mercredi 12 novembre 2014

Les Comores ne changeront pas par les urnes. Il est donc inutile de continuer à tergiverser sur ce point


Les Comores ne changeront pas par les urnes. Il est donc inutile de continuer à tergiverser sur ce point Chers comoriens et comoriennes Il faut être ici très pragmatique.

Si on est perdu dans un labyrinthe avec des murs en béton et, à un certain point, on vous montre une piste lumineuse comme la seule voie de sortie, pourquoi refuser cette sortie et s'évertuer à gratter les murs en béton avec ses ongles pour péniblement se créer un trou de sortie ?

Si on dit à un peuple que l'insurrection est sa seule voie de libération, pourquoi un tel peuple devrait-il passer son temps à fantasmer outre mesure sur des possibilités autres (dialogue, urnes, etc.) pourtant déjà avérées comme irréalistes face à l'entêtement, à l'incorrigibilité et à l'arrogance d'IKILILOU et son père adoptif AHMED ABDALLAH SAMBI?

Un humain jouissant de toutes ses facultés mentales sait que, si on lui dit que sa seule possibilité de survie face à un feu de brousse brûlant derrière lui consiste à se risquer à traverser une rivière infestée de crocodiles, son seul choix est de se jeter à l'eau pour explorer la seule chance qu'il a de survivre, plutôt que d'attendre que les flammes le rattrapent sur le bord du ravin et le consument vivant.

L'idée qui consiste à avoir peur de risquer l'insurrection aux îles Comores à cause des frayeurs insensées qui sont souvent avancées comme arguments par certains est tout ce qu'il y a de plus contradictoire à la raison.

C'est comme si, aux Comores, nous voulions falsifier les millénaires d'histoire humaine qui ont tant de fois prouvé que les dictateurs ne quittaient le pouvoir que forcés, quand ce n'était pas trucidés, lynchés ou décapités par les citoyens révoltés ! On l'a vu en France, on l'a vu en Pologne, on l'a vu au Liberia et récemment au BURKINA FASSO.

C'est cela la réalité historique mondiale. On ne fera pas de miracle aux Comores, ISSA IBNOU MARIAM (JESUS) ne descendra pas sur terre se mettre au chevet d'IKILILOU et lui demander de quitter gentiment le pouvoir et, donc, IKILILOU ne viendra pas à la télé un beau matin dire aux Comoriens qu'il a été visité par ISSA IBNOU MARIAM ou LE PROPHETE MOHAMED et que, de ce fait, il laisse les Comores aux Comoriens.

Non, ce miracle n'aura pas lieu. Il n'a jamais eu lieu.

Aux Comores, nous croyons encore au changement par les miracles de ISSA ou MOUSSA quand d'autres peuples, de l'Angleterre à la France, ont décapité leurs rois pour se défaire de leurs dictats. Aux Comores, nous croyons aux vertus du dialogue miraculeux quand l'ANC, en Afrique du Sud, a pourtant prouvé que ce n'était, parfois, que par la violence citoyenne révolutionnaire que l'on créait les conditions d'un dialogue national durable.

Aux Comores, nous croyons au changement sans sacrifices alors même que des leaders champions de la non-violence comme Gandhi et Martin Luther King ont démontré qu'aucun progrès face à un régime arbitraire n'était possible sans violence, que même ce qu'on appelle non-violence est, en réalité, inséparable de la violence quand un peuple doit faire face à un régime qui, parce qu'arbitraire et dictatorial, ne manquera jamais de faire pleuvoir la violence sur des manifestants supposés non violents, prouvant ainsi qu'aucune révolution ne peut se concevoir sans sacrifice et sans violences.

Aux Comores, on croit encore qu'IKILILOU et ses affluents partiront d'eux-mêmes sans que notre peuple n'ait à passer par toutes les possibilités par lesquelles tous les autres peuples opprimées du monde, depuis l'antiquité jusqu'au BOURKINA FASSO, ont dû passer pour se libérer de la tyrannie et du despotisme.

Non, chers compatriotes, il n'y aura pas de miracles aux îles Comores. L'insurrection est la seule voie de libération nationale pour les Comoriens. Mais, pour réussir cette insurrection, il ne faut pas l'improviser. Il faut la préparer, savamment, méthodiquement, résolument.

Voilà pourquoi je me présente, en tant que leader de la nouvelle Comores pour proposer, aux Comoriens le seul chemin que la dignité commande ; pour qu'ensemble, nous nous préparions aux sacrifices que la recherche du progrès et de la dignité nous imposent ; pour qu'ensemble, nous organisions la résistance qui écourtera le mandat d'IKILILOU ou, au pire, si IKILILOU survit au pouvoir jusqu'en 2016, pour que 2016 devienne l'année où les Comoriens feront du mandat d'IKILILOU non seulement son dernier mais aussi le non retour de son père adoptif AHMED ABDALLAH SAMBI et que l'éclipse domine le JUWA à jamais .

Pour qu'en 2016, il n'y ait plus d'excuses, ni de ma part ni de votre part si on ne peut pas prendre le pouvoir maintenant alors 2016, c'est MAINTENANT que ça se prépare.

Qu'êtes-vous prêt à sacrifier pour votre pays?

EST CE QUE BOINA IDI et ALI ADILI SONT MORTS POUR RIEN ?

Quel est le résultat de la ville morte?

Professeur BASHRAHIL MOHAMED FARID

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