jeudi 11 décembre 2014

Les Comores au bord du chaos : le peuple est complice


Les Comores au bord du chaos : le peuple est  dans l'ensemble du pays, on ne parle que de la corruption et les détournements de fonds publics pourtant aucune réaction de la part du petit peuple, première victime de ces actes malhonnêtes et suicidaires qui détruisent le bien être du comorien. Pour empêcher le peuple de se libérer lui-même en s'accaparant du pouvoir pour mettre un terme à cette escroquerie en bande organisée, on nous sort du tiroir de la bonne gouvernance , la tenue des élections harmonisées, pour tromper l'opinion. Le gouvernement a aligné partout des candidats aux frais de la République et personne n'en parle. Tous les moyens sont bons pour faire élire les candidats de Mamadou, même ceux dont leur morale est abîmée par les affaires et qui, en principe, si on avait une justice juste et équitable, seraient encore aujourd'hui en prison. C'est le cas d'Abou Achrafi, ancien patron de la DNST qui a reconnu devant la justice les faits qui lui sont reprochés, notamment la vente illicite des passeports comoriens qui lui a rapporté plus de 8 milliards de francs comoriens. Pour le couvrir durant les 5 ans à venir, le président Ikiliulou qui a peur qu'Abou Achrafi lui dénonce avec les vice-présidents Mamadou et Nourdine Bourhane, Ikililou a cédé, à la peur et a imposé sa candidature à Anjouan et toutes les dispositions sont prises pour son élection. Une situation qui n'arrange pas Ikililou car les comoriens sont remontés et cet acte ne peut pas passer inaperçu devant le peuple qui a vite compris, qu'Ikililou précipite sa chute malgré la lenteur du peuple.

Encore une fois, il faut rappeler que ces élections servent de couverture pour Ikililou, pour empêcher le peuple de descendre dans la rue, chasser ces criminels à la tête de l'Etat qui brisent le pays . Le peuple doit comprendre que la façon dont Ikililou a procédé pour désigner ses candidats, est synonyme de sa chute même si Mamadou croit aveuglement que cet homme s'accroche encore aux 12 mois qui lui restent à Beit Salam. Pour la première fois de l'histoire politique de ce pays, au sein du gouvernement, chacun cherche à couper la tête de l'autre. Et Mamadou qui voit son rêve de 2016 s'envoler, sème la zizanie et utilise le parti présidentiel pour diviser et monter les uns contre les autres. Un ou deux cas précis doivent attirer l'attention du peuple, et vite comprendre que les carottes sont cuites et qu'il faut arracher le pouvoir. Pour briser le rêve du Ntibé d'Itsandra, Mouigni Baraka Said Soilih, gouverneur de Ngazidja, qui se voit déjà président de l'Union des Comores en 2016, Mamadou place des candidats partout pour lui barrer la route. Tant pis pour Mouigni qui ne cesse de répéter que son bilan est celui d'Ikililou et que tout va bien, car il s'entend avec Ikililou. Tout le monde sait que Mamadou n'a jamais porté dans son coeur , les deux bébés d'Ikililou, El Anrif Said Hassane et Abdoulkarim Mohamed, respectivement, ministres des affaires étrangères et de l'éducation. Dans le Ngouwengwe où Abdoulkarim est candidat, Mamadou soutient la candidature de son ami, Ibrahim Ali Mzimba.

Et dans la circonscription de Mitsamiouliu Mboudé, où est candidat El Anrif Said Hassane, Mamdou impose ses propres candidats aux conseillers des Îles et aux Communales. Une manière de défier le ministre des relations extérieures qui s'est imposé comme candidat au détriment de son suppléant Ali Rachid, que Mamadou et Mma Halouoi ont voulu comme titulaire. Pire encore, les alliances que El Anrif a tissées avec le FNJ, Dudja, FD, sont déclarées irrecevables aux yeux de Mamadou et El Anrif, ne dispose qu'une seule marge de manoeuvre. Soit retirer sa candidature pour se solidariser avec ces partis politiques qu'il a entrainés dans la descente aux enfers, ou accepter le verdict de Mamadou en s'affichant à nouveau avec les enfants de Mamadou. Il faut rappeler à l'opinion qu'au moment de la déclaration de la candidature du ministre des affaires étrangères, il s'est fait entourer des candidats issus de ces formations politiques dont les alliances sont rejetées par Mamadou.

Ce sont des exemples parmi tant d'autres qui doivent faire agir les comoriens pour prendre leur destin en mains et ne pas croire à des élections fraudées d'avance et qui contribuent à notre malheur. En laissant ses ministres et vice-présidents se déchirer, Ikililou accompagne le peuple dans cette révolution qui se prépare activement car cet enfant de Mohéli a fini par comprendre qu'il a été roulé dans la farine par ses collaborateurs et sa garde rapprochée, et regrette amèrement selon ses visiteurs de soir, de ne pas prêter une oreille attentive aux remarques de son grand frère, lui aussi vice-président, appelés tous les deux à être jugés par les mohéliens, mais se laisser berner dans les magouilles de son entourage. Il faut avouer que l'acteur principal de l'échec d'Ikililou s'appelle Darousse Alaoui, directeur du protocole du chef de l'Etat, amoureux de l'argent frais, et qui a passé son temps à berner le chef de l'Etat, en empêchant l'accès au palais de celles et ceux qui devaient conseiller Ikililou sur la bonne voie. Seuls ceux qui apportaient de l"argent à cet infirmier prothésiste se voyaient accorder un rendez-vous auprès du chef de l'Etat.

Sans perdre du temps, unissons nous tous, et sauvons notre pays car le moment est venu. La révolution, c'est maintenant.

MLPLC

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