La chose s'est passée tout simplement,
sans
bruit, et presque incognito. Comme un non événement. Les panneaux publicitaires dressés le long de la corniche à Moroni, annonçant à grand renfort de communication et de lumières scintillantes etétincelantes, l'implantation sur les lieux,
du village «du paradis terrestre», ont été enlevés par
les organisateurs de la fête nationale et parallèlement
en prévision du sommet de la Coi.
bruit, et presque incognito. Comme un non événement. Les panneaux publicitaires dressés le long de la corniche à Moroni, annonçant à grand renfort de communication et de lumières scintillantes etétincelantes, l'implantation sur les lieux,
du village «du paradis terrestre», ont été enlevés par
les organisateurs de la fête nationale et parallèlement
en prévision du sommet de la Coi.
Curieusement, la chose n'a pas fait l'objet de commentaire dans la presse. Quelque 48 heures plus tard, tout miel et tout sourire, comme si de rien n'était,
Ahmed Abdallah Sambi présentait, au foyer des femmes de Moroni, devant un public trié avec soin, composé essentiellement de la gent féminine, son ancien nouveau projet de développement des Comores. Un cran sidérant!
La destruction de cette longue barrière de panneaux
qui a, un temps, fait rêver l'imagination populaire, qui
s'était prise à croire, comme le promettait Bashar
Kiwan, à la germination sur ce site, d'un village du
paradis, est un événement de première grandeur.
C'est tout un pan du système érigé en forme de gestion
des affaires du pays, cinq années durant, de 2006
à 2010, qui s'écroule.
Quoique trop grosse la ficelle
avait réussi à berner les gens, et aujourd'hui, avec la
chute de ce mur, c'est un peu comme si le roi était
subitement nu.
avait réussi à berner les gens, et aujourd'hui, avec la
chute de ce mur, c'est un peu comme si le roi était
subitement nu.
L'autre village touristique digne des mille et une nuits
promis aux riverains du lac salé n'a lui, pas eu cette
chance d'être recouvert de ces panneaux féériques et
fabuleux. Si le petit port très controversé jouxtant le
conseil de l'île de Ngazidja a vu un début de commencement de travaux, les autres projets de ce genre programmé à Ngazidja, Ndzuani et Mwali, clamés avec tambour et trompette, n'ont jamais connu la première pioche.
Le quinquennat précédent avait mis en place une politique de gestion de la durée basée sur le mensonge
et la duperie. Comptant sur la mémoire oublieuse des
Comoriens, on annonçait régulièrement, tous les mois
que Dieu a créés dans l'année, des projets les uns
plus prodigieux que les autres. Et en guise de cerise
sur le gâteau, comme pour clore le quinquennat en
fanfare, Ahmed Abdallah Sambi devait arracher un
véritable tonnerre d'applaudissements, lors de la cérémonie de passation des pouvoirs avec Ikililou
Dhoinine, en prétendant laisser en partant dans les
La chose s'est passée tout simplement, sans bruit, et presque incognito. Comme un non événement.
Les panneaux publicitaires dressés le long de
la corniche à Moroni, annonçant à grand renfort de communication et de lumières
scintillantes et étincelantes, l'implantation sur les lieux du village «du
paradis terrestre», ont été enlevés par les organisateurs de la fête nationale
et parallèlement en prévision du sommet de la Coi.
Curieusement, la chose n'a pas fait l'objet de commentaire dans la presse.Quelque 48 heures plus tard, tout miel et tout sourire, comme si de rien n'était, Ahmed Abdallah Sambi présentait, au foyer des femmes de Moroni, devant un public trié avec soin, composé essentiellement de la gent féminine, son ancien nouveau projet de développement des Comores. Un cran sidérant!
Curieusement, la chose n'a pas fait l'objet de commentaire dans la presse.Quelque 48 heures plus tard, tout miel et tout sourire, comme si de rien n'était, Ahmed Abdallah Sambi présentait, au foyer des femmes de Moroni, devant un public trié avec soin, composé essentiellement de la gent féminine, son ancien nouveau projet de développement des Comores. Un cran sidérant!
La destruction de cette longue barrière de panneaux
qui a, un temps, fait rêver l'imagination populaire, qui
s'était prise à croire, comme le promettait Bashar
Kiwan, à la germination sur ce site, d'un village du
paradis, est un événement de première grandeur.
C'est tout un pan du système érigé en forme de gestion
des affaires du pays, cinq années durant, de 2006
à 2010, qui s'écroule. Quoique trop grosse la ficelle
avait réussi à berner les gens, et aujourd'hui, avec la
chute de ce mur, c'est un peu comme si le roi était
subitement nu.
L'autre village touristique digne des mille et une nuits
promis aux riverains du lac salé n'a lui, pas eu cette
chance d'être recouvert de ces panneaux féériques et
fabuleux. Si le petit port très controversé jouxtant le
conseil de l'île de Ngazidja a vu un début de commencement de travaux, les autres projets de ce genre programmé à Ngazidja, Ndzuani et Mwali, clamés avec tambour et trompette, n'ont jamais connu la première pioche.
Le quinquennat précédent avait mis en place une politique de gestion de la durée basée sur le mensonge et la duperie.
Comptant sur la mémoire oublieuse des
Comoriens, on annonçait régulièrement, tous les mois que Dieu a créés dans l'année, des projets les uns
plus prodigieux que les autres. Et en guise de cerise sur le gâteau, comme pour
clore le quinquennat en fanfare, Ahmed Abdallah Sambi devait arracher un
véritable tonnerre d'applaudissements, lors de la cérémonie de passation des
pouvoirs avec Ikililou
Dhoinine, en prétendant laisser en partant dans les caisses de l'état 2 milliards d'euros, soit 33 années de nôtre budget.
Dhoinine, en prétendant laisser en partant dans les caisses de l'état 2 milliards d'euros, soit 33 années de nôtre budget.
Mohamed Abdou Soimadou.
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