Le
risque accru d'annulation des élections est à craindre
Après la rencontre du 30 avril à la demande des 5 partis politiques
d'opposition, le Président de l'Union des Comores a invité ce lundi 9 juin les
représentants des partis ANC, APSI, CHUMA, DUDJA et RIDJA pour leur faire part
de l'évolution du Dossier Elections. Selon le Président de l'Union, l'objectif
de 80% d'électeurs à inscrire n'est pas encore atteint et la couverture du
budget électoral n'a pas évolué en chiffre.
Au 30 mai dernier, seuls 71% d'électeurs sont inscrits à Ngazidja, 77% à Mwali et 79% à Ndzuwani; ce qui acte une moyenne nationale de 75% d'électeurs enrôlés par rapport à l'estimation des votants de 2014, d'après le rapport du PNUD. Une autre prorogation de deux semaines supplémentaires est en étude avec le Programme des Nations Unies et les autres partenaires politiques.
Le budget électoral n'a pas évolué en chiffre depuis la rencontre d'avril. Seuls le Qatar et l'Arabie Saoudite se sont prononcés à soutenir ces élections financièrement, par un accord de principe non chiffré. Plus de 1milliard 500 millions restes toujours à couvrir sur le budget total de 2 milliards 900 millions de ces élections.
Les Partis d'Opposition sont de plus en plus sceptiques par rapport aux nouvelles informations faites par le président de l'Union. Elles ne sont pas de nature à calmer les inquiétudes des Partis, quant à la tenue des élections législatives, cantonales et municipales en novembre 2014 comme annoncé.
A quatre mois desdites élections, dont un mois de juillet en ramadan dans quelques jours, un mois d'août de fêtes coutumières et un mois de Hadj entre deux; avec un fichier biométrique toujours pas concluant et un budget toujours incomplet, deux plans devraient d'ores et déjà s'envisager.
Le Plan A, serait de multiplier les efforts et les contacts pour faire en sorte d'arriver à tenir des élections garanties et acceptées par tous, en les faisant organiser d'une manière optimale avec la participation de toutes les composantes politico-sociales et leur sécurisation d'une manière sereine.
Un plan B,en cas d'impossibilité de tenir lesdites élections à temps voulu, qui palliera le vide institutionnel qui sera occasionné par la fin des mandats des Députés et Conseillers des îles. Une situation qui recommande un consensus national qui débouchera à la mise en place d'un conseil législatif entre autres palliatifs.
L'atmosphère socio-économique très décousu, engendré entre autre par la crise d'énergie ; qui plombe le développement national, qui peut provoquer des risques d'épidémies et qui foisonne des réactions intempestives du peuple à l'exemple des tags de Cheik Mc; cette situation vient s'ajouter à l'inactivité professionnelle grandissante des jeunes, multipliant l'oisiveté et l'impudence de ces derniers, n'ont pas besoin d'autres ingrédients politiques funestes pour plonger le pays dans un chao intenable.
Certes la volonté du Président de l'Union à organiser les prochaines élections est immense, mais la concrétisation est très incertaine au vu des éléments manquants et du temps imparti. Gouverner c'est prévoir.
Saïd MZE DAFINE
Au 30 mai dernier, seuls 71% d'électeurs sont inscrits à Ngazidja, 77% à Mwali et 79% à Ndzuwani; ce qui acte une moyenne nationale de 75% d'électeurs enrôlés par rapport à l'estimation des votants de 2014, d'après le rapport du PNUD. Une autre prorogation de deux semaines supplémentaires est en étude avec le Programme des Nations Unies et les autres partenaires politiques.
Le budget électoral n'a pas évolué en chiffre depuis la rencontre d'avril. Seuls le Qatar et l'Arabie Saoudite se sont prononcés à soutenir ces élections financièrement, par un accord de principe non chiffré. Plus de 1milliard 500 millions restes toujours à couvrir sur le budget total de 2 milliards 900 millions de ces élections.
Les Partis d'Opposition sont de plus en plus sceptiques par rapport aux nouvelles informations faites par le président de l'Union. Elles ne sont pas de nature à calmer les inquiétudes des Partis, quant à la tenue des élections législatives, cantonales et municipales en novembre 2014 comme annoncé.
A quatre mois desdites élections, dont un mois de juillet en ramadan dans quelques jours, un mois d'août de fêtes coutumières et un mois de Hadj entre deux; avec un fichier biométrique toujours pas concluant et un budget toujours incomplet, deux plans devraient d'ores et déjà s'envisager.
Le Plan A, serait de multiplier les efforts et les contacts pour faire en sorte d'arriver à tenir des élections garanties et acceptées par tous, en les faisant organiser d'une manière optimale avec la participation de toutes les composantes politico-sociales et leur sécurisation d'une manière sereine.
Un plan B,en cas d'impossibilité de tenir lesdites élections à temps voulu, qui palliera le vide institutionnel qui sera occasionné par la fin des mandats des Députés et Conseillers des îles. Une situation qui recommande un consensus national qui débouchera à la mise en place d'un conseil législatif entre autres palliatifs.
L'atmosphère socio-économique très décousu, engendré entre autre par la crise d'énergie ; qui plombe le développement national, qui peut provoquer des risques d'épidémies et qui foisonne des réactions intempestives du peuple à l'exemple des tags de Cheik Mc; cette situation vient s'ajouter à l'inactivité professionnelle grandissante des jeunes, multipliant l'oisiveté et l'impudence de ces derniers, n'ont pas besoin d'autres ingrédients politiques funestes pour plonger le pays dans un chao intenable.
Certes la volonté du Président de l'Union à organiser les prochaines élections est immense, mais la concrétisation est très incertaine au vu des éléments manquants et du temps imparti. Gouverner c'est prévoir.
Saïd MZE DAFINE
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