mercredi 3 septembre 2014
Il est grand temps de leurs cracher en face !
Il est grand temps de leurs cracher en face !
‘‘Le pouvoir perturbe les meilleurs esprits’’. Les êtres d’exception comme Mandela, nous n’en avons jamais eu aux Comores. En aura-t-on un jour ? Jusqu’ici aucun esprit n’a résisté à la tentation de l’abus de pouvoir, résisté de l’appétit insatiable, presque maladif, de la position hiérarchique qu’il occupe.
Ils s’accrochent…
La grande majorité ont volé…..et regarder voler….triché et regarder tricher…fait violence et regarder faire violence.
La plupart en sont morts, répondent devant Dieu, d’autres s’en sont sortis humiliés, brisés.
Les facilités de la formule magique ‘‘Raison d’Etat’’, prétexte fallacieux de tant de tricherie inventé par Machiavel, les ont fait chuter…leur ouvrant grandes les portes de l’enfer…
Grisés, certains récidivistes croient encore que tout est possible aux Comores. A faire et à refaire. Dans l’impunité totale.
Parce que nous leurs adressions la parole, nous leurs sourions (sourire métallique il est vrai), nous leur serrons les mains (hypocrisie ou règles de civilité d’un peuple) et nous leurs crachons dessus qu’une fois le dos tourné.
Ils ne le savent pas encore... mais ils le sentent. Des ondes de haine, des vibrations maléfiques parcourent leur corps à longueur de journée.
Chez eux, enfermés avec leurs familles, ils tirent les rideaux, vivent dans le noir absolu, souffrent de tremblements, de perturbations, de hausses de la fréquence cardiaque.
Tu les reconnais en leur fixant les yeux. Ils les écarquillent, le rythme respiratoire perturbé.
Vous savez pourquoi ? Ils vivent de la peur. Ils secrètent en permanence d'adrénaline, l’hormone de la peur, comme ils sécrètent à tout moment d’excréments et d’urine.
Leur corps flasque est toujours en sueur, parce que l’argent qu’ils dépensent dégage une odeur fétide, d’effroi.
Je reconnais. J’assombris le tableau. Il y a toujours ce laps de temps, où ils se sentent souvent rassurés, embaumés par l’ivresse du pouvoir, séduits par les adulateurs qui les cajolent, les clients qui les caressent.
Les détenteurs du pouvoir, le président, les ministres, les directeurs généraux des sociétés d’Etat, les trésoriers payeurs, les directeurs du fisc et des douanes, confisquent, manipulent, ordonnent, distribuent, amassent l’argent tiré de la sueur d’un peuple misérable.
Leur conspiration ? Ils s’attaquent aux intelligences, détruisent la liberté d’entreprendre, corrompent la liberté de la presse …éloignent les auteurs des projets structurés, favorisent les brigands qui contournent les règles et les violent….se pavanent avec tous ceux qui brillent par leur sécheresse d’esprit.
C’est sur ce monde sans scrupules, sans foi, ni loi, que le président Sambi s’appuie pour commettre l’irréparable : prolonger son mandat.
JJ Rousseau avait prévue que ‘‘plus le gouvernement a de force, plus le souverain doit se montrer fréquemment.’’
Les grandes démocraties l’ont compris, réduisent les mandats présidentiels, les dictatures l’ont compris également et les rallonge indéfiniment…
Le mandat du Président est de 5 ans, non renouvelable, immédiatement. Le principe de la tournante reste la base du consensus national.
La durée du mandat n’est ni trop longue pour échapper à l’usure, ni trop courte pour se prémunir de l’instabilité.
Par ce principe de la tournante, les Comoriens, ont cru bon de pouvoir se prononcer à intervalles plus réguliers sur les orientations politiques prises par les gouvernants.
Mais certains, semble-t-il, croient encore au mirage d’un vote qui serait défavorable au Président.
Moi, j’ai en mémoire, la loi sur la citoyenneté économique adoptée sans majorité, promulguée par Sambi, sans avoir été transmise par le parlement au gouvernement.
Je sais. Je sais. La question qu’on pose à Fensso est la même. Que faire alors ?
Leur cracher en face ! Ne plus sourire ! Ne plus serrer leurs mains…
Il est grand temps…
Fensso, le fou de Moroni
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