vendredi 12 septembre 2014

Les Comores sous une pente glissante


Les Comores sous une pente glissante. Ces quinze dernières années, les Comores ont été dirigées par une main de fer qui ne dit pas son nom, et aujourd'hui, le moment est venu pour briser le silence. L'arrogance, le mépris, et le laisser aller de ceux qui nous dirigent aujourd'hui, nous obligent à sortir du silence et faire appel aux gens de bonne foi pour dire non à ces comportements qui détruisent notre pays. Dans les yeux de tous ceux qu'on croise dans la rue, on ne retient qu'une chose : la majorité silencieuse est exaspérée par la survalorisation d'une minorité de gens dont on ne peut s'empêcher de les citer ici car les dix sept mois de pouvoir qui restent au président Ikililou peuvent être fatal à notre pays. Ces sans gênes de la République qui courtisent le chef de l'Etat et qui montent les uns contre les autres sont à l'origine de cette descente aux enfers de la République. Il s'agit de : Mme Siti Kassim, ministre de l'emploi ; Said Mohamed, secrétaire général du gouvernement ; Darousse Alaoui, directeur général du protocole du chef de l'Etat ; Abiamri Mahamoud, directeur général de Comores Telecom... A cela s'ajoute la belle famille du chef de l'Etat animée par le laboratoire de la présidence de l'Union, seule unique boîte à idées de la politique du président de la République.

Quand on a quelque chose à dire et surtout quand sa touche le destin de tout un peuple, on le dit même si on doit s'attirer des ennuis. On pèse bien sûr ses mots sans en avoir peur et c'est pourquoi, aujourd'hui, on a décidé de briser le silence et dénoncer avec force ce système qui nuit les intérêts des comoriens et surtout dire à cette bande d'arrogants, que la sanction sera sans appel, et rien n'est éternel.

Il est clair qu'aujourd'hui, les yeux des comoriens sont braqués dans les prochaines échéances électorales, et surtout la présidentielle de 2016, où nous n'avons pas tous droit à l'erreur. Nous avons beaucoup souffert et ces cinq dernières années ont été desatreuses, et ne laissons-nous pas abuser par ces mauvais élèves de la République. Voici donc venu le moment du principal choix politique comorien. La nouvelle Assemblée nationale que nous attendons élire en novembre ou janvier doit être exemplaire loin de celle prise en otage par une bande d'arrivistes dont les principaux animateurs sont Andoudou, Hassan II, Abdoulfatahou, Antoisse, tous des analphabètes qui ont détruit la fonction d'un député de la République.

Notre pays est encore une terre de paix et a des potentialités pour sortir de la liste des pays entachés par un degré élevé de la corruption et des détournements des deniers publics. Notre pays est menacé de déclin en raison de ses dirigeants qui ne voient que leurs intérêts personnels et ceux de leur entourage. Qui aurait imaginé que jusqu'aujourd'hui, le directeur général de Comores Telecom, Abiamri Mahamoud serait maintenu à son poste après avoir été pris la main dans le sac dans une affaire de corruption ? Qui aurait imaginé que le chef de l'Etat tournerait le dos à la Commission anti-corruption, alors qu'il l'a mise en place pour sécuriser les biens de l'Etat, et c'est cette même commission qui est devenue la plus corrompue de toutes les instances de la République. Qui aurait imaginé que l'actuel ministre de l'éducation, Abdoulkarim, continuerait à souffler le chaud et le froid dans le gouvernement, et prétendant candidat à la députation après avoir se partager l'argent de la défunte PNAC ? Et ces contrats fantômes établis ici et là dans le cadre de l'exploration du pétrole et du gaz dans notre pays ? Pour mieux camoufler les sales opérations au ministère de l'énergie, Siti kassim et sa cohorte ont délogé manu militari le vice-président Fouad Mohadji et ont mis à la place, un jeune qui ne comprend rien mais qui a l'art de signer vite tout ce qu'on lui dicte, pourvu que Mme la ministre de l'emploi, voit sa côte de popularité augmenter au palais présidentiel. Les exemples ne manquent pas cher peuple et mobilisons nous tous pour prendre notre destin en main.

Un exemple frappant doit attirer notre attention face à la situation qui nous interpelle tous. Un pouvoir qui s'est enrichi illicitement avec la complicité des deux vice-présidents qui ont eu à gérer des milliards dans notre pays, dans le cadre de la réfection des routes et de la citoyenneté économique ( Nourdine Bourhane et Mamadou), peine à aligner des candidats dans les législatives et les conseillers des Îles. Leur préoccupation première était de remplir les poches, et aucune vision politique. Mais, il faut faire attention car tout est prêt pour gagner ces élections par le bourrage des urnes. La composition de la Commission électorale indépendante fait peur. Qui est son président ? C'est l'ancien secrétaire général à la vice-présidence en charge de la santé, Dr Jaza, connu pour son incompétence en matière administrative, mais comme fait partie des membres des visiteurs de soir du premier cercle de la première dame, il fallait imposer son élection à la tête de cette prestigieuse Commission. L'homme est connu pour son insuffisance intellectuelle, et ceux qui l'ont croisé au ministère de la santé, peuvent en témoigner. Mais comme sa mission est de cautionner une mascarade électorale, alors là, il se sent prêt. Sachez également que son départ du ministère de la santé, est une aubaine pour le frère de la première dame, un '' médecin'' mis à la porte par l'OMS et l'UNFPA pour incompétence, et qu'il fallait absolument le ressusciter avant la fin du mandat. Et où a-t-il atterri ? Sans doute au ministère de la santé pour occuper le poste de directeur général de la santé taillée dés sa nomination sur mesure. Et là-bas il pourra '' déstabiliser'' le mal aimé et indésirable vice-président Fouad Mohadji.

Devant cette situation, les comoriens doivent agir et penser à leurs enfants qui attendent beaucoup d'eux et qui refusent la fatalité : Zinu zi wumbwa''. Nous avons une lourde responsabilité devant l'histoire et on ne doit pas laisser notre destin détruit par ces hommes sans foi.

Les Indignés de la République

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