elections 2016 : les bêtises au mépris d’un peuple.


Il s'avère selon touféMaecha que l'ancien ministre de l'intérieur Hamada Abdallah pense qu'on doit privatiser la MWA MWE sans aucun argument convaincant. Privatiser la MWA MWE serait une bêtise politicienne. Privatiser un bien commun nécessite un avant-projet, une étude sur l'impact des consommateurs (salaire, coût de la vie et nécessité). Il y aura manifestement conflit entre intérêts commerciaux et intérêts sociaux. Le problème fondamental pour cette société de distribution d’eau et d’électricité vient du fait que les populations pauvres "ne sont pas rentables", qu’elles sont dans l’impossibilité de payer ni leurs raccordements aux réseaux ni leur consommation à un prix raisonnable. De toute façon, ils estiment qu’elles ne consomment pas suffisamment pour couvrir les frais de distribution.
Une entreprise issue de la diaspora ou des membres de cette diaspora ?
Pour cette entreprise ou membre (de la diaspora) qui doit tirer le meilleur profit possible de son investissement et de ses activités tout en se conformant aux législations locales, il s’agit d’un vrai dilemme : soit elles cessent de desservir les zones "non rentables" qui présenteraient alors des risques financiers, soit elles s’en tiennent à de strictes politiques commerciales impliquant notamment le recouvrement des coûts.
Avec pour conséquence, dans le second cas de figure, que les pauvres ne pourront pas payer et qu’ils s’en iront chercher de l’eau et de l'énergie n’importe où, n'importe comment sans trop se soucier de sa qualité ni des risques qu’ils encourent. Privatiser la MWAMWE c'est aussi précariser une population déjà précaire et encourager la corruption au plus bas de l'échelle. Garder ce bien public rassure les familles les plus
Modestes. Le bien public est le seul patrimoine de ceux qui n'ont rien. Réduire les subventions, garder le monopole et diminuer les subventions d'une manière régulière. C'est changer une politique déjà obsolète.
La subvention énergétique ('réduire les subventions c'est mieux )
Il n'est pas impossible d'éliminer les subventions énergétiques. Il y a quatre facteurs clés qui conditionnent le succès de la réforme :
• un vaste plan de réforme, qui est préférable à des décisions ponctuelles : il faut définir des objectifs à long terme précis, par exemple la libéralisation complète des tarifs et l'amélioration de la qualité des services.
• une stratégie de communication de vaste portée, avec consultation des parties prenantes : le grand public doit comprendre que les subventions entraînent des coûts et non des avantages, pour l'économie et la société dans leur ensemble.
• la protection des pauvres : cela ne doit pas être difficile, du moins pour ce qui est des ressources. La plupart des subventions profitant aux riches, leur élimination permet non seulement de bien protéger les pauvres,
mais aussi de dégager des ressources pour des dépenses publiques propices à la croissance et à l'équité.
• une bonne programmation et un bon échelonnement des hausses tarifaires, ce qui permet aux ménages et aux pouvoirs publics d'ajuster leur consommation d'énergie. Faute de pressions considérables et immédiates sur
le budget, il n'est pas nécessaire de hâter l'ajustement et une démarche
Progressive semble plus acceptable aussi longtemps qu'elle fait partie d'une stratégie globale précise. Rafik Adili
COMORESplus

mercredi 4 novembre 2015

Télécommunications : Seconde licence : pour quelles priorités nationales?


Dans le cadre d’un appel d’offres international, l’Autorité nationale de régulation des Tic a, le 1er octobre 2015, attribué “provisoirement” la seconde licence d’établissement et d’exploitation d’un réseau de télécommunications au consortium Telma Mobile - Sofima – Njj Capital. Bien que Mauritius Telecom présentait une offre techniquement meilleure, cette décision reste parfaitement conforme aux critères d’évaluation fixés par l’Anrtic qui semblent orienter vers des choix plus mercantiles que dictés par une stratégie nationale axée sur le transfert de savoir-faire, la formation, l’innovation, et une démocratisation réelle d’internet aux Comores. En effet, chaque candidat devait recueillir un minimum de soixante points sur cent pour être qualifié et “l’adjudicataire de la licence serait le soumissionnaire qualifié offrant la contrepartie financière la plus élevée”. Les près de 4 milliards de francs comoriens présentés par Mauritius Telecom ne faisaient donc pas le poids devant les plus de 7 milliards offerts par Telma Mobile-Sofima-Njj Capital. Avant d’analyser ces orientations, et de proposer quelques pistes vers une stratégie alternative pour d’éventuels appels d’offres ultérieurs, nous allons revenir sur la situation actuelle des Comores en matière d’innovation, de formation, d’emplois, et de savoir-faire dans le secteur des télécommunications.
Que peut-on retenir de l’état actuel du secteur des télécommunications?
Ce secteur repose essentiellement sur Comores Télécoms, une société d’État, probablement la plus rentable et la plus prestigieuse aux Comores.
Sur la forme, l’internaute curieux, ou le potentiel visiteur étranger qui veut estimer ses dépenses locales en matière de communications pendant son séjour, remarquera qu’au moins trois quarts des rubriques du site officiel de la seule société de télécoms du pays ne fonctionnent pas. Les dernières données quantitatives accessibles sur le site datent de 2009 et le chiffre d’affaires reste coincé en 2007.
Sur le fond, Comores Télécoms offre des services divers en téléphonie mobile et internet avec une politique d’écrémage étonnamment prétentieuse compte tenue de la qualité du service et du niveau de vie modeste du consommateur comorien.
La téléphonie mobile touche près de 45% du marché potentiel. Avec plus de 250 euros par mois et 60 euros de frais d’installation, on peut s’offrir le luxe d’une connexion internet via ADSL d’un débit maximal de 4Mbit/s. Comores Télécoms a conçu aussi pour les particuliers fortunés et professionnels une Liaison Spécialisée (par fibre optique) d’un débit maximal de 10Mbit/s et à hauteur de 1200 euros par mois et un peu plus de 200 en frais d’installation.
Son offre internet qui connaît le plus de succès, et probablement le plus accessible aux différentes catégories de la population, est la clé 3G Mpessi donnant droit, pour près de 50 euros, à 9 Go en transfert de données à consommer pendant cent vingt jours. Lancée en 2010, cette offre connait aujourd’hui un taux de pénétration de moins de 2%.
La compagnie ne semble pas déterminée à exploiter ni à valoriser les compétences techniques locales en formant une équipe Recherche&Développement capable de concevoir des services innovants, plus accessibles au consommateur moyen, et qui contribuent à la démocratisation et au développement des Tic dans le pays.
Nous remarquons, par exemple, que Mpessi est une technologie entièrement importée, configurée uniquement pour les systèmes Windows et Mac, dont le code source échappe complètement aux différents services techniques et informatiques de la société qui se contente seulement de la commercialiser. Le développeur ou scientifique qui ne travaille que sur des distributions Linux aurait donc beaucoup de mal à se connecter à internet via Mpessi et l’assistance technique de CT ne lui apporterait pas plus d’aide.
En outre, des pannes de connexion internet, pouvant durer plusieurs jours, sont régulièrement constatées et 50% des appels à partir ou vers de postes fixes ne sont pas acheminés.
Son effectif de plus de 1200 salariés, largement supérieur aux besoins réels en ressources humaines estimés à près de 500 par le groupe de consulting québécois SG Group dans  son audit réalisé en 2012, inclinerait à penser à une contribution considérable de la compagnie dans le marché de l’emploi. Cependant, comme il a été constaté dans le rapport du SG Group, les ingérences politiques imposent un processus de recrutement totalement contraire aux termes des statuts de la société, mettant le relationnel bien au-dessus des compétences et des besoins réels en ressources humaines.
Le même rapport a, par ailleurs, noté une politique de promotion très opaque, parfois subies par l’hiérarchie et/ou différentes équipes au sein de la boite. Des talents y sont sous-exploités ou, sans être licenciés, sont démis de leurs responsabilités pour des raisons non-professionnelles. Il n’existe pas, à notre connaissance, d’appui de Comores Télécoms à la formation dans le secteur des télécommunications et des nouvelles technologies. Ses techniciens, ingénieurs, et autres cadres ont été formés dans différents pays d’Afrique ou en France sous des financements exclusivement familiaux. Il n’y a, à ce jour, aucune volonté ressentie chez Comores Télécoms d’établir un lien (dans la formation, l’embauche, la recherche, etc.) avec l’Université des Comores qui pourrait pourtant lui servir comme levier de l’innovation aussi bien commerciale que technologique (en concevant et finançant des projets de Masters spécialisés et orientés à ses propres besoins, des bourses de thèses doctorales, ou en collaborant sur des projets qui les dépassent plutôt que de perpétuer la culture de l’importation de compétences qui pourraient se trouver sur place). Des projets de tutorats à distance et de suivis pour les étudiants de la Faculté des Sciences, sous l’initiative d’enseignants-chercheurs comoriens travaillant à l’étranger, sont malheureusement tombés à l’eau lorsque la société CT a décidé en 2013 de bloquer toutes les communications sous VoIP (Skype, Viber, ...) sur tout le territoire national pour sauver la téléphonie.
Gain ou performance?
Dans le but d’améliorer et de libéraliser le secteur des Tic, le gouvernement comorien a fait adopter en 2008 une loi parlementaire qui créait l’Anrtic et traçait la voie à la concurrence dans le marché des télécommunications. C’est dans cette perspective-là qu’inspirée par une loi du 17 mars 2014 relative aux communications électroniques, l’Anrtic lançait courant 2015 un appel d’offres international pour une seconde licence d’établissement d’une société de télécommunications.
Outre la constitution d’un dossier technique faisant état de son expérience dans le domaine des communications ainsi que ses capacités commerciales et financières, chaque société candidate devait faire une offre financière en contrepartie de la licence.
Des trois offres reçues par l’Anrtic, deux, à savoir celles de Mauritius Telecom et de Telma à travers le consortium Telma Mobile-Sofima-Njj Capital, ont été jugées satisfaisantes. Mauritius Telecom, premier opérateur de l’île Maurice dont Orange détient 40% des actions, l’un des premiers au monde à proposer la Télévision sur Ip (Iptv), a acquis 1,3 millions de clients et réalisé un chiffre d’affaires de près de 232 millions d’euros en 2014. Il est aussi présent à Madagascar (à travers Orange Madagascar) et détient 90% d’actions chez Vanuatu Telecom.
De son côté, le premier opérateur malgache Telma Mobile  a réalisé un chiffre d’affaire de près de 85 millions d’euros en 2014 avec 2 millions d’abonnés. L’évaluation des deux offres fait état d’un niveau d’expérience et capacités techniques et commerciales bien meilleures chez MT que chez Telma (compétence, investissements, expérience dans d’autres pays, ...). Si Telma propose une stratégie légèrement meilleure, nous constatons que l’offre de MT était plus ambitieuse dans les services de base en visant des taux de pénétration mobile et internet haut débit nettement plus élevé (voir figures).
Par ailleurs, MT prévoyait cent emplois locaux directs au démarrage (contre qutre vingt dix pour Telma), un développement de l’emploi à moyen terme notamment avec la création d’un call center, et un transfert de savoir faire. MT proposait quize expatriés dans sa direction, et 1/3 des postes de Telma seront occupés par des nationaux. Ces différences quantitatives et qualitatives ont été validées par une note de 86/100 pour MT contre 82/100 pour Telma. Chacune des deux offres ayant recueilli plus de soixante points, les ~14 millions d’euros offerts par Telma, et qui seront versés à l’État, ont soufflé le dernier mot.  

Quelles stratégies  adopter ?
Nous pensons qu’une stratégie nationale des télécommunications qui privilégierait la technique, la contribution directe à la formation et l’innovation, la popularisation des Tic, l’emploi, et le transfert de savoir-faire, au gain économique immédiat nous serait plus porteuse dans le long terme.  Aussi, aimerions-nous soumettre quelques propositions à l’Anrtic :
- Concevoir des dispositions qui favorisent une contribution active des opérateurs dans la formation des professionnels des Tic et un appui constant à l’Udc.
- Accélérer le processus d’ouverture du capital de CT, seul moyen de réduire sa politisation et professionnaliser ses recrutements et ainsi lui éviter l’écrasement progressif par le  nouvel opérateur.
- Privilégier l’apport en emplois aux nationaux et en visions à la fois quantitatives et qualitatives dans l’octroi des licences.
Par Elkaïoum M. Moutuou*
Maître de conférences en mathématiques,

Université de Southampton, Royaume-Uni

lundi 2 novembre 2015

QUAND LE MINISTRE MSAIDIE RENCONTRE SAMBI EN SECRET, Adhwaa!!


QUAND LE MINISTRE MSAIDIE RENCONTRE SAMBI EN SECRET, Adhwaa!!
Eh oui … eh oui … Les murs de Moroni regorgent de grandes oreilles … Ils écoutent, épillent le moindre son, du fond des nuits noirs sous les tropiques.. Et quand l’effervescent et sulfureux, le tout puissant ministre de l’interieur, l’homme le premier de tous les Anti-Sambi rencontre l’Ayatollah, en secret, les murs de Moroni en parlent, chuchotent, mais surtout, se demandent : - Qu’on-ils pu se dire, ces deux-là ?

Et on ne va pas tarder à le savoir, puisqu’on le sait, à travers les événements que vous aviez pu vivre ces derniers temps, mais que rares, sont ceux se sont posés des Questions : - Mais comment se fait-il ?
Il fallait juste, pour s’en convaincre, se demander : - Comment se fait-il que le plus sulfureux Barwani ,anti-Masidié,et le premier de tous les Sambistes de la place qui n’a pas hesité à comparer le ministre de l’intérieur au Monsieur Meteo , ait pu facilement obtenir de la main du ministre de l’interieur, l’autorisation d’organiser une manifestation dans Moroni ?

- Vous ne trouvez pas ça bizarre, avec le « Tout sauf Sambi » cher à notre ministre de l’intérieur ?
L’entretien Sambi / Msaidié a eu lieu à l’insu de tout le gotha dans Moroni ., Une rencontre organisée et voulu par Maitre Fahami Said Ibrahim, pour étudier les conditions d’une alliance DJUWA /MSAIDIE/ FAHAMI, … mais avec qui d’autres ? Adhwahu yanlam !!!

Toujours est-il que les observateurs indiscrets de cette petite coulissade se demandent : - Où est en est donc IKILOU avec tout ça ?
- Notre cher président, ami de tout le monde , sait-il se qui ce trame dans les coulisses par son entourage Msadiéiste, et d’où viendra la revanche de l’Ayatollah ?
Toujours est-il que les prochaines semaines nous promettent bien des surprises, et peut être , nous verrons dans quelques jours nos deux stars Sambi et Msayidié,par l’entremise de Fahami et Barwan,se tenir main dans la main, pour faire campagne, pendant que le président IKILILOU se morde des doigts …. Shuuuuut…..

Twayifa Komori