mercredi 16 juillet 2014

Ne touche pas à mon Shemir Kamoula : une insulte à la République du député Abdoulfatahou qui jette un froid sur le dos des comoriens




Les masques finissent toujours par tomber, on peut manigancer et tromper le peuple le plus longtemps possible, mais l'hélice finit toujours par relacher et le coup encaissé est trop dur que les larmes et les cris deviennent involontaires

Ceux qui ont cru à la sincérité du député de Moroni Nord, Abdoulfatahou Said sur ses sorties spectaculaires à caractère '' républicains'' sont tombés de haut et qualifient cet homme d'arriviste et complice d'une escroquerie en bande organisée orchestrée par les deux frères Kamoula et ses complices de l'Assemblée nationale et quelques administrations de la République. D'ailleurs le tee-shirt Nicom qu'il porte illustre sa malhonnêteté et son soutien envers cet homme qui continue à piller les recettes de l'Etat. Sur son mur Facebook, Abdoulfatahou tire sévèrement sur la Commission de lutte contre la corruption parce que, lundi 14 juillet, a entendu dans ses locaux, son protégé et bailleur, Shemir Kamoula pour corruption active, trafic d'influence et dédouanement illicite de plusieurs conteneurs depuis qu'il a obtenu le monopole de l'alcool.

Déçus par celui qui les a trompés, les sympathisants et supporteurs de Fatahou ont trouvé en ce dernier un homme qui voulait seulement s'enrichir illicitement, en se comportant comme un républicain averti, or, en toute réalité, c'est du paravent que cet élu de la République a fait descendre pour couvrir ses mensonges et tromper l'opinion publique. Nous l'avons vu tous traiter le président Ikililou et sa femme de tous les noms, trainer dans la boue le vice-président Mamadou, et comme chez nous on n'aime que ceux qui ont de grandes gueules, on a cru à sa sincérité, et le voilà aujourd'hui rattrapé par son propre piège.

Qu'est ce qu'à pousser Abdoulfatahou à insulter la Commission anti-corruption ? C'est la question que se posent ceux qui ont lu sur son mur face book. Il s'agit simplement d'une colère noire qui le déchire ainsi que son premier complice le député Hassan II, après avoir tenté vainement d'empêcher la convocation de Shemir Kamoula devant ladite commission, qui a su tardivement que malgré le monopole qui lui est accordé il y a deux ans, mais Shemir continue à voler la République, triche par tous les moyens et c'est tout un pays qui perd en matière de recettes. Mais comme Shemir avait coutume à distribuer les dividendes de l'alcool à tous ceux qui le soutiennent dans cet escalade, aucune voix ne se levait pour arrêter cette hémorragie, mais au contraire, on lui a laissé prendre tout un peuple en otage, bouche cousue.

Aujourd'hui, le rideau du mensonge est tombé et Shemir est lâché par ceux dont il a servis et qui ont peur avec l'histoire avec au premier rang, maître Mzimba, qui semble paniquer devant les menaces de Shemir. Des magistrats amis de ce délinquant se battent toujours pour étouffer cette affaire mais cette fois-ci la Commission anti-corruption entend donner un sens à sa mission et surtout quand on sait que ce sont des milliards de francs comoriens qui sont volés à l'Etat par cet homme, et comme dit le proverbe, '' il n'est jamais tard pour mieux faire''.

Le député Abdoulfatahou s'étonne du fait que la commission anti-corruption procède à un interrogatoire sur cet homme qui continue à tricher et arnaquer les comoriens. Notre député qui ne comprend pas les textes qui ont régi cette commission, erre dans tous les sens. C'est normal quand on connait le degré de compréhension des textes juridiques de Mr Abdoulfatahou. C'est l'ancien vice-président Idi Nadhoim, qui a raison lorsqu'il lui a traité de cafetier et d'ignorant lors de son interview avec Irchad Abdallah avec ses 4 questions. Ce n'est pas une méchanceté de sa part car trop c'est trop. Cet élu de la capitale qui forme un très bon couple avec Hassan II pour leur manque de culture et de vision, pourtant élus députés après achat des consciences des comoriens avec l'argent de la douane sous le règne de Kiki de la République et du gouverneur Mouigni Baraka, est un agitateur qui a vite compris que pour s'imposer dans la société comorienne, il faut tirer sur tout ce qui bouge.

En tout cas, ce mercredi est une journée décisive pour shemir qui, de nouveau est à nouveau convoqué par la Commission anti-corruption qui s'est réveillée de son long sommeil et qui tient à soulager sa conscience devant des affaires graves de corruption qui minent l'image de notre pays. Aux yeux des comoriens choqués par l'arrogance de Shemir qui fait croire qu'avec l'argent on peut tout acheter même la dignité des comoriens, cette convocation devant la Commission anti-corruption est un grand pas vers la crédibilisation de notre pays. Que la justice l'emporte devant les voyous de la Républiques.

Ali Ahmed Kassim
Moroni

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