samedi 12 décembre 2015

Cinq enfants tués et jetés dans la morgue de l'hôpital El Maarouf : un sacrifice planifié


Selon de sources dignes de foi, un des candidats à la course présidentielle et qui, coûte que coûte, veut atterrir à Beit-Salam renoue avec les sales méthodes de sacrifier des nourrissons, et rien que pour se faire appeler Monsieur le Président.

De retour dans un pays de golfe où il est parti chercher de fonds pour faire campagne, cet homme sans cœur a fait escale à Pemba en Tanzanie, une ville connue pour un maraboutisme de haut niveau, pour consulter un marabout qui n'a pas manqué de lui conseiller ce suicide qui lui sera collé au dos jusqu'à la fin de sa vie.

Une question hante ces pauvres comoriens sacrifiés tous pour le compte personnel de ces gens sans cœur : pourquoi le Grand Moufti de la République a assisté à cette mascarade sans poser les vraies questions ?

Ce qui nous amène à dire que dans notre pays, le degré de la corruption a atteint son apogée car même dans la religion, le système déroge les règles de l'Islam. Il faut que la justice aille jusqu'au bout, mais le doute est permis aussi car cela pourrait être possible dans un pays normal, or nous sommes dans un pays anormal.

Que le peuple comorien prenne ses responsabilités car il se laisse berner par ces élections qui ne sont qu'une mascarade car on continuera toujours à l'utiliser alors qu'il a la capacité de s'imposer et de faire partir tous ces politiques corrompus, toutes catégories confondues.

Cet assassinat ne doit pas passer inaperçu et devant Dieu, nous rendrons compte nous tous pour notre complicité.

A suivre !

Moinaécha Hamada Mmadi
Cinq corps d'enfants non-identifiés ont été enterrés à Moroni !
«Aucun responsable du ministère de la justice n'était au courant de l'existence de ces enfants décédés et c'est à travers la radio Labraka Fm, que nous avons eu l'information», a déclaré l'inspecteur général des services judiciaires, Idi Bazia.

Le grand mufti de la République, le Croissant rouge comorien et le parquet de Moroni ont enterré, mercredi dernier, cinq enfants âgés d'un mois à un an qui se trouvaient depuis plus de cinq ans à la morgue de l'hôpital El-Maarouf.

Selon le responsable de ce service, Ali Bacar, ces enfants y ont été déposés depuis 2009 par des agents du Centre des opérations de secours et de la protection civile (Cosep). La plupart a été retrouvé au bord de la mer par le Cosep et le dernier au sein de l'hôpital El-Maarouf, il y a près de deux mois.

D'après des médecins, ces enfants étaient âgés entre un mois à un an et aucun d'entre eux n'avait pas été identifié. Devant des cas pareils le travail du service consiste à informer la justice et il revient, par la suite, au parquet et au ministère de faire les enquêtes pour connaitre l'origine des enfants et les causes de leur mort.

« Nous avons crié auprès des responsables et personne n'a entendu nos cris. C'est hier (mercredi,Ndlr), seulement, que des responsables de la justice accompagnés du Croissant Rouge et du grand mufti sont venus les récupérer pour aller les enterrer «, se dédouane-t-on au service de la morgue.

Selon l'inspecteur général des services judiciaires, Idi Bazia, c'est à travers les médias que le ministère a eu vent de cette affaire. Le ministre de la Justice va, donc, ordonner l'ouverture d'une enquête pour connaitre la (ou) les personnes qui ont donné l'autorisation de l'enterrement de ces enfants et les raisons qui les ont poussés à donner un tel ordre. Mais surtout, retrouver les origines de ces enfants et les causes de leurs décès.

Selon l'inspecteur général, cette enquête pour déterminer l'identité de ces corps sans vie devait avoir été menée avant l'enterrement de ces enfants. Malheureusement, «aucun responsable du ministère de la justice n'était au courant de l'existence de ces enfants décédés et c'est à travers la radio Labaraka Fm, que nous avons eu l'information», a déclaré Idi Bazia. L'ancien procureur de la République a « du mal à comprendre » comment une telle affaire est arrivée jusqu'à ce stade sans qu'aucun responsable du ministère de la justice n'en soit au courant.

Ali Abdou
alwatwan

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