vendredi 12 septembre 2014

SAMBI EN IRAN POUR UNE LEVEE DE FONDS !!!!!!




Ahmed Sambi en République islamique d’Iran pour une levée de fonds

L’homme du passé et du passif chez ses amis chiites pour les élections de l’impossible

Par ARM



   Finalement, Ahmed Sambi a sauté le pas. Alors que n’importe quel politicien un tant soit peu prudent et respectueux des convenances aurait utilisé des voies parallèles et officieuses pour entrer en contact avec l’encombrante République islamique d’Iran, l’ancien satrape (le mot est d’origine iranienne et cela ne s’invente pas) a sauté la barrière sans complexe, ni hésitation, s’exposant inutilement à la réprobation de l’opinion publique comorienne et à l’attention très chatouilleuse et sensible des chancelleries qui se souviennent encore de lui. Très grave, quand même. Et qu’est-il parti faire sur le territoire iranien? Quelle question? Il y est pour finaliser le projet de financement occulte et clandestin de la campagne pour les élections législatives comoriennes de février 2015, sur lesquelles il veut jouer son va-tout pour sa propre survie politique, en tentant un dernier baroud d’honneur pour ses fantasmagoriques prétentions présidentielles pour 2016. L’homme du passé et du passif s’enfonce tellement dans la bêtise crasse pour vendre ce qui reste des Comores à la République islamique d’Iran qu’il ne se contrôle plus. Il fait tout pour ne pas comprendre qu’en politique comme dans le reste, l’indécence a ses limites, et celles-ci doivent être respectées. Ce sont des lignes rouges qu’on ne franchit jamais. Mais, lui s’en moque. On se demande d’ailleurs pourquoi il ne peut pas financer les élections législatives de février 2015 avec tout l’argent qu’il a volé au peuple comorien de 2006 à 2011 quand il dirigeait les Comores pour le malheur de ce pays. Ses deux cimenteries à Mtwara, en Tanzanie, ses immeubles à Madagascar, ses deux villas à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, son appartement à Paris, l’argent de sa «citoyenneté économique», les 5 milliards de francs comoriens de son introuvable et irréalisable «Projet Habitat» qu’il a détournés sans vergogne, la location qu’il fait des engins de bâtiments et travaux publics devant servir à son risible «Projet Habitat», l’argent détourné de ses pavillons de complaisance ne lui suffisent pas. Convaincu qu’avec de l’argent, beaucoup d’argent sale d’origine douteuse, il peut acheter le cœur, l’âme, la conscience, l’inconscience, la personnalité et la dignité des Comoriens, peuple qu’il a tué en grande partie, il se jette dans une levée de fonds en République d’Iran pour vendre ce qu’il n’a pas encore vendu.



   Pendant que l’ancien satrape joue les paons en République d’Iran, dans sa galaxie raciste du Parti de l’Enfer, c’est le doute qui plane. Le cœur n’y est pas. L’heure n’est pas à la sérénité. Lui-même est en plein doute. Il est un père politique qui ne sait pas gérer son entourage politique en bon père de famille. À Djaanfar Mansoib, il dit sans rire: «Djaanfar, tu es le meilleur des prétendants de notre parti pour conduire notre liste aux élections présidentielles de 2016». Au fidèle Caporal Bourhane Hamidou, empêtré dans une caporalisation de mauvais aloi, il susurre d’une voix mielleuse: «Bourhane, tu sais tout ce que tu représentes pour moi. Me vois-tu choisir un candidat autre que toi? N’écoute pas les balivernes et les fadaises qui se disent ici et là. Tu es mon chouchou». À l’oreille droite de Maître Fahmi Saïd Ibrahim, il murmure: «Fahmi, avant la politique, il y a nos relations de famille. Après le coup de Jarnac de ce Mohélien d’Ikililou Dhoinine, qui s’était fait doux pour me truander politiquement, je ne peux compter que sur un membre de ma famille. Comme toi. Occupe-toi de ton Cabinet d’avocats et de ton Parti de l’Entente comorienne et laisse-moi m’occuper de la manière par laquelle je vais faire de toi le Président de l’Union des Comores en 2016». À l’oreille gauche d’Hassane Ahmed El Barwane, il chuchote: «Hassane, pour l’élection présidentielle de 2016, tu es l’homme de la situation. Tout milite en ta faveur, et je te prie de continuer à me faire confiance». À Ali Nassor, il dit, les yeux dans les yeux: «Cheikh Ali, je ne vois que l’homme d’expérience que tu es pour conduire le pays là où il doit aller. Qu’on ne compte surtout pas sur moi pour miser sur un candidat autre que toi lors de l’élection présidentielle de 2016». Comme il se prépare à la tâche, fin août 2014, Ali Nassor avait réuni d’anciens ministres et autres membres de sa «génération sacrifiante» pour parler de la «génération sacrifiée» qu’ils ont laissée derrière eux en quittant piteusement la scène politique. Bien évidemment, tout ça finira mal, dans un désordre total, en queue de poisson car, comme toujours, et comme on dit à Mohéli, «la nuit du menteur finit toujours très vite».

  http://www.lemohelien.

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