Elections legislatives : Mamadou fait ses propres
règles
Au secours !
Dans la circonscription de Hamahamet-Boinkou, communément
considéré comme fief du vice président
Mohamed Ali Soilihi, l’éternel ministre de finance qui n’a rien fait au pays
que de l’endetter. Une des choses plus étrange, c’est que celui qu’on surnomme
l’argentier n’a jamais pu établir un projet, mais si on lui donne la parole sur
comment pouvons-nous trouver des fonds, il répond avec fierté et cœur apaisé
« ne vous en souciez pas, le pays est crédible devant les institutions de
bretton woods » en un mot, diriger un pays pour lui signifie mendier.
Comment un ministre de finance, de l’économie, du commerce
extérieur et de la privatisation qui se veut d’être présidentiable en 2016, n’a
aucun sens à la création, mais sa seule source d’inspiration c’est de trouver
des aides, des dons, des crédits, continuer à endetter le pays, et aller
réclamer un jour que nous sommes incapables de payer nos factures, alors il
faut trouver un issu d’allègement voire de suppression.
Comment le plus habitué à diriger les finances et l’économie
du pays, n’est pas en mesure de fructifier les dons et les fonds propres, pas
pour sortir le pays de la crise tout simplement mais de pouvoir aussi régler ces dettes.
Comment un argentier ne s’est jamais demandé voire soucié comment se
fait-il que la masse salariale est plus élevée par rapport au revenu de l’Etat
et de donner des directives d’orientation. Ainsi qu’est ce qu’il compte dire au
peuple comorien pour les convaincre de lui donner la destinée du pays en 2016.
En clair, Soulaimane Mohamed Soilihi est le candidat
choisi par Mamadou et consorts pour les législatives, un homme neuf en
politique mais avec un passé scandaleux.
Pour être plus concret Soulaimane Mohamed Soilihi est le candidat à la
députation le plus endetté et l’équipe de Mamadou en est consciente de cette
situation et pour se faire le patron en l’occurrence le ministre des finances Mohamed
Ali Soilihi met la main dans les caisses de l’Etat pour régler les dettes à
celui qui a accepté de porter ses couleurs dans les législatives.
Bien qu’il soit le vice président chargé des finances,
Mamadou a soufflé le chaud et le froid pour obtenir un candidat aux
législatives, personne ne voulait porter l’étiquette d’être le candidat de
Mamadou. Consulté en dernier recours Soulaimane Mohamed Soilihi a accepté
en posant des conditions au vice président d’éponger ses dettes dont 60
millions de francs comoriens qu’il doit au commerçant communément appelé KIABI,
12 millions au Meck de Mbeni, et d’autres valeurs que nos investigations n’ont
pas vraiment donner des chiffres précises. Comme les mosquées qu’il devrait
construire et qu’il a utilisé les fonds, le marché du goudron qu’il a eu à
l’époque du feu président Mohamed Taki
Abdoulkarim, paix à son âme, marché qu’il a eu avec l’ancien directeur des
travaux publics connu au nom de Lavani d’itsandzeni. En fin 2006 début 2007, il
fonda le F.O.N.D.E.S, nul ne connait où sont passés les fonds de cette
institution, sauf Soulaimane.
Ahmed Abdou, directeur de cabinet du vice président et Mbaé
Hamadi ainsi que d’autres personnes formant le cercle le plus écouté et
apprécié par l’éternel Mamadou sans avoir froid aux yeux ont accepté les
conditions posées. Puisqu’ils savent qu’ils peuvent s’en servir sans état d’âme
et sans que personne n’ose dire non, sur les caisses de l’Etat.
Pour monter qu’il
tient ses engagements, Ahmed Abdou alias Dahi a remis 17,5 millions à
Soulaimane Mohamed Soilihi pour le marché de l’impression des photos des
candidats du gouvernement à ces élections. Ce qui est absurde c’est que Soulaimane
Mohamed Soilihi n’a même pas les équipements pour faire ces impressions.
Ainsi il est allé sous traiter avec un
imprimeur en l’occurrence Mohamed Said Mouigni. Il a négocié avec ce dernier
pour 4 millions. Alors, inutile de se demander où sont passés les 13.5
millions.
Ainsi, nous nous demandons quel électorat osera élire une
personne comme lui, puisque l’un des facteurs d’un leader est l’honnêteté.
Cette alliance Mamadou-Soulaimane n’est pas étonnant car ceux qui se
ressemblent s’assemblent. Si Mamadou agit comme il veut en se servant dans les
caisses de l’Etat comme il veut et Soulaimane accepte d’empocher ses millions
et régler ses dettes sans penser si c’est légal ou non, alors nous électeurs si
nous élisons cette personne, alors nous cautionnons non seulement à la corruption mais aussi nous attribuons
carte blanche à Mamadou de faire ce que bon lui semble.
Par ailleurs, il y a lieu de souligner que Soulaimane
Mohamed Soilihi était un militant du PEC, d’ailleurs Fahmi Said Ibrahim ,
président du PEC avait sollicité à Soulaimane de porter les couleurs du
PEC aux législatives et il a
refusé comme il a fait pacte avec ceux qui sont capables d’éponger ses dettes.
Comme l’autre l’a dit qui a trahi une fois trahira une deuxième.
En conséquence, si Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a pu passer
la citoyenneté économique avec la complicité du député Mohamed Sidi, si le député Hassan 2 et le député Abdoul Fatah étaient
les marionnettes de Shémir Kamoula, alors il y a lieu de se demander ce que
deviendra Soulaimane. Toutefois nous sommes confiants que les électeurs de
hamahamet-boinkou sont conscients des enjeux et matures et feront un choix
responsable.