vendredi 5 septembre 2014

Elections législatives : ces députés que le peuple indigne


Elections législatives : ces députés que le peuple indigne. Les députés corrompus Ibrahim Ali Mzimba, Abdoulfatahou et Hassan II.

A l'approches des élections législatives, la colère des comoriens et en particulier les Wangazidja gagne de terrain et tous ces députés tricheurs qui les ont trompés doivent tous être sanctionnés et dénoncés pour leur manque d'éthique républicaine et surtout pour leur trahison à l'égard de celles et ceux qui leurs ont accordés leur suffrage. Oui, ils sont nombreux mais quelques uns sont allés trop loin en matière de corruption et doivent être punis. Il s'agit des députés Ibrahim Ali Mzimba, Abdoulfatahou ou encore Hassan II. Ces trois élus ont trompé l'opinion et se sont faits passés pour de patriotes alors qu'au fond, ce sont leurs intérêts personnels qu'ils ont toujours défendus au détriment des intérêts du peuple.

Que dire d'un Ibrahim Ali Mzimba, qui, aujourd'hui, a profité de son statut d'élu de la République pour être l'avocat de toutes les sociétés fantômes implantées dans le pays et qui continuent à voler au petit peuple ? Trouvez-vous que cet homme mérite encore notre suffrage ? Pire encore, le vice-président Mohamed Ali Soilih, probable candidat aux présidentielles de 2016, envisage le prendre comme vice-président, et c'est là où on voit le mépris de nos autorités envers ce peuple qui les a fait d'eux ce qu'ils sont aujourd'hui. Maître Mzimba, élu sur les couleurs de l'opposition, a vite tourné le dos à celle-ci et s'est fait le porte parole du pouvoir, et ce, dans le but d'arnaquer le peuple en ayant la force d'imposer ses sociétés à l'Etat, et c'est ce qui s'est passé. Cet homme ne mérite pas le moindre respect et le peuple doit le sanctionner. On connait tous son arrogance, son mépris à l'égard de la République et on se rappellera tous de ses mots qui lui conviennent parfaitement, lorsqu'il a déclaré, je cite : '' tous ceux qui me critiquent sont des ratés''. Oui, on est tous des ratés parce qu'on n'a pas construit une villa à partir de l'argent volé à l'Etat lorsqu'il occupait le poste de directeur général de l'EDC, actuel Mamwe. L'arrogance de cet homme est visible partout dans le pays. C'est l'homme qui, dans la journée, change des voitures comme s'il change de chemises. Et ces voitures sont ces bakchichs qu'il reçoit de la main des sociétés qu'il impose leur implantation dans le pays. Qu'il sache notre avocat, que notre but ici n'est pas de le nuire, ou l'envier, mais nous avons le devoir de dévoiler son vrai image pour que demain ne prenne pas les comoriens en otage pour l'élire comme député ou vice-président.

Que dire d'un Abdoulfatahou dont on connait les circonstances auxquelles il est élu député après avoir démissionné de son poste de responsable de rayon Relais H en France pour s'installer au pays. C'est l'argent de l'Etat que son ami Kiki a détourné pour faire de ce dernier un député de la République. Cet Abdoulfatahou, on le connait tous. Il s'est servi de son statut de député pour s'enrichir illicitement. On l'' a vu porter le tee short de NICOM pour faire la publicité de cet '' homme d'affaires'' moyennant des sommes d'argent, et ce, pour prouver à l'opinion que c'est un homme honnête alors que selon des rapports accablants que dispose la Commission anti-corruption, Mr Shemir Kamoula a de quoi à s'inquiéter. Et d'ailleurs, devant la procureur de la République, sa situation se complique suite au différend qui l'oppose avec un autre homme d'affaires, Mourad Bazi qu'il a arnaqué. Ce même Abdoulfatahou s'est autorisé à des insultes à l'égard de hautes autorités de l'Etat, et on a cru tous que c'est un député républicain, mais au final, tout le monde sait que sa colère est due du fait qu'on lui a fermé les robinets depuis le bannissement de son mentor, Mohamed Daoud alias Kiki.

Que dire d'un Hassan II, dont la seule qualification qu'il a est sa gueule. Cet ancien vérificateur de conteneurs à la douane de Moroni, s'est vu hissé au sommet par Kiki et Mouigni Braka, gouverneur de l'Île de Ngazidja, grâce à l'argent du contribuable comorien, et aujourd'hui, le voilà entrain de prendre notre pays en otage. Il est celui qui a empêché le vote de la loi rectificative des finances parce que son ami Shemir Kamoula s'est vu notifier, un arrêt temporaire d'importation de l'alcool, moyennant plus de 50 millions de francs comoriens qu'il s'est fait partager avec ses amis députés. Une scène qui a Sali l'Assemblée nationale et qui, aux yeux de nos partenaires, nous sommes une République bananière. Ce même Hassan II est dans le collimateur de ses victimes qu'il arnaqués des millions et des millions de francs comoriens, après les avoir promis un voyage en France, en usant de son statut de député et président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale. En France même il est soupçonné de percevoir des aides sociales alors qu'il vit aux Comores avec le statut de député.

Ils ne sont pas les seuls ces trois députés car d'autres en ont commis des dérapages. Et la sanction doit être lourde pour tout le monde.

Ibrahim Ali

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