Des
membres du syndicat des transporteurs « Usukani Wa Massiwa » avaient annoncé
lundi
dernier, une grève pour protester contre le paiement des vignettes automobiles.
Le mot d'ordre n'a pas
eu
l'adhésion de tous les transporteurs et la grève a avorté. « Il n'y a pas de grève.
De nouveaux membres du
bureau
veulent passer outre l'accord déjà conclu avec le gouvernement et boycotter le
paiement des vignettes », livre un agent du syndicat contre l'idée d'une grève.
« Il ne faut pas oublier que beaucoup d'automobilistes ont déjà payé leurs
vignettes. On ne peut pas les forcer à grever et arrêter de travailler »,
a-t-il
poursuivi. Un sujet qui divise bien les syndicalistes d’Usukani Wa Massiwa, pourtant
connu pour leur solidarité et leur capacité de mobilisation. Selon une
information digne de fois, aucun préavis de grève n'a été envoyé aux autorités.
Les partisans de la grève auraient adressé une lettre d'information aux
autorités pour leur faire part de leurs revendications. Les syndicalistes révoltés
dénoncent la lenteur des travaux de réhabilitation des routes déjà engagés dans
le Mbadjini et vers le nord de l'île, ou encore dans la région
de
Washili. Confrontés à l'opposition de leurs collègues, les partisans de la
grève n'ont pas réussi à sensibiliser l'ensemble des transporteurs. La grève n’a
pas été respectée et la grogne des révoltés pourrait mener à la division du
syndicat.
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