mardi 26 août 2014
Conseillers du chef de l'Etat : les murs de Beit Salam annoncent leur limogeage
Conseillers du chef de l’Etat : les murs de Beit Salam annoncent leur limogeage. Avant qu'ils soient nommés par le chef de l'Etat, tous les conseillers du Dr Ikililou Dhoinine ont reçu chacun le message suivant : '' je vous nomme conseiller, mais ne venez pas me dire quoi que que ce soit, et c'est moi qui vous convoquera quand j'aurais quelque chose à vous annoncer. Si, non, vous êtes priés tous à fermer vos bouches''. Ce message a été bien reçu par tout le monde, mais ce n'est pas le cas pour Mr Barbo un des conseillers fraîchement nommés, qui, ivre de son nouveau poste, s'est autorisé à exiger l'attribution d'un Mercedes parmi les quelques uns octroyés par le Sultanat d'Oman, à l'occasion du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la COI à Moroni. Mais, Ikililou n'a pas tardé de rappeler à l'ordre son conseiller en lui disant d'oublier ce qu'il a dit et surtout ce qui a froissé Mr Barbot, c'est cette humiliation devant tout le monde, lorsque le président déclare, je cite : ''Ecoute, Barbot, tu me conseilles quoi pour exiger une voiture de fonction ? Contente toi de ce que tu gagnes car c'est Allah qui m'a poussé à le faire, si non, si tu repètes encore tes bêtises, tu seras limogé''.
A la présidence de l'Union, on a toutes les catégories : des redoublants, triplants, et des quatriplants. Parmi les triplants, figurent le secrétaire général adjoint Maoulida Mabrouk, qui a servi Azali, Sambi et aujourd'hui, Ikililou. Ou encore Abdou Bacar et autres.
Le limogeage qui s'annonce est dû du fait que les Djoieziens n'avalent pas le décret de la mort signé par Ikililou pour limoger Mohamed El Arif Oukacha et parlent d'une malédiction qui frappe Ikililou. Ce dernier s'est laissé manipulé jusqu'à destituer son oncle qui, selon les visiteurs de soir de l'ancien directeur de cabinet de Djohar, le bonhomme déprime et perd petit à petit la raison. Il faut absolument l'épargner d'un surmenage. En tout cas, parmi les conseillers de la présidence, il est celui qui a le plus d'expérience loin d'un Issa Soulé, ou un Mmadi Ali et encore moins un Armilou, ou un Barbot .
Qui vivra verra
A suivre
L'UPDC en panne de candidats
Le parti présidentiel peine à désigner ses candidats aux prochaines législatives. Le navire Mamadou-Bineta (Mohamed Ali Soilih et Nourdine Bourhane) prend l'eau. Les membres d'équipages conduits par le secrétaire général de ce machin, Mohamed Halifa errent dans tous les sens. A en croire Mohamed Halifa, ''le chef de l'Etat, Alhadj Ikililou Dhoinine, ne veut pas entendre parler de ce machin de l'UPDC, et met en garde Mamadou et Nourdine Bourhane, qui, il y a deux semaines ont profité de l'absence du chef de l'Etat à l'étranger pour réunir les directeurs généraux des sociétés d'Etat, pour leur imposer de financer les législatives avec l'argent de l'Etat, pourvu que l'UPDC gagne les législatives. Furieux d'apprendre une telle ânerie, Ikililou a rappelé à l'ordre ses vice-présidents et n'entend pas autoriser le décaissement de l'argent public pour financer la campagne.
Ceux qui prétendent connaître bien Iki, croient à sa version, mais ceux qui le côtoient jour et nuit, doutent de sa sincérité et promettent un holdup dans les caisses de l'Etat pendant ces législatives. Dans les rangs du parti présidentiel, tous les ministres sont imposés de se présenter dans leurs différentes circonscriptions. Une manière pour Mamadou qui sait dorénavant qu'un vote sanction attend cette bande de néants, mais pour se débarrasser de quelques uns devenus encombrants au sein du gouvernement tel est le cas du ministre des relations extérieures, le ministre de la production, celle de l'emploi, ou encore celui de l'éducation nationale, on leur impose la '' mort'' politique. Il est clair qu'aux yeux de l'opinion ces ministres partent perdants et surtout que la plupart sont des inconnus même si certains bénéficient de la protection de la première du premier ( Mma Halouoi). Tout ce que nous savons, les comoriens en ont marre de la gestion mafieuse du pouvoir et la révolution sonne à nos portes.
A suivre
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