Indignés par
la réaction du président de la Commission des finances qui prend tout un peuple
en otage par manque d'éthique, en imposant comme contre partie, le maintien du
monopole d'alcool à son protégé Shemir Kamoula, aux yeux du peuple, cet élu de
la République doit être traduit en justice après la fin du mandat des députés
car, aujourd'hui, il est protégé par son immunité parlementaire. Comment un
représentant du peuple peut-il menacé d'empêcher la loi rectificative des
finances parce que le gouvernement exige le respect de la loi de la concurrence
votée par le même député et ses collègues ? C'est absurde et le gouvernement
doit prendre acte de cette prise d'otage d'un homme qui a oublié que son rôle
est de défendre et préserver les intérêts du peuple et non les siens.
Dans son droit de réponse, la vice présidence en charge des finances regrette amèrement cette attitude de vouloir prendre en otage l'Assemblée nationale, en menaçant de tout boycotter si la direction générale des impôts ne revient pas sur la note de suspension de la licence d'importation d'alcool notifiée à la société Nicom. Et c'est ce qu'a dit publiquement Hassan II dans les médias et devant le gouvernement et les parlementaires.
Où va-t-on ? Personnellement, je pense que cette affaire est la nôtre entant que citoyens et il n y a pas que le gouvernement qui doit interpeller Hassan II dans ses dérapages qui ne font que discréditer notre pays. Ceux qui veulent se désengager devant cette triste situation, se contentent de dire que c'est normal si Hassan II, un simple douanier aujourd'hui, promu député parce que l'argent de l'Etat a été distribué aux électeurs pour l'élire aux temps de Kiki de la République, prononce de telles sottises, mais n'oublions pas que le monde nous regarde et son statut de représentant du peuple est bien observé par nos partenaires, et le gouvernement doit prendre ses responsabilités car c'est tout un pays qui tombe à nu.
Le cas Hassane II doit nous interpeller aujourd'hui et opérer le bon choix demain dans les prochaines législatives. L'Etat paie encore aujourd'hui pour son laxisme quant aux détournements des deniers publics destinés à financer la campagne des hommes qui n'ont pas le sens de l'Etat, non pas parce qu'ils font exprès de l'ignorer, mais parce qu'ils n'ont pas les compétences requises pour comprendre.
Ce qui est regrettable, c'est le fait que des médias qu'on croyait crédibles accompagnent les dérapages de ces arrivistes et leur accordent une audience alors qu'ils savent que leur but est de se faire remplir les poches. Ce qui est publié dans la Gazette des Comores et qui a suscité la colère du gouvernement avec son droit de réponse de la vice-présidence en charge des finances est révélateur et à force de vouloir tricher avec la vérité, on finit par se prendre la main dans le sac. Et c'est ce qui est arrivé aujourd'hui. La haine, le mépris, les calomnies sont synonymes de déshonneur de la part de ceux qui les véhiculent. Et l'histoire nous a enseigné que la sanction est lourde et on ne se relève pas.
Mlimadji
Dans son droit de réponse, la vice présidence en charge des finances regrette amèrement cette attitude de vouloir prendre en otage l'Assemblée nationale, en menaçant de tout boycotter si la direction générale des impôts ne revient pas sur la note de suspension de la licence d'importation d'alcool notifiée à la société Nicom. Et c'est ce qu'a dit publiquement Hassan II dans les médias et devant le gouvernement et les parlementaires.
Où va-t-on ? Personnellement, je pense que cette affaire est la nôtre entant que citoyens et il n y a pas que le gouvernement qui doit interpeller Hassan II dans ses dérapages qui ne font que discréditer notre pays. Ceux qui veulent se désengager devant cette triste situation, se contentent de dire que c'est normal si Hassan II, un simple douanier aujourd'hui, promu député parce que l'argent de l'Etat a été distribué aux électeurs pour l'élire aux temps de Kiki de la République, prononce de telles sottises, mais n'oublions pas que le monde nous regarde et son statut de représentant du peuple est bien observé par nos partenaires, et le gouvernement doit prendre ses responsabilités car c'est tout un pays qui tombe à nu.
Le cas Hassane II doit nous interpeller aujourd'hui et opérer le bon choix demain dans les prochaines législatives. L'Etat paie encore aujourd'hui pour son laxisme quant aux détournements des deniers publics destinés à financer la campagne des hommes qui n'ont pas le sens de l'Etat, non pas parce qu'ils font exprès de l'ignorer, mais parce qu'ils n'ont pas les compétences requises pour comprendre.
Ce qui est regrettable, c'est le fait que des médias qu'on croyait crédibles accompagnent les dérapages de ces arrivistes et leur accordent une audience alors qu'ils savent que leur but est de se faire remplir les poches. Ce qui est publié dans la Gazette des Comores et qui a suscité la colère du gouvernement avec son droit de réponse de la vice-présidence en charge des finances est révélateur et à force de vouloir tricher avec la vérité, on finit par se prendre la main dans le sac. Et c'est ce qui est arrivé aujourd'hui. La haine, le mépris, les calomnies sont synonymes de déshonneur de la part de ceux qui les véhiculent. Et l'histoire nous a enseigné que la sanction est lourde et on ne se relève pas.
Mlimadji
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