vendredi 4 juillet 2014

La direction générale des impôts dans l'œil du cyclone




Encore un scandale ici chez nous à la direction générale des impôts et c'est la consternation totale dans les milieux de la vice-présidence en charge des finances. Toutes les dispositions honteuses seraient prises pour camoufler les détournements qui s'effectuent chaque jour à la Dgi mais comme Allah le Tout Puissant ne met pas du temps pour déshabiller publiquement les malfaiteurs, le directeur général des impôts et sa garde rapprochée doivent répondre devant la justice de leurs malversations financières. En tout cas, cette fois-ci, le vice-président Mohamed Ali Soilihi, est lavé de toute soupçon dans ce scandale, et se sent même trahi par ces personnes qu'il a crues honnêtes pourtant voyous dans le vrai sens du terme.

Qu'e se passe-t-il à la direction générale des impôts ? Selon un rapport accablant gardé au frais par la cour des comptes, il s'avère qu'en moins de deux ans, ce sont des milliards de nos francs qui se sont volatilisés aux impôts et le président de la République doit immédiatement divorcer avec la culture d'impunité érigée dans notre pays en mode de gouvernance depuis 2006. Le peuple comorien souffre de cette impunité qui ne fait que tirer notre république vers le bas et les auteurs payeront cher devant l'histoire.

Aux impôts, notre maison commune, le feu brule mais comme le patron s'est hissé en leader politique de la région de Mbadjini, et défenseur du pouvoir dans cette région où ses enfants se déchirent politiquement, il croit être à l'abri alors que ses heures sont comptées. Comment pouvez-vous expliquer la richesse du directeur général des impôts et ses collaborateurs à une phase critique de l'histoire des finances de notre pays sans aucune réaction de la part des autorités nationales ? C'est absurde. Même son de cloche dans les autres départements tels que Comores Telecom, Snpsf, ONICOR, et autres. On a fermé les yeux devant leurs dérapages, et c'est le silence total. Tout le monde s'enrichit illicitement et on a fermé les yeux devant cette escalade.

Nous avons compris tous que le but ultime du directeur général des impôts est d'enterrer vivant ses frères de la région de Mbadjini en utilisant l'argent des contribuables comoriens pour s'imposer et occuper de hautes fonctions au sein de l'appareil de l'État et pourquoi pas envisager son entrée au palais du peuple entant que député. Chaque jour il débarque dans tous les villages de Mbadjini avec des mallettes d' argent frais pour distribuer à de notables acquis à sa cause. Qu'il sache que l'histoire est sévère et l'expérience amère de celles et ceux qui l'ont précédés dans ce genre de postes, devrait lui servir de leçons au lieu de se lancer dans des magouilles qui n'honorent pas ceux qui l'ont aidé à obtenir ce poste juteux.

Où s'est-elle caché la Commission anti-corruption ? Elle est introuvable et continue à soutenir ces voyous de la République qui ne font que sucer les maigres ressources de l'Etat. Elle joue les prolongations et ne se focalise que sur de petites choses alors que ce ne sont pas les dossiers sérieux qui manquent. Plusieurs affaires devraient faire objet d'arrestations mais comme tout le monde est bien arrosé, c'est la commission elle-même qui entretient la corruption. Qu'est-ce qu'on n'a pas vu avec cette commission ? Plusieurs affaires sont passées sous silence à l'instar de celle des pilonnes de Comores Telecom dont l'actuel directeur général Abiamri Mahamoud et l'ancien, Charikane sont mis en cause, mais puisque les deux ont bien arrosé la justice et la commission elle-même, ces mauvais élèves de la Républiques sont libres et la danse continue.

En attendant le jour J où la révolution sonnera à la porte de ces voyous pour les exterminer tous, nous appelons toutes les bonnes volontés à descendre dans la rue pour dire stop à ces hommes sans foi. Cette révolution qui s'approche à grands pas sans que vous le sachiez, est déjà prête dans nos têtes et on va la mettre en exécution. Nous vous promettons ici d'autres révélations sur les détournements que ces voyous opèrent chaque jour.

Mohamed Madi

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