mercredi 3 septembre 2014

Abou Achrafi : Trafiquant, faussaire, assassin, voleur




Abou Achirafi Ali Bacar: trafiquant, faussaire, assassin, voleur et pyromane

Le plus grand criminel dans les annales des Comores a bien couvert ses arrières


Par ARM


      C’est la triste histoire d’un criminel froid, pathologique, sociopathe, psychopathe et multirécidiviste. Le plus grand malheur du Comorien aujourd’hui est d’être titulaire d’un passeport portant la signature de ce chef assassin. Voilà un homme dont la tête à la Direction nationale de la Sûreté du Territoire (DNST) a été réclamée par tous les gens honnêtes des Comores et par les Comoriens sincères installés à l’étranger. Pendant des années, son limogeage a été voulu, souhaité et exigé. Avec un aveuglément qui résume leur insouciance et leur inconscience, Ahmed Sambi et Ikililou Dhoinine ont maintenu en place le pire des brigands, jusqu’à ce qu’un signal d’alarme vienne des Émirats Arabes Unis pour mettre en garde les autorités comoriennes contre les agissements criminels du bandit, notamment quand il imitait la signature du Président Ikililou Dhoinine pour commettre ses forfaits et monter son trabendo parallèle de passeports comoriens au Moyen-Orient et se constituer un bas de laine de 8 milliards de francs comoriens sur le dos des Comoriens. Aucune autorité comorienne n’avait cristallisé autour de son nom autant de haines pour des raisons objectives que lui parce que tout le monde connaissait le danger représenté par un Abou Achirafi Ali Bacar à la tête de l’appareil de sécurité d’un pays exposé aux enjeux géopolitiques et géostratégiques dans cet océan Indien que mon Philippe Leymarie, dans un livre remarquable, qualifia de «Nouveau cœur du monde», et que la Professeure Hélène Mazeran considère comme un grand «Enjeu pour l’Occident», bien avant que les Comores ne se retrouvent impliquées dans la spirale du terrorisme international du fait de ressortissants comoriens embrassant Oussama Ben Laden sur ses deux joues grossièrement barbues et semant la mort violente sur leur sillage.



      En dehors des Comores, aucun autre État au monde n’accepterait de nommer un criminel de la trempe d’Abou Achirafi Ali Bacar à la tête de la DNST. Quand j’ai vu le type de passeport international avec lequel ce criminel pouvait voyager, j’ai vomi par la peur rétrospective que j’ai eue en constatant que cet individu n’avait besoin d’aucun visa pour se rendre où il voulait aller à travers le monde. En la matière, il disposait de plus de pouvoir que le Président Ikililou Dhoinine car le chef de l’État comorien peut se voir interdire l’accès d’un État, alors qu’avec son passeport «extraterrestre», le mauvais garçon pouvait aller où il voulait à travers le monde. C’est donc à un criminel qu’un passeport pareil a été remis. À qui la faute alors? La faute relève avant tout d’Ahmed Sambi, qui en avait fait un homme indispensable, l’homme de ses sales besognes. La plus sale des sales besognes d’Ahmed Sambi est le montage criminel ayant suivi l’assassinat, le 13 juin 2010, du Lieutenant-colonel Combo Ayouba par Ahmed Sambi et ses hommes. On vit Abou Achirafi Ali Bacar retirer le dossier à la Gendarmerie le dossier pour mieux l’escamoter lui-même par la subornation des témoins, la dissimulation et la destruction des preuves, la fabrication de fausses preuves pour faire accuser le Général Salimou Mohamed Amiri, le feu vert donné au départ des Comores des deux Ukrainiens empruntés par la Libye de Mouammar Kadhafi et ayant participé à l’assassinat de Combo Ayouba, le recrutement de petits rigolos comme Tackfine Ahmed pour diriger l’enquête criminelle, l’extorsion de faux aveux, la destruction de toutes les preuves présentées par le Docteur Assad Saïd-Omar, l’assassinat du gênant Docteur Assad Saïd-Omar, l’éloignement de tous les militaires susceptibles de gêner ses desseins criminels dans une enquête criminelle impliquant directement son géniteur Ahmed Sambi, sa connivence avec le Juge Rachadi Mchangama, de sinistre mémoire…


      Abou Achirafi Ali Bacar est un dangereux voleur qui, après détourné 30 millions de francs comoriens (60.000 euros) des caisses de l’État, n’a pas hésité à incendier sa propre résidence (voir photo) le 2 avril 2010, pour dire que l’argent a brûlé, juste à un moment où son propre créateur Ahmed Sambi devait se préparer à organiser des élections présidentielles devant signer la fin de son mandat de chef de l’État. Les deux personnes soupçonnées d’avoir commis le crime ont quand même pu quitter la prison et prendre une vedette et aller se la couler douce à Mayotte. Comment 2 criminels ayant failli tuer la famille d’une haute autorité nationale ont-il pu s’évader de prison et quitter le pays sans être inquiétés s’ils n’avaient pas été aidés? L’affaire est donc cousue de fil blanc: pour éviter des révélations gênantes, c’est Abou Achirafi Ali Bacar lui-même et ses chefs qui ont organisé toute la mascarade.

      On retrouve le même Abou Achirafi Ali Bacar dans l’association de malfaiteurs constituée par Môssieur Shemir Kamoula pour les besoins de ses «causes» et regroupant Hamada Abdallah, alors ministre de l’Intérieur, et le Commissaire Nadjim, une association de gangsters qui s’était fait un nom dans l’éradication de toute concurrence contre le commanditaire Môssieur Shemir Kamoula, aujourd’hui sur la sellette. Quand Abou Achirafi Ali Bacar est tombé du tomatier, il n’a pas été vraiment été inquiété. Maintenant, en chemises hawaïennes et lunettes noires, il sirote des liqueurs à bord de piscines à Dubaï, où il peut jouir du fruit de ses rapines parce qu’il a un dossier qui compromet une brochette de personnalités comoriennes. Du coup, du sommet de l’État, on lui a dit: «Fils, tu peux continuer à profiter de tes 8 milliards de francs comoriens que tu as volés aux Comoriens et placés à Dubaï, mais essaie de te montrer discret. Rien ne va t’arriver car nous veillons sur toi et sur tes intérêts». C’est ainsi que le plus grand bandit de l’État comorien se la coule douce et que personne ne risque un jour de lui chercher noise. Comme quoi, plus on a commis aux Comores, mieux on est coté. Cela ne pourra que stimuler les pulsions criminelles d’autres autorités comoriennes.

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