samedi 31 octobre 2015

MUSEE DE LA TRICHE

Pourquoi le journaliste Mohamed Hassane Mlatamou, à qui je dois de l'estime, ancien ministre... sous Djohar, est devenu un musée de la triche et des mensonges ? C'est un Ben Abdou nouvelle version ou quoi ? Avec ses questions négociées, complaisantes et consenties aux plus grands mythomanes de l'Etat sur les plateaux de l'ORTC, ce Mlatamou perd peu à peu sa crédibilité journalistique.

Mais pourquoi Mr Mamadou et Mr Boléro ne veulent pas être interviewés que par Mohamed Hassane Mlatamou ? En tout cas c'est devant ce dernier que le champion du monde en arriérés de salaire ou ce « salairophobe », permettez ce mot… a inventé l'expression de « wandrudo sitirilanaaaaaaa ». Sans oublier les mille et un mensonges de Boléro, au sujet de JIOI sur ces plateaux précités et devant ce journaliste formaté à leur convenance.

Livres.


 Chroniques d’un Comorien ordinaire


L’habit ne fait pas le moine. S’il est un adage qui irait bien à l’ouvrage de Anlym Mladjao, c’est bien celui-là, car si l’on se fiait à la seule couverture du livre, on serait en droit d’espérer ou de craindre un délire égocentrique étalé sur une centaine de pages.

Ceux qui espéraient que le livre soit l’appendice de ses interventions musclées dans les réseaux sociaux ont été déçus. Tant mieux ! Ici, le verbe est doux, presque féminin. Il vous prend par la main et se déploie avec la langueur des écrivants d’autrefois.

Ce texte aurait pu avoir comme titre « chroniques d’un comorien ordinaire ». Ce qu’il dit, nous l’avons entendu de bouche à oreille, d’homme à homme dans le cercle familial. Il y a de l’intime dans ce récit et des blessures évoquées sans pathos. On y parle bien évidemment de la migration, de la rencontre de l’Autre et du besoin de se trouver un point d’équilibre entre tradition et modernité. Le tout est traversé d’une colère retenue.

Par moments, certaines séquences ont des airs de monographie. C’est là une facette intéressante du livre mais hélas ce potentiel là est insuffisamment exploité. Plutôt que d’aller au bout de sa logique descriptive, l’auteur fait des excursions vers l’essai et l’analyse des contextes socio-politiques qu’il traverse. Ce faisant, il en arrive à manier des concepts qui demandent un développement plus conséquent que ce qu’il propose. D’où une double frustration chez le lecteur due à l’amputation du récit dans son déploiement et du caractère succinct – parfois léger – de l’analyse proposée.

Cependant, même si le mélange -audacieux- des genres “autobiographie” et “essai” peine à trouver un équilibre heureux, l’expérience de lecture est agréable du fait de la sobriété du style . Cela crée une attente quant au second texte de l’auteur. Une fiction nous dit-il.

Si le style d’écriture reste le même, il comblera certains lecteurs comoriens (pour ne parler que d’eux) qui pourfendent régulièrement le côté abscons des textes fictionnels ou poétiques qui leur sont proposés.

Reste à trouver le sujet. En dehors de lui, en dehors de sa personne. Reste à laisser l’imagination prendre le pouvoir.

Oluren Fekre

Mladjaou Abdoul Anlym, Rentre ou ferme-la, Editions Coelacanthe, septembre 2015, 167p., 15€

A commander sur http://www.editions-coelacanthe.com/PBSCCatalog.asp?ItmID=18153932

Diaspora, Livres, Opinion, Société and tagged biographie, Comores, Fekre, Mladjao, Oluren, société on . Poster un commentaire

Livre. Zaïd Omar nous offre une histoire d’amour sur fond d’enquête judiciaire

 Trois ans après la publication d’Une victime criminelle aux chez Edilivre, Zaïd Omar revient avec un nouveau roman Tu as volé mon cœur qui est paru ce mois-ci de éditions Coelacanthe. Dans ce livre, il est question d’amour, de jalousie, de trahisons, de la société, de la tradition, de la procédure judiciaire et de la politique. L’auteur mêle tous ces domaines pour faire un récit d’une centaine de pages dans lequel le lecteur est plongé tantôt dans une fiction, tantôt dans une réalité de la vie quotidienne aux Comores.

Dr Djazba, personnage principal du livre, chirurgien de l’hôpital national de Moroni est accusé d’avoir empoisonné son ex-épouse Tsintunde. Toutes les preuves sont contre lui et il se voit incarcéré à la prison de Moroni malgré le fait qu’il ait nié devant le juge ce dont-on l’accuse. Les preuves à l’encontre de l’accusé suffisent-elles pour que celui-ci soit reconnu coupable ? y-a-t-il eu une erreur judiciaire ? C’est ce que l’auteur, avocat au barreau de Moroni, fera découvrir à ses lecteurs à travers la procédure judiciaire.

Ce médecin était considéré comme un individu « à part entière » puisqu’il a refusé de réaliser le grand mariage, ce qui lui valut toutes les critiques de son ancienne belle-famille. La tradition et les coutumes de son pays ne le préoccupaient pas. Djazba avait divorcé avec la mère de sa fille et vivait une relation amoureuse avec Nathalie, une jeune femme qu’il avait rencontrée avant son mariage avec Tsintunde. Passionné de politique, le chirurgien voulait se présenter aux élections des gouverneurs des îles et les sondages étaient en sa faveur.

Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, Djazba doit désormais faire face à son emprisonnement. Quelqu’un lui en veut au point de le piéger et le faire endosser la mort de son ex-femme ? Son amour passionnel avec Nathalie a-t-elle quelque chose à avoir avec la mort de son ex ? S’agit-il d’une personne qui veut entacher sa carrière politique ? Le narrateur délivre peu à peu les réponses à ces questionnements, à la Higgins Clark.

Cette oeuvre nous interroge sur les aberrations judiciaires et nous interpelle. Il nous demande d’avoir un œil sur ce qui passe dans nos sociétés. Le dénouement de l’histoire fait penser à la fameuse citation de Machiavel « la fin justifie les moyens ».

Natidja HAMIDOU

Zaïd Omar, Tu as volé mon coeur, Coelacanthe, octobre 2015, 147p., 14€.

A commander sur www.editions-coelacanthe.com

Livres, Société and tagged Djazba, editions coelacanthe, hamidou, natidja, Omar, zaid on . Poster un commentaire
Livre. L’Islam et la République selon Bajrafil



Livre de Bajrafil



C’est à la reconstruction d’un islam de France que nous invite Mohamed Kassim Bajrafil dans son premier ouvrage intitulé Islam de France, l’An I aux éditions Plein Jour. Celui que les médias français ont surnommé « l’Imam d’Ivry » revient sur cette incompréhension grandissante entre les musulmans et les autres communautés en France, au gré des attentats commis par des gens qui se sont emparés de l’étendard de l’Islam, mais aussi des nombreux actes islamophobes. Il est donc apparu à l’auteur comme une nécessité de faire comprendre aux Français et particulièrement aux Français musulmans ce qu’est le vrai Islam, une religion qui apparaît tout au long de la lecture comme une religion de paix, de tolérance, de dialogue et d’interrogation.

Le message qui transparait dans ce livre, c’est qu’il faut revenir à l’esprit originel de l’Islam. En disant cela l’Imam n’a pas pour objectif d’encenser le passé et de croire qu’on peut vivre comme au temps du prophète. Au contraire, il pense qu’en revenant à l’esprit de l’époque, nous pourrions mettre fin à la « glaciation » qui a figé la pensée islamique et que cela nous permettrait de combattre aussi bien le terrorisme que l’islamophobie qui a connu ces derniers temps un boum extraordinaire en France (une augmentation de près de 500% des actes contre les musulmans). Il appelle tous les musulmans à « arracher le Coran des mains des criminels » (p.30).

« Être musulman, c’est surtout être libre »

Pour cela, Bajrafil demande que les musulmans s’emparent de nouveau et d’une manière individuelle de l’interrogation sur le Coran. Il rappelle que l’islam n’admet pas de clergé et que par conséquent chacun est appelé à contribuer à la compréhension du message divin comme ce fut le cas de sa naissance jusqu’au Xe siècle. Pour lui, il n’y a consensus que sur les piliers de l’Islam, « tout le reste est le domaine de la pensée humaine libre, se formant par confrontation de points de vue… » (p.66).

Il explicite les termes soulevés par les terroristes et employés par ceux qui veulent entacher l’Islam en s’appuyant sur sa grande connaissance des textes et de l’histoire. La shari’a est vue comme un ensemble des lois très répressives ? Bajrafil nous explique qu’il n’y a pas de pays qui se rapproche le plus de cette idée que les pays occidentaux, et notamment la France qui a mis en place une sécurité sociale et dont l’État a le souci de la liberté individuelle et subvient aux besoins des plus nécessiteux.

Le djihad est vue comme un appel au meurtre, en particulier de ceux qui ne sont pas musulmans ? Bajrafil rappelle que le « grand djihad » est d’abord une lutte intérieure « contre les pulsions qui nous animent » (p.32).

Lorsque l’État Islamique voudrait imposer la califat comme un modèle préconisé par Dieu, Bajrafil affirme que ce système n’a rien de sacré. Il explique que ce qui est préconisé dans le Coran c’est une organisation dans laquelle règne l’équité et où chacun peut se réaliser sans faire de tort à l’autre.

Le salafisme serait le retour d’une vie conforme à celle du prophète ? Il n’est pour l’imam que « glaciation » et « violence barbare » là où les premiers salafs exigeaient réformes et débats contradictoires.

Pour Bajrafil, l’Islam est conçu dès le départ comme religion d’ouverture et de dialogue avec les autres religions monothéistes. Il rappelle que le prophète a demandé de protéger « les gens du livre » (Chrétiens et Juifs) et qu’il est l’auteur d’une « Constitution de Médine » dans laquelle la liberté religieuse est reconnue aux Musulmans, Juifs et Chrétiens. Face à ceux qui sortent des passages du Coran en prétendant qu’ils demandent de s’attaquer aux Juifs, il rappelle qu’il ne s’agit que d’une tribu juive (qui a trahi le pacte de Médine), à un moment donné et seulement parce qu’il était en guerre contre cette tribu particulière. Les passages du Coran ne sont donc pas contre les Juifs en général, mais contre cette tribu juive (les Banu Qurayza).

L’Islam est compatible avec la laïcité et la République

Dans le contexte d’aujourd’hui, Bajrafil affirme qu’il faut considérer « la foi de l’autre comme égale à la sienne ». C’est ainsi qu’il aboutit à l’idée, souvent mise en cause en France par certains penseurs, que « l’Islam (…) est non seulement compatible avec la laïcité, mais il est laïque par essence : il ne demande à la société que d’offrir aux hommes les conditions de leur épanouissement… » (p.88). Il place la priorité dans la paix sociale, l’égalité et des conditions de vie décentes au sein de la République.

Enfin, Bajrafil met en avant la capacité et la volonté d’adaptation selon les époques et les lieux. Il faut donc comprendre et suivre le dogme mais il faut aussi comprendre le monde dans lequel nous vivons (le deuxième livre que Dieu nous a donné) pour être un bon musulman. Il écrit ainsi : « les fondations ne sont pas pour autant la totalité de la maison. Il y a le reste, la vie, la réalité humaine dans ses multiples dimensions » (p. 26). Cela se résume par cette distinction que tout jeune comorien apprend dès son plus jeune âge, entre la religion et le monde ou la vie (dini/duniya). Ou encore cette pensée de l’Imam al-Shanfii qui dit qu’il n’y a pas de vie sans changement.

C’est donc par ignorance de la religion musulmane que certains incultes se déclarent religieux et entrainent des jeunes dans la folie meurtrière. Face à eux Bajrafil affirme sans ambages : « Il faut être à leur égard d’une fermeté absolue ». La responsabilité première revient aux musulmans de dire à ceux qui tuent au nom de l’Islam « que ce qu’ils font est blasphématoire, négateur de la substance même de la foi… » (p.78).

Ce livre n’est pas seulement un livre sur la religion, sur l’Islam, c’est aussi un hymne à l’amour que Bajrafil voue à une France idéale, à un modèle de société qui protège l’individu en lui accordant toutes sortes de liberté et en veillant à son bien être. C’est en quelque sorte une réponse qu’il apporte à des milliers de jeunes musulmans nés dans ce pays et qui se posent des questions sur ce que doit être leur comportement et leur chemin. Cet amour de la République même idéalisée, même en tant qu’hypothèse et modèle à construire est sans doute une barrière de protection que l’imam pose entre l’État Islamique et les enfants musulmans de France. Il leur dit que face à la barbarie sans nom et sans drapeau (celle de l’État Islamique mais aussi celle des Islamophobes), la République est notre bien commun et il faut la défendre.

Mahmoud Ibrahime

Mohamed Bajrafil, Islam de France, l’an I. Il est temps d’entrer dans le XXIe siècle. Plein Jour, sept. 2015, 147p.

La Cour Constitutionnelle se déclare incompétente


Saisi par Fouad Mohadji, Vice-Président en charge du Ministère de la santé, de la Solidarité de la Cohésion Sociale et de la promotion du genre et 12 députés des partis Juwa et PEC le 12 octobre 2015 d’un un recours en interprétation de l’article 13 de la constitution et la recevabilité de la candidature de Monsieur Ahmed Abdallah Mohamed Sambi à la présidence de l’Union des Comores, la Cour Constitutionnelle vient de se déclarer incompétente pour statuer ce recours. Elle dit également que ledit recours, en sa branche sur la candidature de Monsieur Ahmed Abdallah Mohamed Sambi à l’élection présidentielle de l’Union, est prématurée et en donc en l’état irrecevable.

Pour une question aussi importante qui touche les droits fondamentaux de la personne humaine, comment la Cour Constitutionnelle peut-elle se déclarer incompétente ? Pour rappel, la Cour constitutionnelle a pour mission de contrôler la constitutionnalité des lois de l’Union et des îles, de veiller à la régularité des opérations électorales du pays, gérer le contentieux électoral et de garantir les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques ainsi que la répartition des compétences entre l’Union et les îles.

Les requérants du 12 octobre avaient demandé à la Cour de « dire en interprétation de l’article 13 de la Constitution, de la loi organique Numéro 10-19/AU du 6 septembre 2012 fixant les conditions d’éligibilité du Président de l’Union et les modalités d’application de l’article 13 que,
« la primaire de l’élection du Président de l’Union est ouverte à tout comorien qui remplit les conditions d’éligibilité sans discrimination d’origine insulaire ».



Les textes comoriens régissant les élections sont clairs : tous les comoriens sont égaux en droit et en devoir devant toutes les élections sous réserve des dispositions législatives spécifiques. C’est un droit fondamental qui ne peut être dénié à aucun citoyen. La constitution comorienne dispose dans son préambule l’égalité de tous en droits et en devoirs sans distinction de sexe, d’origine, de race, de religion ou de croyance. L’article 4 de cette même constitution dispose «  dans les conditions déterminées par la loi, le suffrage est universel, égal et secret. Il peut être direct ou indirect. Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les Comoriens des deux sexes jouissant de leurs droits civils et politiques ».

En se déclarant incompétente, la Cour Constitutionnelle n’a pas osé trancher, une question cruciale qui touche les droits fondamentaux et les libertés publiques.


Cet arrêt est la prémice de la création par la Cour Constitutionnelle d’une jurisprudence consacrant la « citoyenneté insulaire » si l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi s’entête à déposer sa candidature à la  primaire de la prochaine élection présidentielle.


Le couac du lancement d'un livre



Un anti Mamadou convaincu depuis plusieurs années qui s'est reconverti au mamadouisme depuis peu, entre en scène dans le noir. Mais comme dans ce bas monde rien n'arrive jamais par hasard, à peine la cérémonie a commencé, que la mamwe a fait ce qu' elle sait faire le mieux. Le tout puissant vice-président des finances, ainsi que les invités, notamment quelques politiciens ont été plongés dans le noir total dans la salle de Ibar.

Un démarrage plutôt raté en termes de communication et d'image politique d'un candidat que certains d'entre nous respectons, compte tenu des liens qui nous unissent; quand bien même nous ne regardons pas dans la même direction et ne choisirons pas le même bulletin de vote. En effet, une première sortie de campagne qui débute et finit dans le noir, à cause d'une société d'État presque morte ces dernières années, dans une boite de nuit d'un hôtel géré par l'État où l'alcool coule à flot tous les week-ends, cela fait désordre. Et cela ne peut que renforcer les doutes et les craintes des comoriens qui souffrent le martyr ces dernières années et encore davantage dans cette mandature qui est la sienne, l'homme fort du régime. Et les wa komori pourraient se rappeler ce vieil adage comorien qui dit:"vahanou mdrou ya founguiya m'na mbe ya hafa, mdrou ka mfounguiya tsena".

Est-il vraiment l'homme de la situation quand l'hôpital El Marouf est fermé depuis des mois, ce qui n'est jamais arrivé depuis l'indépendance; quand la mamwe coupe le courant partout même à Beit Salam; quand les fonctionnaires et les militaires accusent plusieurs mois de salaires impayés; quand les conflits sociaux avec les syndicats, surtout de l'enseignement, deviennent quotidien; quand manger 2 fois par jour devient un luxe; quand boire une gorgée d'eau est la croix et la bannière; quand le FMI donne un carton rouge a notre pays; quand la jeunesse oubliée se voit confisquer ses jeux des îles à cause de quelques millions qui n'ont pas été débloqués par le ministère des finances et du laxisme du gouvernement? Chacun donnera sa réponse en conscience. Et nous pouvons nous mentir à nous-mêmes, nous voiler la face et nous cacher derrière nos petits intérêts personnels. Mais nous n'avons pas le droit de mentir à nos enfants et de leur faire supporter le poids de nos mensonges, de notre hypocrisie et de notre égoïsme.

Mohamed Abdou Mbechezi


UNE QUESTION A MOUSSA TOYBOU


Nabil Jaffar : le député Fahmy a jugé que la Cour constitutionnelle s’est discréditée sur sa déclaration d’incompétence devant la requête de JUWA-PEC voulant savoir le sort de l’éventuelle candidature de Sambi et selon vous Sambi et les siens ne cherchent pas à enterrer la tournante?

Moussa Toybou: Jusqu’à présent, seule la cour constitutionnelle est garante de notre stabilité institutionnelle. J’estime que ces décisions sont réfléchies et sont de nature à garantir la paix civile du pays. La critiquer alors qu’on a pris part à sa composition de prés ou de loin n’est pas responsable. Moi et mes militants sommes sacrifiés lors des élections de 2010 au profit de la paix et de l’unité nationale et avons œuvré pour privilégier la politique de retenu. Jusqu’à maintenant, je suis victime de 25 mois de mandat non indemnisé alors qu’on m’avait promis : les négociateurs font la sourde d’oreilles à mes plaintes et préfèrent pratiquer le fameux proverbe qui dit que « les promesses n’engagent qu’à ceux qui les croient ». J’estime que les manœuvres de tous les politiciens actuels ne devront pas porter atteinte aux principes de la tournante. Nous devront surtout veiller au respect du principe de l’équité écrit dans la constitution


mercredi 28 octobre 2015

L’AMBASSADE DE FRANCE : LA GROSSE ARNAQUE DES VISAS !


L’AMBASSADE DE FRANCE : LA GROSSE ARNAQUE DES VISAS !
Ce qui se passe à l’ambassade de France au Comores n’est en rien différent d’une grosse arnaque. En effet, le rêve français est devenu un bon fonds de commerce pour les autorités consulaires. Lesquelles ont poussé le cynisme à son comble. C'est la honte.

Les autorités consulaires de l’ambassade de FRANCE au Comores n’en ont absolument rien à branler de qui vous êtes… de ce que vous faites ou tout simplement de ce que vous pouvez représenter dans ce pays.

En effet, il n’est nullement exagéré de dire qu’aux yeux des autorités du pays de l’Oncle BALLADURE, nous comoriens sommes que des moins que rien. Et ce ne sont pas nos nombreux compatriotes et autres voisins de la sous-région qui s’en prennent plein la gueule quasiment tous les jours chez les « Ricains » qui diront autre chose. Parce qu’en réalité, il faut dire que le refus de délivrer le « précieux » sésame plus connu sous l’appellation de visa est devenu systématique à l’ambassade de FRANCE pour une catégorie de demandeurs.

La raison ? Mystère et boule de gomme. Seule certitude : C’est nous qui « payons,  engraissons et assurons » la sécurité des Français à travers les frais de visa particulièrement élevés qui ont encore été revus à la hausse.

« Et le plus irritant dans cette histoire c’est que limite on n’ouvre même pas ton dossier histoire de vérifier s’il est bien constitué ou pas » peste ce demandeur sous couvert de l’anonymat. Sa mésaventure à l’Ambassade de France lui est encore restée à la gorge. Et il se souvient : « ce jour-là, l’agent consulaire, d’un air condescendant, m’a regardé de haut en bas avant de me balancer en pleine figure que je n’étais pas éligible pour le visa d’entrée sur le territoire français ».

En cherchant à savoir pourquoi puis je pas éligible ? Réponse : question de chance. Et à en croire cette autre victime de la politique consulaire française qu’il est convenu d’appeler la « grosse arnaque française ». Avant de pester de plus belle : « On dirait bien que toutes les personnes qui ont moins de 40 ans sont de facto interdites de visa, chose inadmissible ». C’est dire le traitement inhumain et désobligeant qui vous est réservé une fois que vous franchissez les quatre murs de cet imposant édifice érigé dans l’un des coins les plus chics que stratégiques de notre capitale. Et le sort de ce compatriote est loin d’être un cas isolé. En fait, nombreux sont ceux qui, tous les jours, victimes de cette grosse arnaque et surtout impuissants, ont fini par se réfugier derrière la résignation.

Car l’expression "arnaque" n’est nullement exagérée pour qualifier la politique des autorités consulaires de l’Ambassade de France vis-à-vis des pays censés être les plus vulnérables économiquement pour ne pas dire pauvres. En proies faciles et idéales, notre pays malheureusement, continue d’être la vache laitière de la France.   Ce, sans que nos gouvernants, élus pour défendre l’honneur, la dignité ainsi que les intérêts de la population que nous sommes, pactisent avec le diable dans notre dos. Toujours plus soucieux qu’ils sont par la préservation de leur « fromage » que par la prise en charge des véritables préoccupations du peuple qui reste et demeure l’éternel dindon de la farce.

Mes chers frères e Sœurs, exigeons le remboursement total du droit de visa dès que le Visa est rejeté. C'est eux même qui nous apprend leur langue et on comprend bien que le droit de visa c'est le droit à payer pour obtenir ce tampon magique qui est devenu Sésame.

Par : Mohamed Soighir

14000 000fc : Le DAF de la MA-MWE est suspendu à cause d’une malversation financière


14 000 000fc : Le DAF de la MA-MWE est suspendu à cause d’une malversation financière
Le DAF de la MA-MWE aboubacar Mouigni amane est suspendu à cause d'une malversation financière dont les sources fait qu'il a en ce moment 14 000 000fc en attendant la confirmation.

Le DAF refuse de quitter la comptabilité et menace le DG de divulguer certains infos si le DG tente de lui délogé à la comptabilité, l'affaire est grave car le DG hésite de le faire, alors on comprend que la vache à lait a donné trop de lait à ces personnages, et ils veut vomir mais l'occasion ne se présente pas car l'Etat se désengage de la MA-MWE.

la vache de lait MA-MWE a subit l'année 2013 le même problème avec OUMARA MGOMRI. Pour Mgomri 300 000 000FC destiné à faire des travaux à la centrale sont portés disparu sans aucune pièces ni liste de paiement des agents aucune suite n' a été donné en plus de cela, 350 000 000 FC pour cap 2000 porté disparue. Avec Oumara encore aucune suite d'explosion du groupe électrogène. Alors que tout cela la société civile ne vise que le Personnel de la boite pendant que les dirigeants continuent à ruiner cet établissement.

Ibrahim Mze, DG de la MA-MWE avec cette crise d'arriéré de salaire sans électricité ni eau a recruté 120personnes et une dizaine encore en stage et l'Etat n'en dis rien.... à suivre.......

SAID MOHAMED CHEIKH :CE QUE J’AI RETENU SUR L’HOMME ET LE Président


SAID MOHAMED CHEIKH :CE QUE J’AI RETENU SUR L’HOMME ET LE Président
Le 16 mars 1970, nous quittait le Dr Saïd Mohamed Cheikh, premier Président du Conseil des Comores. Comme pour tous les Grands hommes, le bilan de son action est sujet à controverses.

En me référant aux mémoires de feu Cheikh Ahamed Kamariddine, son ancien compagnon et son ancien conseiller spécial, à Dar Saanda, l'ancien palais présidentiel, il était un homme en avance de son temps, un visionnaire, un incompris, un homme de caractère.
Médecin de formation, il a exercé à Tananarive et au sein du service de santé des armées durant la deuxième guerre mondiale.

En 1949, Michel Debré, en quête d'une circonscription, pour se faire élire député, est allé le rencontrer à Tananarive, en compagnie de Kamariddine, journaliste à l'ORTF. Il a sollicité leur soutien, pour sa candidature au poste de Député des Comores. Ils ont réservé leur réponse. Finalement, le Dr Saïd Mohamed CHEIKH, a décidé de briguer le mandat. Michel Debré s'est donc rabattu sur l'île Bourbon, où il a été élu sans discontinuité jusqu'à son retrait de la vie politique.

En 1958, au moment des consultations sur les indépendances en Afrique, les Comores ont opté pour le maintien à la communauté française, grâce aux efforts du Dr Saïd Mohamed Cheikh, Député de Gauche. Cette période phare de l'histoire contemporaine des Comores, s'est vu opposée deux styles et deux philosophies du devenir des Comores. Pour le prince Saïd Ibrahim, patron du PEC Parti pour l'Evolution des Comores), militant du parti conservateur de droite, le NON à la communauté française, était la solution adaptée.

Le Dr S.M. Cheikh, savait pertinemment, que la position du prince n'était pas une conviction, mais une vengeance au sort réservé à son père par l'administration coloniale. Selon les résultats de ce référendum plus des 58% des Mahorais, partisans du prince, ont opté pour le NON, mais le Oui l'a remporté largement.
Au-delà des deux positions affichées, cette querelle, cachait, un règlement de compte familial. Voici ce que nous a légué la version orale de la fin des sultanats aux Comores.

Le dernier sultan de Ngazidja, Saïd Ali Bin Sultan, est mort à la prison de Tamatave, après avoir purgé une partie de sa peine, à l'île de Sainte Marie, à Madagascar, et à Saint Suzanne sur l'île Bourbon. Le député S.M. Cheikh n'a jamais demandé sa réhabilitation à titre posthume.

Ce comportement agaçait le prince, mais pourrait s'expliquer par un fait, qui se serait déroulé après la signature du protectorat français par le sultan Saïd Ali Bin Soultan. Saïd Mohamed Bin Cheikh, patron de la « Mouride Kadiri », aux Comores, s'était vigoureusement opposé et avait qualifié le sultan Saïd Ali de « Kéfir » (mécréant).

En riposte, le sultan l'a fait arrêter et, à son palais, il l'aurait attaché et craché sur son corps, toute une journée. Ceci peut donc expliquer cela.

Par cette signature, les Grands Comoriens, se sont sentis doublement trahi par leur souverain. Ils ont gardé depuis, une haine, en sous marin, envers la famille royale. Cette haine a débordé, et s'est répercutée sur la présence française aux Comores. Cette dualité a marqué jusqu'à ce jour, la politique comorienne. Pour ma part, deux dates, ont marqué mes esprits.

Primo, j'ai appris par des acteurs de cette date, qu'en 1962, le Président du conseil, a pris un arrêté portant dissolution de l'AJC (Association de la Jeunesse Comorienne). Cette association, qui fut l'ancêtre des partis politiques, regroupait toute la jeunesse, avait entamé les premières réformes, du « ANDA », par une réduction importante du parcours social, conduisant à la classe de notable.

Paradoxalement, cette idée phare, a été le cheval de bataille du Président durant son mandat. La dissolution de l'AJC, n'a pas pour autant arrêter ses activités. Ses sections notamment, celles de Moroni, qui a débouché sur ASMUMO, de Mitsamiouli, qui a donné naissance au « Yamine ZAMANE » (Gauche Ancienne) et « Yaminil DJADID » (Gauche Nouvelle), de Mbéni, qui a donné naissance « Yamine » (Gauche) et « Chimal » (Droite), de Ntsoudjini, sous la direction du violoniste « Djivisa », de Chindini avec le musicien « Mbarouk », ont continué à rayonner et rependre les idées qui étaient les leurs. Mais c'est à Mitsoudjé, où les idées de l'AJC, ont eu le plus de répercussion et s'est installées dans les esprits.
Secundo, la décision prise en 1967, de renouveler toute la classe politique, en confiant aux jeunes cadres les postes de représentants à la chambre des députés, a surpris. Elle répondait en tout cas à la philosophie de la société comorienne. Le Dr Cheikh, a très bien compris que le pays est de tradition orale. En confiant à la jeunesse, les rênes du parlement, il a pris le pari, de laisser pour au moins une cinquante d'années, sa marque dans la vie politique. Toute cette génération, a gardé un souvenir indélébile, qui se traduit par la mobilisation autour de son œuvre. Ali Soilihi Mtsachioi est l'autre homme politique à prendre un tel pari.
Cette décision n'était pas sans effet sur la population. Elle a été à l'origine du deuxième soulèvement de Mboudé. Le premier s'est déroulé à la fin des années 40, lorsque l'administration coloniale avait décidé de taxer le bétail et les terrains. Ce second soulèvement était pour protester, contre le premier choix de S.M. Cheikh, du candidat de Mohamed Amound, au poste de député de Mboudé, contre la volonté des notables de cette région, qui ont fait le choix de M. Soidiki. Le compromis proposé par S.M. Cheikh en la personne d'Ali Mlahaïli, n'a pas soulagé la détermination de la population. La population de la région, a eu du mal à entériner ce choix à cause des origines sociaux du nouveau député.

De cette affaire, on peut retenir, la maitrise et le sang froid du Président. Il a accepté de survoler par hélicoptère, la région de Mboudé, pour se rendre à Mitsamiouli, au lieu d'envoyer les troupes, massacrer des innocents. La notabilité de la Grande Comore, par la voix de Hadj Abdoulkarim Djoubéfoum, le père de Mohamed Taki, répondant à une proposition de Mohamed Omar, notable à Ntsaouéni, a proposé la solution à cette crise. Le Président s'en est sorti. Ali Mlahaïli est resté Député.

Pour parachever son entreprise, le Président SM Cheikh, a suivi le choix des notables du canton d'Itsandra, en la personne d'Ali Bazi Selim et dans le canton de Hambou, le notable Ali Yamani, a proposé Abdoul Anziz Hamadi. Comme il n'a pas voulu laisser un cadre sur le tapis, il a désigné Ali Soilihi, député d'Oichili, en accord avec les notables de canton

Par : Abdel Kader Ahmed Koudra

Le vote de la diaspora n'aura pas lieu

Le vote de la diaspora n'aura pas lieu cette fois-ci. Et ce n'est pas faute d'y avoir fortement cru,et ce n'est pas faute d'y avoir sans relâche œuvrer pour et ce n'est pas faute non plus des moyens financiers.

À qui la faute ? Faut il vraiment chercher un ou des fautifs? Le ministre en charge que je suis assume l'échec du processus tout en tirant les leçons des comportements des uns et des autres et ces leçons seront publiées à la fin du processus électoral en cours.

À ce stade et en ma qualité de Ministre en charge des élections je remercie le Président de l'Union et les autres collègues du gouvernement,certains commissaires de la Ceni plus soucieux de leur mission que des chants de sirène des certains partis politiques,la Commission de la diaspora établie en France et les autorités Françaises pour leur engagement et leur disponibilité à œuvrer pour la réalisation du vote de la diaspora.

Chers frères et chères sœurs de la diaspora,

Comme dirait l'autre nous avons perdu la bataille et non la guerre. Mais sachez que vous faites peur à ces politiques qui bataillent chaque jour pour annihiler toute volonté d'éveil d'une conscience citoyenne,vous faites peur à ces politiques étatistes qui donc n'adhèrent pas à l'initiative privée qui est l'un de moteur du développement du pays ou vous résidez et vous faites peur parce que vous vivez mieux que nous...etc...

Et pourtant nous devons vaincre ces peurs pour qu'ensemble nous prenons le chemin de la bonne gouvernance et de la responsabilité.

Houmed Msaidie Ministre de l'intérieur


CONTRAT AVEC LE GROUPE BOULLE MINING


L'Etat comorien remporte le procès en arbitrage à Londres. Le groupe réclamait plusieurs milliards de francs comoriens de réparations au gouvernement comorien ''pour rupture de contrat''. Un différend qui opposait le vice-président Fouad Mohadji, en charge de l'Energie au moment des faits, à son homologue des Finances, Mohamed Ali Soilihi dit Mamadou, signataire de ce contrat. Ce contrat disposait, entre autres, que le gouvernement comorien n'a aucun droit juridique ou financier sur les données des explorations faites par Boulle.



L'Etat comorien vient de remporter le procès qui l'opposait au groupe Boulle Mining devant dans la cour d'arbitrage de Londres, dans le litige relatif au contrat « d'exploration pétrolière et gazière et d'assistance technique » signé le 6 novembre 2011.

L'information a été confirmée le jeudi 22 octobre par la ministre de la Production, Siti Kassim, au cours de la séance parlementaire consacrée aux ''questions au gouvernement''. Répondant à une question du député Mohamed Msaidie sur ce dossier, la ministre a déclaré que le verdict était tombé le mercredi 21 octobre.

Le groupe réclamait plusieurs milliards de francs comoriens de réparations au gouvernement comorien ''pour rupture de contrat''. C'est le vice-président Fouad Mohadji qui représentait le gouvernement dans cette procédure en arbitrage qui l'opposait aux sociétés Mauritius Oil and Gas ltd, Mozambique Channel Discoverz Ltd et Boulle Mining Group.

En octobre 2012, le gouvernement publiait une déclaration qui démentait tout accord d'exploration ou de production de pétrole dans ses eaux territoriales avec la compagnie luxembourgeoise. «En référence au communiqué de presse du groupe minier Boulle, en date du 6 juin 2012, le gouvernement des Comores dément toute prétention de Boulle Mining Group ou de ses filiales à détenir un accord avec le gouvernement concernant un exploration pétrolière et gazière ou de l'assistance technique», pouvait-on y lire.

Cette réaction faisait suite à un communiqué signé du vice-président de l'Union en charge des Finances et diffusé par l'agence canadienne d'information financière Marketwire, qui désignait Boulle Mining comme la seule compagnie disposant d'un accord relatif à l'exploration et la production de pétrole et de gaz dans les eaux territoriales comoriennes (lire Al-watwan du 15 octobre 2012).

Un différend allait alors opposer le vice-président Fouad Mohadji, en charge de l'Energie au moment des faits, à son homologue des Finances, Mohamed Ali Soilihi dit Mamadou. Dans une lettre en date du 8 octobre 2012, le premier accusait le second d'avoir «usurpé» ses prérogatives, alors qu'il assurait son intérim en novembre 2011 et “signé un contrat qui engage les ressources du pays pendant au moins quarante cinq ans, avec Boulle Mining Group, au nom de mon ministère et sans même m'en informer, ni informer le gouvernement''.

Ce contrat prévoyait une période «de dix ans d'exploration suivie d'une période de trente cinq ans d'exploitation en cas de découverte commerciale».

Il disposait, entre autres, que le gouvernement comorien n'a aucun droit juridique ou financier sur les données des explorations faites par Boulle. Et que l'activité d'exploration est faite à la seule discrétion du contractant et l'Etat n'a pas de connaissance sur son contenu. L'Etat comorien acceptait de fait de ne pas être informé sur l'état des ses ressources en hydrocarbures, ni les zones regorgeant ces ressources.

Actuellement, l'Etat comorien a déjà signé deux contrats de partage pétrolier. L'un avec le consortium Safari petroleum/Western Energy, et l'autre conclu avec la société Bahari Resources Limited en joint-venture avec le groupe Discover Exploration.

Ces deux contrats sont entrés en vigueur le 17 mars 2014, suite à leur approbation par l'assemblée nationale. Depuis décembre 2012, l'Union des Comores dispose d'un code pétrolier qui réglemente l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures.

Kamardine Soulé

LA TOURNANTE EST APPELÉE À ÉVOLUER, VOIRE À DISPARAÎTRE



« La tournante est appelée à évoluer, voire à disparaître ».
par Abdoulmadji Youssouf, ancien conseiller à la Cour constitutionnelle,


Vous faites partie des différentes personnalités qui se sont engagées pour les assises nationales avant les prochaines élections, afin de faire le bilan de nos 40 ans d’indépendance. Quel est votre avis sur le bilan des 15 dernières années ?
Le bilan des 40 années de l’indépendance et particulièrement celui des quinze dernières années constitueront naturellement les thèmes majeurs des assises nationales que les comoriens à leur ensemble appellent de leurs vœux. Il ne me serait donc pas convenable d’anticiper ou d’usurper les prérogatives des dirigeants des partis politiques et de la société civile qui prendront part à ces assises
Néanmoins, à titre strictement personnel, je prends le risque d’enfoncer quelques portes ouvertes. A une certaine période critique de l’histoire de notre pays, la présidence tournante a constitué notre plus petit dénominateur commun pour éviter l’éclatement et la dislocation de notre pays.


Mais, rien n’est immuable dans ce bas monde sauf le saint Coran. De ce fait, la tournante est appelée à évoluer, voire à disparaitre pour faire place à d’autres institutions plus efficientes. Ceci dit, il faut savoir que le succès de la tournante est naturellement conditionné à l’usage que les différentes autorités qui ont eu à présider la destinée de notre pays ces dernières années ont fait des institutions instaurées par ce système. Le plus souvent, cet usage est perçu comme étant synonyme de gabegie, arbitraire et abus de pouvoir par une frange importante de l’opinion. Je n’en dis pas plus, libre à chacun de se faire sa propre opinion.


Que pensez-vous de la décision de l’Union africaine mettant en garde contre, je cite, « ceux qui veulent mettre en cause la tournante » ?


A ce jour, je n’ai pas connaissance d’une formation politique ou d’un organisme de la société civile qui remet en cause le principe de la tournante. Mais l’Union africaine est certainement mieux informée, elle pourrait donc nous révéler ses sources qui ont motivé la diffusion de son viril communiqué moralisateur.

Que dites-vous par rapport à la polémique qui perdure autour de l’hypothèse d’une candidature de l’ex-chef de l’Etat, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi ?
Cette polémique déplorable est également vaine, car sans objet. De plus, elle est dangereuse et nocive dans la mesure où elle est de nature à porter gravement atteinte à la cohésion et à la concorde nationale au moment où l’on parle de paix et de stabilité à longueur d’antenne. Alors, plus que jamais, certains propos tenus par le défunt président Said Mohamed Cheikh demeurent d’actualité.
Nous devons adopter un comportement digne et responsable. Le monde nous regarde et malheureusement l’image que nous présentons et souvent peu reluisante. Alors de grâce, mettons un terme aux polémiques stériles et assassines.

S’agissant de la candidature éventuelle de l’ex-président Sambi à l’élection de 2016, elle revêt deux aspects distincts : Sambi peut-il déposer sa candidature ? Sa candidature est-elle recevable ? Pour la première question, ma réponse est oui. S’agissant de la deuxième question, nous devons nous rappeler que la constitution attribue à une haute institution de l’Etat la compétence exclusive de statuer sur la validité des candidatures à la présidentielle. Il s’agit bien sûr de la Cour constitutionnelle. Donc, laissons donc les vénérables juges de cette cour rendre leur décision et faisons leur confiance. A ce propos, la Cour vient de s’enrichir de l’expertise de certains éminents constitutionnalistes dépêchés auprès d’elle par l’Union européenne, le temps des élections.

Parmi eux, un ancien président du Conseil constitutionnel du Burkina Fasso. Je souhaite maintenant adresser une respectueuse requête aux vénérables membres de la Cour : dans votre domaine de compétence, vous détenez pour une grande part du destin de notre pays entre vos mains. Vos arrêts sont sans recours, donc supérieurs à un décret du président de l’Union qui est susceptible de recours devant différentes juridictions. Je suis certain que vous êtes en capacité de vous hisser à la hauteur de vos hautes et nobles responsabilités de juges des élections. Vous avez certainement à l’esprit le serment solennel que vous avez prêté sur le saint Coran, devant Allah Akbar et que l’intérêt supérieur de la nation sera votre seul guide pour dire le droit.

Par rapport à la recevabilité de la candidature de Sambi, certes j’ai mon opinion personnelle, mais je vous la ferai connaitre après la diffusion de l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Formuler une opinion maintenant serait participer à la polémique assassine et contreproductive.

Karibu Hebdo

jeudi 22 octobre 2015

Ayons honte de nos infrastructures !!!



Encore une fois, le Conseil International des Jeux (CIJ) des Iles de l’Océan Indien a décidé, de retirer les 10èmes JIOI 2019 aux Comores. Réuni en session extraordinaire ce mardi 20 octobre à Saint-Denis de La Réunion, le CIJ a décidé, suite à un vote, de retirer les 10èmes aux Comores. Principale raison évoquée pour justifier ce retrait : le manque d’infrastructures sportives.

Cette nouvelle est mal accueillie par les autorités et la population, mais le CIJ a pris une décision souveraine  basée sur une évidence : notre pays n’a pas les capacités d’organiser les 10èmes jeux des îles de l’Océan Indien en 2019. Les autorités qui avaient deux mois depuis la fin des derniers  jeux des iles pour démontrer leur volonté d’organiser ces jeux, n’ont rien fait pour rassurer les membres de la CIJ. Le 8 aout dernier, les membres du CIJ avaient lié leur décision d’attribuer les 10èmes jeux aux Comores à la présentions par notre pays lors de la réunion extraordinaire du 20 octobre des documents nécessaires prouvant que nous sommes sont prêts à organiser les prochains Jeux des îles de l’océan Indien. En deux mois, rien n’a été fait en dépit des cris de détresses lancés par les membres de la COSIC (Comité Olympique et Sportif des Iles Comores). Les travaux préliminaires exigés par la partie chinoise pour débuter les travaux de construction  du stade international de football  de Moroni n’ont même pas débuté. Aujourd’hui, on s’étonne que les jeux nous soient retirés. Nous continuons à nous mentir sur notre capacité à organiser des jeux alors que nous n’avons aucune infrastructure sportive digne de ce nom pour accueillir l’ensemble des compétitions. Les 9èmes Jeux des Iles de l'Océan Indien  qui se sont déroulés au mois d’août à l’Ile de La Réunion ont regroupé près des 2000 athlètes et encadrants avec 14 disciplines (athlétisme, badminton, basket-ball, boxe, cyclisme, football, haltérophilie, judo, natation, tennis, voile, volley et tennis de table).  Avons-nous des routes pour accueillir les épreuves du cyclisme ? Quid du voile et du village olympique ?

Chacun d’entre nous a honte de l'etat pitoyable des infrastructure de ce pays, chaque fois que nous visitons les îles de la région (Seychelles, Maurice, la Réunion) et les autres pays. Pourtant, cette honte ne nous réveille pas, ne nous incite pas à améliorer les infrastructures de ce pays.  Il suffit de voir la sortie de notre «  Aéroport International Moroni Prince Said Ibrahim » pour évaluer l’état de nos infrastructures. Les visiteurs sont accueillis par un bidonville, composé de maison en tôles ondulées et en paille, qui donne une image pitoyable et détestable du pays.  Cette porte d’entrée indigne, renvoie l’image d’un pays désorganisé et irrespectueux des lois qui régissent l’urbanisme. Elle ne choque pratiquement personne. La route nationale qui dessert cet aéroport est dans un piteux état. Sommes-nous capables d’ici 2019 de construire des infrastructures pouvant accueillir toutes les disciplines des jeux ?

Acceptons cette décision de la CIJ et arrêtons de trouver des boucs émissaires. Notre réponse doit être des actes et commençons dès à présent les travaux de construction de nos infrastructures sportives pour pourvoir prétendre un jour organiser les jeux des îles.

Arrêtons de nous mentir !

Comoresdroit

MAMADOU ET LA PRESIDENTIELLE 2016 ! L'imbroglio mohelien !


Le candidat déclaré de l'Updc, Mohamed Ali Soilihi (Mamadou) se trouve confronter dans un vrais imbroglio à Moheli. Au sein de ce dit camp du pouvoir, c'est la division, les querelles intestines et les piques, une véritable guéguerre.

Le grand rassemblement annoncé pour l'investiture de la candidature de Maman Halouwa a été annulé à la dernière minute. Alors que les ténors de l'Updc, à grand renfort, étaient déjà débarqués dans l'ile, à commencer par le chef Mamadou. Le secrétaire régional du parti de Mamadou à Mwali, Abdou Madi Mari, a lâché son poste et se serait rangé à Mougni Baraka. Des raisons internes du parti sont évoquées. Mais en réalité, les divergences sont profondes et minent le camp du pouvoir. Les partisans de Maman Halouwa et ceux d'Abiamri sont devenus des irréconciliables. Et les oppositions sont parfois fratricides.

Outre cette rivalité entre les clans des deux prétendus candidats au gouvernorat, au sein même de l'Updc à Mwali, des responsables ne cachent pas leur désaccord avec la candidature de la Première Dame. C'est donc la grande confusion dans ce camp dit de l'Updcà Moheli. Une situation qui se révèle très compliquée pour le candidat du parti, le moins que l'on puisse. Visiblement comme si tout le monde n'est pas d'accord sur tout. Les candidatures de Maman Halouwa comme celle d'Abamtri, au gouvernorat, voire même celle de Mamadou à la présidentielle divisent et sont loin de garantir la cohésion du camp. L'initiative qui prône pour Abiamtri comme colistier de Mamadou dans l'ile, pour tenter de contacter tout le monde et aplanir les rivalités ne passe pas. La proposition ne convient pas au candidat titulaire, et elle est aussi combattue par une frange des soutiens de Maman Halouwa. L'autre point de discorde, c'est l'identité que pourrait porter cette candidature de la Première Dame. Entre les tenants de la candidature de Mamadou, et les porteurs de la celle de la Première Dame, la question est devenue un véritable sujet de friction. Des proches de Madame veulent prôner une candidature indépendante, sans étiquète. Pour les défenseurs de cette ligne, il s'agit d'ouvrir large les possibilités de soutiens et de ralliements à la candidature de Maman Halouwa, et de ne pas la figer à l'Updc.

Mais l'option ne convient pas les partisans du candidat de l'Updc à la présidentielle. Ils font le tout pour éviter une telle perspective. Parce que pour Mamadou et les siens, avoir la candidature de Madame dans son giron et être le parrain, est une garantie d'un soutien appuyé du président Ikililou, lequel soutien est jugé pour le moment trop timide. C'est aussi pour le camp du vice-président, une manière de contenir les aspirations de certains soutiens à la candidature de Maman Halouwa, considérés comme plutôt favorables a d'autre candidat que de Mohamed Ali Soilihi.

Nakidine Hassane

mercredi 21 octobre 2015

4 MILLIONS 100 EUROS POUR LES ÉLECTIONS


LANCEMENT DU PROJET PACTE II
4 millions 100 d’euros pour les élections

Le Centre Européen d'Appui aux Processus Electoraux (ECES) s’est montré fier d’annoncer le lancement du deuxième Projet d’Appui à la Crédibilité et à la Transparence des Elections aux Comores (PACTE II), d’un montant de 4.100.000 euros soit plus de 2 milliard de nos francs.

La cérémonie de lancement a eu lieu hier mardi dans la salle de conférence du

ministère de l’intérieur en présence des Ambassadeurs et des représentants des bailleurs de fonds du projet l’union européenne et du gouvernement comorien. Dans cette cérémonie de lancement de PACTE-II ont participé : le vice-présent en charge de finance, le ministre de l’intérieur, le nouveau représentant de l’union européenne en union des Comores et l’ambassadeur de France aux Comores. « C’est donc avec d’autant plus de satisfaction que je participe aujourd’hui au lacement du Pacte II pour les élections de 2016 en union des Comores. Ce projet renforcera durablement les capacités de la CENI, soutiendra les activités de sensibilisation de la population, promouvra la transparence du processus électoral et consolidera la reforme du cadre juridique et institutionnel », a-t-elle déclaré Marjaana Sall, chef de la délégation de l’union européenne auprès des Comores.

L’objectif global De ce projet est selon le ministre de l’intérieur de contribuer à l’organisation d’élections crédibles, transparentes et pacifiques à travers le renforcement des capacités des parties prenantes au processus électoral. « Encore une fois, le gouvernement de l’union des Comores renouvellent ses sincères remerciement et ses reconnaissances à l’égard de l’union européenne pour les appuis constants dans le processus électoral aux Comores », a-t-il remercié le porte parole du gouvernement Houmedi Msaidié.

En marge de ce lancement, un accord de financement d’une enveloppe de 578 mille euros est signé entre l’union européenne et la CENI.
Nakidine Hassane

LES COMPTES DE SEMLEX AUX COMORES VISÉES PAR UNE PROCÉDURE


Justice: les comptes de Semlex aux Comores visées par une procédure de saisie

Plus de 27 millions de francs comoriens appartenant à la société belge, Semlex, sont bloqués à la BIC-Comores depuis plusieurs jours à la suite d’une saisie-conservatoire créance ordonnée par la justice le 8 septembre dernier en faveur de la société Asytel.

Les deux parties sont assignées en validité de cette saisie le lundi 26 octobre devant le tribunal de Moroni.
Selon une source proche du dossier, Leignon Synergie Comores, filiale de la société Semlex doit verser à Assytel depuis août 2014 la somme de 27 millions 439 mille francs pour la mise en place des points de rechargement de cartes de la Mamwe à Ngazidja et Mohéli.

Mais depuis, Asytel n’a rien eu de Leignon Synergie Comores qui arguent à leur tour que la Mamwe ne lui paie pas. Du côté de Semlex, on dit n'avoir signé de contrat avec Asytel. Même après l’arrêt de la Cour d’appel du 30 juillet 2015 demandant à Semlex de payer directement Asytel sous astreinte, rien n’a bougé, au grand dam d’Ahmed Youssouf, directeur général d’Asytel pressé lui aussi par les banques qui ont financé les investissements de cette opération à hauteur de plus 40 millions…
Source : Karbu Hebdo



samedi 17 octobre 2015

Les pays du golfe Persique proposent un pot-de-vin de 400 milliards de dollars à la Russie


Le directeur de l’agence de presse irakienne « Al-Nakhil » a fait part d’un pot-de-vin de 400 milliards de dollars, proposé par les pays littoraux du golfe Persique à la Russie, pour qu’elle se retire de la nouvelle coalition quadripartite.
Mohammad-Ali Al-Hakim, directeur d’Al-Nakhil a révélé dans un entretien avec le journaliste de Tasnimnews que l’Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie et les Emirats arabes unis avaient proposé au président russe Vladimir Poutine, qu’en échange de 400 milliards de dollars d’argents, il sorte de la coalition avec l’Iran, la Syrie et l’Irak, car la nouvelle coalition avait perturbé tous les programmes et les objectifs des Etats-Unis et des pays arabes de la région. Il a déclaré que l’Arabie saoudite perdant une large partie de son influence dans la région et dans des pays tels l’Irak, le Yémen et la Syrie, craignait qu’en cas de non-confrontation à la nouvelle coalition et vu la guerre du pouvoir entre les princes saoudiens, la situation se déstabiliserait à l’intérieur de ce pays. « C’est pourquoi elle a décidé de verser un pot-de-vin à la Russie », a dit le directeur d’Al-Nakhil. Mohammad Ali Al-Hakim a souligné que le refus russe d’accepter de pot-de-vin et son adhésion à la nouvelle coalition quadripartite d’une part, et de l’autre, le soutien du peuple et du gouvernement irakien ainsi que l’invitation faite par Haydar Al-Abadi à la Russie de viser les positions de Daech en Irak, avaient suscité la colère des Saoudiens.

Irib

ON NE VERROUILLE PAS UNE PORTE PAR ACCIDENT. GUÉRISON ET CONSCIENCE


par Rafik Adili , source facebook


Pour une jeunesse Comorienne plus soucieuse et moins
Gourmande que la précédente. Je crois fermement à un
Développement économique des Îles Comores. Les Comores a toutes les potentialités pour une économie dynamique. Les Comores a un potentiel humain et des ressources humaines qui font sa force.
Le nombre d’intellectuels Comoriens dans les universités Française et les ingénieurs sortis des grandes écoles puis retenus après leurs études dans les entreprises française montrent que les Comores n’est pas en reste sur les plans des idées, de la pensée et de la technicité. Il faut donner à ceux-ci la place qu’ils méritent pour qu’ils apportent leurs expériences et leurs expertises.
Les Comores a toutes la richesse qu’il faut pour ne pas dépendre aux autre pays. Tout d'abord nos richesses mer, sol est inexploitée. L'exploitation du sous-sol Comorien commence à devenir un scandale politique. Le secteur est miné par la corruption avec l’implication des plus grands dignitaires politiques qui ne se soucient que de leur seul bien-être.
Qu’est ce qui manque aux Comores pour être à la hauteur de nos voisins ? Rien ! À part de véritables leaders sérieux et patriotes. Les Comores est malade de ses hommes politiques notamment de ses chefs d’État englués dans la patrimonialisation du pouvoir, le népotisme, le narcissisme politique personnel.
Le problème des Iles Comores n’est pas un problème de vision mais d’hommes politiques capables de porter des projets novateurs et pertinents. Il n’y a pas de pays sous-développés mais des Hommes sous-développés qu’on a longtemps endormis dans l’obscurantisme pour préserver des pouvoirs politiques et religieux toujours entretenus dans la mystification.
Le savoir n’appartient à personne, à aucune race, à aucune nationalité.
Le développement des Comores est une question politique qui appelle des
réponses politiques économiques viables. Elle passe par la conception de
politiques publiques pertinentes profitables aux populations et non à une
minorité incompétente.

ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 2016


Le parti RADHI entre dispersion, désaccord et division
Un triple constat qui s’avère de plus en plus évident est observé au sein du parti RADHI qui est devenue quasiment aphone. Le parti du Ministre de l’intérieur est désuni, en désaccord et risque de se diviser.


Un sacré opposition, un désaccord farouche n’est pas loin de diviser le parti RADHI. D’abord, certaines cadres du parti comme Abdou Soeuf n’admettent pas que Msaidié soit le vice-président de Mamadou. Selon ses proches, l’homme fort de Mbadjini aurait déclaré que « si Msaidié est prêt à être vice-président, il n’a qu’à retourner à sa maison mère, c'est-à-dire la CRC pour être le vice-président d’Azali ». Selon nos sources, Abdou Souef qui pense être candidat au poste de gouverneur, veut que son parti présente un candidat titulaire aux élections présidentielles et non se rallier à un parti pour discuter le poste de vice-président.
Mais sous d’autres cieux, pendant que certains se disent favorable à la vice-présidence de Mamadou, d’autres membres comme Kamar Zamane et Mihidhoir Sagaf, ne prônent pas à la souplesse de Msaidié. Selon des sources concordantes, ces deux hommes s’opposent cruellement à ce qu’une autre personne soit prise dans le parti au détriment de Msaidié. « Msaidié n’est pas le seul leader du parti, donc, si le pouvoir a besoin du RADHI alors ça sera un autre personne que Msaidié », ont –ils expliqué. Mais le camp de Mamadou est bien clair sur cette question. Le pouvoir a besoin de Msaidié plus que le RADHI. « Donc, Msaidié peut-il y aller seul sans étiquète du parti », a-t-il montré notre source. La question reste là, Msaidié va-t-il divisé encore son parti ? Plus crurale qu’on le pense, l’énigme fera l’objet d’un congrée dans les prochains jours.

Cette entité politique, formée au lendemain de la division du CRC, semble se réduire à une voix, celle de Houmedi Msaidié. Le plus dramatique, c’est que ce rare parti qui anime la scène politique, l’est en rangs dispersés, de sorte qu’il n’y a aucun impact dans leurs actions. Pour couronner le tout, des dissensions et des divergences de vue s’invitent régulièrement dans leurs débats chaque fois qu’ils daignent une action concertée et commune. D’abord, le parti a connu la première crise lors de la nomination de Msaidié au poste du ministre de l’intérieur. Certains cadres du parti n’étaient pas pour cette nomination. « On ne peut y avoir un député de Mboudé et un ministre de M’boudé au sein du même parti, il faut décentraliser les postes, en plus que Msaidié n’est pas le seul homme du parti », ont montré certains cadres du parti.


La requête du parti Juwa-Pec sur la candidature de Sambi est elle recevable?



Le parti Juwa-Pec a déposé une requête visant à demander si Sambi pourrait être candidat. Bien que l’on connaît la motivation de cette démarche, des questions restent à élucider. Sur lesquelles seuls les juristes pourraient donner des réponses.


Est-ce que la Cour peut formuler un avis sur une intention et non sur un fait ? C’est-à-dire à partir de quoi la Cour pourrait donner un avis juridique ? N’y a-t-il pas un risque de non-recevabilité ?
S’il arrive que cette requête soit classée sans suite ou soit traitée tardivement, les deux partis auront plusieurs possibilités. Soit ils considèrent qu’après dépôt de la candidature du Mollah, la Cour pourrait donner gain de cause. Et dans ce cas, le suspense se poursuit.
Et dans telle éventualité, la stratégie du Mollah pourrait devenir payante. Mais ils peuvent également juger par eux-mêmes que sa candidature serait de toute façon invalidée. Le problème, l’admettre, ce serait porter à la fois un discrédit à la volonté sambienne, "personne ne peut m’empêcher d’être candidat", disait-il, et jeter un sentiment de désarroi sur les militants. Elle fermera sans doute la porte à l’imposition d’un seul candidat, d’être mis hors jeu. D’autres prétendants pourraient aiguiser leur désir, de voix dissonantes réclameront des primaires, la langue se déliera… Une nouvelle bataille de postures sera livrée entre ceux qui revendiqueront leur loyauté et fidélité tandis que d’autres auront sur leurs figures les stigmates d’opportunisme et d’entrisme…
Dans les deux cas, invalidation et suspense, le clan Sambi semble nager dans des eaux troubles aux conséquences désastreuses.
Mais en cas d’un avis positif, la popularité de Sambi sera plus que jamais imposante, et ses bataillons plus illuminés que nul autre pareil.

Par : Msa Ali Djamal

Azali « 1999-2006 » : UNE, des Réalisations sur fond propre, l’université des Comores



Azali Assoumani : Ma conception de l'université des Comores
Ayant constaté que la jeunesse c'est l'avenir, j'ai décidé de créer l'université des Comores.

L’objectif était de répondre aux besoins du marché de l'emploi et de la formation. Dès l’ouverture de l’université des Comores nous avions compris que l'autonomie financière était la clé de l'avenir de l'université. Il faudrait que les responsables de l'Université réfléchissent sur des ressources sûres et régulières pour faire une proposition au gouvernement sans quoi le bébé université ne grandira jamais.

Cette belle initiative est prise quand Azali était Président et lorsque Hamada Madi Boléro était premier Ministre. Merci.



Mayotte exclue de la tournante sans aucune explication


Note d’information à la haute attention de l’Union Africaine et des partenaires au développement des Comores
"Cette note que nous publions dans son intégralité, a été publié à Moroni par le Mouvement du 11 août 2015"
Suite au communiqué du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine sur la situation des Comores, le Mouvement du 11 août 2015, qui regroupe l’ensemble de la société civile comorienne et une grande majorité des forces politiques autour de la revendication pour la tenue d’assises nationales avant les élections, souhaite partager ses observations.
Le Mouvement se réjouit de constater que les préoccupations de l’Union Africaine rejoignent les siennes, à savoir : approfondir la réconciliation nationale, trouver une issue pacifique à la question de l’ile comorienne de Mayotte, renforcer l’Etat de droit et tenir des élections libres et transparentes conformément au calendrier électoral.
Le Mouvement se félicite de la vigilance dont fait preuve l’Union Africaine face aux risques qui menacent la paix, la stabilité et l’évolution pacifique des Comores.
Partant du constat que le pays est au bord de l’abime et cela du fait d’une accumulation d’erreurs depuis son accession à l’indépendance, le Mouvement estime urgent de tirer la sonnette d’alarme. Le dysfonctionnement des institutions a engendré une situation économique et sociale désastreuse, laquelle a fini par discréditer lesdites institutions. La stabilité et l’unité du pays s’en trouvent aujourd’hui fortement compromises.
Le Mouvement est convaincu de l’urgente nécessité de faire le bilan de 40 ans d’indépendance et particulièrement de 14 ans de présidence tournante afin de tirer les meilleurs enseignements et ouvrir une nouvelle page de notre histoire. Plusieurs arguments militent dans ce sens, appuyés par l’esprit des Accords de Fomboni qui invite à une évaluation de la tournante, après que celle-ci ait été organisée dans les 3 îles (Ngazidja, Ndzuani, Mwali), et qu’il s’avère aujourd’hui impossible de l’appliquer à Maore conformément à la législation en vigueur.
Mayotte exclue de la tournante sans aucune explication
Alors que « La loi organique N° 10-015 du 06 septembre 2010 qui institua l’ordre de la Tournante avait à juste titre situé Maore après Mwali », la présidence échoit à la Grande-Comore sans la moindre explication. Aucune institution, ni la Présidence, ni la Cour Constitutionnelle, ni l’Assemblée Fédérale, ne s’est exprimée. La Commission Electorale Nationale Indépendante a fixé le calendrier électoral sans expliquer pourquoi elle avait exclu Mayotte. Parallèlement, La France progresse dans sa stratégie d’annexion de l’ile comorienne : départementalisation, intégration dans l’Union Européenne en tant que Région Ultra Périphérique, tandis que les Comores désarmées, frôlent la capitulation. Ce n’est donc pas un hasard si le Mouvement est né suite au refus des athlètes comoriens de poursuivre la cérémonie d’ouverture des 9ème jeux des îles de l’océan indien après que la France ait fait défiler Mayotte sous son drapeau, en dépit de la charte des jeux et des résolutions des Nations Unies reconnaissant l’appartenance de Mayotte à l’ensemble comorien. Face à cette riposte patriotique, appuyée par le gouvernement et fortement soutenue par le peuple, le Mouvement s’est mis en place, afin de poursuivre le processus de rédemption initié par la jeunesse comorienne.
Un pays au bord de l’explosion
Le Mouvement attire l’attention sur le fait que la situation du pays peut paraître stable de l’extérieur, alors qu’elle est intenable voire explosive pour le peuple comorien. Les récents évènements en Afrique nous enseignent que les situations de stabilité sous la misère et la corruption généralisées ne sont qu’une façade et entretiennent les germes qui peuvent conduire au chaos.
Dans son manifeste fondateur, le Mouvement souligne la vulnérabilité du pays et les menaces qui hypothèquent son existence. Il met en relief le discrédit qui pèse sur l’Etat du fait de son « incapacité à apporter des réponses aux problèmes de subsistance quotidienne de la population (éducation, santé, emploi, électricité et eau, infrastructures de base, etc.) »…
Le mécontentement populaire gronde depuis plusieurs années, avec des manifestations récurrentes contre la vie chère, le système de santé défaillant, les arriérés de salaire, dont la plus notable est l’organisation de 3 journées « Ile Morte » en février dernier. Depuis plusieurs semaines, les femmes sont montées au créneau pour dénoncer le mal-être ambiant et descendent dans la rue tous les samedis matin pour réclamer des conditions de vie décentes, un fait sans précédent à Moroni.
Vérité et Réconciliation
Le Mouvement cherche à prévenir les tensions et à les apaiser par le dialogue entre toutes les parties. C’est à travers un dialogue franc, marqué par un esprit de vérité et de réconciliation, que les Comores se réunifieront vraiment, connaitront une stabilité durable et affronteront les défis du développement avec efficacité. Tel est le sens de la revendication pour des assises nationales avant les élections, des assises compatibles avec les dates fixées pour les élections.
Consolidation de la démocratie et bonne gouvernance
Les résultats de ces assises pourraient être l’édification du système démocratique, la définition de mesures pour la consolidation des institutions, la transformation des règles de gestion de manière à mettre fin au pillage et au gaspillage systématique des deniers publics, l’élaboration d’une orientation stratégique pour le règlement de la question de Mayotte et enfin des réformes profondes visant le redressement de la situation économique et sociale. Si certaines mesures peuvent connaitre une mise en œuvre avant les élections, le Mouvement est conscient que l’essentiel des mesures doit être préparé et mis en œuvre par la nouvelle équipe dirigeante. Les postulants à la haute direction du pays devront prendre la mesure de la tâche avant d’arriver en exercice et prendre conscience qu’ils ont une noble mission définie par les forces vives de la nation auprès desquelles ils auront à rendre compte.
Dans cette perspective, le Mouvement sollicite l’appui et l’accompagnement de l’Union Africaine ainsi que des partenaires au développement des Comores pour la réalisation de ces assises dans les meilleurs délais, la mise à disposition de l’expertise appropriée et la réunion des conditions matérielles nécessaires à la bonne conduite des travaux et au suivi de la mise en œuvre des recommandations. Le Mouvement demeure convaincu du soutien des partenaires à toute initiative pacifique visant à dénouer les goulots d’étranglement qui menacent l’avenir des Comores et à mettre le pays sur la voie de la paix et du développement durable.
M Ali Bazi Selim
Leader du Mouvement du 11 aout

CONCURRENCE.

 Une enquête ouverte par la direction de la concurrence a conclu que les deux sociétés française et luxembourgeoise vendaient du ciment en tant que grossistes, ce qui avait conduit à la levée de la suspension. On se souvient que le Mouvement des entrepreneurs comoriens (Modec), avait, alors, estimé que ce mode de vente constituait un «acte anticoncurrentiel».

Dans une note en date du 9 octobre, la direction de la concurrence rappelle que la suspension de la vente a été levée uniquement pour le ciment qui avait été importé par les sociétés Lafarge et Cofipri. «Toutefois, l’interdiction d’importation reste inchangée à ces deux sociétés », précise-t-on. Doit-on rappeler que, dans une décision du 17 août dernier, le délégué chargé de l’Economie a levé la suspension de vente de ciment qui frappait le groupe français Lafarge et le Luxembourgeois Cofipri pour leur permettre d’épuiser leurs stocks.
L’enquête ouverte par la direction de la concurrence a conclu que les deux sociétés vendraient du ciment en tant que grossistes. Ce qui avait conduit à la levée de la suspension. Des informations faisaient, en effet, état de la vente par les deux sociétés du produit à la fois en tant que grossistes, semi-grossistes et détaillants. On se souvient encore de la levée de boucliers du Mouvement des entrepreneurs comoriens (Modec), qui avait alors dénoncé un «acte anticoncurrentiel».
Aussitôt, le ministère des Finances et de l’Economie avait ordonné l’ouverture d’une enquête et la suspension de la vente en Union des Comores du ciment importé par Lafarge et Cofipri. Les autorités comoriennes ont aussi interdit aux deux groupes toute éventuelle importation dudit produit vers les Comores.
Tout est parti d’un communiqué publié dans la presse le mois de mai dernier par le groupe Lafarge dans lequel la société française annonçait aux grossistes et importateurs comoriens l’arrivée de plus de 25.000 tonnes de ciment sur le marché local (lire Al-watwan du 3 juin 2015). L’importation du ciment par le groupe a choqué plus d’un. D’autant plus que Lafarge et Cofipri ont signé avec le gouvernement des conventions pour la fabrication du ciment aux Comores.
Après cette signature (en 2012), un autre accord allait être signé deux ans plus tard avec le groupe luxembourgeois Cofipri pour l’implantation d’une unité de production de «ciment vert» sur l’île de Ngazidja.
Les chiffres actuels font état de plus de 150.000 tonnes en moyenne de ciment importé par an, pour une valeur estimée à près de sept milliards de francs.
Le ciment relève du secteur libéral. Il ne fait pas l’objet des règles particulières de régulation régissant certains secteurs d’activité, visées par la loi n°13-014 du 26 décembre 2013 relative à la concurrence.
Ks
Alwatwan
Mercredi 14 octobre 2015

CHERS COMPATRIOTES ! REVEILLEZ - VOUS

Chers compatriotes ! Réveillez-vous car l’heure a sonné !

« Il faut désormais penser, passer à l'action, aux actes concrets. Oui ! " Le renversement de l'oppression est approuvée par le genre humain et c'est l'aspiration la plus élevée de tout homme libre. L'explosion n'aura peut être pas lieu aujourd'hui mais elle couve.et risque de se déclarer tôt ou tard si les autorités politique ne se ressaisissent pas. Notre peuple n'a pas encore saisi que, ce n'est pas mourir pour sa foi qui est difficile, mais plutôt de vivre conformément à cette même foi.

Le peuple Comorien n'a pas encore compris que son calvaire ne prendra jamais fin avec des pseudos élections présidentielles (si on fait le compte depuis 2001 à ce jour, qu’est-ce qui a changé?) Des élections pipées d'avance, au détriment des intérêts supérieurs de la nation. Avec des pseudos institutions nationales qui cautionnent des mascarades d'élections et leurs trucages. Et dans les prochaines élections si elles devaient avoir lieu ce qui semble aléatoire on va assister à un déploiement d'argent jamais connu de toute notre histoire, des milliards et des milliards de FC vont circuler pour acheter les consciences, les voix des électeurs. Acheter nos ventres affamés (qui n'ont plus d'oreilles).

Le peuple Comorien, n'a pas encore compris, qu'il est temps pour sa survie de mettre fin à ce véritable SUCCURSALE du FAR WEST, qui dure depuis plusieurs années. Le peuple Comorien n'a pas encore compris, que c'est lui qui donne le bâton pour se faire massacrer, en soutenant cette Racaille et leurs alliés. Le peuple Comorien n'a pas compris que la nature humaine n'est pas dans l'individu, mais dans l'unité de l'homme et des forces matérielles disait Ernesto Che Guevara..

Après avoir dit tout ça. La question légitime qui se pose : Que faire et comment faire ?

Ce n'est pas à moi de répondre à ces questions, mais plutôt au peuple Comorien, ou aux partis politiques, si tenter il en existe. Je ne suis rien d'autre qu'un patriote dont j'émets mes opinions, qui ne sont pas certainement des paroles futiles mais utiles. Chacun des nous a ses propres idées et son opinion personnelle ; c'est ce qui va faire suite du présent article Incha Allah. Notre DIEU fait toute chose en son temps, IL n'est jamais en retard. »

Mohamed Souffiane


LAFARGE-HOLCIM RÉORGANISE SON ORGANIGRAMME OCÉAN INDIEN

Lafarge-Holcim réorganise son organigramme Océan Indien

Le nouvel ensemble cimentier franco-suisse Lafarge-Holcim (LH) réorganise son dispositif dans l'océan indien sous l'impulsion de cadres de l'ex - Holcim ayant vécu dans cette région. Ainsi, Xavier Blondot, PCA de Lafarge Mayotte, et deux autres administrateurs  répresentant Marine Cement Ltd ( structure suisse portant les investissement de Lfarge dans la région ) , devraient être remplacés par des hommes de Holcim , proches de Dominique Drouet ( directeur Afrique et OI du nouvel ensemble), lui même fin connaisseur de la région car ancien directeur de Holcim à la Reunion.

Pour asseoir sa nouvelle équipe , Drouet pourra compter sur Vincent Bouckaert , un de ses anciens collaborateurs et nouveau directeur régional océan Indien de LH( La reunion, Maurice, Madagascar, Comores, Mayotte, Seychelles), qui est dejà en poste à La reunion .

Bouckaert se rendra à Mayotte à la mi - octobre pour annoncer aux associés de LH Mayotte les noms des nouveaux partenaires de LH qui siègerons au conseil d'administration de la filiale Mahoraise, ainsi que celui du nouveau directeur  local. Le directeur Mayotte / Comores  Brice Houeto , qui a perdu plusieurs de ses appuis à ZURICH, devrait logiquement être remplacé .

Source : La lettre de l'océan Indien
N° 1412 du 9 octobre 2015





COMORES : LES CONDITIONS D’UN DEBAT NATIONAL APAISE

Mes chères sœurs, mes chers frères,

Vous avez rendez-vous avec l'Histoire, la demande d’une transition avant les élections,  vous permettra d’avoir rendez-vous avec la République, et ouvre la voie du renouveau.  N’oubliez pas que le nouveau Président de la République  à qui vous allez confier le Pouvoir doit incarner avant tout la volonté de liberté et de justice. Femme ou Homme, il doit être le garant de l’unité de tous les Comoriens, le porteur d’une espérance immense.

 Nous Comoriens nous voulons donner au changement force de loi. Cette espérance et, plus encore, cette exigence, du changement qui est celle du peuple comorien, impliquent le strict respect des orientations proposées par lui. C’est la volonté de la majorité populaire. Une idée de justice et de liberté a traversé la conscience du peuple. L'union des exploités va permettre l'émergence d'une force sociale. Sur cette force sociale se bâtira un pouvoir politique. Notre pays est aujourd'hui engagé dans une nouvelle phase de mutations industrielles et technologiques. A nous "d'aller à l'idéal et de comprendre le réel", tel que le disait Jean Jaurès. Notre mémoire collective devra se rappeler et faire front ensemble pour empêcher ces gouvernants voyous de continuer à dilapider l’argent publique, oublier le bien-être de la population ! Notre unité doit être préservée, l'approfondir et l'élargir encore. Ce que nous devons décider, c'est de dire non à l'injustice, de ne plus accepter l'arrogance de quelques-uns, de rejeter la corruption, le détournement des biens publics. Nous ne devrons pas refuser l'effort, mais par contre qu’il soit autrement distribué, qu'il ne pèse plus si lourd sur les épaules des plus faibles. Et que notre effort, serve le progrès pour tous et non la puissance ou le profit pour quelques-uns. Nous devons dire non à une certaine manière de gérer notre Pays. Non à la fatalité, à la résignation devant la crise, devant le chômage qui condamnait la jeunesse à la désespérance et les travailleurs.

Sans révolte, démocratiquement, tranquillement, mais avec une réelle force, il nous faut relever la tête et reprendre notre avenir en main. Nous tous nous allons choisir de nous battre autrement, activement contre cette organisation  de prédateurs, contre ce dérèglement d'un système que nous n'avons cessé de dénoncer, en s'attaquant aux causes, sans se borner à en subir les effets.

 Non, les Comores que nous devons bâtir avec tous les Comoriens ceux au Pays et ceux de la Diaspora de par le monde, c'est une Nation forte du travail de tous les siens, solidaire, soucieuse de créer pour tous les conditions de la justice sociale et de la dignité, entreprenante et volontaire, décidée à reconquérir la maîtrise de son destin. Bref, une Nation forte, toute entière au travail. Nous allons demander au futur président d’entreprendre de relancer l'économie. Il nous faut un Dirigeant qui puisse avoir un programme visant l'insertion et la formation des jeunes et avoir une politique économique qui sera centrée sur l'emploi. Appuyée sur un effort accru de solidarité nationale. Il faut que les salaires impayés soient régularisés dans les plus brefs délais, ne laissons pas ces gouvernants qui eux se sont toujours bien payés et qui profitent au maximum des revenus de l’Etat pour engraisser et favoriser leurs écartâmes sexuelles, n’est-ce pas Monsieur le Vice-Président ! Il faut que cesse la discrimination actuelle à l'égard des ouvriers et surtout des ouvrières, trop souvent à la fois mal payés et sans perspectives de carrière. Lé travailleur, aux Comores, doit retrouver sa place; l'ouvrier doit être payé pour sa peine ; le droit au travail est aussi le droit à un salaire qui permette de vivre. Solidarité, aussi, à l'égard de tous ceux que l'âge, la maladie, la malchance empêchent de travailler.

Que veulent les Comoriens ?

 Nous devons demander au futur Président de la République de disposer d'un système de santé très complet. Solidarité, dignité, des mots oubliés dans notre Pays depuis plus de 40 ans. Nous peuple des Comores nous demandons un progrès décisif de la démocratie économique et sociale. Il faut que les gouvernants actuels   rendent l’Etat aux citoyens en mettant un terme au procédé de transmission du pouvoir qui s’est substitué au processus démocratique !  Mes Sœurs et Frères, nous devons faire front  à cette habitude de toujours berner le citoyen, uni nous gagnerons le droit de savoir ce qu’on fait nos gouvernants des fonds  encaissés alors que la lumière n’existe pour ainsi plus, l’eau est devenue une rareté , les routes impraticables, l’école démembrée et incapable d’assumer sa mission éduquer notre jeunesse, la moralité piétinée pour laisser place aux abus sexuels, que seul l’argent et le pouvoir peuvent faciliter sans risques de délits en justice.

Peuple Comorien soyez avec tous ceux qui demandent  un audit des finances aux trois dirigeants des tournantes de La Grande Comore, Anjouan et Mohéli, soyez ferme et qui a peur de cette demande normale, car il est visible que notre Pays s’est enfoncé dans une descente aux enfers, alors que des dons d’argent se sont multipliés. C’est le droit du Peuple de demander des explications. Préparez-vous à défendre vos droits, et si il faut descendre dans la rue, alors nous irons.  Je ne peux terminer mon propos sans rendre un hommage très appuyé à notre doyen l’ex ministre ALI BAZI SELIM ,pour tous les efforts qu’il consent pour créer les conditions propices à un dialogue national apaisé et constructif ; En cette journée de fin d’année musulmane Que le Saint Prophète veille sur vous toutes et tous et vive les Comores.

KAMAL ABDALLAH  vice-Président du FRONT PATRIOTIQUE SOILIHISTE


Sambi-Anjouan : Omerta sur une sale guerre à Anjouan (suite)


Mon combat légitime, noble et juste semble aboutir à son épilogue, je l'espère en tout cas, avec l'amorce à Anjouan, d'un débat d'idées sur la réconciliation et forcement sur le bilan de l'accord cadre inter-comorien sur la Réconciliation du 17 février 2001 à Fomboni Mohéli. Nous attendons beaucoup des initiateurs de ce projet et d'un contenu aussi riche que diversifié des journées portes ouvertes pour l'intérêt des anjouanais et des comoriens des 3 îles sœurs de même que de nos compatriotes issus de la diaspora. Ce processus ne doit exclure ni discriminer encore moins frustrer personne au risque d'amplifier voire d'aggraver la polémique polémiste tant sa vocation est sublime. En effet précédemment, nous avons établi la responsabilité de l'Union des Comores sous Sambi dans la crise à Anjouan, cette présente étude va tenter de situer le rôle et les responsabilités de l'ile d'Anjouan dans la gestion du contentieux électoral du 10 juin 2007 à Anjouan.

2. De la responsabilité de l'ile autonome d'Anjouan
De toutes les étapes de la transition politique en vue de la mise en place des nouvelles institutions comoriennes, Anjouan a su savamment faire justifier sa défense en se fondant des textes fondateurs du Nouvel Ensemble Comorien à savoir l'accord cadre inter-comorien de Fomboni Mohéli du 17 fevrier 2001, l'accord sur les dispositions transitoires de Beit- Salam du 20 décembre 2003 et les travaux de Paris I et II, sous l'égide de l'O.I.F. En outre, Anjouan s'est vu par la suite renforcée dans son argumentaire en vue de la matérialisation, dans les faits et les pratiques par l'adoption par voie référendaire des textes constitutionnels et autres textes s'y rattachant. Ajoutés à cela, les arrangements consensuels entre les différentes parties comoriennes qui, toutes réunies ensemble, n'auront servi à rien dans l'arbitrage du différend comorien. Sur ce registre, Anjouan n'a pas su, une fois encore, lâcher du lest en temps opportun et faire montre d'intransigeance quand il le fallait vraiment.

Là où le bat blesse est le comportement irresponsable de certains diplomates des chancelleries en poste à Moroni à l'exception de l'Afrique du Sud face aux atteintes graves faites par Sambi aux textes. Ces acteurs là, qui auront contribué de par leur financement, leur complicité passive et leur disponibilité à la consolidation du Nouvel Ensemble Comorien, auront mieux fait de se méfier de la diatribe du locataire véreux de Beit- Salam.

A certains égards, le langage de l'intransigeance nous a été fatal par l'impact de sa rigidité. En effet, aucune concession n'avait eu vraiment droit de cité face à toute violation de quelque ordre et de quelque nature que ce soit. Je saisis ici l'occasion pour saluer à cet effet l'esprit et la démarche de rigueur dont a fait preuve l'Autorité d'Anjouan dans sa quête de ses acquis institutionnels et de son évolution statutaire. Il faut reconnaitre qu'Anjouan a aussi subi la loi d'une vaste communication mensongère distillée à grande échelle de la part de l'autorité de l'Union des Comores. Tout ce qui fait de mieux dans les Républiques intégristes de l'axe du mal. Sur le front des technologies de l'information, le pays était soumis à un seul son de cloche, celui de Sambi qui a su façonner aux yeux du monde l'Anjouan de Bacar sous le visage de l'arbitraire et de la terreur. Ce qui n'était pas du tout vrai ; je veux pour preuve que les observateurs les plus avisés ont fini par se rendre compte de la stricte réalité un peu plus tard après, bien sûr, que le mal ait été consommé.

Jamais et pas une fois, Anjouan n'a su inverser cette tendance vicieuse montée de toutes pièces et qui a inexorablement contribué à nuire les maigres espoirs de renouveau de l''idéal comorien. Quelques rares messages et slogans néanmoins ont été relayés au niveau de la Radio Télévision Anjouanaise (R.T.A) strictement limité à l'échelle des Comores.

Sambi avait réussi auparavant à mobiliser les médias privés et publics ,la presse locale pour participer à la déliquescence de l'Île d'Anjouan et son combat. Anjouan n'a jamais pu relever la tête face à l'arsenal de guerre médiatique déployé par l'Union des Comores pour occulter la cause anjouanaise, de même qu'elle n'a jamais su se donner les moyens d'une politique de communication efficiente pour porter haut ses valeurs et son message.

En vérité, Anjouan ne pouvait aucunement rivaliser encore moins tenir tête à Sambi pour la raison suivante : ni Bacar, ni ses hommes politiques encore moins ses gendarmes n'avaient suivi aucune formation d'activiste intégriste. Seul Sambi avait bénéficié des années durant à une telle formation à l'université de Qom en Iran. Ainsi donc, Sambi s'est trouvé seul maître à bord, Anjouan étant totalement démuni et donc fragile sur ce point là. Fort de sa formation intégriste, d'activiste à la fois religieux et politique, Sambi est arrivé à tromper, à manipuler et à mener son monde avec entrain et fermeté. Quid des politiciens locaux qui n'ont rien vu ? Quid des chancelleries en poste à Moroni menée par le bout du nez ? Quid des pays de la région qui ont laissé faire sans réaction ? Quid de la diaspora comorienne et anjouanaise qui s'est laissé bercer par les prêches de Sambi ? Il faut dire qu'en dehors de l'Afrique du Sud, aucun pays n'a vraiment appréhendé le vrai visage de Sambi.

Cependant, il faut en convenir, qu'Anjouan, bien que fort démuni en science d'activiste intégriste, elle a aussi pêché par excès de confiance vis-à-vis de ses quelques alliés voués à sa cause, qui n'ont pu ou voulu délibérément aller au bout du pacte moral conclu. Toutefois, j'en conviens fort aisément, que mon Île natale, en l'occurrence Anjouan, a souvent pêché par trop de fermeté et de d'exigences sans souvent laisser de porte ouverte à la concertation et au dialogue, croyant à tort pouvoir toujours s'appuyer sur les textes en vigueur, entendez par là, les multiples accords et autres textes consensuels. Par ailleurs, la crise économique aidant, amplifiée par les crimes économiques (Embargo) et les vexations de tous genres dont Sambi et l'Union Africaine se sont fait coupable à l'endroit de l'Île d'Anjouan ont beaucoup entamé le moral des anjouanais et plutôt que de servir la noble cause anjouanaise l'a plutôt affaiblie.

Enfin, de la responsabilité de l'Ile d'Anjouan, je m'insurge personnellement contre une infime partie des éléments de la F.G.A, qui de par leur comportement immature, isolement, ont eu des élans intempestifs vis-à-vis d'une frange de la population anjouanaise. Bien qu'isolés, ces cas ont été exagérément exploités à outrance par l'union des Comores afin de diaboliser encore plus l'autorité d'Anjouan. Il faut dire que l'Ile d'Anjouan encore moins ses autorités, n'ont jamais cautionné de telles dérives propres à certains corps en charge de la sécurité d'un pays. Ce n'est un secret pour personne que les bavures policières ou militaires peuvent arriver dans tous les pays et à tout le monde.

Pour clore ce chapitre, il faut reconnaitre que, jamais au grand jamais, un anjouanais n'aura fait autant de mal à Anjouan. L'on est tout naturellement venu à se demander ce que Sambi, né et élevé à Anjouan, fils des parents eux-mêmes anjouanais, à contre sa propre Île natale. Aucun responsable, de quelque bord que ce soit, qu'il soit issu de Mohéli ou de la Grande-Comore ne s'est, quelque soit les circonstances, autant acharné contre la malheureuse Île d'Anjouan.

Comme le dit cruellement l'adage anjouanais : « Ce sont ceux-là mêmes qui te connaissent qui te nuisent le plus. »

Suite de la chronique
« Les secrets d'une tragédie »
« Sambi-Anjouan ; la sale guerre »
Monsieur Djaanfar Salim Allaoui
Ancien Vice-Premier Ministre des Comores
Ancien Ministre de l'Intérieur de l'Ile Autonome D'Anjouan
Secrétaire Général et Porte-parole de GNEC Rénové



L'Etat en faillite


Comme l'a annoncé le haut parleur du gouvernement Ikililou, Houmed Msaidie ''Il y a des conseils restreints car c'est un régime présidentiel.'' Des sources émanant des murs du palais présidentiel qui trahissent toujours le président Ikililou, un conseil composé du laborantin et du haut parleur de notre "président" muet Alhaj Ikililou avec comme ordre du jour l'apposition de la signature du vice-président de Fomboni dans le recours à la cour constitutionnelle relatif à la recevabilité de la candidature de Sambi. Mais ce que oublie ce vice-président de Fomboni,

lui et Ikililou seront jugés ensemble par les mohéliens et ensuite les comoriens. Ils ont partagé le pouvoir ensemble et qu'on ne vient pas nous dire demain : '' je n'étais pas associé dans les grandes décisions''. Et il est clair que ceux qui entourent Sambi aujourd'hui, savent dorénavant que la plupart lui trompent et préparent en coulisse leurs candidatures, tout en affichant une fausse sympathie. Ô le bal des hypocrites!

Ces opposants du régime devenus partisans circonstanciels du régime qu'ils ont vainement battu en 2006,2009 et 2010 demandent la démission du vice président Fouad Mouhadjou. Ironie de l'histoire : Pourquoi Ikililou qui a remis le pouvoir que le peuple comorien lui a confié à ceux que le peuple a vomis successivement en 2006,2009 et 2010 donc trahit n'a- t- il pas démissionné, s'interrogent les partisans de Sambi, président fondateur du '' Relais qui n'a jamais rassuré''. Or par cet acte selon les mêmes supporteurs du Molah, Iki a prouvé son incompétence! C'est lui qui doit démissionner mais pas le vice président de Fomboni qui a prêté serment de respecter la loi et la constitution qui stipule que tout comorien doit être candidat... voilà le bateau des Batinti qui chavire et a pris l'eau. Tant pis pour les sympathisants et les faux artisans du regretté, '' Relais qui rassure'', paix à son âme !

Madi Assoumani alias Christophe


COMORES : Transport aérien. Inter-Iles. Plus haut, plus loin !


La décision de remettre à Inter-Iles la gestion de cet appareil, qui a été acheté par l'Etat, s'expliquerait par le fait qu'Inter Iles est la seule compagnie aérienne de droit comorien et immatriculée aux Comores.
C'est officiel : le Let 410 Sn - 2719 (matricule D6- Noa), jusqu'ici propriété de l'Etat, appartient désormais à la compagnie Inter îles Air. L'appareil s'est posé hier, en fin de matinée, sur le tarmac de l'aéroport Moroni-Hahaya. A cette occasion, une courte cérémonie a été organisée pour marquer l'événement. Le président de la République, qui a fait spécialement le déplacement, a déclaré : «Nous sommes venus voir de visu l'arrivée de cet avion. Cela fait longtemps qu'on l'a acheté, mais pour des problèmes de formalités, entre autres, il n'a pas pu venir plus tôt».
Finaliser bientôt
Pour Ikililou Dhoinine, il faut que chaque citoyen donne le meilleur de lui-même pour réussir le développement des Comores. ''Le travail accompli jusqu'ici par Inter Iles nous a convaincu qu'elle saurait gérer au mieux cet appareil et contribuer au désenclavement et à la construction du pays» a-t-il ajouté.
Selon lui, après toutes les difficultés rencontrées par les athlètes comoriens pour se rendre à La Réunion lors des derniers Jeux des îles de l'océan Indien, l'arrivée de cet appareil est ''une bonne chose comme vous devez sans doute l'imaginer».
A la fin de son court message, Ikililou Dhoinine a lancé quelques piques à l'endroit de ces compagnies aériennes qui «ne soulignent jamais les efforts que nous déployons pour alléger leur travail. Nous avons baissé le prix du carburant, mais on ne le dit pas. Nous avons, en effet, baissé le carburant de 100 francs, passant de 500 à 400 francs comoriens le litre». La veille, Seffoudine Inzoudine, directeur général d'Inter Iles, a expliqué à la presse comorienne que cette acquisition répondait à un besoin d'ouvrir les perspectives et de «faciliter la vie des Comoriens et de tous les voyageurs de Moroni-Dar es Salam en simplifiant leurs déplacements». 
Son ambition est de faire d'Inter îles Air la compagnie nationale des Comores. «Pour cela, tout devrait être finalisé dans un futur pas très lointain, car vous n'êtes pas sans savoir que le gouvernement nous a désigné comme représentant dans l'accord de création de l'Alliance Vanille, signé récemment à Tananarive et regroupant toutes les compagnies nationales des pays de la Coi. La signature que j'ai apposée au bas du document nous honore et nous engage pleinement. Soyez assurés que nous ferons tout pour représenter notre pays dans ce grand projet de développement de notre région» a indiqué Seffoudine Inzoudine.
En achetant le Let 410 Sn : 2719, Inter Iles s'offre là le cinquième appareil de sa flotte aérienne. «Nos îles ont des charmes à vendre, à faire découvrir au monde et Inter îles entend rester un des acteurs majeurs du développement du tourisme dans notre pays» a-t-il souligné hier dans son discours.
Un Boeing, bientôt !
A la question de savoir pourquoi Inter îles et pas une autre compagnie. Une source proche du palais présidentiel de Beit-salam a répondu qu'Inter Iles était la seule compagnie aérienne de droit comorien et immatriculée aux Comores. La même source explique qu'elle présente trois autres avantages: «D'abord, le prestige d'avoir une compagnie nationale comme tous les autres pays. Ensuite la création d'emplois et enfin la possibilité pour les Comores d'avoir un avion d'envergure comme un Boeing dans le fleuron national».
En effet, le directeur général de la compagnie promet que bientôt, Inter île air va acquérir un Boeing. Rien que ça. La société se serait également engagée à créer une centaine d'emplois. Le contrat, dit de performance, sera finalisé dans les prochaines semaines.
Parallèlement, l'Etat entend accompagner Ab aviation dans l'intérêt des Comoriens. «Il faut éviter le monopole. Et puis à Ab aviation, ce sont aussi des Comoriens qui y travaillent, donc nous n'avons pas vocation à les mettre au chômage. Il faut bien qu'il y ait des compagnies privées».
Au niveau de l'appareil lui-même, Seffoudine Inzoudine parle d'un avion «en bon état et de dix-neuf places, avec une vitesse de 350 kilomètres par heure».
Le Let 410 Sn peut rallier Moroni-Dar es Salam en deux heures de temps. Bientôt, au début du mois prochain, les vols devraient être opérationnels avec deux allers-retours par semaine. En attendant, l'appareil va desservir dès la semaine prochaine les îles de l'archipel et Majunga où le vol inaugural a récemment eu lieu.
Deux ans de services
Le Let 410 Sn : 2719 est conçu en 2010 et «n'a eu que deux ans de services. Après ces deux ans, l'appareil est retourné à l'usine pour une visite entrant dans le cadre des visites calendaires et horaires, ce qui est tout à fait normal», explique le commandant de bord, Mohamed Saandi Anzi, pilote de ligne et inspecteur de l'aviation civile comorienne.
Avant d'atterrir sur le tarmac de l'Aimpsi, il a effectué plusieurs escales depuis son départ de la République Tchèque : Serbie, Grèce, Chypre, Egypte, Soudan, Ethiopie, Kenya, Tanzanie puis les Comores. Trois pilotes et un mécanicien ont accompagné l'avion tout au long de ce trajet. Les deux pilotes vont rentrer à Prague tandis que l'autre, un Russe, va être le pilote du Let Sn : 2719 avec Mohamed Saandi Anzi.

Abdallah Mzembaba à Dar-es-Salam