vendredi 24 octobre 2014
La responsable des NTIC finalement suspendue
La responsable des NTIC finalement suspendue
Mise en examen, puis libérée sans l’accord du juge avant de reprendre son poste de Responsable des Nouvelles Technologies de l’information et de communication (NTIC) à Comores Telecom, Nazlye Said Ali a été suspendue ce mercredi jusqu’à nouvel ordre par la direction générale qui l’avait protégée jusqu’ici.
Nazlye Said Ali a été finalement suspendue de son poste de responsable du département des Nouvelles technologies (NTIC), a-t-on appris hier. Mise en examen dans le cadre d’une affaire de détournement à Comores Telecom, elle avait été relâchée avant de reprendre ses fonctions la semaine dernière. La « petite-protégée » aurait été éjectée par la direction qui l’avait jusqu’ici « gâtée » et « défendue » selon des employés de l’entreprise publique.
Comme nous l’avions déjà écrit dans nos colonnes, le détournement a été révélé par la commission interne de lutte contre la fraude et la corruption de Comores Telecom. Le plan a été malheureusement dissout par la direction, avant même d’avoir pu ouvrir l’enquête, sans la moindre justification. Nazlye Said Ali n’est pas l’unique cerveau de cette opération, selon nos informations. D’autres hauts responsables de la société nationale des télécommunications seraient aussi impliqués dans cette affaire qui aurait causé un préjudice avoisinant les 400 millions de francs. Un jeune cadre a également été arrêté.
Le nom de la jeune femme avait été cité pour la première fois dans nos colonnes après la fuite d’un code qui aurait permis à des particuliers de pirater un service de Comores Telecom et de passer des appels en illimités vers l’étranger, à tout moment. Les cas de malversation et détournements dans cette société publique sont légions. Si la majorité des affaires sont étouffées, d’autres ont été révélées par la Commission anti corruption.
L’ex-directeur général de cette institution, Charikane Bouchrani, a été cité comme complice dans un dossier de surfacturation de pylônes. L’actuel directeur, Abiamri Mahmoud, qui était directeur administratif et financier, était lui aussi cité dans cette affaire. Il était dans la ligne de mire de la commission anti-corruption pour fausse déclaration après avoir fait dédouaner des conteneurs suspects sur le compte de Comores Telecom.
A.A.H.
HZK
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Mngu nawahawuliye ba wangamiza ye comori,, eka katsu rihawouliya wo.. yenarirengueyewo ba rihissa rilemewa no yiyo tsi roho mbi cha ziheya na mouyo.
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