mardi 29 septembre 2015

Comores: Attentat contre le Général Salimou - 4




Une ''Armée'' à plusieurs tranchants

Un commentateur a donné son point de vue  par rapport à la situation qui prévaut au sein de l'armée comorienne. Nous avons pris la largesse de le publier à la Une de votre blog dafinemkomori.

La publication de la lettre du général Salim et les réponses du Directeur du Cabinet chargé de la défense Dossar et du chef de cabinet militaire à la présidence Bastui viennent encore justifier la divergence de vue et presque l'opposition déjà connue de tous entre l'armée et la présidence sur le comportements de Sambi et ses cousins qui voudraient instrumentaliser l'armée nationale qui les a permis d’avoir un jour un chez et non pas être apatrides. Le mécontentement de la haute hiérarchie de l'armé sur les avancements en flèche de bastui sans aucun respects des procédures bien définies et claire de cette institution, les nomination politiques au niveau de la l'armée, la gendarmerie et la police sont les ingrédients que Sambi a mis dans sa sauce pour la préparation de la dictature qu'il croyait pouvoir mettre en place après le 26 mai pour s'éterniser au pouvoir.

Ajouter à l'intégration des officiers rebelles qui ont servi et fait régner la terreur à Anjouan lors de Mohamad Bacar notamment Halidy Charif ainsi que la réintégration des officiers pédophiles comme Abou issa pour séduire son entourage pervers de Moroni ont fait que le pouvoir n'a que quelques jours peut être à livrer ses derniers soubresauts Avec l'arrivée des mercenaires tchecheno-lybiens sans l'avis ou la consultation ni de l'Etat major et ni de l'Assemblée ont encore a encore enfoncé le clou pour la bouillabaisse ou "parissa"(en comorien) à la sambienne pour accélérer le régime à rendre l'âme. Ce n'est ni les filatures, ni les écoutes téléphonique et ni les tentatives d'assassinats des hauts gradés de l'armée et des responsables de l'opposition comorienne qui arrêteront le déluge et la descente aux enfers de Sambi et ses acolytes. Certes, beaucoup de responsables du régime de Sambi n'ont aucun un mot à dire devant le tout puisant et tête pensante du régime Dossar dont le nom fait froid au dot vue sa descendance par son connu père Dossar.

Cette pratique d’une partie de la garde prétorienne genre GP dont bastui , le gamin qui n'a toujours pas grandi et mûri, est une recette de son père Ahmed Abdou cerveau pensante de feu Ahmed Abdallah Abdéremane devenue actuellement parrain et père spirituel du régime de ces neveux et fils . Par les liens de sang qui l'unissent à Sambi, Dossar, Ahmed Djaffar et ses enfants aux rouages de l’Etat et en tant qu’ancien directeur de cabinet de Ahmed Abdallah Abderamne a pu faire convaincre ses anciens compagnons d'autrefois, notamment Said Hassane Said Hachim, Ali Mroudjaé, Ali Mlahaili, Abdallah halifa, Mhoutar Ahmed Charif et Abdourazakou Abdoulhamid pour servir de caution morale devant les notables de nagzidja et de bouclier au régime du Mollah devant les quelques cadres et intellectuels qui dénoncent les dérives et les manigances de leur temps révolu. Par les même tactiques et manigances conseillés par ces dinos, Sambi a pu drainer avec lui la presque totalité des cadres et intellectuels de Moroni en les dissuadant que c'est un régime entre cousins et cousines c à d moroniens et mustamudiens de bonne famille (makabayla) qui eux doivent être protégés par les milices recrutés, financés et armés par Brawan et Ahmed Djaffar et surtout par l'homme fort, le plus adulé par tous les hauts cadres , intellectuels, notables, femmes et surtout des jeunes filles et garçons de Moroni pour sa générosité et sa bienveillance à les honorer dans tous les sens sans compter tous ces moroniens.

Heureusement qu'il y a une petite poignée d'enfants dignes de cette belle citée d'Ali wa Boina qui se battent et résistent contre cet enracinement de ce séparatisme, de ce chauvinisme et cet esprits grégaire qui viennent d'être ressuscités par les kabayla de Mutsamudu après avoir été enterrés à Ngazidja, il y a presque un demi siècle avec la prolifération de plusieurs leaders de partis politiques et associations de la société civile de notre capitale, la belle ville rempart de Moroni.

En quatre ans, cette famille régnante de Mustamudi a pu utiliser les méthodes les plus machiavéliques pour asseoir son règne éphémère et maintenant, elle planifie les méthodes les plus démoniaques et dictatoriales pour essayer de s'éterniser au pouvoir en croyant a voir tout réussi.

Cependant, notre armée républicaine notamment les vrais hauts officiers (qui n’ont rien à envier aux hauts cadres et intellectuels comoriens) et leurs troupes sont toujours conscients qu'ils ne sont ni à la solde d'un régime et ni d'une clique et n'en parlons pas d'une famille mais, ils sont au servie du pays et du peuple.

Ils s'acceptent pas d'être impliquées dans des tractations et de machinations de déstabilisation du pays encore fragile, miné par 9 ans de séparatisme localisé dans l’île d’Anjouan et rampante durant les 4 ans dans presque tout le pays et d'instauration d'une monarchie dictatoriale orchestré par Ahamed Abdallah Sambi, ses vendus de députés et de laquais de Ministres.

J'ose espérer que la cour constitutionnelle dont les mandats de la majorité de ces membres arrivent à termes dans quelques mois se fera pardonner par le biais de son président Abdourazakou Abdoulhalid qui vient d'avoir encore pour une dernière fois une chance d'entrer dans l'histoire des Comores car il en a raté pas mal.

Ce jour de jeudi 6 mai 2008, pourrait lui être la seule et unique occasion d'être pardonné par le peuple comorien pour tout ce qu'il fait depuis l'époque de Bob Denard, Ahmed Abdou et d'Ahmed Abdallah Abdéremane jusqu'aujourd'hui avec les mercenaires tchecheno-lybiens, Dossar et Ahmed Abdallah Sambi.

C'est peut être la seule manière et l'ultime chance pour cette cour et surtout de son président de se ressaisir pour tous les dérapages, la corruption et le graves manquements qu'il a fait preuve pour demander le grand pardon au peuple qui avec son ancienne institution, l'armée nationale, l'ont dans la ligne de mire avec Sambi et ses acolytes.
En tout état de cause le peuple aura le dernier mot.


BENCHARIF

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