Encore un
scandale financier à la Société nationale des postes et services financiers
(Snpsf) à Moroni. Cette-fois, il s'agit d'une affaire de détournement de
chèques volants appartenant à une haute autorité de l'île. Une caissière se
serait approprié trois chèques volants de cette personnalité dont deux de
50.000 et 100.000 encaissés sans que leur émetteur en soit «au courant». Si la
totalité de la somme est jugée «dérisoire» par certains, c'est l'acte lui-même
qui pose problème. Selon une source de la Snpsf, une enquête interne est en
cours pour notamment déterminer s'il y a eu une complicité des agents de
l'agence ou si c'est une personne étrangère au service de l'agence qui a imité
la signature de cette personnalité. Et «pour le besoin de l'enquête», deux
agents du service concerné sont suspendus, selon un responsable de la Société
contacté par Al-watwan.
Approché par nos services, les proches collaborateurs de cette autorité disent ignorer ce problème. «Nous allons nous renseigner parce que pour l'heure nous ne sommes au courant de rien, mais s'il s'avère que ce préjudice est effectif il y aura une suite judiciaire car nous allons porter plainte contre X», affirme un proche collaborateur.
Pour rappel, la Snpsf fait l'objet ces dernières années de plusieurs détournements d'argent commis, pour la plupart, par ses propres agents. Dans cette flambée de malversation, c'est la direction de l'agence elle-même qui est visée car jugée «trop laxiste» vis-à-vis de ses agents malfaiteurs. Il y a quelques mois, un agent a été suspendu pour avoir mis la main à plusieurs reprises dans les caisses déposées par ses collègues. Elle n'a écopé que de six mois de suspension comme mesure disciplinaire avant d'être réintégrée.
«Une situation qui pousse les autres agents à suivre le même chemin», a expliqué un agent qui a requis l'anonymat. En 2011, la Snpsf a subi un préjudice estimé à 541 millions de francs. Ledit préjudice a été commis par des agents de la banque postale. L'année dernière, l'agence de Moroni-Rp a été victime d'un hold-up, une première dans le pays, causant un préjudice de plusieurs dizaines de millions de francs.
Cette année, Ahmed Ben Said, ancien receveur principal de la Snpsf, a été poursuivi pour avoir détourné 7,785 millions de francs comoriens des caisses de la banque postale. Sans parler aussi d'autres affaires internes de ''caisses incomplètes'' qui se règlent en catimini avec des modes de remboursement imposés aux auteurs sans qu'une solution efficace et définitive soit trouvée, ruinant chaque jour la réputation déjà entachée de l'institution financière.
Abdallah Mzembaba
Approché par nos services, les proches collaborateurs de cette autorité disent ignorer ce problème. «Nous allons nous renseigner parce que pour l'heure nous ne sommes au courant de rien, mais s'il s'avère que ce préjudice est effectif il y aura une suite judiciaire car nous allons porter plainte contre X», affirme un proche collaborateur.
Pour rappel, la Snpsf fait l'objet ces dernières années de plusieurs détournements d'argent commis, pour la plupart, par ses propres agents. Dans cette flambée de malversation, c'est la direction de l'agence elle-même qui est visée car jugée «trop laxiste» vis-à-vis de ses agents malfaiteurs. Il y a quelques mois, un agent a été suspendu pour avoir mis la main à plusieurs reprises dans les caisses déposées par ses collègues. Elle n'a écopé que de six mois de suspension comme mesure disciplinaire avant d'être réintégrée.
«Une situation qui pousse les autres agents à suivre le même chemin», a expliqué un agent qui a requis l'anonymat. En 2011, la Snpsf a subi un préjudice estimé à 541 millions de francs. Ledit préjudice a été commis par des agents de la banque postale. L'année dernière, l'agence de Moroni-Rp a été victime d'un hold-up, une première dans le pays, causant un préjudice de plusieurs dizaines de millions de francs.
Cette année, Ahmed Ben Said, ancien receveur principal de la Snpsf, a été poursuivi pour avoir détourné 7,785 millions de francs comoriens des caisses de la banque postale. Sans parler aussi d'autres affaires internes de ''caisses incomplètes'' qui se règlent en catimini avec des modes de remboursement imposés aux auteurs sans qu'une solution efficace et définitive soit trouvée, ruinant chaque jour la réputation déjà entachée de l'institution financière.
Abdallah Mzembaba
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