mercredi 12 novembre 2014

Le parti au pouvoir en défaillance des candidats


Le parti au pouvoir en défaillance des candidats
Le parti au pouvoir semble peu croire à emporter aisément les élections. Mais, en réalité, il s’agit d’une situation qui ne trompe pas l’œil car jusqu’alors, les noms de candidats du parti au pouvoir ne sont pas connus au grand public.



À quelques jours de la clôture de dépôts de candidature pour les élections de députés et conseillés des iles, les noms des candidats du parti au pouvoir restent un mystère aux électeurs. Sans su...rprise, le palmarès des ministres du gouvernement actuel n’est pas rassurant.



Deux d’entre eux sont seulement candidats. Et pourtant, en démocratie, la règle générale voudrait que les représentants des exécutifs se présentent devant les élections pour légitimer leur présence légale au gouvernement. Dans le Mbadjini yadjou, c’est le ministre de l’Education qui va porter la couleur du pouvoir bien que le nom de son suppléant n’est pas encore connu. Il parait qu’il est entrain de négocier une alliance régionale avec le parti RADHI d’ Abou Soefou.



De même dans le Mbadjini yamboini, ABI le Directeur des impôts joue jusqu’alors un cavalier seul. A Hamahamet-Mboinkou, le non du suppléant du candidat soutenu par le pouvoir Souleymane Mohamed, n’est pas encore connu, tandis que pour le Mitsamihouli-Mboudé, le ministre des relations extérieures se présente avec le directeur administratif et financier de l’Onicor.



Alors qu’au niveau de conseillé, on évoque le nom de Chamsoudine agent comptable de comores telecom dans le Mitsamihouli et de Moindzé Sabena dans le Mboudé. Dans les autres régions, ni les députés ni les conseillés, leurs noms se sont pas révélés au grand public. A Moroni, des noms comme ceux de Oumar directeur de l’aéroport, de Razida directeur technique à Comores télécom et de madame Djalim sont évoqué mais sans justification.


Dans un tel contexte de flou artistique, le parti au pouvoir angoissée par les tenailles de la vie quotidienne qui tend à le dépasser, a du mal à prétendre comme favori. Bien que les autres ténors de la vie politique comme le FNJ ou le FD, nul ne sait où se situent ses partis auparavant idéologiquement bien affichées. Après tout, une campagne électorale vaut peut-être autant, sinon davantage car la chance du parti au pouvoir pourrait se réduire comme une peau de chagrin. Ce qui pourrait expliquer la tendance dominante de l’opinion publique qui réclame déjà une vie meilleur et non des élections.



Nakidine Hassane

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