oui pour une révolution citoyenne, rien n'est encore perdu !
Le président Ikililou fait le triste bilan de son règne devant les siens : oui pour une révolution citoyenne, rien n’est encore perdu ! Alhadje Ikililou Dhoinine avant de partir à New York à fait un pique nique à Djoiezi prétendue être sa ville natale. Autour de lui Ligo, Bawa, Mohamed Bacar et autres...
Et notre cher président déclare à l'assistance : ''Nous voici vers la fin du mandat, je ne souhaite pas le prolonger d'une seule seconde. Riche, je suis devenu et avec mes terrains d'ylang ylang je deviens la société Bambao de l'époque coloniale.
Et vous mes frères et amis de Djoiezi n'êtes vous pas devenu riches? Une question posée avec insistance et surtout qu'il se sent trahi par ceux qu'il a aidés à devenir riches, et qui, aujourd'hui, rejettent la candidature de sa femme.
Ligo, la voix tremblante, répond en premier : '' moi, je vous suis reconnaissant Mr le président. Je suis parmi les jeunes riches de la ville et de l'île. Merci Excellence. La tournante mohelienne m'à été très fructueuse et je ne suis pas ingrat. Par contre, il faut que je vous dise la vérité, et je n'ai pas l'habitude de vous mentir : la candidature de votre femme, sera rejetée ici à Djoiezi et ailleurs. Et comme je vous suis fidèle Mr le président, j'ajoute qu'il y a quelque chose qui ne sent pas bon ici à Mohéli : ça bouillonne, et tout est prévisible.
Alors, très remonté, furieux d'entendre de tels propos, notre cher président hausse le ton : '' pourquoi à Djoiezi vous dites que je n'ai rien fait? Vous qui êtes reconnaissants retroussez vos manches pour aider Mmahaloi à devenir Gouverneur. Si non, elle ne sera pas la seule à être trainée devant la justice pour corruption et détournement, car vous tous avez bénéficié de cet argent du contribuable comorien. Je vous exhorte de convoquer tous ceux qui se sont enrichis ces cinq dernières années de la tournante mohelienne, tels que, l'actuel ministre Daousse Alaoui, Fayez, Daniel etc.... pour faire gagner mon épouse. Mohamed Ali Said à ruiné cette Île, il doit partir. Dommage que je n'ai pas pris le temps d'écouter l'autre fou de Fomboni que j'ai malmené pourtant élus ensemble sur le même ticket dans le cadre du Relais qui glisse, lorsqu'il a dit que Mohamed Ali Said n'a jamais été en paix avec qui que ce soit car même ses habits qu'il porte, sont en conflit permanent avec lui. Et quand je pense à l'argent qu'il s'est fait avec la taxe du girofle, je deviens rouge, mais je demande pardon à Dieu et à ceux que j'ai humiliés.
Ainsi peut on constater que la tournante est un perchoir pour s'enrichir chacun a son tour! Oui, nombreux sont ceux qui se sont enrichis et quand on regarde de près la fortune de Mamadou par exemple, il y a de quoi à songer à faire autant que les Burkinabés. Mais a-t-on une armée qui pense à son peuple ? La réponse est non, et il est grand temps que le peuple lui-même ne se laisse pas piéger par la fameuse année 2016, où ceux qui nous ont ruinés hier et aujourd'hui, pensent que le remède réside dans l'élection de 2016.
Chez nous ici à Djoiezi et partout dans les localités où l'argent des comoriens a enrichi les valets de Beit-Salam, on entend la même chanson des "bantitis" avec orgueil et fierté dire que c'est le notre."Ino de yahatru". Mais le jour où le peuple descendra dans la rue, ces voleurs seront tous emportés par sa colère et ne nous dites pas s'il vous plait : '' wasiriboneya''. Non, parce que, les wangazidja surtout se sont battus pour que nous ayons notre tournante et aujourd'hui, c'est une minorité qui en bénéficie.
La révolution c'est maintenant.
F.S.A.M, Djoezi. Mohéli
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