jeudi 14 août 2014

Il faut sanctionner le pouvoir aux prochaines élections


Said Larifou : « Il faut sanctionner le pouvoir aux prochaines élections »

Le leader du parti RIDJA, Said Larifou, appelle la population à sanctionner le pouvoir en place par les urnes, lors des prochaines élections législatives prévues en novembre.

« La population doit s’exprimer pour le changement lors des prochaines élections. Soit elle fait le choix de redonner la force à ces hommes qui les enfoncent chaque jour un peu plus dans le gouffre, soit elle opte pour un avenir meilleur avec des hommes de confiance », a déclaré Said Larifou, interrogé par La Gazette des Comores et HZK-Presse, peu après la tenue d’une réunion des parties politiques et du ministère de l’Intérieur.

Le leader du Ridja estime que le peuple a été privé de ses libertés. « Le temps est venu de manifester notre mécontentement en votant contre le pouvoir », a-t-il affirmé. « Il n’est plus acceptable que le pays entier soit plongé dans le noir et privé d’eau et d’électricité. Aucun investissement sérieux n’a été fait. Les autorités préfèrent utiliser l’argent public pour leurs intérêts », a poursuivi Me Larifou, tout en indiquant qu’il allait très bientôt divulguer les « châteaux construits par les personnalités qui ont occupé de hautes fonctions de ce pays ».

Le président du Ridja a annoncé que son parti s’apprête à présenter une liste de candidats aux élections législatives, des conseillers des îles et des municipales. « Nous avons un projet. Un programme que nous allons confier à des hommes de confiance pour répondre aux besoins de la population », a-t-il ajouté. Le leader du Ridja n’exclut pas de s’allier à des partis sur certaines conditions. «Nous avons un programme et des propositions pour les secteurs de la santé, de l’énergie et de la justice. Si nous nous retrouvons dans certains programmes avec d’autres partis, on peut bien accepter de s’allier avec eux», a poursuivi Said Larifou.

« Il n’est pas acceptable qu’on facture plus de 80 00 francs l’hospitalisation dans le service de réanimation alors que l’ouvrage n’a même pas été financé par l’Etat mais par un émir arabe. Pour lutter contre cela, il faut des hommes capables de défendre les intérêts du peuple et ce sont ces hommes-là que nous allons présenter», a-t-il fait observer.

Al-hamdi Abdillah Hamdi
HZK

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