vendredi 18 juillet 2014
Lettre ouverte à mes compatriotes électeurs et électrices de la circonscription de Moroni Nord
Chers compatriotes,
Cela fait à peine deux ans que je vous ai quittés pour venir m'installer en France à la recherche d'une vie meilleure, même si jusqu'aujourd'hui je ne vois pas clair, mais j'avoue que je ne regrette rien cette aventure douloureuse car cela m'a permis au moins de soulager ma conscience en m'éloignant d'un homme comme Abdoulfathou que nous avons soutenu tous pour son élection, et qu'aujourd'hui, ses faits et gestes d'un petit qui joue dans la cour des grands confirment ma position de trouver en lui un homme sans conviction, et qui continue à penser que le fait d'insulter tout le monde fait de lui un élu exemplaire.
Chers compatriotes,
Ayant vérifié les faits qui lui sont reprochés dans le blog Mlimadji par rapport à sa complicité avec Shemir Kamoula dans un élan mafieux de s'enrichir sur le dos des comoriens, en trichant sciemment sans qu'une voix se lève pour dénoncer leur banditisme, j'avoue que j'ai la conscience libérée car je ne me suis pas trompé du caractère immoral de cet homme.
Il ne se passe pas un jour sans que je m'informe sur les nouvelles du Bled comme on dit ici dans nos banlieues , en parcourant les blogs et en particulier Mlimadji, dont l'information est riche et orientée par son sérieux, et aussi les journaux qui font un excellent travail en matière d'information. Je saisis l'occasion ici pour rendre un vibrant hommage aux journalistes qui honorent leur travail en restant objectif, mais pas un Madi Moindjié, du quotidien Al Fajr qui relève du trio des chiens de garde de Shemir Kamoula, après Félix et Nono. Madi Moindjié ne rate pas l'occasion de servir son maître Shemir à travers Al Fajr, et son article incendiaire sur la Commission anti-corruption parce que les informateurs du roi Shemir l'ont informé de sa convocation devant cette commission, est une stratégie de vouloir dissuader Noman et ses collègues de renoncer à le convoquer, même si on sait qu'ils n'iront pas loin connaissant leur façon maladroite d'interpréter les dossiers.
Je saisi cette occasion pour rendre hommage au journaliste Kamardine Soulé dans son article en date de ce mercredi 16 juillet, qui nous éclaire sur l'arrêté N° 14-069, publié par la vice-présidence en charge des finances portant réglementation de l'importation, de la distribution, de l'exploitation de débits de boissons alcoolisées en application de la loi N° 13-014/AU du 26 décembre 2013, relative à la concurrence en Union des Comores. Si je me réjouis de cet article c'est parce que, on sait tous que la République est salie par nos élus notamment Hassan II et Abdoulfatahou, qui, tous les deux ont bloqué le vote de la loi rectificative des finances, jusqu'à la levée de la suspension de l'autorisation de l'importation de l'alcool par la société Nicom de Shemir Kamoula. Un feuilleton qui a discrédité le parlement comorien. Et comme, il fallait céder à leur exigence pour que la loi soit votée, le gouvernement s'est plié, et Hassan II et Abdoulfatahou ont obtenu gain de cause et ont empoché plus de 50 millions de francs comoriens, partagés entre voyous de la République.
Que dit l'arrêté ? Pour obtenir la licence d'importation et de distribution de l'alcool, '' ne pas avoir été condamné à certaines peines notamment pour crime de droit commun, ou proxénétisme, ou pour vol, escroquerie, abus de confiance''. Or, on sait tous que celui dont Abdoulfatahou défend aujourd'hui notamment Shemir Kamoula a fait la prison pour escroquerie et abus de confiance pour l'affaire BIC-Nicom même si on sait ce qui s'est passé après le procès avec la complicité de Mzimba quia réussi à manipuler la justice au profit de son ami Shemir. Le même Shemir qui, aujourd'hui, en guerre avec Mzimba, dénonce ce dernier et l'accuse de lui avoir soutiré de l'argent. Il est allé loin car il a avoué que Mzimba lui a dit que pour '' gagner un procès, il faut avoir de l'argent'', autrement dit, un bon client et non un bon avocat.
Si mes chers compatriotes, je rebondis sur cette affaire de licence des boissons alcoolisées, c'est parce que, elle est à l'origine de cette honte que tout un peuple ressent, après le spectacle malheureux de nos députés lors du vote de la loi rectificative des finances. Tout ceci doit vous faire réfléchir pour ne pas commettre la même bêtise en élisant des incultes qui ne comprennent rien et qui ne sont pas en mesure de cerner les conséquences d'une telle ânerie.
Chers compatriotes,
Laissez-moi vous dire que je suis mouillé de honte lorsque je lis ici et là, comment Shemir traite nos ainés et nos frères de la capitale, jusqu'à déclarer qu'il sera candidat au poste de maire de la capitale. On sait qu'il est soutenu par Abdoulfatahou et quelques acolytes, et en contre partie, financer la campagne de ce député brouillon, qui s'apprête à briguer un deuxième mandat. Je dis non à une telle aventure car ce Shemir a franchi la ligne rouge et on se demande pourquoi nos autorités ferment les yeux devant ses dérapages. En tout cas ce qui est certain, on peut se lever le matin, et ne plus le revoir dans notre pays, et tout est prévisible vu les ennuis judiciaires qui l'attendent dans les prochains jours. Je vous dis donc, non à l'humiliation.
Il est grand temps que nous prenions notre destin en main en se lançant dans une révolution pour sauver le peu qui nous reste en matière de dignité. Nous sommes tous coupables car on a croisé les bras au lieu de nous battre et redorer l'image de notre pays.
Ali Mohamed Nadhoime
Ancien membre du comité de campagne du député Abdoulfatahou
France
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