lundi 23 novembre 2015

Lettre ouverte au vice-président Fouad Mohadji


Lettre ouverte au vice-président Fouad Mohadji
Le vice-président Fouad Mohadji
Monsieur le vice-président,

Vos collaborateurs les plus zélés nous ont fermé la porte d'entrée dans votre bureau, et nous ne disposons aucun moyen légitime pour nous adresser à vous, à part ces espaces sociaux en l'occurrence le blog Mlimadji qui accepte de nous publier, et lui rendons hommage pour ce travail remarquable qui relate la vérité dans notre pays, même si nous savons que la vérité dérange ceux qui sont porteurs de mensonge et de traitrise envers notre cher pays. Jusqu'aujourd'hui, les informations qu'il livre sont crédibles, même si on cherche et c'est important pour nous tous, victimes de ces différents pouvoirs qui nous enlèvent le goût de vivre.

Monsieur le vice-président,

Nous avons été informés que vous êtes à l'extérieur et vous n'êtes pas les seuls car vos deux collègues vice-présidents sont aussi partis, laissant seul votre grand frère Ikililou Dhoinine, noyé dans la confusion, au fond de son bunker de Beit-Salam. En tout cas, vous serez tous jugés le moment venu. Nous espérons que vous allez briller comme vous l'avez été lors du procès Boul Mining dont vous nous avez évité le pire.

Cela fait à peine un mois que nous nous sommes adressés à vous à travers une lettre ouverte que vos collaborateurs nous ont rassurés que vous l'avez lue, et nous voulons revenir ici sur un sujet très important, celui qui touche votre fidélité à l'égard d'un Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, qui ne vous a jamais dit la vérité et vous n'êtes pas le seul rassurez-vous. La naïveté intellectuelle trompe des gens comme vous, et vous-même, au bout du monde où vous vous trouvez, vous êtes confronté à la réalité par rapport aux coups tordus dont vous êtes victime, et ce, par la volonté d'un seul homme, le chiite Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Ce dernier avait coutume de dire : '' je suis trahi et mal servi'', une façon de tromper l'opinion, mais à vrai dire l'homme est un menteur et n'aime que les traitres et les médiocres. Et cela se prouve dans les choix qu'il a toujours fait pour placer les siens dont le seul critère, '' la faiblesse et la manque de vision de celui qu'il choisit''.

A l'heure qu'il est, convaincu que la République n'est pas sa chose, Sambi cherche des alternatives dans le cadre des prochaines échéances électorales. Comme l'homme est un champion de la médiocrité, son choix à Ngazidja repose sur le caporal Bourhane Hamidou, et en ce qui concerne Mohéli au poste de gouverneur, Sambi, qui est égale à lui-même, son choix se porte sur un autre traitre de nature, et c'est Oukacha.

Cet homme que les mohéliens ne n'oublieront jamais pour tout le mal qu'il a fait à notre peuple. C'est lui qui a vendu le perchoir des mohéliens à Mr Mchangama pour le poste de directeur de cabinet du président Djohar, et pas plus qu'hier, a trahi Idi Nadhoim en lui soutirant son argent qu'il s'est servi pour son mariage et la construction de sa villa. A peine débarqué comme conseiller du président Ikililou, le voilà courir à Moroni pour se procurer de la carte du parti Juwa. Et comme Sambi ne vous a jamais aimé Mr le vice-président, il a avalisé ce choix et vous avez payé pour votre entêtement et votre folie de vouloir croire à l'amitié et à la fidélité.

Monsieur le vice-président,

Sachez que cet homme au turban ne vous a jamais aimé mais encore une fois, votre intelligence vous a trompée et tant pis pour nous mohéliens qui avons cru qu'aux côtés d'Ikililou, vous allez faire de cette Île un paradis, malheureusement, à force de vouloir manifester votre honnêteté à l'égard de ce traitre, vous voilà là où vous êtes aujourd'hui. Que vous demande les mohéliens aujourd'hui, et en particulier nous, fomboniens ?

C'est de dénoncer cet homme et dire la vérité aux mohéliens. Nous savons que pour vous, ça serait un exercice difficile car dans votre tête, vous êtes un fidèle aux amis mais Sambi ne pense pas la même chose. Et sachez qu'il sera jugé par le peuple, non pas parce qu'il n'a pas rempli sa mission, mais parce qu'il continue à cracher sur ce peuple qui l'a élu en l'imposant la médiocrité, et surtout en cherchant à placer à la tête de l'Etat des traitres de la nation et des ignares. Vous savez que cet homme a blessé notre orgueil en voulant se faire de la fortune et en cherchant des gens comme oukacha, c'est pour se rassurer de s'accaparer de tout. Nous savons que vous avez beaucoup de choses à dire, et c'est l'occasion de briser le silence.

Comment revenir encore sur Djoezi, cette ville qui l'a virée de la scène politique du pays. Cela prouve encore une fois que cet homme ment comme il respire et n'a pas de cœur. Continuer à le soutenir pour un éventuel retour au pouvoir est une insulte à la République car ses mensonges et ses coups bas font de nous tous des victimes.

Jeunesse mohélienne fidèle aux patriotes de notre Île

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