Les Comores
ont été citées parmi les pays membres de la Fédération internationale de
football mouillées sur l'affaire Qatar 2022. Ces révélations ont été faites par
l'hebdomadaire britannique Sunday Times. Le canard a cité notre pays dont le
président de la Fédération comorienne de football parmi les patrons achetés par
Bin Hammam pour voter pour Qatar pour l'attribution du Mondial 2022. On peut se
poser la question de savoir combien la Fcf aurait gagné contre son scrutin du 2
décembre 2010 date laquelle l'organisation des coupes du monde 2018 et 2022 est
confiée à la Russie et au Qatar. Il est évident que Bin Hammam, président de la
fédération qatari de football serait un proche ami de Salim Tourqui.
Il y aurait raison si le journal britannique associe ces deux hommes sur l'affaire Qatar 2022. Après l'intégration des Comores à l'Union des fédérations de football arabe (Uafa), Salim Tourqui, premier ambassadeur comorien de football, entretient des bonnes relations avec Bin Hammam. Au début de 2010, les deux hommes d'affaires se sont rencontrés dans le cadre du développement du football comorien.
Sur un communiqué rendu publique début 2011 le chargé de communication de la Fcf, on peut lire que “Tourqui Salim a rencontré Mohammed Bin Hammam, son homologue de l'Emirats et président de la Confédération asiatique de football. Bin Hammam a été question de sa candidature à la présidence de la Fifa“. Tandis que l'Emirat a promis concrétiser son engagement d'équiper les Cœlacanthes, équipe comorienne de football, selon le communiqué signé par Fayssoile Moussa. Ces échanges entre ces deux hommes ont eu lieu mars 2011 lors du dix-septième congrès de l'Uafa.
Relation solide entre Tourqui et Bin Hammam
Nul ne pourrait soutenir si un échange de service a eu lieu entre les deux sportifs. Mais le Sunday Time a affirmé qu'à partir du 2 décembre “le Qatari est inondé de mails provenant entre autres du Bénin, de la Côte d'Ivoire, des Comores, Madagascar, de la Zambie“. Selon le Jeune Afrique numéro 2787 du 8 au 14 juin dernier, dans la plupart de ces messages, “les présidents de fédération remercient chaleureusement leur généreux donateur pour le virement de 30 000, 60 000 ou 100 000 dollars qu'il accepte de faire en faveur du football de leur pays. Le problème c'est que, pour toucher l'argent, le bénéficiaire envoie le plus souvent les coordonnées bancaires de son compte personnel...“
Que leur promet Mohammed Bin Hammam? Seuls les patrons des dizaines de fédérations africaines cités sur le dossier le sauraient. Le Djibouti, la Gambie, la Guinée, le Liberia, le Royaume du Maroc, la Namibie, le São Tomé-et-Príncipe, la Somalie, le Soudan, le Swaziland et le Togo ont été déclarés par Sunday Time parmi les pays qui ont touché 30 000, 60 000 ou 100 000 dollars qu'il accepte de faire en faveur du football de leur pays. La Fcf n'a jamais été officiellement équipée par le Qatar sauf si se sont ces comptes bancaires qui seraient discrètement équipée.
“Quand un assistant de Bin Hammam demande à M. Ahmad, le président de la fédération malgache, comment il peut lui envoyer l'argent promis, Ahmad lui répond : «Par virement bancaire ou je peux le prendre à Paris avec Ahmed Diallo.» Cet Ahmed Diallo serait-il l'homme d'affaires Amadou Diallo, qui était à l'époque l'homme de confiance de Bin Hammam en Afrique francophone“, lit-on sur “Les mauvais comptes font les bons amis“, article de Ja signé par Christophe Boisbouvier.
Les Comores ont-elles vraiment votées pour Qarar pour l'organisation du Mondial 2022 contre les Etats-Unis ? Nul ne peut se permettre de répondre à cette interrogation. Mais il n'est secret pour personne notamment la presse sportive comorien que les relations Tourqui Salim et Mohammed Bin Hammam sont toujours au beau fixe.
Selon le Sunday Times, près de 3,7 millions d'euros ont été déboursés par l'homme d'affaires qatari. Cette somme serait débloqué pour “acheter“ l'organisation de la vingt-deuxième édition du Mondial dans son Qatar natal, un petit pays de 12 000 km2, qui a battu les Etats-Unis par quatorze voix contre huit. Les Comores ne sont qu'un pauvre pays parmi ceux avancés par Sunday Times avoir vendu leur âmes sportifs contre des centaines des milliers de liasses de dollars.
Elie-Dine Djouma
Il y aurait raison si le journal britannique associe ces deux hommes sur l'affaire Qatar 2022. Après l'intégration des Comores à l'Union des fédérations de football arabe (Uafa), Salim Tourqui, premier ambassadeur comorien de football, entretient des bonnes relations avec Bin Hammam. Au début de 2010, les deux hommes d'affaires se sont rencontrés dans le cadre du développement du football comorien.
Sur un communiqué rendu publique début 2011 le chargé de communication de la Fcf, on peut lire que “Tourqui Salim a rencontré Mohammed Bin Hammam, son homologue de l'Emirats et président de la Confédération asiatique de football. Bin Hammam a été question de sa candidature à la présidence de la Fifa“. Tandis que l'Emirat a promis concrétiser son engagement d'équiper les Cœlacanthes, équipe comorienne de football, selon le communiqué signé par Fayssoile Moussa. Ces échanges entre ces deux hommes ont eu lieu mars 2011 lors du dix-septième congrès de l'Uafa.
Relation solide entre Tourqui et Bin Hammam
Nul ne pourrait soutenir si un échange de service a eu lieu entre les deux sportifs. Mais le Sunday Time a affirmé qu'à partir du 2 décembre “le Qatari est inondé de mails provenant entre autres du Bénin, de la Côte d'Ivoire, des Comores, Madagascar, de la Zambie“. Selon le Jeune Afrique numéro 2787 du 8 au 14 juin dernier, dans la plupart de ces messages, “les présidents de fédération remercient chaleureusement leur généreux donateur pour le virement de 30 000, 60 000 ou 100 000 dollars qu'il accepte de faire en faveur du football de leur pays. Le problème c'est que, pour toucher l'argent, le bénéficiaire envoie le plus souvent les coordonnées bancaires de son compte personnel...“
Que leur promet Mohammed Bin Hammam? Seuls les patrons des dizaines de fédérations africaines cités sur le dossier le sauraient. Le Djibouti, la Gambie, la Guinée, le Liberia, le Royaume du Maroc, la Namibie, le São Tomé-et-Príncipe, la Somalie, le Soudan, le Swaziland et le Togo ont été déclarés par Sunday Time parmi les pays qui ont touché 30 000, 60 000 ou 100 000 dollars qu'il accepte de faire en faveur du football de leur pays. La Fcf n'a jamais été officiellement équipée par le Qatar sauf si se sont ces comptes bancaires qui seraient discrètement équipée.
“Quand un assistant de Bin Hammam demande à M. Ahmad, le président de la fédération malgache, comment il peut lui envoyer l'argent promis, Ahmad lui répond : «Par virement bancaire ou je peux le prendre à Paris avec Ahmed Diallo.» Cet Ahmed Diallo serait-il l'homme d'affaires Amadou Diallo, qui était à l'époque l'homme de confiance de Bin Hammam en Afrique francophone“, lit-on sur “Les mauvais comptes font les bons amis“, article de Ja signé par Christophe Boisbouvier.
Les Comores ont-elles vraiment votées pour Qarar pour l'organisation du Mondial 2022 contre les Etats-Unis ? Nul ne peut se permettre de répondre à cette interrogation. Mais il n'est secret pour personne notamment la presse sportive comorien que les relations Tourqui Salim et Mohammed Bin Hammam sont toujours au beau fixe.
Selon le Sunday Times, près de 3,7 millions d'euros ont été déboursés par l'homme d'affaires qatari. Cette somme serait débloqué pour “acheter“ l'organisation de la vingt-deuxième édition du Mondial dans son Qatar natal, un petit pays de 12 000 km2, qui a battu les Etats-Unis par quatorze voix contre huit. Les Comores ne sont qu'un pauvre pays parmi ceux avancés par Sunday Times avoir vendu leur âmes sportifs contre des centaines des milliers de liasses de dollars.
Elie-Dine Djouma
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire