Dis moi ton prix

En politique, l'art de corrompre est monnaie courante et surtout lorsqu'on a du pouvoir on se permet de tout. Avec le bien du peuple, les nominations, les promotions sont utilisées bien entendu par favoritisme mais surtout par des calculs pour servir ses intérêts et honorer en partie ses engagements de campagne, qui sont loin de convenir aux besoins de la nation.

En présence de ses proches collaborateurs dont Kamar Ezamane et Said Ali Hamidou, le candidat de l'updc Mamadou a reçu chez lui à Iconi sur sa demande une délégation du mouvement rouge de la région Hamahamet conduite par son leader Fessoil Said Mdahoma pour solliciter le soutien de ce mouvement aux prochaines élections. Kamar amani , l'un des leaders du parti Radhi , a tenté en vain au nom de Mamadou et devant lui, d'avoir l'accord de Fessoil pour le soutien en lui promettant le poste de directeur général de Comores Télécom. Les membres de cette délégation qui sont des mbeniens n'ont pas accepté l'offre.

Alors, on se demande ce que tentera Mamadou pour arriver à ses fins car au lieu de saluer les efforts de ce mouvement et sa façon de faire la politique, il veut l'acheter, puisque son objectif est non seulement les élections de 2016 mais aussi être le point de reférence de Hamahamet, qu'il n'y ait aucune personnalité de renom dans le hamahamet en particulier à Mbeni de son vivant.
Il veut êtrte le centre d'intérêt, c'est pourquoi il n'a cessé d'exiger à ces collaborateurs que quiconque prononce son nom cela doit être pour l'attribuer ce qui nest pas à lui (des bienfaits), lui lancer des fleurs sinon, il la ferme.

En ma qualité de comorien, il est de mon devoir de dénoncer ces pratiques et louer le mouvement rouge car je sais combien c'est difficile de céder à la tentation et surtout à la force du poste, la direction de Comores Telecom, car à vrai dire, la grandeur du poste, ces avantages, sont énormes et je suis persuadé que Fessoil Said Mdahoma et son équipe ont eu un choc de cette offre mais ils sont convaincus que leur combat est plus noble que ce que peut offrir Mamadou.
Dans cette perspective, notons qu'il y a lieu de trouver un moyen pour que ces pratiques cessent, soit d'une manière juridique, sociale, en définissant des critères à tout poste politique et que le chef de l'Etat et ses ministres ne peuvent à tout seuls de décider mais que l'assemblée soit consultée et qu'un débat soit ouvert pour toute nomination car il ne s'agit pas d'un bien personnel, ma is d'un pays qu'il faut sauver.
Que les Comores gagnent et que Mbeni s'en sort indemne et qu'il devient une ville modèle.

par Ben Moussa Mohamed Arif
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