jeudi 11 décembre 2014

Mohéli privé de ses 780 tonnes de riz : un détournement de trop


Mohéli privé de ses 780 tonnes de riz : un détournement de trop
Encore une fois, les signes d'une révolution qui s'annonce violente sont perçues dans l'Île de Mohéli avec ces hommes et femmes qui refusent les détournements des deniers publics opérés chaque jour par le gouverneur Mohamed Ali Said avec la complicité du président Ikililou Dhoinine. Tous les mohéliens qui rejettent cette escroquerie en bande organisée, s'alignent désormais derrière le Mouvement de libération pour les Comores.

Que s'est-il passé à Mohéli ? Comme chaque année, le Japon offre un don de riz à l'Union des Comores. Cette année, Mohéli a bénéficié de 780 tonnes destinés aux mohéliens à raison de 8000 francs comoriens le sac. Mais, Mohéli n'a pas senti l'odeur ni voir la couleur de ce riz qui a été immédiatement acheminé à Anjouan par le gouverneur Mohamed Ali Said, et confié au dénommé Gobolo pour être vendu à 11000 francs comoriens au lieu de 8000 francs. Lorsque les visiteurs du soir du président Alhadj Ikililou Dhoinine, ont débarqué chez lui à Djoiezi pour annoncer cette mauvaise nouvelle, le champion de la lutte contre la corruption a appelé Mohamed Ali Said devant ses visteurs, et celui-ci s'est contenté de fournir une explication médiocre qui a convaincu Ikililou. Que raconte Mohamed Ali Said à Ikililou ? '' Comme on n'a pas de l'argent pour financer les élections, j'ai jugé opportun de voler ce riz à ces mohéliens ingrats pour le vendre à Anjouan, et financer notre campagne. Et qu'est-ce qu'il a répondu Ikililou ? '' Très bonne chose, et j'appelle le directeur général de l'ONICOR, mon frère Daroumi pour qu'il vous achemine la même quantité, ce qui nous permettra d'avoir beaucoup d'argent''.

Voyez-vous, comment ce pays est pris en otage par un président qui trompe son peuple, en lui faisant croire qu'il lutte contre la corruption alors qu'il est au cœur de ce fléau. Mohéli attend le jour J pour accompagner cette révolution qui frappe à nos portes et tant pis pour les naïfs.

Oui , la révolution, c'est maintenant !

Madi Kassim

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