vendredi 12 septembre 2014
La loi relative à la libre concurrence en Union des Comores : les lettres de trop
La loi relative à la libre concurrence en Union des Comores : les lettres de tropTrop c'est trop. Dans un courrier en date du 06 septembre 2014, adressée au vice-président en charge des finances, Mohamed Ali Soilih, Mamadou par Hassan II, en sa qualité de président de la Commission des finances lui demandant d'annuler la licence d'alcool accordée aux Etablissements AGK, relève de la bassesse, car c'est un ensemble d'insultes à l'égard du vice-président lui-même et de son cabinet. Une demande jugée par les services fiscaux comme arbitraire et indécente car les Etablissements AGK remplissent les critères imposés par la loi. Un autre courrier est adressé au président de l'Assemblée nationale par le même Hassan II pour qu'il convoque une conférence des présidents afin d'invalider la décision prise par la Commission des finance d'octroyer la licence aux Etablissements AGK qui remplissent les conditions imposées par la loi relative à la concurrence.
Si nous tenons vraiment à vous communiquer l'existence de ce courrier adressé au vice-président Mamadou, c' est pour vous montrer à quel point notre pays que nous aimons tous est pris en otage par un seul homme en la personne de Shemir Kamoula. C'est un véritable danger pour la République. Il faut que nos autorités se réveillent car trop c'est trop. Cet homme tue l'économie comorienne et il est entrain de créer des conditions de tortures psychologiques, du fait qu'il croit qu'avec l'argent, on peut tout acheter, même les lois de la République.
Cet homme méprise notre pays et continue à menacer tout le monde et croyez-nous, il sera à l'origine d'une guerre civile. C'est triste qu'à ces moments difficiles où tous les pays de la planète traversent une crise économique, au lieu de penser à des solutions pour relever ce défi, c'est le cas Shemir qui préoccupe l'Etat. Il continue à crier haut et fort, qu'il a arrosé tout le monde du haut du sommet de l'Etat, voire même des magistrats et les petits fonctionnaires.
C'est un ennemi de la République et il faut que le président Ikililou et son équipe s'occupent de ce prince aux poches vides, et preuve à l'appui, au sein même de sa propre société, il est interdit par ses associés de signer quoi que ce soit. Et pour échapper à la colère de ceux qu'il a toujours manipulés pour ses avantages personnels, se trouve actuellement à Madagascar où il n'est pas également le bienvenu car là-bas, traine également des casseroles derrière lui.
Il faut que ces lettres restent sans réponse de la part du président de l'Assemblée nationale et du vice-président en charge des finances. Un de ses proches, un Magistrat de haute renommée, qui, malgré tout ce qu'il gagne auprès de cet ennemi de la République, nous confie que Shemir est allé jusqu'à dire que si le chef de l'Etat, ne lui donne pas satisfaction, il va tout déballer. Et le même magistrat continue : '' c'est la méthode Shemir quand il veut arracher quelque chose''. Comment alors un député de la République, peut-il se laisser manipuler jusqu'à défier la loi qu'il a votée parce qu'il a reçu des millions de francs comoriens. Et derrière ce député tricheur, se cache le visage d'un juriste, qui, au lieu de conseiller ses amis députés de ne pas rabaisser l'image de la prestigieuse Assemblée nationale, au quelle, doit protéger entant qu'homme de Droit, se laisse à son tour noyer par les billets de banque distribués par Shemir. Honte à la République.
Nous vous livrons ici, un paragraphe de trop, relevée dans le courrier de menace et d'insultes adressée au vice-président en charge des finances par Hassan II : '' Mr le vice-président, l'urgence recommande de revenir sur les décisions qui vont à l'encontre de la loi, et de scrupuleusement respecter les normes que nous produisons communément pour mieux encadrer la marche quotidienne de l'Etat afin de stopper cette machine infernale qui ne fait que créer des ordres nocifs pour ses multiples missions et autres graves d'un autre âge''. Voyez-vous ce mépris à l'égard d'un vice-président de la République ? Il faut que l'Etat se réveille et prenne acte de ce malheureux spectacle.
Mohamed Ali
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