lundi 4 août 2014
il s'est déroulé un 3 août 1975
A 13H45, 9 personnes ont pris place à bord de trois 4 L et direction de la garde Comores. En tête de ce commando, s'il l'on peut appeler ça un commando, le mongozi ALI SOILIH. Comme cela a été minutieusement préparé, à l'heure précise, ils ont débarqué au camp militaire de la garde Comores, l'actuel bâtiment abritant le CNDRS. Ils étaient armés de 5 FILS de chasse, une hache pour défoncer la porte d'entrée dans l'enceinte, une bombe la chromogène et 2 pistolets dont aucun ne contenait aucune cartouche.
Mais qui étaient-ils, ces hommes ? Il y avait le Mongozi, Mr ALGERIE, Ibrahim CHEK, Toyb DADA, Soudjaye MROUDJAE, BOINA AHMADA etc. Pendant que la majorité du commando s'appliquait à défoncer la porte avec la hache et à endormir le militaire de garde, le mongozi et deux de ses compagnons ont contourné le bâtiment pour faire diversion par l'arrière. En moins d'une demi-heure, les militaires qui s'y trouvaient dans le camp étaient neutralisés. Au même moment, où, l'insurrection a commencé à la garde Comores, Le central téléphonique qui était situé à Al-kamar reliant au commissaire a été coupé en premier par des jeunes de ntsoudjini et tous les véhicules d'état avaient les pneus crevés par les jeunes d'Ikoni et de chouani. Dans la foulée, Mongozi a mis à disposition son véhicule pour faire le tour de la capitale et annoncer à la population le renversement du pouvoir Abdallah. Quant à mongozi , sans perdre de temps, il était parti à pied du camp de garde Comores en direction de la « station AJAO » à la rencontre ABDOU PASSOCO et SAI IBRAHIM SAID ABDALLA. Comme convenu dans le plan, ils étaient au rendez-vous à bord d'un véhicule! là pour ne pas perdre de temps, il s'est jeta précipitamment dans véhicule et leur ordonna de démarrer en direction radio Comores. Une fois arrivés à ALKAMAR, il sortit deux pistolets sans cartouches de ses poches pour leur remettre et ajouta : « lorsque nous serons à radio Comores, votre rôle est de braquer les gardiens de l'enceinte. A l'intérieur de la radio, il soma au personnel de lui ouvrir le studio et ce dernier exécuta sans aucune resistance : Et Aux micros de radio Comores, il lança cet appel : Wanantsi, mi ALI SOILIHI YE SIRIKALI YA MMADI ABDALLAH YIWU, na mdjé pvobadjanani HAWIDJI (je suis Ali SOILIH car le régime Abdallah est renversé. Vingt minutes plus tard, il a repris les micros et martela : Namdjé hawudji pvobulding BAYA YESIRIKALI YA MADI ABDALLAH PIYOPIYO YIWU. A la suite de cette deuxième annonce, il repart à Itsangadju chez le prince Saïd IBRAHIM. Après la rencontre entre ces deux hommes, il était reparti à nouveau en direction de la radio en vue d'annoncer à la population que c'est Mr Saïd MOHAMED DJAANFAR qui assure l'intérim, et lance un appel aux responsable du Front National Uni de se rendre au domicile de ce dernier. Et entre temps tous les jeunes du centre de la grande Comores ont envahi la capitale, Moroni pour le maintien de l'ordre. ce dont nous devons retenir, au cours de cette insurrection, il n'y a eu ni vol, ni agression, ni arrestation et ni mort. C'est pourquoi le mongozi a qualifié cette insurrection de coup d'état authentiquement comorienne. A partir du dimanche 3 aoùt 1975, la révolution comorienne ou ye siyasa ya ufwakuzi venait de commençait et a pris fin le 13 mai 1978.
YE TAREHA NDO HAKIM WANANTSI.
Mbadakome
commentaire: Komorenews:
ce qu'il faut aussi comprendre, c'est que le Mongozi est celui qui a instauré dans l'archipel le notion de s'emparer du pouvoir par coup d'Etat, et il est celui qui a fait venir Bob Denard dans le pays, si bien qu'il l'a trahi, mais comme les arabes disent "fait grossir ton chien, pour qu'il te mange"
parallèlement, il faut se rendre compte que malgré certains fleurs que certains esprits lancent au Mongozi qu'il est celui qui aurait témoigné une bonne gouvernance, il faut se rappeler qu'il est celui qui n'a pas permis aux comoriens de jouir la joie de leur indépendance et c'est pourquoi nous sommes toujours dans les vestiaires malgré 39 ans d'indépendance.les diverses investigations témoignent que le Mongozi était loin d'être un saint et un patriote convaincu, puisque c'est la France qui lui a remis le pouvoir sous la condition de ne pas s’intéresser de Mayotte, ce qui veut dire qu'Ahmed Abdallah a été considéré comme étant capable de faire revenir l'île de Mayotte. étant qu'Ali Soilihi a organisé la marche rose pour la libération de Mayotte, la France s'est dite qu'Ali Soilihi a trahi ses engagements envers Mayotte et ainsi il faut le déloger.
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