jeudi 4 septembre 2014

Pour les 2 millions de shemir, Hassan 2 défie l'Etat:DEGAGE



Pour les 2 millions de shemir, Hassan 2 défie l'Etat:DEGAGE
Pour les 2 millions de francs de Shemir Kamoula, Hassan Ali Toibibou défie l’État

Le Député d’Itsandra-Hamavou veut déstabiliser le Vice-président Mohamed Ali Soilih


Par ARM

  Mesdames et Messieurs, la photo qui accompagne cet article représente un homme qu’on appelle Hassan Ali Toibibou. Il n’a pas eu la chance ou la malchance d’aller à l’École, mais il a été élu pourtant Député de la Région Itsandra-Hamavou, à Hahaya-Vanamboini-Oussivo. Il est donc un des représentants du peuple comorien, et pour faire de la redondance, il est censé «travailler» à la représentation nationale, l’Assemblée de l’Union des Comores, le Palais du Peuple, où le peuple est passé aux oubliettes. Cet homme n’a pas encore compris qu’il aurait gagné à se montrer discret, pour se faire oublier, surtout depuis qu’il s’est avéré qu’il est déclaré chômeur à Lyon, en France, perçoit le revenu de solidarité active (RSA) en France, où ses proches l’inscrivent chaque mois sur les listes des chômeurs par Internet, mais bénéficie de deux salaires aux Comores, celui de Député et celui que lui verse son véritable patron, Môssieur Shemir Kamoula, Directeur de la Société NICOM, l’homme ayant le redoutable «privilège» d’être déclaré «le plus grand corrupteur du pays». Aujourd’hui, même les habitants de Tuvalu et Vanuatu savent que le Député Hassan Ali Toibibou fait partie d’un groupe de parlementaires véreux vampirisés par Môssieur Shemir Kamoula pour les besoins de ses «causes» et comprenant les petites bières et autres demi-sels parlementaires que sont Abdoulfattah Saïd Mohamed, Bianrifi Tarmindhi, Antoisse Mohamed Ibrahime, Latuf Abdou et Attoumane Allaoui. C’est ce groupe de la honte qui a provoqué le plus grand scandale parlementaire des Comores, en obligeant par le chantage le gouvernement comorien à lever la suspension frappant la licence d’exportation de boissons alcoolisées de Môssieur Shemir Kamoula. Présents au Parlement au moment des faits, le Vice-président Mohamed Ali Soilihi et le ministre Abdoulkarim Mohamed en ont encore mal au ventre et honte. Le gouvernement a fini par céder au chantage, pour éviter un scandale qui avait déjà éclaté. Par la suite, le gouvernement a levé l’interdiction frappant la licence d’importation de spiritueux de la Société AGK (famille Kalfane). Le gouvernement tenait à supprimer toute situation de monopole dans l’importation des spiritueux, en permettant au moins à deux entreprises d’opérer dans le secteur. Le montant de la redevance pour la licence d’importation est de 4 millions de francs comoriens, qu’il faut payer à l’avance.



  Ayant reçu sa licence d’importation de spiritueux, la Société AGK a importé son produit et l’a dédouané dans les formes requises, en payant 21 millions de francs. Différents documents officiels l’attestent. Mais, dès qu’il a appris la nouvelle, Môssieur Shemir Kamoula a poussé des cris de rage et a convoqué séance tenante le plus inculte, le plus violent et le plus indélicat de ses Députés de service: Hassan Ali Toibibou. Il lui a dit: «Prends ces deux millions de francs, mets-les discrètement dans ta poche et va me faire retirer cette licence d’importation qu’on vient d’attribuer à AGK car elle me gâche mon business, dans un secteur dans lequel je dois être seul à opérer». Ceux qui ont vu le Député Hassan Ali Toibibou quitter le bureau de Môssieur Shemir Kamoula avec ses 2 millions de francs en billets de 5.000 et 10.000 francs disent qu’il volait comme un oiseau tellement il était pressé de remplir sa nouvelle mission et mériter ce salaire. La somme de 2 millions de francs en période électorale, ça suscite des vocations. Et là, il se passa la plus incongrue des choses car Hassan Ali Toibibou pointa dans le bureau de son ami et obligé Hachim Mohamed, au ministère de l’Économie et des Finances, paradoxalement membre de la Commission pour la Concurrence, c’est-à-dire un homme devant lutter contre le monopole que veut instaurer Môssieur Shemir Kamoula en matière d’alcool. Depuis, il est sur la sellette… Il a été trop loin.



  Face aux nouvelles persécutions injustes que Môssieur Shemir Kamoula tente de faire subir à la Société AGK de son ennemi intime Amine Kalfane, le Vice-président Mohamed Ali Soilihi n’en peut plus. Il ne veut pas qu’il soit accusé de connivence avec Môssieur Shemir Kamoula. Il a demandé à certains membres influents du gouvernement de se comporter en vrais hommes et non en larbins de Môssieur Shemir Kamoula se cachant pour agir contre une société, AGK, agissant dans la légalité et dans la transparence. Il y a eu des éclats de voix parce que le Vice-président Mohamed Ali Soilihi ne veut pas qu’on parle et reparle du même dossier. En plus, il n’arrive toujours pas à digérer l’affront subi au Parlement du fait des agissements insensés des Députés appartenant à Môssieur Shémir Kamoula: Abdoulfattah Saïd Mohamed, Bianrifi Tarmindhi (d’origine mohélienne, il a été Premier ministre sous Azali Assoumani), Hassan Ali Toibibou, Antoisse Mohamed Ibrahime, Latuf Abdou et Attoumane Allaoui. À un de ses proches, Hassan Ali Toibibou a dit: «J’agis pour Shemir Kamoula et j’exerce des pressions sur Hachim Mohamed parce que j’ai reçu 2 millions de francs pour le faire. Le reste ne m’intéresse pas et ne me regarde pas. Moi, je ne suis jamais allé à l’École et je suis devenu l’un des hommes les plus puissants des Comores. Alors, je sauve ma situation personnelle. Je vais associer le Grand Mufti de la République à la démarche que je vais entreprendre pour sauver les intérêts de mon bienfaiteur Shemir Kamoula». Dieu soit loué…



  Aujourd’hui, point n’est besoin d’être polytechnicien ou astrophysicien pour comprendre que Môssieur Shemir Kamoula défie ouvertement le Vice-président Mohamed Ali Soilihi, qu’il accuse d’avoir appliqué la Loi. Au-delà du Vice-président, il veut faire peur au chef de l’État. Avec la complicité du Député Abdoulfattah Saïd Mohamed et de Hachim Mohamed, il est clair qu’Hassan Ali Toibibou, le petit fraudeur de RSA à Lyon, en France, est en train de monter des affaires inexistantes contre la Société AGK, toujours à la demande de Môssieur Shemir Kamoula. La hargne d’Hassan Ali Toibibou est montée sur les aigus depuis que son trafic de visas a commencé à battre de l’aile, puisque ses victimes ont décidé de porter plainte. Il prend l’argent des victimes, qu’il n’aide pas à obtenir le Visa Schengen. En la matière, il ne doit même pas bénéficier de l’immunité parlementaire parce que ses trafics éhontés ne font pas partie de l’activité parlementaire. Le Juge a le droit et même l’obligation de l’entendre et de le jeter en prison pour infraction pénale sans relation avec l’activité parlementaire.



  Pour sa part, Môssieur Shemir Kamoula perd toujours l’occasion de se montrer discret et d’adopter profil bas. Son nom a été jeté en pâtures à une «Justice» en très grande partie corrompue par lui, à une opinion publique très en colère contre lui, aux médias et aux chiens. Quand on est un homme sensé et quand les choses atteignent un tel stade, il faut faire de l’introspection et adopter un comportement digne pour éviter une surexposition médiatique néfaste. Le journaliste qui écrit un article le concernant ne le fait pas contre sa personne, mais contre ses méthodes, qui ne sont pas celles d’un homme d’affaires honnête et respectable. Longtemps, j’ai lu les horreurs le concernant, et je n’ai jamais touché à son dossier. Mais, j’ai ma sensibilité de citoyen comorien, et je ne peux pas accepter qu’il soit désespéré au point de recourir à des garçons de course et à des chiens de garde pour prendre en otage tout un pays à travers l’Assemblée. S’il se comporte de manière digne, son nom ne fera plus apparition sur ce site, par exemple, de façon négative. Mais, s’il continue à privilégier les méthodes et services de ceux que l’ancien Vice-président Idi Nadhoim qualifie de «garçon de café» sans instruction, les rappels à l’ordre et les dénonciations ne cesseront pas. On ne peut pas être un digne enfant des Comores et accepter qu’un homme qui se dit Directeur d’une entreprise ayant pignon sur rue fasse tout pour être le seul opérateur d’un pays où il n’a rien construit, même pas la maison où il vit et où il fait son «travail». La question qui se pose alors est celle de savoir si Môssieur Shemir Kamoula veut rester sur les pages de sang de la blogosphère. S’il veut passer aux pages vertes et roses, qu’il comporte en homme d’affaires digne et respectable. Or, sa culture de poker l’en empêche. Qu’il assume donc ses responsabilités parce que la blogosphère n’existe que pour éclairer l’opinion publique objectivement. Que chacun assume ses responsabilités, et les vaches seront mieux gardées.



www.lemohelien.com

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