samedi 30 août 2014

société publique: chantage

La semaine dernière, un Directeur Général d'un établissement public annonce tout de go, péremptoirement, à ses salariés qu'il n'hésitera guère à licencier celui qui "gênera politiquement" le pouvoir en place.

Est ce l'excès de zèle propre des Mafoiria à la veille des élections ou une stratégie d'intimidation, de chantages concoctée en haut lieu? A la Confédération des Travailleurs Comoriens de rechercher activement les réponses appropriées et d'anticiper la défense des salariés.

Sanctionner la salariée ou le salarié d'un établissement public pour ses opinions et ses prises de position politique serait une dérive grave. Elle nous rappelle les années sombres de notre pays durant lesquelles le citoyen comorien était inquiété dans son lieu de travail et dans son quartier pour l'exercice de la liberté.

Est il nécessaire d'affirmer qu'il est interdit à tout employeur, selon le code du travail Comorien, de "prendre en considération la race, la couleur, le sexe, la religion, l'opinion politique, l'ascendance nationale ou l'origine sociale... pour arrêter ses décisions en ce qui concerne l'embauche, les conditions d'emploi, la formation, le perfectionnement professionnel, la rémunération du travail, les mesures de discipline et de licenciement et toute autre forme de discrimination »!

Aux hommes et femmes épris de paix et attachés aux libertés démocratiques d'accroître leur vigilance dans leurs lieux de travail, de dénoncer vigoureusement ces tentatives d'intimidation. A la CTC de prendre toutes les mesures qui s'imposent afin de protéger les salariés et les libertés.

Sahali Assaf Mohamed

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