vendredi 19 juin 2015
Sambi défie les autorités nationales : Tant pis pour Iki et la République
Ce mercredi 17 juin, est une journée noire pour les autorités comoriennes. Celui qui, dans un langage codé a défié Ikililou et les siens continue son chemin d'imposer sa dictature au lieu d'épouser un profil bas, par rapport au mal qu'il a fait à ce pays comme son prédécesseur et son poulain, devenu aujourd'hui son ennemi numéro un. Pourquoi Sambi doit continuer à cracher sur ce pays qu'il s'est servi pour s'enrichir avec tout ce qu'on a pu voir dans un climat de défiance ?
ce ne sont pas les dossiers qui manquent pour interpeller Sambi, et dévoiler son propre visage derrière cette image d'Imam, et d'homme intègre, alors qu'au fond c'est le destructeur de nos rêves et tout se vérifie à partir des différentes affaires qui le poursuivent.
Les comoriens présents à Moroni aujourd'hui, auraient souhaité que Sambi s'explique sur ces dossiers noirs qui ont noirci son quinquennat. Malheureusement ce n'est pas le cas car le voici aujourd'hui, entouré de ses fidèles pour cacher la vérité. Mais avant tout quand il est rassuré qu'il est entrain de faire un doigt d'honneur à un gouvernement faible, normal qu'il pavane ses muscles dans la rue. Sambi a de comptes à rendre aux comoriens sur l'argent du projet habitat qu'il a géré comme si c'était son propre argent. Avec l'ancien président de l'Assemblée Bourhane Hamidou, ont mangé plus de 2 milliards de francs comoriens sans laisser aucune trace. Et, pendant que les comoriens s'interrogent sur l'utilisation de cette manne financière, Sambi ridiculise tout le monde aux côtés de ses lieutenants. on a évoqué le scandale financier provoqué par les bateaux battant pavillons comoriens, dont vous avez tous lu les réponses évasives de l'ancien ministre des finances Mohamed Bacar Dossar, aujourd'hui, élu député à Anjouan, qui a cherché à s'exprimer sur cette mascarade alors qu'il était l'instigateur en sa qualité de ministre des finances. Avec El Fahim, ont utilisé l'Etat comorien à travers ces bateaux dont rappelez vous deux, ont été interpellés en Italie et en Egypte avec à bord de la drogue et des armes. Où est-il passé les milliards de francs comoriens qu'ils ont ramassés à travers ce trafic ? Seuls Sambi et Dossar peuvent nous fournir des explications, même si l'on sait qu'aujourd'hui, avec cet argent Dossar s'est fait élire député pour bénéficier d'une immunité pendant 5 ans. Mais nos vaillants députés peuvent voter la levée de son immunité pour être écouté.
Il y a encore l'argent de la citoyenneté économique estimé à plusieurs milliards de francs comoriens détournés par Sambi et son premier entourage, à l'exception de celui ou ceux qui continuent à vouloir soigner leur image tout en restant aux côtés de Sambi timidement par principe, mais ne partagent pas l'impunité à l'égard des malfaiteurs. Ces passeports comoriens vendus avec l'aval de Sambi à des terroristes, notamment ceux de Daesh dont certains gardes du corps de leur chef Aboubakar Al Baghdâd en posséderaient selon une enquête en cours. Tout ceci reflète l'image d'un Etat faible et d'un gouvernement impuissant qui laisse cet homme et ses complices polluer notre pays avec des phrases assassines. Normal quand on sait que parmi les autorités nationales d'aujourd'hui, certains ont goûté cet argent et on fait pression pour que ces affaires dorment dans les tiroirs des officiers de la police judiciaire.
Il est clair que ces comoriens qui, aujourd'hui ont envahi les rues non pour exprimer leur soutien à Sambi, mais pour exprimer leur désarroi face à la vie chère et aux arriérés de salaires qu'Ikililou entretient sciemment, vont se réveiller et ça sera trop tard. On y croit à une révolution citoyenne et aucune force n'arrêtera cette démarche.
Visiblement, Sambi se trompe comme il l'a toujours été car il croit détenir le monopole de la maîtrise de ses enfants de cœur qu'il choisit par rapport à leur nullité, et c'est l'erreur qu'il a commise en choisissant Ikililou alors qu'à Mohéli existe des personnes qui maitrisent parfaitement la machine de l'Etat, mais pour Sambi, il faut imposer aux comoriens des amateurs. Tout le monde sait dans son entourage, que sa candidature en 2016, est compromise, et le voilà nous imposer le caporal Bourhane Hamidou, ancien président de l'Assemblée nationale, dont on connait ses limites.
Mohamed Ilham
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