mercredi 16 septembre 2015
La malédiction divine serait-elle entrain de tomber sur le président Ikililou ?
Plus d'électricité, plus de salaire, plus d'hôpital, plus d'eau, et pire encore, nos pèlerins sont dépouillés par une commission dont son président a été arrêté récemment en Arabie Saoudite, jeté en prison pour escroquerie. Et comme 2016 est au centre de tous les dérapages, Mr Mahmoud Chakir, originaire de Mbeni, dont le vice-président Mamadou est candidat, est maintenu à son poste de président de la commission, pour ne pas provoquer les mbéniens. En tout cas ce n'est pas Hamidou Karihila, futur candidat au poste de gouverneur de Ngazidja au détriment du député Maoulana Charif tous les deux de la Crc du colonel Azali, ou Salim Himidi, ancien ministre des affaires étrangères du feu Mohamed Taki abdoulkarim qui soutiennent Mamadou .
Pas plus qu'hier, le chef de cabinet civil du chef de l'Etat, dans une conférence de presse qu'il a tenue à la présidence de la République, parlant au nom du chef de l'Etat comme l'a bien mentionné, a qualifié les membres de la Commission chargée de l'organisation du Hadj des ''escrocs'' et a accusé indirectement le ministre de la justice de vouloir faire '' échouer'' le chef de l'Etat. Devant cette malédiction qui suit le président Ikililou chaque jour qui se lève, se cache cette colère de Dieu qui lui tombe sur la tête après l'avoir trompé dans les responsabilités qu'il lui a destinées. Dieu lui-même a dit dans le coran : '' si vous me remerciez de ce que je vous ai donné, je vous rajouterais toujours, et dans le cas échéant, vous verrez ma colère vous tomber sur la tête''. C'est ce qui est arrivé aujourd'hui, à notre cher président, Alhadj Ikililou, qui a oublié ce peuple qui l'a porté au pouvoir et ceux qui y ont contribué.
A moins de cinq mois de la fin du mandat de l'enfant de Djoiezi, les difficultés se multiplient au sein de son propre camp. Une continuité de cette malédiction divine. Les mal aimés sont devenus les conseillers les plus écoutés, et ceux qui l'ont poussé vers une fin douloureuse du pouvoir, lui regardent du haut du toit du palais de Beit-Salam et applaudissent ses malheurs. A Mohéli, c'est le doute qui prime quant à sa retraite dorée dans sa ville de Djoiezi. La candidature de son épouse au poste de gouverneur de l'Île divise son camp et le vice-président Mamadou qui doute sincèrement du soutien d'Ikililou, travaille pour la candidature de l'actuel gouverneur Mohamed Ali Said alias Mdjihupviye, ou celle d'Abiamri, directeur général de Comores Telecom. En tout cas, la bataille s'annonce rude. Le grand perdant dans cette bataille, est le colonel Azali que Bolero a toujours promis un éventuel ticket Azali-Ma Halouoi.
Face aux maux qui rongent les comoriens dans leur quotidien, le laboratoire du chef de l'Etat tente toujours de ressortir de ses tiroirs de dossiers de coups d'état pour continuer à faire peur aux comoriens. Ce même laboratoire a contribué à la descente aux enfers de notre pays car à travers l'armée, il a crée la peur en imaginant des coups d'états pour tenter d'arrêter des innocents, sa seule façon de rassurer au chef de l'Etat qu'il a la situation en main, comme le répète toujours le laborantin.
Aujourd'hui, il est grand temps de rappeler aux lecteurs de ces réseaux sociaux que nous, peuple comorien, avons notre part de responsabilité quant aux malheurs qui s'abattent sur nous. Nous avons refusé de suivre les pas des peuples égyptien, tunisien, libyen, voire burkinabé, pourtant ce ne sont pas les appels qui manquent pour une révolution citoyenne. On aura beau à critiquer nos dirigeants mais comme sont conscients que nous nous laisserons traités comme des animaux sans rien dire, pourquoi arrêter leur machine destructrice de nos rêves de vivre une vie décente ?
Nous voilà tous embarquer dans leurs délires de 2016, et nous avons cédé à leurs caprices sans réfléchir un instant que ces élections leur servent de boulevard pour nous détruire. Déjà sur les places publiques et ces réseaux sociaux, on ne parle que de 2016. Une façon de tuer le vrai débat, celui d'une révolution citoyenne pour sauver un peuple pris en otage par ces mauvais élèves de la République. Oui, continuons à jouer les prolongations, mais sachons également que nous sommes coupables de l'avenir de nos enfants qui comptaient sur nous, pourtant on participe activement à leur échec.
2016 est une année de tous les dangers pour ce peuple et voilà notre message. Advienne que pourra !
Nassridine Mohamed
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