lundi 13 octobre 2014
M'DAMA MISSUBAH DEFIE MOHAMED DOSSAR A MUTSAMUDU AJAO NA DJE !!!
Le parachutage du parachutiste Mohamed Bacar Dossar provoque l’éclipse du Soleil
Les trafics d’Ahmed Sambi à Mutsamudu causent une pluie de météorites sur le Soleil
Par ARM
Ahmed Sambi, on l’aime bien, mais des fois, il en fait trop et il est impossible de le suivre dans ses zigzags et tripatouillages. Au sein de son propre parti, le Parti du Soleil de l’Enfer, son plus grand défaut, c’est qu’il ne sait pas prendre de la hauteur. Il ne sait pas se situer au-dessus de la mêlée. C’est un peu comme quand il était Président de la République et qu’il nommait même les gérants des stations-services. Ça ne fait pas joli, mais il ne veut pas le comprendre et l’admettre. Cette fois, il est allé trop loin et trop mal parce qu’il crée un vrai souk dans sa propre ville natale de Mutsamudu, là où il devait marcher sur des œufs. Que l’ancien satrape adore son parachutiste Mohamed Bacar Dossar est un fait sur lequel personne n’a envie de perdre son temps. C’est un fait. Un fait de notoriété publique. Seulement, il n’a pas voulu comprendre que son poulain n’est connu de personne à Mutsamudu, sa ville natale, puisqu’il a choisi de vivre à Moroni depuis un quart de siècle. C’est comme si ce Djoiezien, qui vadrouille d’un pays à l’autre à l’autre à l’étranger depuis septembre 1986 décidait d’aller se présenter à la députation à Djoiezi en décembre 2014 ou février 2015. Qui allait voter pour lui? Personne. Même les membres de sa famille refuseraient de se déplacer vers un bureau de vote pour lui. Voilà donc le parachutiste Mohamed Bacar Dossar parachuté par un Transall volant à une haute altitude, au-dessus de Mgnambajou, à Mutsamudu, où personne ne se souvient de lui. Seulement, il y a un hic parce que les conditions de parachutage du parachutiste Mohamed Bacar Dossar à Mutsamudu ne sont pas du goût de tout le monde. En effet, toute honte bue, Ahmed Sambi et ses crypto-sambistes «historiques» ont organisé une pitoyable mascarade qu’ils ont pompeusement baptisée «élections primaires». À l’issue de cette plaisanterie, le parachutiste Mohamed Bacar Dossar a été «élu» candidat légal, légitime et officiel à Mutsamudu du crypto-sambisme aux élections législatives comoriennes des semaines et mois à venir. Car, on ne sait pas encore à quelle date les fameuses élections auront lieu, nonobstant les péroraisons officielles, qui n’endorment et ne trompent personne.
Seulement, voilà: Missubah Mdama (Photo) ne veut rien savoir. Il faut savoir que c’est un très bon contestataire, capable d’adresser une cinglante lettre à Radio France Internationale (RFI) en 2002 pour protester contre l’attribution de quelques minutes d’antenne à ce très petit écrivain originaire de la très petite île de Mohéli qui balançait quelques pavés sur la tête d’Azali Assoumani le jour même de son investiture, après sa fameuse «élection». Alors, de là à aller lui voler une investiture à la députation, c’est prendre le risque de déclencher une Troisième Guerre mondiale. Et c’est ce qui s’est passé parce que le parachutage du parachutiste Mohamed Bacar Dossar n’est qu’une immense fumisterie doublée d’une incommensurable plaisanterie malsaine. Le bon Missubah Mdama n’est pas un tendre, et quand il s’y met, il sait y faire. Pour lui, il ne fait pas de doute qu’«il y a eu bourrage d’urnes. On ne connaît même pas le nombre total de votants. L’opacité qui a entouré cette primaire est inadmissible», et quand on lui demande s’il va démissionner du Parti de l’Enfer, il pousse un cri perçant pour mieux se faire entendre et se faire comprendre: «C’est à eux de voir. Personnellement, je ne démissionnerai pas. Mais s’ils veulent m’éjecter, ils n’ont qu’à le faire». En homme qui sait vivre, Missubah Mdama ne s’embarrasse pas d’inutiles précautions de langage pour dire ce qu’il a sur le cœur, et pour lui, le parachutage de notre parachutiste national Mohamed Bacar Dossar procède d’un «choix venu d’en haut», c’est-à-dire d’Ahmed Sambi. Ibrahim Badrane, autre victime du parachutage du parachutiste Mohamed Bacar Dossar, pointe un gros doigt accusateur sur Ahmed Sambi, qu’il désigne comme étant le chef manipulateur qui veut imposer son homme de confiance, même inconnu à Mutsamudu. Le contestataire Missubah Mdama enfonce le clou en affirmant: «Bien sûr que je ne suis pas seul dans cette démarche, autrement ce serait suicidaire». En voilà une façon de dire et de présenter les choses au sein de cette galaxie crypto-sambiste.
Ah bon? Maintenant, c’est «suicidaire» de protester au sein de son propre parti politique? Les gens n’ont plus le droit de protester au sein d’une formation partisane qui, pourtant, prétend militer en faveur de l’État de Droit et de la démocratie aux Comores, même quand ils y subissent de graves injustices de la part du chef de cette formation politique et de ses séides les plus proches? Il faudra donc que les Comoriens et les étrangers qui suivent l’actualité comorienne soient éclairés sur cette question cruciale car ils sont en droit de savoir ce qui se passe au sein d’une organisation politique qui se veut à la pointe de l’immense combat pour «l’alternance politique» aux Comores et qui refuse le débat démocratique en son sein. C’est la fameuse «démocratie sans démocrates».
Missubah Mdama va plus loin dans l’affaire, estimant, s’agissant du parachutiste Mohamed Bacar Dossar qu’«on le présente comme notre candidat aux législatives. Or, selon les textes du parti, c’est le Bureau national qui tranche en dernier ressort entre les trois premiers candidats. On sent déjà la manipulation». Et ce n’est pas fini car le grand homme dit ne «pas être prêt à soutenir un candidat que tout le monde sait qu’il va perdre». Ha! Le parachutiste Mohamed Bacar Dossar va perdre l’élection malgré les millions de francs comoriens qui seront injectés sur l’opération par celui que les plus zélés de ses séides appellent désormais «Notre Guide et Papa Sambi»? Même les enfants en couches-culottes le disent. Pourquoi alors investir un candidat qui est sûr de perdre l’élection législative, à Mutsamudu, ville natale de tout ce beau monde? «Logique» de satrape habitué à tout régenter et qui va de désillusion en désillusion sans volonté de comprendre que les temps ont changé et que nous ne sommes plus en 2006, et qu’un bon chef est quelqu’un qui sait écouter sa base.
Ahmed Sambi joue gros sur cette affaire parce qu’il continue à diviser inutilement son camp, à un moment où le départ d’Anissi Chamssidine, Gouverneur d’Anjouan, n’est pas fait pour lui arranger les choses. Mais, ce qui lui manque, comme à la plupart des acteurs politiques comoriens, c’est la capacité d’analyse politique. Il est incapable d’analyser un fait politique et d’en tirer des conclusions politiques plus ou moins logiques. C’est au-dessus de ses forces et de ses moyens. Au surplus, il ne veut pas s’entourer de vrais collaborateurs, préférant la compagnie des courtisans. Or, on n’a jamais vu un courtisan avoir des idées. Un courtisan, ça rampe, ça flatte, ça ment. C’est tout. Il doit tout de même se trouver quelqu’un parmi les crypto-sambistes pour dire au chef du Parti de l’Enfer que son jeu est très dangereux. Il n’est même pas sorti de l’imbroglio de ses dizaines de candidats à l’élection présidentielle, qu’il s’est jeté dans un autre guêpier politique et électoral. Il ne veut toujours pas apprendre que la gestion d’un parti politique demande de l’autorité mais pas de l’autoritarisme. Le départ d’Anissi Chamssidine devait lui apprendre qu’il est en train de perdre un à un ses hommes les plus emblématiques et que cela se sait. Et quand le peuple connaît les malheurs des hommes politiques, au-delà de la joie qu’il en tire, il faut tenir compte des implications politiques et électorales qui en découlent. Car, il y en a toujours…
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