vendredi 26 décembre 2014

Elections legislatives : Mamadou fait ses propres règles. Au secours !



Elections legislatives : Mamadou fait ses propres règles
Au secours !
Dans la circonscription de Hamahamet-Boinkou, communément considéré comme fief du  vice président Mohamed Ali Soilihi, l’éternel ministre de finance qui n’a rien fait au pays que de l’endetter. Une des choses plus étrange, c’est que celui qu’on surnomme l’argentier n’a jamais pu établir un projet, mais si on lui donne la parole sur comment pouvons-nous trouver des fonds, il répond avec fierté et cœur apaisé « ne vous en souciez pas, le pays est crédible devant les institutions de bretton woods » en un mot, diriger un pays pour lui signifie mendier.
Comment un ministre de finance, de l’économie, du commerce extérieur et de la privatisation qui se veut d’être présidentiable en 2016, n’a aucun sens à la création, mais sa seule source d’inspiration c’est  de trouver  des aides, des dons, des crédits, continuer à endetter le pays, et aller réclamer un jour que nous sommes incapables de payer nos factures, alors il faut trouver un issu d’allègement voire de suppression.
Comment le plus habitué à diriger les finances et l’économie du pays, n’est pas en mesure de fructifier les dons et les fonds propres, pas pour sortir le pays de la crise tout simplement mais de pouvoir  aussi régler ces dettes.
Comment un argentier ne s’est  jamais demandé voire soucié comment se fait-il que la masse salariale est plus élevée par rapport au revenu de l’Etat et de donner des directives d’orientation. Ainsi qu’est ce qu’il compte dire au peuple comorien pour les convaincre de lui donner la destinée du pays en 2016.
En clair, Soulaimane Mohamed Soilihi est le candidat choisi par Mamadou et consorts pour les législatives, un homme neuf en politique mais avec  un passé scandaleux. Pour être plus concret Soulaimane Mohamed Soilihi est le candidat à la députation le plus endetté et l’équipe de Mamadou en est consciente de cette situation et pour se faire le patron en l’occurrence le ministre des finances Mohamed Ali Soilihi met la main dans les caisses de l’Etat pour régler les dettes à celui qui a accepté de porter ses couleurs dans les législatives.
Bien qu’il soit le vice président chargé des finances, Mamadou a soufflé le chaud et le froid pour obtenir un candidat aux législatives, personne ne voulait porter l’étiquette d’être le candidat de Mamadou. Consulté en dernier recours Soulaimane Mohamed Soilihi  a accepté en posant des conditions au vice président d’éponger ses dettes dont 60 millions de francs comoriens qu’il doit au commerçant communément appelé KIABI, 12 millions au Meck de Mbeni, et d’autres valeurs que nos investigations n’ont pas vraiment donner des chiffres précises. Comme les mosquées qu’il devrait construire et qu’il a utilisé les fonds, le marché du goudron qu’il a eu à l’époque du feu président  Mohamed Taki Abdoulkarim, paix à son âme, marché qu’il a eu avec l’ancien directeur des travaux publics connu au nom de Lavani d’itsandzeni. En fin 2006 début 2007, il fonda le F.O.N.D.E.S, nul ne connait où sont passés les fonds de cette institution, sauf Soulaimane.
Ahmed Abdou, directeur de cabinet du vice président et Mbaé Hamadi ainsi que d’autres personnes formant le cercle le plus écouté et apprécié par l’éternel Mamadou sans avoir froid aux yeux ont accepté les conditions posées. Puisqu’ils savent qu’ils peuvent s’en servir sans état d’âme et sans que personne n’ose dire non, sur les caisses de l’Etat.
Pour  monter qu’il tient ses engagements, Ahmed Abdou alias Dahi a remis 17,5 millions à Soulaimane Mohamed Soilihi pour le marché de l’impression des photos des candidats du gouvernement à ces élections.  Ce qui est absurde c’est que Soulaimane Mohamed Soilihi n’a même pas les équipements pour faire ces impressions. Ainsi  il est allé sous traiter avec un imprimeur en l’occurrence Mohamed Said Mouigni. Il a négocié avec ce dernier pour 4 millions. Alors, inutile de se demander où sont passés les 13.5 millions.
Ainsi, nous nous demandons quel électorat osera élire une personne comme lui, puisque l’un des facteurs d’un leader est l’honnêteté. Cette alliance Mamadou-Soulaimane n’est pas étonnant car ceux qui se ressemblent s’assemblent. Si Mamadou agit comme il veut en se servant dans les caisses de l’Etat comme il veut et Soulaimane accepte d’empocher ses millions et régler ses dettes sans penser si c’est légal ou non, alors nous électeurs si nous élisons cette personne, alors nous cautionnons non seulement  à la corruption mais aussi nous attribuons carte blanche à Mamadou de faire ce que bon lui semble.
Par ailleurs, il y a lieu de souligner que Soulaimane Mohamed Soilihi était un militant du PEC, d’ailleurs Fahmi Said Ibrahim , président du PEC avait sollicité à Soulaimane de porter les couleurs du PEC  aux législatives et  il  a refusé comme il a fait pacte avec ceux qui sont capables d’éponger ses dettes. Comme l’autre l’a dit qui a trahi une fois trahira une deuxième.
En conséquence, si Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a pu passer la citoyenneté économique avec la complicité du député  Mohamed Sidi, si le député  Hassan 2 et le député Abdoul Fatah étaient les marionnettes de Shémir Kamoula, alors il y a lieu de se demander ce que deviendra Soulaimane. Toutefois nous sommes confiants que les électeurs de hamahamet-boinkou sont conscients des enjeux et matures et feront un choix responsable.

1 commentaire:

  1. pour illustrer vos belles paroles, des preuves solide et materiel (exp factures ou documents..) serai les bienvenu

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